Les choses simples

29.9.08

Mal à la tête

Jeudi

Entraînement. Stéphane m’a envoyé un texto pour me dire qu’il n’était toujours pas sélectionné pour le match de l’équipe 1. C’est dur pour lui mais c’était le prix à payer pour cette année ambitieuse.

Vendredi

Une bouteille d’eau s’est déversée dans le sac de Sandrine. Plus de portable. Difficile soudain de se rendre compte qu’elle n’est plus joignable. Comment faisions-nous avant ?
De retour du boulot, nous avons un peu profité de notre fils puis nous lui avons donné le bain avant de nous éclipser direction Nogent, chez Julie, ma cousine, et Guillaume, son futur époux, futur père de son futur enfant…
Les travaux qu’ils ont accomplis sont impressionnants. Le résultat est stupéfiant, ça donne l’impression que tout aurait déjà dû être comme ça au départ. Et finalement, ils semblent ne pas avoir perdu trop de place car ils ont surtout mordu sur l’entrée, le dressing et le couloir. Du bon boulot, bien préparé en amont, bien effectué (et je m’y connais…). Bon, tout n’est pas encore totalement fini mais la pièce principale, en tout cas, inspire le respect. Ce petit bébé trouvera une place.
Julie a donné le biberon à Vincent puis nous l’avons laissé vaquer sur le sol, le temps de l’empêcher de monter sur la table basse roulante ou de mettre dans sa bouche des magazines ou la télécommande. La routine quoi… Nous l’avons couché dans leur chambre et nous avons pu poursuivre la soirée.
Julie était surprise de voir qu'il s'endormait si vite. Elle a sorti une nouvelle expression qui nous a fait beaucoup rire : "Il s'est vraiment endormi comme une lettre à la poste"
Nous avons évidemment beaucoup parlé de bébé. Julie a pas mal de questions à poser et nous ne sommes pas les derniers à vouloir y répondre. Tout cela est encore chaud. Même si quand on regarde Vincent, du haut de ses 9 mois, on se demande encore s’il a bien été un jour lové dans le ventre de Sandrine, pas plus grand qu’un haricot…
En allant chez eux, nous sommes passés devant la clinique, faisant remarquer à Vincent les lumières de la salle où nous l’avons baigné pour la première fois. Il s’en foutait royalement.
Au réveil, vers 2h du matin, Julie a été étonnée de le voir sourire. Moi aussi, à dire vrai. Je ne suis pas sûr que si on me réveille à 2h du mat aujourd’hui, j’arrive à me faire la même tête que Vincent.

Samedi

J’ai laissé Sandrine dormir le temps de m’occuper de Vincent et de le rendormir. Je suis allé chercher du pain et nous avons mangé un petit déj digne de Pantagruel.
Au réveil de Vincent, je l’ai calé dans l’écharpe et nous sommes allés nous promener pour ne surtout pas déranger Sandrine qui s’était lancée dans un ménage express. Je suis passé à la bibliothèque et j’ai pu prendre deux nouveautés (alors que nous ne pouvons en prendre qu’une à chaque fois, quel délinquant) en utilisant le sourire de mon fils pour amadouer la jeune fille qui se chargeait des prêts.

Dans l’après-midi, nous sommes passés chez les parents de Sandrine pour leur filer tout notre linge à laver et faire sécher, trop heureux de profiter du soleil et de leur jardin.
Après, un petit tour à Bay 1. Nous n’avons pas trouvé grand-chose pour Vincent, à part chez Toys’r us, avec en prime un nouveau jeu Wii pour moi.
Un gamin avait l’air d’avoir gagné un jeu. Il avait comme récompense de remplir pendant une minute, un caddie avec le plus de choses possibles. A la fin, il était en caisse et continuait à remplir le caddie avec des paquets de bonbons en tête de gondole. Qui a dit qu’il y avait une crise ?
Sur le retour, nous avons récupéré notre linge et nous sommes rentrés.

J’ai préparé mon sac et je suis allé au Perreux pour le troisième match de la saison et, putain de merde, la troisième défaite. 31-30, à la dernière seconde.
L’équipe adverse était la réserve de Val d’Europe. Il y avait dans l’équipe des mecs avec qui j’avais joué plus jeune, à Noisy-le-Grand, et dans les tribunes d’autres mecs que je connaissais de cette équipe mais qui ne jouaient pas ce soir-là. C’est rigolo de jouer les uns contre les autres à d’autres moments de nos carrières. Certains avaient arrêté pendant huit ans et s’étaient décidés à revenir au hand…
J’ai moins bien joué que les fois précédentes mais j’ai quand même marqué 6 buts. Nous avons mené tout le match et le score était de 30-30 à 27 secondes de la fin, avec la balle pour nous. Deux de mes coéquipiers ont attaqué et dans la précipitation ont fait une mauvaise passe, immédiatement récupérée et marquée.
Défaite dure à avaler. A la fin, étrangement, l’entraîneur s’est excusé pour ce résultat comme s’il m’avait promis une super année avec le Perreux et qu’il avait peur que je sois déçu par ce début moyen. Je n’attendais pas grand-chose du Perreux alors pour l’instant, je ne suis pas déçu mais quand même une petite victoire…

Je suis rentré à la maison. Stéphane et Elodie étaient déjà là. Stéphane m’a fait part de sa déception et m’a dit en rigolant qu’il aurait dû venir au Perreux en fin de compte.

Dimanche

Le matin, Sandrine est allée arpentée la brocante de Bry avec sa mère. Je suis resté avec Vincent. Nous avons un peu joué puis je l’ai recouché. J’ai regardé la fin du Da Vinci Code et j’ai essayé mon nouveau jeu mais seulement quelques minutes car mon fils s’est réveillé.
Sandrine est revenue vers 12h15, les bras chargés de cadeaux pour son fils, des jouets surtout et des lots de fringues. Apparemment, c’était la caverne d’Ali Baba pour les enfants… Ah, les brocantes de bourgeois !

Nous avons mangé et là, je ne sais pas pourquoi ni comment mais je me suis soudain senti mal. Je n’arrivais pas à finir mon repas (des pates pourtant !). J’ai dit à Sandrine que je ne me sentais pas bien. J’ai fait un tour pour rien aux toilettes pour je suis allé me coucher, en sueur, tremblant. Ca sentait le retour de la gastro. J’étais dans les vaps, et surtout j’avais mal à la tête. Mais d’un seul côté, du côté gauche. Je ne me souviens pas avoir déjà eu aussi mal au crâne. J’avais envie de me taper la tête par terre.
Je n’avais pas vraiment de problèmes intestinaux (disons que je n’avais pas la diarrhée, pour dire les choses comme elles sont) mais par contre, je me suis levé deux trois fois pour dégobiller tout ce que j’avais dans le ventre et plus encore. A genoux, la tête au dessus la cuvette, on se sent seul et si faible !

Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à ma dernière gastro, quand je m’étais réveillé à trois heures du matin et qu’après m’être vidé de partout, j’avais fini par m’évanouir, tombant en avant dans mon couloir, le caleçon sur les chevilles, une moitié du corps dans les chiottes et l’autre dans le couloir. J’avais ouvert les yeux, le visage contre le lino et j’avais mis un peu de temps à remettre toutes les pièces du puzzle dans le bon sens. Je m’étais relevé, j’avais repris mes esprits et j’étais allé me recoucher. Sandrine n’avait pas bronché.

Hier, j’ai eu du mal à trouver le sommeil tant ma tête me faisait mal. J’entendais Sandrine s’activer, s’occuper de Vincent, m’apporter des médicaments, du Coca (tout est un peu flou aujourd’hui), me demander si je pensais aller mieux d’ici quelques heures…

Nous devions aller au Jamel Comedy Club avec les Pinto. Rendez-vous à 16h30 pour être sur place à 18h. Je ne le sentais pas très bien pour moi, au fond de mon lit, claquant des dents, me demandant si ma tête allait exploser en mille morceaux sur les murs.
Les parents de Sandrine sont venus vers 16h pour garder Vincent, comme prévu. Sandrine a dit à sa mère qu’elle devrait aussi garder le père, pour le même prix.
Sandrine a cherché quelqu’un pour me remplacer et après quelques coups de fils, c’est finalement le père de Laetitia qui a gagné.
Quand Sandrine est partie, j’ai fini par m’endormir. J’ai entendu les parents de Sandrine partir avec Vincent et me laisser seul à la maison puis j’ai ressombré.
Je ne me suis réveillé que vers 20h avec le coup de fil de Sandrine. J’entendais du bruit. Je me suis levé et j’ai découvert Ana avec Vincent dans le salon. Il venait de finir son biberon. J’ai rangé la salle de bain et deux trois trucs dans la cuisine puis je suis resté avec eux. J’étais encore nauséeux alors je ne me suis pas trop approché de Vincent. Nous l’avons couché puis le père de Sandrine est rentré avec ma mère et Claude qu’il venait de récupérer à l’aéroport, après une semaine en Corse.
Sandrine a pointé le bout de son nez quelques minutes après le départ de tout le monde. J’étais en train de manger mon assiette de riz. J’allais beaucoup mieux. Malgré le mal de tête persistant.

Je ne sais pas si c’était une gastro mais par prévention Sandrine m’a donné un Smecta à boire. LE médicament que je déteste le plus au monde mais j’ai pris sur moi. Je suis grand maintenant.
C’était peut-être une intoxication alimentaire mais je ne vois pas à quoi et Sandrine a quasiment mangé la même chose que moi.

Lundi

Je suis allé à la salle le midi, pour libérer mes toxines. Je n’ai fait que du vélo, 23 km et je suis revenu. Ca m’a fait du bien.

Le soir, j’ai récupéré Vincent. De retour à la maison, je l’ai couché tout de suite, il était crevé. J’ai laissé Sandrine et ma mère le réveiller, 45 minutes plus tard, à leur retour des Arcades. Sandrine a un téléphone de prêt. Le sien est en réparation pour 3 ou 4 semaines.
Ma mère nous a donné les cadeaux qu’elle a rapportés de Corse. J’ai déjà goûté le saucisson.

Nous avons appelé Nicolas, le mari de Cindy, pour son anniversaire et Jérémie, mais son anniversaire était hier en fait. On le saura pour l’année prochaine.

Trois ombres ; Le combat ordinaire T.4




Très beau, sensible, tendre. Une belle histoire pleine de poésie sur les rapports père-fils et la douleur de la perte. A lire absolument ! (Merci Olivier)






Un peu moins bien que les précédents. Plus engagé, plus politique donc moins émouvant mais toujours passionnant.

Da Vinci Code



Film à la hauteur du livre. Facile, grand public, un peu long.
Un petit bémol pour Tom Hanks avec des cheveux longs.

26.9.08

Juste être un homme







Extrait de la FNAC :


"Paul Harris mène une existence privilégiée. Fils d’un propriétaire de vignobles de la vallée du Niagara, il collectionne costumes de marque et voitures de luxe, et son avenir professionnel semble assuré. Il est pour ainsi dire “ en dehors ” des réalités de la vie, jusqu’au jour où il se fait violemment agresser à la sortie d’un bar. Cet événement traumatisant va bouleverser sa trajectoire.
Rob Tully pense lui aussi que sa vie est toute tracée. Boxeur-né naturellement doué, il s’entraine avec son père, Reuben, et son oncle Tommy, qui pense que le talent de Rob peut changer leurs vies.
Si leurs pères veulent bien davantage pour leurs fils que ce qu’ils ont eu eux-mêmes, Paul et Rob sont bien décidés à se frayer leur propre chemin.
Tandis que Paul s’immerge dans le monde du bodybuilding et des salles de boxe, Rob essaie de gérer les attentes et les espoirs placés sur ses jeunes épaules.
Leur chemin respectif va les mener jusqu’à un lieu clandestin où des hommes sans foi ni loi ou sans lendemain viennent se battre pour l’argent. Ici, pas de règles, pas de limites, ni de restrictions. Et quand deux hommes montent sur le ring, il n’y en a parfois qu’un qui redescend…
Situé dans le monde violent de la boxe à mains nues et de ses combats illégaux, Juste être un homme restitue cet univers singulier et ceux qui le peuplent, mais ce roman est surtout un livre sur les relations pères fils et sur l’identité masculine contemporaine."


Un roman génial, toujours sur le monde de la boxe. Puissant, intense, dur. A lire de toute urgence !!!

25.9.08

Les gens

Mardi

Le midi, j’ai déjeuné avec mes collègues de la fabrication. Ils m’ont emmené dans un pub, le Café Six, spécialisé dans les produits du Sud Ouest, avec une déco fortement prononcée du côté du rugby. Ils nous ont placés à l’étage, seuls, tranquilles. Nous avons attendu longtemps pour être servi de nos salades et de notre charcuterie. Je n’en reviens, suite à mon expérience Albin Michel, d’être finalement aussi sociable. Quand je pense qu’avant je passais mes déjeuners à lire, regarder des films ou simplement ne rien faire au jardin du Luxembourg. J’aimais bien malgré tout. Je me sociabilise mais le naturel solitaire n’est pas très loin.

Le soir, entraînement. Je commence à mieux les connaître. Je crois même que je connais enfin les prénoms de tout le monde. N., un mec qui jouait en réserve à Noisy le Grand quand j’y jouais encore, joue désormais au Perreux. Nous nous échauffons souvent ensemble mais je ne sais pas, il est un peu bizarre.
Dimanche après le match, quand nous avons rejoint Stéphane dehors, nous avons un peu parlé du match et N. a dit un truc du genre : « Oui, de toute façon, ils jouaient tous pour Romain, ils ne voyaient que par lui, le Dieu Romain… » Nous n’avons pas relevé mais plus tard, au téléphone, Stéphane et moi avons trouvé cette remarque un peu troublante, pleine d’une jalousie refoulée ou je ne sais quoi…

Un match amical contre Neuilly sur Marne était prévu mercredi soir mais j’ai tout de suite dit à l’entraîneur que je ne pouvais pas venir. Ca fait partie de mes nouvelles résolutions. Ne pas se prendre la tête avec le hand, si je ne veux pas y aller ou si je trouve que c’est un peu abusé avec Vincent et Sandrine, je ne m’embête plus, je ne me culpabilise plus…

Mercredi

Le midi, je suis allé faire un squash avec un collègue (qui d’ailleurs va être papa d’ici la fin de l’année). Il n’avait jamais joué et s’est pourtant très bien débrouillé. Je n’ai pas eu trop de mal à le battre mais il m’a fait courir et a eu deux trois coups bien trouvés. Il fait de l’athlétisme et trouve que ça pourrait lui apporter un complément intéressant. Il veut y retourner, pense s’acheter une raquette. Tant mieux. J’adore ce sport.
Etrange de se voir tous les jours depuis un an et de se retrouver soudain, comme ça, sous la douche, le zgeg à l’air, l’un en face de l’autre, naturellement.

Les Pinto ont passé la soirée à la maison. Nous avons discuté du fait d’être célibataire à 30 ans. Des différences dans ce cas entre les hommes et les femmes. Des histoires d’Internet, des mecs qui ne veulent souvent qu’une seule chose, des hommes qui ne veulent pas un plan cul mais qui ne veulent pas non plus une relation sérieuse (qu’est-ce qu’ils veulent alors ?). De l’horloge interne qui bouleverse certaines femmes.
Et surtout de ce que nous aurions pu être aujourd’hui, célibataires. Nous ne savions pas trop dans quel état nous serions si nous n’avions pas cette vie… En tout cas, je pense bien qu’à l’heure d’Internet, à 28 ans, je n’aurais pas su comment draguer une fille…

Une fille du boulot, célibataire, m’a d’ailleurs dit aujourd’hui qu’en général on trouvait la bonne personne soit pendant ses études soit au boulot. Pour elles les études sont loin et au boulot, disons que ce n’est pas vraiment ça. Elle m’a dit : « la solution, changer de boulot. »

24.9.08

Au suivant



Une comédie romantique à la française avec des acteurs à la française et un scénario disons, à la française...

Sympa quand même, enfin si on peut supporter Alexandra Lamy et Clovis Cornillac.

J'avoue, je me suis marré quelques fois...

23.9.08

Trois films



Les ruines

Deux couples de jeunes américains, en vacances au Mexique, décident d’aller visiter un temple maya. Sur place, ils se retrouvent dans encerclés par des autochtones qui les empêchent de descendre du temple. Ils montent au sommet et découvrent que les plantes qui entourent l’édifice sont vivantes…
Bof, bof quand même… Pour un vendredi soir, après une semaine de boulot, pour se vider le cerveau, ça fonctionne sinon…


Jumper

Idée intéressante, sorte de super héros qui ne demande rien à personne mais qu’on vient quand même faire chier. Il se défend. Il essaie d’être lui-même. Mais bof bof aussi…




Hot fuzz

Film anglais à voir en vo, si possible. L’histoire d’un super flic londonien transféré à la campagne, dans un village où il ne se passe rien ou presque…

Très drôle, très second degré, très con parfois. Je riais comme un petit garçon.

Coup de froid



Un recueil de nouvelles assez sombres. Autour de la guerre, de la boxe, de la maffia et du diabète. Des hommes, que des hommes, minables, pathétiques.
Toujours très bien écrit, comme le recueil précédent, Le pugiliste au repos.

Un peu de BD



Le sommet des dieux T. 4 et 5

Une vraie force dans les dessins, une troublante sensation d’être vraiment là-haut, au sommet du monde, avec ces hommes investis d’une mission, remplis d’une passion, incapables de faire autre chose si ce n’est grimper.
Une très belle série.



Je t'ai aimé comme on aime les cons

Une jeune fille quitte son mec et revient vivre chez ses parents. Elle prend alors le temps de repenser à cette relation étrange qui les unissait, faite de disputes, de frustrations, de malentendus, de jalousie…
Tout le monde lui disait que ce n’était pas un mec pour elle. Elle n’a écouté personne et aujourd’hui elle se rend compte que tout le monde avait raison…

J’ai surtout choisi cette BD pour le titre, qui je trouve n’est pas vraiment à la hauteur de l’intérieur.

J’ai quand même passé un bon moment.







Rosalie Blum T. 1

Une histoire sensible sur un mec, trente ans, qui a repris le salon de coiffure de son père, à sa mort, qui vit dans l’appart en dessous de celui de sa mère, et qui clairement se fait un peu chier dans la vie. Il vit une relation avec une femme qui habite Paris ce qui n’est pas simple pour créer des liens plus forts.
Un beau jour, il rencontre une femme, une certaine Rosalie Blum, qu’il pense avoir déjà vu quelque part. Il se met alors à la suivre un peu partout, décidé à mieux la connaître.

22.9.08

Perdre à nouveau

Vendredi soir

Rien d’exceptionnel. Juste à la maison, devant un film moyen pour finir la semaine.

Samedi

Rendez-vous chez le pédiatre : 73 cm ; 9,9 kg.
Dans l’après-midi, nous avons eu la visite de Marion, Sylvain et Maxime, de ma mère et Claude, ainsi qu’en début de soirée, de Séverine, Jérémie et Calie.

Dimanche

Anniversaire de ma belle-mère.
J’ai déposé ma mère et Claude à Orly pour une semaine de vacances en Corse. Puis je suis allé à Aulnay pour le deuxième match de la saison et la deuxième défaite. Je n’ai pas trop mal joué. Disons que comme les fois précédentes, j’ai beaucoup mieux joué à l’aile qu’à mon poste. A la mi-temps, le score était de 17 – 8 pour eux. J’avais joué en arrière et raté pas mal de buts. En seconde mi-temps, j’ai défendu au milieu et en attaque, j’étais à l’aile. J’ai marqué 6 buts d’affilé et provoqué 2 pénaltys, ce qui nous a permis de revenir à 21-21 partout. Pour perdre finalement, alors que l’entraîneur venait de me remettre arrière, 29-23.
Stéphane était venu voir le match. La veille, il n’avait pas été sélectionné pour le match. Il était déçu même s’il savait très bien que c’était le prix à payer en essayant un club avec une grosse ambition.
Un mec qui jouait à Noisy-le-Grand quand j’y jouais encore, joue cette année à Aulnay. Il ne jouait pas dimanche mais a regardé le match quand même. A la fin, alors que j’étais très fatigué par le match, et que je venais de recevoir deux minutes plus tôt un coup de poing dans les parties, il vient me voir pour me dire, comme ça : « dis donc, à la fin, t’avais vraiment plus de jus… » Je n’ai rien répondu mais j’avais un peu envie de lui dire : « Mais ferme ta gueule, toi ! Je ne t’ai pas beaucoup vu sur le terrain, alors pourquoi tu la ramènes comme ça ! » Ca fait toujours partie des trucs que j’aimerais dire si j’étais quelqu’un de complètement différent, plus fort, plus énervé, plus sûr, plus con aussi…

J’ai rejoint Sandrine chez ses parents. Nous sommes restés encore un peu, le temps que notre linge ait complètement séché.
Soirée cool à la maison devant un film bien drôle.

Lundi

Rien d’extraordinaire. Surtout beaucoup de boulot. Un lundi matin à l’ADV, toujours pour aider. Le midi à la salle de sport. J’ai réservé un squash pour mercredi avec un collègue.

Le soir, j’ai retrouvé Sandrine en bas de chez Cidalia. Afin que la comptable de son école à Tanger puisse lui faire sa fiche de paie, elle a besoin d’un certain nombre de papiers en urgence. Nous avons laissé Vincent par terre, vaquer à ses occupations (marche à quatre pattes, toucher l’ordinateur, essayer de mettre ses doigts dans les prises, tenter de se redresser en prenant appui sur les meubles), pendant que Sandrine essayait de son côté de trouver dans le rangement très ordonné (ce n’est pas de l’ironie) de sa sœur les papiers demandés.

Soirée détendue à la maison.

20.9.08

Photos de Vincent 1

Lien vers les photos :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/BaptMeVincent#

19.9.08

Fin de semaine

Mercredi

Vincent nous attendait chez nous, avec les parents de Sandrine. Ils sont partis assez rapidement.
Adrien nous a rejoints quelques minutes avant notre départ. Il nous a aidé à porter des trucs et nous a suivi jusqu’à la maison de mes beaux-parents. Nous devions y récupérer quelques restes de dimanche dernier.

Soirée très sympa chez les Pinto. Nous étions bien plus nombreux que d’habitude : Laetitia avait invité deux collègues célibataires, Fanny était avec sa petite sœur, Stéphane et Elodie étaient également présents. Nous avons donc mangé à la fois les restes plus des trucs que Laetitia avait faits.
Apparemment les fumeurs ont un peu essayé de motiver Adrien, lui aussi célibataire, mais je crois qu’il n’était pas vraiment venu pour ça.

Nous sommes rentrés assez tard.

Jeudi

J’avais rendez-vous à Enghien pour visiter un hôtel en face du lac. Je suis arrivé là-bas pour 12h et je me suis annoncé à la réception. Je me suis installé sur un fauteuil moelleux et j’ai attendu un bon quart d’heure. Un autre mec s’est installé en face, sur un autre siège.
Lorsque la jeune femme est arrivée, elle s’est directement dirigée vers le nouveau mec. Elle lui a demandé s’il avait trouvé sans problème, s’il était venu en transports, etc. Le mec l’a suivie à l’extérieur. Moi je riais sous cape. Je me suis dit que je pourrais me lever pour aller l’aider mais en fait, je n’ai pas bougé, je trouvais la situation trop drôle…
Elle est finalement revenue vers moi, morte de rire, m’expliquant sa méprise. Le mec attendait simplement une amie à lui qui travaille à l’hôtel…

Elle m’a fait visiter lieux en long en large et en travers puis elle m’a invité à déjeuner. C’était très sympa. Je suis retourné au boulot à 16h. Journée difficile.

Je suis allé chercher Vincent puis entraînement de hand.

Je me suis encore couché tard, sans trop savoir pourquoi…

Vendredi

Journée difficile. Crevé, épuisé, à plat. Vivement le week-end.

Je suis tout de même retournée à la salle histoire de me dégourdir les jambes. Au retour, je me sentais mieux. Mais ça n’a pas duré, vers 15h30, le coup de barre, à moitié endormi devant mon écran.

17.9.08

Le sommet des dieux T. 3



Toujours bien, prenant, intéressant... Je poursuis.

Après le grand jour

Lundi

Sandrine avait pris sa journée. Elle avait prévu de laisser Vincent quelques heures chez la nourrice mais finalement elle est restée avec lui toute la journée.

Le midi, je suis allé à la salle. Je m’habitue. J’essaie de nouvelles machines.

Le soir, j’ai retrouvé ma petite famille chez les parents de Sandrine.

Soirée très cool à la maison. Nous nous sommes endormis de bonne heure, ça change enfin surtout pour moi.

Mardi

Le matin, dans le RER, je me suis fait bousculer par un mec qui avait l’air de vouloir se tenir debout là où moi je me tenais déjà. Il semblait très agressif, le genre de mec qui t’écarte sans aucun embarras si tu te mets en travers de ton chemin. J’ai voulu lui répondre, lui dire ce que je pensais de son attitude puis j’ai réfléchi. Je me suis souvenu d’autres disputes auxquelles j’avais pu assister dans le RER ; en général, ça ne donne rien de bon. J’ai donc fermé ma gueule comme souvent mais au fond de moi, je lui ai dit ce que je pensais et je crois même que je lui ai cassé la gueule. Je devrais écrire chaque jour les phrases que j’aurais dû dire, les gestes que j’aurais dû faire…

J’ai récupéré Vincent chez la nourrice. Sandrine a acheté une écharpe de portage. Je ne sais pas pourquoi quand il était petit et léger, on prenait la poussette et maintenant qu’il pèse près de 10 kilos, elle tient absolument à le porter. Je n’étais pas vraiment sûr de mon nœud mais ça a tenu jusqu’à la maison et il avait l’air content.
Je l’ai couché peu de temps après pour une petite demi-heure. Sandrine est revenue de son rendez-vous quelques minutes avant la fin du bain. J’ai préparé mon sac et je suis allé au hand. Il y a des nouveaux, des moyens et surtout des très mauvais… Un autre gars m’a félicité pour mes buts de samedi soir à l’aile. J’ai dit que c’était dommage qu’au poste d’arrière, ça se soit bien moins passé et il m’a répondu, comme l’autre : « oui, mais enfin, ce n’est pas ton poste… »

Je me suis couché un peu trop tard.

Mercredi

Je suis allé à la salle avec Sophie, une collègue. Elle m’a traîné au cours de Body Sculpt. Je me suis retrouvé dans une salle avec des femmes partout, de tous les âges et un prof aux allures militaires, adepte de dance et eurodance. J’ai souffert alors que Sophie à mes côtés semblait bien sure d’elle.

Je suis fatigué bien sûr mais j’assume…

16.9.08

Le grand jour

Dimanche

Le matin, Sandrine est partie assez tôt pour aider sa mère à installer des trucs dans la salle, préparer les petits fours, les plateaux de charcuterie, la présentation, etc. Pendant ce temps-là, ma mère avait pour mission de récupérer à Carrefour nos deux gâteaux ainsi que les pains surprise.
Moi, je suis resté à la maison. Vincent n’a dormi qu’une petite heure. Sandrine est rentrée avant son repas. Il a bien mangé et nous l’avons habillé. Pas vraiment comme un baptisé habituel, pas tout en blanc. Plutôt en petit garçon cool et classe. Petites bottines marrons, pantalon marron, chemise beige avec col Mao, petit gilet sans manche par-dessus. Pour éviter tout problème, nous lui avons laissé son bavoir (que nous lui avons retiré en entrant dans l'église).

Nous ne sommes pas vraiment arrivés les premiers à l’église. Nous avons trouvé une place près du centre équestre, juste derrière mon oncle, ma tante, mes cousines et toute la famille. Ma voiture m’inquiétait un peu, elle faisait un bruit de moto, genre comme si le pot d’échappement était percé… Mais je ne me suis pas trop préoccupé de ça à ce moment-là. J’avais Vincent dans les bras, assailli par tout le monde, souriant, content d’être à la fête, sans vraiment se rendre compte que c’était pour lui.
Devant l’église, j’ai dit bonjour aux gens avec Vincent dans les bras, montrant la vedette, bisouté à chaque coup mais toujours détendu. Des groupes s’étaient formés : le côté famille paternelle, un peu à l’écart (c’est la timidité sûrement…), le côté famille de Sandrine et les amis…
J’étais content de voir mes frères et ma sœur. J’aime bien quand nous sommes tous ensemble, quand tout ce merdier ressemble finalement à une famille… C’est dommage d’attendre ce genre de fête pour voir ça… mais c’est une autre histoire !

Sandrine, Vincent, Stéphane et Laetitia (qui représentait Cidalia, absente pour cause d’année de cours à Tanger) et moi-même étions placés au premier rang à gauche, une place de premier choix. J’avais mon père et ma mère derrière moi. Sandrine avait ses parents pas loin.

Le père Chimel a tout de suite annoncé la couleur : pas de photos ou juste en restant assis, pas de déplacements intempestifs, quand il faut chanter, on chante et à voix haute, quand il faut répondre un truc genre Amen ou amour ou je ne sais pas quoi, bah, il faut répondre… Ok, lui il ne va pas vraiment nous faire rire… J’ai pu lire dans les pensées de tous les invités.

Au fait, Sandrine m’a dit qu’en réalité le père Chimel s’appelait Michel Quelquechose et qu’ici il s’était fait appelé le père Chimel, genre comme un mauvais verlan… Ca m’a fait beaucoup rire. Je me suis dit que si je l’avais su j’en aurais parlé à mon frère Michaël et que ça l’aurait sûrement beaucoup fait rire lui aussi.

Baptême sympa, ni trop long ni trop expéditif. Rien d’exceptionnel. Vincent a été un ange pendant toute la cérémonie. Bon, il bougeait un peu sur moi ou sur Sandrine mais dans l’ensemble, il souriait, il a même applaudi après une parole du père.
Stéphane et Laetitia ont dû lire un texte. Stéphane a lu une phrase, celle qu’il avait donnée lors de la dernière réunion de préparation. Laetitia, surprise, a dû lire le texte que Cidalia nous a envoyé la semaine dernière, bien plus long que tout ce qu’elle pouvait craindre dans ses pires cauchemars, elle qui déteste parler devant tout le monde… Cependant, elle s’en est super bien sortie et comme le texte était plutôt touchant, les gens ont su rester attentifs.
François a lu un texte pour nous également. Plutôt pas mal lui aussi. Rien à dire.

Vincent a reçu l’eau du baptême en dernier. Il a fait un peu la tronche quand il a reçu de l’eau dans les yeux mais je l’ai regardé l’air de dire « t’inquiète mec… » et il a passé l’épreuve haut la matin. Je passe quand même toutes mes soirées depuis huit moi et demi à quasiment le noyer pendant son bain pour qu’il n’ait pas peur de trois gouttelettes avec de l’eau bénite.
A la fin, Sandrine a distribué les plans que j’avais faits de mémoire le matin même. Nous avons signé les registres et hop direction la salle. Ca, c’est fait ! Mon fils est entré dans la maison de Dieu, super, et si on allait manger !

Bon, sur la route, je me suis rendu compte que ma mémoire s’était trompée. Ce n’était pas au 3ème feu mais au 4ème et il ne fallait pas tourner au panneau ACMI mais CCML. J’ai eu peur de perdre des gens mais finalement tout le monde est arrivé à bon port, pratiquement en même temps…
Sandrine a filé son fils à Marina la copine de mon frère Nicolas et nous avons commencé à nous activer. Décharger le camion de Paulo, le cousin de Sandrine, installé le bar et l’apéritif. J’ai fait le serveur, aidé par Nico qui trouvait que j’étais bien long pour servir du Whisky, finalement la seule bouteille d’alcool avec le Martini que les gens ont vraiment touché.
Les beignets de crevettes, de morues, de viandes et autres spécialités portugaises ont fait l’unanimité. Dès la fin de l’apéro, je savais déjà qu’il allait nous rester beaucoup de choses sur les bras.
Vincent passait de bras en bras. J’essayais toujours de garder un œil sur lui pour savoir visuellement où il se trouvait dans l’espace de la salle. Les autres enfants ont vite pris leurs marques et je pense que la table pâte à modeler, coloriages et bonbons était une super bonne idée (je mentirais si je disais que c’était mon idée… et puis personne ne me croirait).
Nous sommes passés à table et les gens se sont servis au buffet. Nous avons essayé de faire dormir Vincent. Il a pleuré mais a fini par s’assoupir vingt minutes, c’était déjà ça…

Comme il faisait hyper beau (vous remarquerez que pour notre mariage, il faisait aussi super beau, nous avons une sorte de bonne étoile sur nous pour les événements importants), les fumeurs ont pu profiter du petit jardin et de la terrasse, et même les autres en fait. Et les enfants plus grands ont pu se dépenser en courant dans tous les sens. J’ai essayé de rester quelques instants avec ma sœur, que je n’ai pas trop vue ces derniers temps et qui grandit bien trop vite.
Dans l’après-midi, Nico a proposé une pétanque à certains mecs, m’oubliant carrément… Bon, ok, j’avais des trucs à faire, ok, je suis vraiment nulle mais sur le principe, quand même…

Stéphane et Séverine se sont reparlés. Il était temps. La bise et tout… Disons que Calie et Jérémie ont dû aider, et Elodie aussi sûrement. Ce n’est pas encore la franche camaraderie mais on progresse.
D’ailleurs, nous n’avons presque pas entendu Calie. Elle a même réussi à s’endormir sur la table… (Jérémie était à côté quand même…).

Vincent a été vraiment gâté. Des fringues, des jouets, de l’argent… il remercie tout le monde… Il vous aime, il vous kiffe tous grave !!!

Après la cérémonie, Manu avait invité le père Chimel (Ah, Michel, qu’est-ce que c’est drôle ce surnom !! Ca me fait penser à Jacques qui en fait s’appelait Jean-Claude… Bref !) à venir nous rejoindre à la salle dans l’après-midi. Il n’avait pas l’air très chaud mais malgré tout il est venu, accompagné d’Aline, la dame qui nous avait fait les deux soirées de préparation. Bien sûr, quelques personnes dont je tairais le nom ici m’ont demandé si par hasard c’était sa meuf… J’ai ri (je ne le dis pas fort, ma belle-mère peut désormais lire le blog par personne interposée…).

Après, toujours pour rebondir sur l’arrivée surprise du prêtre et de sa « meuf », j’ai fait ma petite blague que j’ai passée à toutes les personnes qui avaient moins de 40 ans et à mon père, qui n’a pas moins de 40 ans (mais qui a bien moins que ça dans sa tête).
Je voyais le regard de certaines personnes qui avaient l’air de me dire « Mais qu’est-ce qu’il fout là, lui ? Il va encore nous empêcher de prendre des photos ! »
Eloigner les enfants et ma belle-mère (qui je le rappelle peut lire le blog par personne interposée et j’aimerais rester une personne respectable à ses yeux).
Je suis passé dans les tables et j’ai dit sous forme de code de mission secrète, en chuchotant : « On annule la partouze ! Je répète, on annule la partouze ! » Ca a eu son petit effet. Ah, ah, qu’est-ce qu’on se marre !
C’était peut-être avant (là, vous pouvez faire revenir les enfants et ma belle-mère) ou un peu après que j’ai dit à ma belle-mère que je l’adorais. Elle a eu l’air étonné, se demandant si je n’étais pas un peu bourré mais elle a souri, ravie d’entendre et elle a répondu qu’elle aussi elle m’adorait…
A un moment, je suis passé devant mon grand-père qui m'a demandé sérieusement si je n'avais pas un peu grossi. J'ai voulu lui répondre "ouais et alors, toi aussi" mais je me suis dit que non, que c'était mon grand-père, qu'il venait d'avoir 72 ans et qu'il fallait respecter les anciens. J'ai donc répondu que ouais, un peu mais que je travaillais à mon amélioration (ça ne se voyait pas trop sur le moment puisque je revenais du buffet mais bon...)

Comme à chaque fois, lorsque deux trois personnes ont commencé à se lever pour partir, il y a eu un effet domino et la salle s’est vidée à toute vitesse.
Vincent était fatigué mais tenait toujours la route.
Avant que les personnes restantes se mettent à débarrasser, ranger, laver la salle, Sandrine m’a ordonné de rentrer pour donner le bain à Vincent, le nourrir et le coucher. J’ai dit, faussement offusqué : « Quoi, tu veux que je rentre pendant que vous allez vous taper tout le rangement de la salle ! Oh non, c’est un scandale ! » (Le roi de blague, le mec ! Pas lourd du tout !).
Je n’ai pas trop insisté, elle aurait pu changer d’avis et prendre ma place. J’ai chargé la voiture et installé Vincent.

Je me suis occupé de Vincent à la maison et peu après 21h, Sandrine est rentrée. Ses parents et ma mère étaient là pour décharger quelques restes (des salades en veux-tu, en voilà ; du Coca, de l’eau, du jus d’orange, notre stock interne a doublé !).
Ils étaient tous crevés. Je n’ai pas eu le temps de le lui dire à cet instant (je me suis rattrapé plus tard) mais j’étais très fier de ma mère pour tout ce qu’elle avait fait. Je la taquine un peu, je ne vais peut-être la voir assez souvent mais quand même c’est ma maman d’amour !!!

J’ai récupéré Sandrine totalement épuisée et elle n’a pas fait long feu. Moi non plus d’ailleurs, juste le temps pour nous de faire le bilan de la journée, de comparer de nos deux visions du même événement.

J’étais juste déçu d’une chose. C’était le baptême de mon fils et je n’ai presque pas pris de photos. Je crois que j’ai plus de photos du baptême d’Alexia ou de Maxime que de Vincent. C’est horrible d’attendre les photos des autres qui seront sûrement très biens mais elles ne seront jamais celles que j’aurais pu prendre moi, avec ma sensibilité, mon regard sur mon fils et cette cérémonie. Tant pis. Mais je ne pouvais pas être à la fois le père de la vedette et le photographe !!!

Un peu plus avant le grand jour

Vendredi

Nous avons laissé Vincent à ma mère le temps d’aller faire quelques courses supplémentaires pour le baptême. Ma mère venait de récupérer les clés de la salle.
En partant Sandrine me demande s’il fait suffisamment beau pour qu’elle mette ses tongs. Je réponds que oui, bien sûr et je me change pour enfiler mon pantacourt et mes tongs. A peine installés dans la voiture, les premières gouttes se mettent à tomber. Sandrine me jette un regard en coin.
Arrivés à Chelles, nous nous garons sur le parking des Halles d’Auchan et là, c’est carrément l’averse. Nous hésitons à sortir mais le planning est plutôt serré alors il faut se décider. Nous courrons jusqu’à Trio fruits, sorte de magasin discount à l’intérieur duquel il fait à peu près – 20°C. Nous sommes trempés.
Après être passés à la caisse, nous devons rejoindre la voiture pour ranger nos courses mais l’averse est toujours là. Nous sortons quand même. Sandrine court au sein des Halles et moi je fais un arrêt pour ranger les courses et prendre un caddie. Juste avant de rentrer, je marche dans une grande flaque d’eau. Je rejoints Sandrine dans le magasin pratiquement au moment où elle perd sa tong en manquant de glisser sur le carrelage.
Bref, ça partait bien.

Nous rentrons à toute vitesse. Vincent est là où nous l’avions laissé, sur son tapis de jeu, en grande forme. Le bain, le biberon, le dodo. Ma mère est restée avec nous pour manger.

Samedi

Nous avions donné rendez-vous à ma mère et Stéphane pour 9h. Stéphane était à l’heure, ma mère un peu moins (elle dit ne pas avoir reçu d’horaires de la part de Sandrine, ce qui est assez étonnant mais bon… le bénéfice du doute). Finalement, elle nous a retrouvés chez les parents de Sandrine. Nous avons rempli les deux voitures puis nous sommes allés à la salle. Dans les hauteurs de Gagny utilisée par le club du 3ème âge avec une déco vieillotte mais correcte… Nous avons bougé les tables, installé, désinstallé. Nous avons envoyé Stéphane acheté des rouleaux de nappes en papier puis nous avons continué la décoration.

Ma mère a à nouveau mangé avec nous puis Sandrine et elle sont allées rejoindre Ana pour faire des salades.

Moi, je suis resté avec Vincent. Il a dormi. J’ai fait un peu de ménage, du repassage et glandé (quand même un peu…) Au réveil de Vincent, nous sommes allés les rejoindre. Après le goûter, j’ai amené Vincent essayer des nouvelles chaussures à la Halle aux chaussures. Celles que nous avions achetées deux semaines plus tôt ne lui allaient finalement pas, malgré une séance de torture pour les lui enfoncer de force, séance qu’il a moyennement appréciée…

Avec les parents de Sandrine, nous avons refait un tour à la salle puis j’ai déposé Sandrine et Vincent et je suis allé à mon rendez-vous pour le premier match de la saison. Match perdu : 38 – 32. J’ai joué à l’aile la première mi-temps et j’ai marqué des buts ; puis en arrière la seconde mi-temps et j’ai tout raté. A la fin, un coéquipier m’a demandé pourquoi l’entraîneur m’avait fait jouer arrière alors que ce n’était manifestement pas mon poste… Je n’ai pas répondu que c’était pourtant mon poste toutes les années précédentes.

Je suis rentré et j’ai passé la soirée avec mon épouse fatiguée par sa journée.

Paradis conjugal




Le dernier roman d'Alice Ferney, transfert de l'été, entre Actes Sud et Albin Michel. Sans trop pouvoir l'expliquer, ce changement d'éditeur ne me paraissait pas être une bonne affaire. Je crois que dans mon esprit, Actes Sud est une maison plus sérieuse qu'Albin...
J'ai déjà lu quelques romans d'elle et je les ai souvent trouvés très bons, notamment La conversation amoureuse.

Cette fois, je suis déçu. J'ai même failli abandonner en cours de lecture.
Une jeune femme, mère de quatre enfants, passe ses soirées à regarder le même film, Chaînes conjugales de Mankiewicz. Son mari vient de quitter le domicile menaçant de ne jamais revenir.
Tout le roman se passe pendant le visionnage de ce film. Nous avons donc à la fois les quelques réflexions et dialogues avec ses enfants et le film en lui-même, décrit devant nous...
J'ai vraiment eu l'impression de lire un film. Comme si quelqu'un avait voulu tout me raconter en détail.
Et c'est le cas... J'ai visionné quelques parties du film et c'est exactement ce que j'ai pu lire...
Où se trouve l'orignalité si l'auteur n'a fait que retranscrire un film ?

12.9.08

Avant le grand jour

Mercredi

Je suis allé à la salle de sport. Pas évident de se changer devant d’autres hommes inconnus (malgré l’habitude des vestiaires de hand) et notamment devant d’autres hommes qui pour certains semblaient aimer les hommes. J’ai fait du vélo, du rameur et du tapis. 55 minutes pour suer. Ca m’a fait du bien mais c’est un peu la course pour y aller et revenir le midi sans prendre un temps de déjeuner trop indécent.
Pendant que je courrais sur le tapis, je regardais une femme qui faisait du vélo, enfin surtout son dos et son t-shirt, un truc promotionnel qui annonçait la venue du pape à Paris et d’un site internet, www.papeaparis.org.

Le soir, soirée du mercredi à la maison, avec les Pinto. Laetitia nous a parlé d’un de ses élèves, une terreur qui pourrait donner envie de ne plus jamais enseigner…

Jeudi

Une nouvelle réunion le matin, toujours au même endroit. Cette fois, notre chef ne nous a pas invités à déjeuner. Du coup, retour au bureau et déjeuner sur le pouce.

Le soir, entraînement. Pendant la première partie, je n’ai rien fait de bon, incapable bien tirer, de marquer un but, j’avais l’impression d’avoir oublié mon handball. Pendant la deuxième partie, le match, je m’en suis mieux sorti. J’ai surtout défendu comme j’aime, au contact, viril.

Dans les vestiaires, deux trois mecs m’ont félicité de défendre comme ça. Ca fait du bien, même au Perreux.

Vendredi

Je suis retourné à la salle. C’est bon j’ai ma carte avec ma photo. Cette fois, j’avais emporté mon Archos et pendant le vélo ou la course à pied, j’ai pu me mater un épisode de la 4ème saison des 4400. Sympa !
Adrien m'a d'ailleurs fait remarquer que nous baptisons Vincent lors de la venue du Pape. Peut-être qu'il sera là dimanche, à Neuilly... (Mais je ne crois pas...)

11.9.08

Dernières photos

Lien vers la soirée chez Fanny et Seb (29 août) :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/SoirEFannyEtSeb#


Lien vers le déjeuner à La Ferté (06 septembre) :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/SamediLaFert#

10.9.08

Californication






Une bonne surprise et un vrai plaisir de retrouver David Duchovny autrement qu'avec un long manteau et persuadé que la vérité est ailleurs.

Là, il joue le rôle d'un écrivain séparé de sa femme et de sa fille, incapable d'écrire un mot et se tapant toutes les petites minettes qui passent. Le rapport amoureux entre lui et son ex-femme est troublant.

Certaines scènes m'ont fait hurler de rire, d'autres m'ont ému : un bon mélange.

9.9.08

Le week-end

Samedi

Repas chez ma tante pour fêter les anniversaires, qui tombent pendant l'été, de ma cousine Julie et de mon oncle. Et pour fêter également, mais ce n'était pas prévu la grossesse de Julie.
Elle et Guillaume ne sont pas passés par quatre chemin comme moi à l'époque pour annoncer la nouvelle et c'était tant mieux.

Francine avait préparé la table à l'intérieur au cas où mais après consultation de l'assemblée et auscultation du ciel, nous avons décidé de manger dehors. Nous avons choisi l'optimisme et ce fut plutôt un bon choix.
Nous avons tout de même pris l'apéro dans le salon. Vincent a mangé puis est passé de bras en bras, chouchouté par Jeanne, la fille de mon autre cousine, Cécile, ravie de pouvoir jouer avec une vraie poupée.
Nous avons couché Vincent avant de passer à table et il ne s'est réveillé qu'au moment du café, parfait. Il y avait un peu de vent mais être dehors était vraiment ce qu'il y avait de mieux à faire. J'ai pris quelques photos (le lien arrive bientôt).
Ils sont tous allés à la brocante et nous sommes restés à la maison pendant le goûter de Vincent. Nous en avons profité pour essayer le super fauteuil que nous avions tous acheté à notre grand-mère, quelques mois avant son décès.

De retour à la maison, j'ai donné le bain à Vincent puis Sandrine lui a donné son biberon.
Je suis allé voir Stéphane au Plessis, pour son premier match officiel. Il a joué, il a marqué, fait ce qu'il avait à faire. L'équipe est bien, avec un bon jeu. L'ambiance dans les tribunes est plutôt sympa. J'étais à côté de Marinette et Elodie qui crient toutes les deux secondes, parfois pour rien, mais qui encouragent sans arrêt. Quand Marinette criait des "aux chiottes l'arbitre", je trouvais ça assez marrant même si elle était loin d'être objective.

Dimanche

Nous avons déposé Vincent chez les parents de Sandrine pour aller faire les courses. Notre frigo était vraiment désert, tellement que cela en devenait déprimant.
Nous avons donc parcouru les allées du Carrefour de Champs, achetant un peu de tout, remplissant le caddie à ras bord.
Nous en avons profité pour commander les gâteaux du baptême.

Déjeuner chez les parents de Sandrine pour fêter l'anniversaire de Manu. Cidalia manquait à notre table, surtout que nous étions tous sans nouvelles d'elle depuis presque une semaine.
Après manger, je me suis fait rattraper par un énorme coup de barre. J'ai lutté contre la sieste mais je n'étais pas très en forme.
Sandrine a essayé de montrer à Ana comment lire les mails qu'enverrait Cidalia. Ca n'a pas été simple mais elle a envie d'essayer, ce qui est déjà un bon début. Je me suis un peu moqué d'elle, je l'ai un peu taquinée, comme je sais bien le faire. Plus tard, Sandrine m'a dit que c'était quand même facile de se moquer de quelqu'un qui n'a jamais touché un clavier de sa vie. Si je me mettais à faire de la couture, je pense en effet qu'elle aurait des centaines de raisons de se foutre de ma gueule... J'ai la moquerie facile parfois.

Lundi

Le matin, nous avions une réunion extérieure, pour analyser les livres scolaires de la concurrence. C'est-à-dire, essayer de comprendre pourquoi tel bouquin a fonctionné et pas tel autre, pourquoi le nôtre est le dernier ou le premier, etc. C'était très intéressant.
Pas très idéal parce que c'était juste après le séminaire de vendredi mais bon...
Après, notre patron nous a offert le resto jap. De retour au bureau à 15h pour finir à 17h30, cool la vie quoi !
La réunion avait lieu près de mon ancien boulot aux Editions de "je ne paie pes mes employés". Je me suis souvenu de l'églie, place Alesia, des bus que je prenais parfois, du grand cinéma Gaumont, de la rue dans laquelle je tournais, celle où se tenait une petite librairie qui avait jadis organisé un concours de nouvelles sur le thème du "cadeau"... Sans parler des salaires qui ne venaient pas, j'ai un bon souvenir de cette période. Je crois que je n'ai jamais autant arpenter un quartier de Paris. Je connais assez bien le sud du 14ème arrondissement, si ça intéresse quelqu'un...

Le soir, je suis allé chercher Vincent. Le retour en porte bébé devient de plus en plus dur : 9,5 kg, ce n'est pas rien !
Je lui ai donné le bain à oute vitesse et quand Sandrine est arrivée, nous sommes montés en voiture, direction Gagny pour visiter une maison.
Grande, trop grande, avec une dépendance au fond du jardin, dans laquelle on pourrait faire un studio sympa. Un petit jardin. Moi, elle m'a bien tapé dans l'oeil.
Pas à Sandrine. Trop proche de la ligne de train, trop loin de la gare du Chenay-Gagny, pas idéal pour elle. Trop de trucs à refaire pour la rendre à notre goût. Bref, retour bredouille.

Mardi

Je me suis inscrit au Club Med Gym, rue de Rennes. Seulement pour trois mois, je ne suis pas sûr d'être motivé plus longtemps et mon porte-monnaie qui fait déjà la gueule pour trois mois risquerait de me quitter pour un an... Je sens juste que j'ai besoin de faire du sport, plus que d'habitude.

Je suis parti du boulot un peu plus tôt pour récupérer Vincent et aller chez le pédiatre.
En effet, depuis quelques jours, Vincent a le nez pris, respire à nouveau mal, ronfle et surtout tousse beaucoup, la nuit particulièrement. C'est assez surprenant.
Nous n'avions pas un rendez-vous officiel. Du coup, nous avons attendu un long moment. Nous étions dans la salle d'attente à 18h40 pour passer vers 19h45. Il y avait beaucoup de monde et des bébés partout qui jouaient, criaient. En plus il faisait très chaud. Au début, Vincent était cool mais au bout d'un moment, il a commencé à en avoir marre. Nous aussi à vrai dire...
Sandrine n'était pas très en forme non plus. Mal à la tête, courbaturée, lassée, stressée...

Après le pédiatre, nous avons récupéré les médicaments pour soigner une rino-trachéïte.
J'ai donné le bain et Sandrine s'est préparée pour les médicaments et le biberon. J'ai prévenu mon entraîneur que je ne pourrais pas venir mais que je serais là jeudi et surtout samedi pour le premier match, 19h30 au Centre des Bords de marne du Perreux...

Nous avons mangé et Sandrine avait l'air d'aller mieux.

J'ai regardé la fin de Californication. Elle m'a bien plu cette série. Par contre, en voulant effacer le fichier Californication sur la freebox, j'ai effacé le fichier complet, avec tout ce que nous avions déjà copié sur la freebox. Ce n'est pas très grave mais c'est bien le genre de trucs que je fais...


Cidalia a donné des nouvelles. Elle semble être en forme et s'acclimater au pays, à sa nouvelle vie. Je ne m'inquiétais pas pour elle.

Into the wild


Magnifique mais un peu trop long.
Des images éblouissantes, avec une lumière incroyable, un acteur très bon et un réalisateur génial...
Avis plutôt positif sur ce film même si j'ai un peu décroché à la moitié.
Un film qui donne envie de partir, de se retrouver, de se couper du monde.
Mais pas trop loin quand même (de ma famille, des mes amis, d'Internet, des livres, du sport...)

Grégoire Moulin contre l'humanité



Film sur lequel nous sommes tombés par hasard en zappant un soir de la semaine dernière.

Je me souviens qu'à l'époque, j’avais trouvé la bande annonce plutôt marrante. Je n’avais pas pu le voir au cinéma.
Du coup, tombant dessus, nous avons regardé par curiosité puis nous nous sommes pris au jeu et nous l'avons regardé entièrement.

Bon, ce n'est pas un bon film mais pour un film français de la TNT, c'est pas trop mal et quelques scènes font vraiment sourire.

5.9.08

Le reste de la semaine

Mardi

Je devais aller à l'entraînement le soir. A la maison, quelques minutes avant de me préparer, je me disais que je n'étais pas très motivé. Bon, il pleuvait, il faisait gris et j'étais bien content d'être à la maison. Nous devions encore faire un footing, c'était peut-être ça qui ne me motivait pas.
Finalement, j'ai reçu un coup de fil d'un mec qui m'a dit que vraisemblablement, personne ne viendrait. Je n'ai pas longtemps hésité, j'ai envoyé un texto à l'entraîneur et j'ai passé la soirée à la maison.
D'habitude, je suis assez déçu quand je ne peux pas aller faire du sport mais là... Pas vraiment. C'est un tournant un peu.

Mercredi

J'ai rejoint Sandrine dans le RER et nous sommes rentrés à la maison. Les parents de Sandrine étaient avec Vincent. Nous avons chanté joyeux anniversaire à Manu.
Les Pinto sont arrivés vers 21h. Laetitia était déjà fatiguée par sa rentrée et surtout par un gamin, insolent et difficile.
Séverine, Jérémie et Cali ont aussi passé la soirée à la maison. Cali a déjà grandi mais elle reste tellement petite. Ils avaient l'air à l'aise, comme quoi tout est facile malgré l'angoisse.
J'ai reçu un mail de Rémi avec des photos. Ca m'a rassuré. Ils prennent leurs marques.

Jeudi

Journée de pression au boulot. Veille de séminaire. Nous faisons tout pour être au point mais ce n'est pas simple. Toute la maison ne semble pas comprendre les enjeux en cours. Malgré tout, à mon départ, vers 18h15, les choses avaient l'air d'être finies.

Quand nous sommes arrivés à la maison, les parents de Sandrine étaient à nouveau avec Vincent. Ana nous a dit qu'elle avait trouvé Vincent un peu ronchon, pas comme d'habitude. Le matin déjà il avait eu un peu de fièvre.
Avant de partir au hand, et pendant que Sandrine préparait le biberon, j'étais avec lui sur son tapis de jeu et en effet, il ne voulait pas jouer, chouinait, avait les yeux rouges, les traits tirés.
J'ai fait mon sac et je suis parti.

Sur la route, j'ai appelé François pour lui demander si cela ne le dérangeait pas de lire un petit texte à l'église. Il a accepté avec plaisir. J'ai parlé un peu avec Virginie aussi.

En entrant dans le gymase, j'ai vu que la plupart des mecs étaient déjà là, en train de jouer au foot. Des mecs que nous n'avions pas vu une seule seconde quand il fallait courir autour des Bords de Marne. Je me suis un peu demandé ce que je foutais là, dans ce club, avec eux.
Je me suis quand même changé, je me suis échauffé.
L'entraîneur avait prévu une bonne demi-heure de physique avec différents ateliers. J'ai eu un peu de mal mais j'ai tenu le coup.

Après, sans échauffement, sans un travail de passe, ni quelques tirs, nous avons enchaîné directement sur un match. Je me suis pas trop mal démerdé pour une reprise.

C'est dingue comme je me rends compte des différences qu'il peut y avoir dans ce club au niveau moyen, dans la préparation, dans l'ambiance, dans l'esprit... Mais bon, je l'ai choisi.

En pleine nuit, alors que Sandrine dormait, et que je regardais un reportage intéressant sur le 11 septembre, j'ai entendu Vincent qui parlait dans son lit. J'ai attendu quelques minutes puis je suis allé le voir. J'ai pris sa température et j'ai ouvert grands les yeux en voyant 39,5 °C. Je lui ai donné un doliprane puis je l'ai recouché. Je m'inquiétais. Je suis allé réveiller Sandrine pour l'informer de l'état de santé de Vincent. Elle a écarquillé les yeux.
Vincent ne dormait toujours pas. Il était déjà 1h du matin.
Elle a été le prendre dans ses bras. Il avait l'air d'avoir mal aux dents. Nous l'avons recouché une nouvelle fois mais sans succès. Nous étions dans notre lit, incapables de trouver le sommeil, inquiets, pas surs de ce qu'il fallait vraiment faire. Dans le noir, nous écoutions les bruits que notre enfant faisait dans son lit, se débattant avec sa fièvre.

J'ai fini par m'endormir.

Vendredi

C'est Vincent qui m'a réveillé en larmes dans son lit. Sa température avait baissé mais ce n'était pas encore ça. J'ai retrouvé Sandrine avec Vincent lui disant que finalement, il avait réussi à s'endormir dans la nuit. Elle m'a répondu : "Euh, non ! Je me suis levé quatre ou cinq fois !"
En partant, nous ne savions pas ce que nous allions faire.
Finalement, Sandrine l'a laissé chez notre nourrice et la journée s'est déroulée tranquillement. Le soir, il n'avait presque plus de fièvre et avait retrouvé le sourire. Et nous aussi.

Séminaire. Près de Bercy. Moins de préstations que les séminaires précédents mais ça pouvait aller. Tout s'est bien passé. Je suis toujours un peu inquiet. C'est moi qui organise alors je préfère que les choses tournent bien.
Quand ils font des remarques sur la bouffe, ou la clim qui ne fonctionne pas ou le café qui n'est pas bon, j'ai tendance à le prendre pour moi. Même si ça n'a rien à voir !

Je suis rentré retrouvé ma femme et mon fils. Et nous avons passé une soirée calme, fatigués par notre semaine.

3.9.08

Heroes T.1



BD prêtée par Nico. Je ne connaissais pas ces histoires qui préexistaient déjà sur Internet.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans la BD, déçu par les dessins et assez peu fan des Comics finalement.

Intéressant tout de même de connaître un peu plus les personnages, leurs histoires, leur passé... mais sans plus...

Bons baisers de Bruges




Je ne m'attendais pas à ça, à ce genre de film et je suis du coup très agréablement surpris.

A la fois, film noir, déjanté, poétique, loufoque, servi par des acteurs géniaux, ce petit bijou mérite un visionnage peut-être même deux pour retenir certains passages déjà cultes.

Un peu déçu de ne pas l'avoir vu en VO. Ce sera pour une prochaine fois.

1.9.08

La rentrée

Vendredi
En rentrant du travail, j'ai trouvé à la maison Nico et Stéphanie avec Sandrine et Vincent.
Nous avons feuilleté quelques magazines et en regardant d'un air désabusé la page des vibromasseurs sur le catalogue La Redoute, cherchant le visage de cette jeune femme qui ne sait pas que ces produits ne sont pas fait pour masser la joue, Nicolas m'a parlé d'un épisode d'How I met your mother ?
Il essaie de trouver une complicité à ce sujet avec moi mais je n'accroche pas ; il me rappelle un truc à propos de cet épisode mais très vite je me rends compte que nous ne l'avons pas vu. Sur le coup, je me sens un peu con d'en avoir oublié un et finalement, je suis très heureux car il nous en reste au moins un à voir. Du coup, un peu plus tard dans le week-end, nous avons pu regarder l'épisode 19 de la saison 2 et bien rigoler.
Nous avons donné le bain à Vincent et Nico et Stéph sont rentrés chez eux. Nous sommes ensuite allés chez Fanny et Seb.
Soirée très sympa, avec les Pinto. Vincent et Alexia se sont endormis sans problème dans la chambre de Fanny, alors que nous parlions quand même assez fort juste à côté. Ils sont géniaux ces enfants. Pour l'instant en tout cas.
Je me suis fait engueuler par Seb au sujet d'un ami qui me doit de l'argent et qui ne semble pas m'avoir mis au sommet de ses priorités.
Samedi
Pédiatre le matin. 72 cm et 9,540 kg. RAS pour Vincent.
Le midi, nous avons mangé chez ma mère. Très bon repas jusqu'au dessert. Elle a essayé un gâteau aux fraises Tagada et disons que l'essai n'était pas très concluant. Par contre, les fraises Tagada en trop, avec un peu de cidre, ça valait le coup. J'ai tout de même mangé ma part mais Sandrine n'a pas fait l'effort.
Vincent a bien dormi. Nous en avons profité, Sandrine et moi, pour faire le tour des pâtisseries pour les gâteaux du baptême. Ca approche à grands pas.
A notre retour, Sandrine m'a rasé le crâne.
Après le goûter de Vincent, nous sommes passés chez les Pinto. Vincent s'est fait couper ses rouflaquettes (ou roustaflettes pour Sandrine), ses petites boucles à la Rabbi Jacob qui lui donnaient son air drôle. J'ai longtemps gardé une de ses mèches de cheveux, incapable de la jeter à la poubelle ou de la laisser trainer par terre et puis finalement, je me suis résolu, je l'ai jetée.
Sandrine aussi a eu le droit à une petite coupe avec un brushing. C'est Katarina, une amie de Laetitia et Micaël qui coiffait tout le monde. A notre arrivée, Laetitia était dans une superbe robe, son bronzage en évidence, mais surtout les cheveux en l'air et de l'aluminium un peu partout. Sympa.
Il y avait aussi le frère de Micaël et sa femme, enceinte jusqu'aux oreilles. Ils nous ont proposé de rester manger mais il y avait des moules au menu alors...
Comme je savais qu'Adrien était sur Noisy ce samedi, je lui ai passé un coup de fil et hop, un quart d'heure plus tard, il nous retrouvait chez nous pour un début de soirée. Nous avons discuté de tout et de rien, avant qu'il nous quitte vers 22h pour un anniversaire au Perreux dans la maison d'une personne morte... Quand il est parti, je me suis dit que sa présence chez nous n'avait pas du tout été étrange et qu'en fait, tout cela était même très simple, de le voir là assis sur notre canapé à discuter avec nous, comme s'il était déjà souvent venu. Tant mieux.
Soirée cool à la maison.
Dimanche
J'avais rendez-vous au Parc du Tremblay avec mes camarades du hand à 8h45. J'étais à l'heure, frais, motivé et j'étais surtout seul. J'ai vérifié le texto puis j'ai vu un autre mec arriver, celui qui ne paie pas de mine mais qui court comme une gazelle. Nous avons attendu ensemble une bonne heure avant de voir arriver l'entraîneur qui s'est excusé en disant que sa montre était toujours sur l'heure d'Alger. D'autres sont arrivés au compte goutte et nous avons pu commencer le test de Cooper : parcourir le plus de tour d'une piste d'Athlé pendant 12 minutes.
Le petit mec m'a mis un tour. J'ai fait 6 tours ce qui correspond à la limite basse d'un état jugé "bon", mais ce n'est pas terrible et je sais que je suis capable de mieux faire.
Après ce test et quelques étirements, nous avons rejoint d'autres mecs, des jeunes, anciens handballeurs ou juste footeux du dimanche pour faire un match. L'herbe était trempée et le sol très glissant. Nous avons fait une équipe de handballeurs contre les autres. Ce n'était pas simple au niveau des appuis. Je suis parti vers 11h30, pensant à Stéphane au Plessis Trevise qui fait une préparation hyper physique, tous les soirs, depuis plus d'une semaine. Deux mondes différents.
J'ai retrouvé Sandrine, dans une très belle qu'elle n'a pu mettre trop souvent cet été, vu le temps, chez ses parents et nous sommes rentrés, esquivant une nouvelle invitation à déjeuner. Nous avions besoin pour le dernier jour de vacances de Sandrine d'un moment seuls. Nous avons profité de notre dimanche pour nous détendre, profiter de nous, de Vincent.
Lundi
Sandrine a repris le travail laissant Vincent à Abassia, notre nourrice, ce qui n'était pas chose facile, après trois semaines de vie commune.
De mon côté, je suis allé à Marne la Vallée ce matin. Je devais visiter deux hôtels pour l'organisation de notre séminaire d'octobre.
J'étais sur le quai du RER à la même heure que les autres jours mais en face. C'était drôle de regarder ces visages que je côtoie tous les jours, de regarder toutes ces personnes mais en étant de l'autre côté. J'avais l'impression d'être enfin à part, d'être enfin ce mouton noir que j'aurais voulu être, celui qui ne suit pas le mouvement ni la foule.
A Chessy, j'ai attrapé une navette qui devait normalement desservir l'hôtel où je devais aller mais je me suis trompé, du coup j'ai fait un tour complet pour revenir au point de départ. J'ai ensuite refait la même erreur mais plutôt que de revenir, je me suis arrêté à un autre hôtel et j'ai fait le reste du chemin à pied.
Le premier hôtel était le Dream Castle, endroit que je connais déjà pour y avoir utilisé la piscine, le sauna, le hamam et pour avoir payé un massage à Sandrine et y avoir passé un moment de l'enterrement de vie de jeune fille de Virginie, avec Indiana, Laetitia et Sandrine.
Sympa, familial, pas trop cher.
Pour atteindre l'autre hôtel, le Radison, face au golf, il fallait revenir à la gare par la navette et en attendre une autre qui elle ne passait que toutes les heures. J'ai réussi à l'avoir, j'étais seul dans le bus.
Hôtel maginifique, belles prestations, très axées "entreprises".
A la fin, comme la navette n'était pas là, la jeune fille qui m'a fait la visite a proposé de me ramener dans sa voiture perso.
J'étais au boulot à 12h10.
Après-midi, enfin de retour à mon poste. Il y a du boulot à cause du séminaire de vendredi.
Le soir, j'ai récupéré Vincent chez Abassia. Il a eu un peu de mal à retrouver ses repères chez elle, avec une petite crise pour dormir. Pendant le week-end, il avait piqué sa première colère quand Sandrine lui avait retiré des mains un morceaux de pain tout humide. Ca commence !
Nous sommes rentrés tous les deux, avec le porte-bébé et Sandrine est arrivée 10 minutes plus tard pour lui sauter dessus comme si elle venait de passer une semaine entière sans le voir.
Ma mère est arrivée un peu après, une migraine au milieu du crâne. Après le bain et le biberon, nous avons laissé Vincent dans les bras de ma mère et nous avons rejoint Laetitia au Franprix pour notre seconde soirée de préparation au baptême.
Stéphane était déjà là.
Nous attendions un couple qui nous avait fait beaucoup rire la dernière fois. Ils sont arrivés avec leur petite fille mais la dame qui avait été très claire à ce sujet leur a demandé de choisir quelle personne pouvait rester et quelle autre pouvait rentrer avec la petite. C'est la femme qui est restée, à mon grand regret car son mari valait vraiment le détour et nous l'avions bien vendu à Laetitia.
Une autre maman, qui n'était pas là la dernière fois s'est assise autour de la table. N
Nous avions des choses à préparer, des textes à choisir et seul un couple avait fait son travail. Nous avons essayé de pondre deux trois phrases toutes simples et ça a fait l'affaire.
Quand la dame a demandé aux gens d'écrire quelque chose sur la feuille qui sera transmise au prêtre, la nouvelle et la femme du con, ont protesté. Et toutes les deux, mais surtout la nouvelle en fait, n'ont pas arrêté de critiquer, de se plaindre. La nouvelle nous a bien fait rire malgré tout. La dame trouvait que nous étions dissipés et c'était un peu vrai mais c'était beaucoup plus chiant que la dernière fois alors il fallait bien détendre l'atmosphère.
Au début, la dame m'a dit : "Vous, c'est Romain, le papa de Vincent ?" J'ai répondu que oui, c'était bien moi. Elle a noté un truc puis a demandé : "Et c'est le seul ?" J'ai répondu directement : "Le seul papa ? J'espère bien..." Ah, ah, ah... qu'est-ce qu'on se marre ! (En fait, elle voulait savoir si c'était mon seul enfant)
Stéphane est parti à 22h donnant comme excuse qu'il se levait tôt demain...
Laetitia nous a ramené. Nous avons retrouvé ma mère recouverte d'un plaid, endormie sur le canapé. Elle avait regardé les quatre premiers épisodes d'How I met your mother ? et épuisée par sa migraine avait fini par céder. Nous l'avons libérée de son devoir.

Sandrine s'est couchée peu de temps après.
Je n'aime pas du tout le 1er septembre : la rentrée, la fin des vacances, la grisaille...