Les choses simples

30.12.07

Troisième jour à la maison (Fatigués !!!)




Deuxième jour à la maison




28.12.07

Retour à la maison





27.12.07

Joyeux (bon ok, j'arrête !) ! On sort vendredi !




Joyeux deuxjoursversaire !




25.12.07

Joyeux 24heuresversaire !


Merci pour les messages, les coups de fil, les commentaires, les larmes, les rires...
De notre part, à tous les trois...


















Content / Pas content



Vincent est né le 24/12/2007 à 19h38
















23.12.07

En cloque mode d'emploi












Un looser, lors d'une soirée bien arrosée, arrive à draguer une fille, un peu bourrée. Ils terminent la soirée au lit et ne mettent pas de préservatif. Quelques semaines plus tard, elle est en enceinte et rappelle ce mec qu'elle ne tenait pas à revoir.
Ensuite, c'est l'histoire de cette fille et de ce mec qui tentent de s'aimer pour accueillir cet enfant dans les meilleurs conditions.
Mais lui est vraiment bien accroché à ses potes, à l'herbe, à la bière... et ce n'est pas simple pour lui de passer à autre chose.

Doggy bag, saison 5




Rien à dire.

C'est toujours très bien, toujours intéressant, captivant. Et le prochain volume, le dernier, je l'attends avec impatience.

21.12.07

Ma voisine la folle et le monito...

Jeudi soir

Dans la matinée, j’avais commandé par Internet un bouquet pour Sandrine qui devait être livré dans l’après-midi. Ne recevant aucun appel de sa part, je me suis dit qu’ils avaient dû le laisser chez le gardien.
Avant de rentrer, j’ai donc fait un petit détour par la loge et sa femme m’a dit qu’il n’y avait rien pour nous.

Sur la porte de chez nous, il avait une feuille collée. Dans la pénombre, je n’arrivais pas trop à deviner ce que c’était et j’ai pensé que c’était peut-être un mot de Sandrine qui m’indiquait le programme en entrant, un truc surprise. J’ai appuyé sur le bouton de la lumière et voici ce que j’ai lu : « Famille V. NO NOISE oui vous comprenez bien : (Pas de bruit) TONIGHT la NUIT : plus précis : cette NUIT Merci »
La famille V. en question est celle qui occupe le pallier d’en face.

J’entre, je montre le papier à Sandrine qui reste interdite devant ce message et qui traverse le pallier immédiatement pour sonner chez notre voisine et lui montrer ce papier. Celle-ci le prend dans ses mains, le lit et nous dit d’un air entendu en levant les yeux vers l’étage au-dessus, la voisine que nous appelons « la folle » : « Vous savez qui a fait ça ? » Elle nous laisse le papier et nous souhaite une bonne soirée.

Après avoir rangé mes affaires, Sandrine me guide dans la salle de bain où un bain chaud m’attendait, avec de petites bougies tout autour et l’énorme bougie qu’Anthony nous a offert il y 5 ou 6 ans et qui met un temps fous à se consumer. Elle me conseille de profiter à fond et quitte la pièce. Je plonge donc dans mon bain en me disant que les places ont l’air d’être inversé. Je me fais chouchouter, elle prend soin de moi, etc alors que c’est sûrement plus elle, en tant que femme enceinte presque à terme, qui pourrait attendre d’avoir ce genre de considération.

Après le bain, j’ai eu le droit à un bon petit repas avec une pizza quatre fromages bien chargées, faite maison. Le bonheur… !!!

Finalement, le bouquet avait été donné à notre voisine du dessus, la portugaise, qui s’était proposée de le garder. Elle est passée vers 19h30 pour le filer à Sandrine. Du coup, elles ont papoté. Enfin surtout la voisine. Moi, j’étais dans la cuisine, en pyjama, avec de grosses chaussettes de sport. Je n’ai pas osé me montrer et puis je n’avais pas envie de lui parler.

Vendredi

Nous sommes allés ensemble à la maternité pour un nouveau rendez-vous de monitoring. Je n’avais pas pris ma journée mais j’avais prévenu que j’arriverais en retard. Nous avons attendu pas mal de temps alors même que Sandrine avait pris le premier rendez-vous pour être sure de passer à l’heure. J’ai attendu dans la salle puis erré dans les couloirs en lisant mon livre. Vers 10h30, elle est enfin sortie accompagnée par la sage-femme qui m’a dit que Sandrine ne souhaitait pas être ausculté sous prétexte qu’elle lui avait fait mal la dernière fois. De toute façon, maintenant, ce n’est plus une urgence, ce n’est pas notre intérêt qu’il arrive plus tôt. Autant même qu’il arrive le 26 ou le 27 maintenant, histoire qu’on passe Noël en famille.

J’ai laissé Sandrine rentrer toute seule et je suis allé au boulot. J’ai pointé vers 11h20. Petite journée light mais dernière journée, sans chef ni rien, et puis mon compteur est en positif alors…

20.12.07

Mercredi, le jour des enfants ? Non, pas pour nous !

Après avoir passé l’après-midi avec des enfants, je suis rentré. Sandrine m’attendait. Nous avons discuté un petit peu de certains sujets brûlants du moment puis j’ai téléphoné à Anthony, de qui je n’avais pas de nouvelles depuis longtemps. Il va bien, crevé par ces dernières semaines au lycée et pressé, comme nous tous, d’être un peu en vacances.
Dans la journée, j’avais également appelé Marlène, à qui je n’avais pas donné de nouvelles depuis longtemps. Elle va bien, en pleine forme.
Bien sûr, ils m’ont posé des questions sur Sandrine, sa santé, le bébé, tenté de connaître le prénom.

Nous sommes allés chez les Pinto pour 20h15 environ. Nous avons pu assister au bain d’Alexia. Avec celui de Maxime hier, ça fait bizarre. Comme si, dans les derniers jours, nous avions besoin de cours particulier avec bébé réel.
Micaël est arrivé un peu plus tard, juste pour la coucher. Nous avons mangé tous ensemble et discuté un peu de certains sujets brûlants du moment. Laetitia nous a raconté quelques histoires croustillantes sur ses collègues puis nous l’avons aidé pour ses corrections. Enfin, surtout Sandrine qui a corrigé des contrôles de math pendant que Laetitia remplissait les bulletins et mettait des encouragements ou des félicitations. Pendant ce temps-là, comme Micaël dormait, et que Sacrée soirée ne me disait trop rien (incroyable comme sur le une, ils arrivent à faire du neuf avec du vieux, enfin du toujours vieux avec du très vieux), je me suis laissé happer par Internet.
Nous sommes partis vers 0h30. Sandrine ne s’est pas couchée tout de suite. Elle m’a bordé en me disant, comme souvent ces derniers temps, que c’était bon, c’était pour cette nuit.

Et ce matin au réveil, ce n’était toujours pas le bon moment. Tant pis.

Noël au boulot


J'ai oublié de parler du déjeuner de lundi dernier. Tout le service Marketing (sept personnes) devait se retrouver autour d'une table lundi midi pour fêter la fin d'année.

Deux personnes n'ont pas pu venir. Mais à cinq, nous nous sommes bien marrés et nos deux chefs de service (pas le grand chef, mon chef, qui lui, n'était pas convié) nous ont offert des cadeaux à chacun, chocolats et petites bricoles, mais j'ai trouvé le geste très touchant, surtout pour moi qui ne suis là que depuis trois mois et demi.

L. m'a offert un petit quelque chose pour supporter la perte du poisson.



19.12.07

Tom est mort


Je ne sais pas si c'était le meilleur livre à lire en ce moment mais parfois, les hasards des livres disponibles à la bibliothèque...

Je voulais le lire depuis la dernière rentrée littéraire à cause d'une certaine polémique autour d'un précédent roman de Camille Laurens dans lequel elle racontait la mort réel de son jeune bébé.
Ici, Marie Darrieussecq se met à la place d'une femme qui a perdu son deuxième enfant à l'âge de 4 ans et demi, et qui trouve enfin la force d'en parler, dix ans après.
La polémique tournait autour du fait que Marie Darrieussecq n'a pas réellement perdu d'enfant contrairement à Camille Laurens, sur la réalité de la souffrance... Mais l'auteur de Truismes a bien inscrit "Roman" sur la couverture de son livre, ce n'est pas pour rien.

La narratrice nous parle de cette souffrance, du manque, de cette choses indicible qu'est la mort d'un enfant et qu'il faut pourtant réussir à dire, à écrire...
C'est vraiment très fort, puissant et troublant.
Malheureusement, le dernier paragraphe nous annonce comment Tom est mort, ce qui s'est réellement passé. Et peut-être que ce passage est en trop. Que le même roman sans cette information aurait été meilleur.





Bien sûr, c'est émouvant, bien sûr c'est un film dont la plupart des images sont déjà dans nos têtes mais les deux acteurs passent quand même beaucoup trop de temps sous les décombres. Et parfois, c'est un peu long.

Attendre, attendre et attendre

Lundi soir

Nous avons passé une soirée tranquille à regarder World Trade Center. J’avais bien froid et je me suis dit qu’il fallait arrêter de dormir en short et t-shirt.

Mardi

Réveil de bonne heure. J’ai essayé de me raser à nouveau comme le barbier m’avait montré mais le résultat n’était pas terrible du tout. Irrité, mal rasé…
Petit déjeuner et j’ai déposé Sandrine chez Julie, l’esthéticienne. J’ai attendu dans la voiture en lisant.
Nous avons ensuite fait les courses, de grosses courses, pour faire du stock avant l’arrivée du petit bout.
Retour à la maison et rangement des courses.

A 12h30, nous étions à la maternité pour le monitoring. Nous avons attendu jusqu’à 13h15. J’ai laissé Sandrine et j’ai lu dans la salle d’attente puis je me suis levé pour traîner dans les couloirs.
La sage-femme a ausculté Sandrine et à part lui faire mal, elle n’a pas fait grand-chose.
Du coup, Sandrine était toute bizarre l’après-midi, hésitant entre souffrir et lutter contre la souffrance, en femme forte qu’elle veut toujours être.

Stéphane est passé dans l’après-midi pour nous donner le matelas qu’il avait rapporté de chez Olivier et Sandie. Il est resté un peu avec nous puis est rentré chez lui.
J'ai reçu un coup de fil de l'orthoptiste qui m'attendait et que j'avais complètement oubliée. Je me suis excusé en disant que je ne pensais plus à rien à part à l'arrivée prochaine de mon bébé.

Nous sommes ensuite passés chez Marion et Sylvain pour déposer le cadeau de Noël pour Maxime, récupérer le CV de Marion. J’ai pris des photos de la petite et j’ai accompagné Sylvain pour le bain. J’ai regardé, observé, pris des notes, posé des questions… C’était très instructif.

Nous avons fait un passage éclair chez les parents de Sandrine pour déposer le matelas puis nous sommes rentrés nous reposer.

Mercredi

C’était le Noël des enfants au travail. Du coup, vers 14h30, les enfants ont commencé à pointer le bout de leur nez et à courir, sauter, crier. Se faire maquiller, prendre des ballons en forme de caniche et discuter avec le Père Noël. C’était bien marrant, surtout de voir les enfants des gens qu’on connaît.

17.12.07

Ne rien faire et attendre le bébé

Vendredi soir

J’ai retrouvé Sandrine près des Arcades. Elle venait de prendre Alex à son boulot et nous l’avons déposé à Gagny, devant l’école de ses enfants. Tom et Maxence étaient contents de nous voir, ça fait plaisir.
Nous sommes rentrés et nous avons passé une soirée calme à regarder le film Dérapage.

Samedi


Après mon réveil, j’ai pris une douche, je me suis préparé la peau, massé et tout pour me raser selon les conseils du barbier. J’ai eu l’impression que c’était mieux en effet mais ce n’était toujours pas ça. Je suis allé chercher du pain et nous avons pris notre petit déjeuner.

Nous sommes passés chercher la mère de Sandrine. Je les ai déposées au marché et j’ai pu faire mon petit tour à la bibliothèque. Deux nouveautés m’intéressaient mais nous n’avons le droit de n’en prendre qu’une à chaque fois. A l’accueil, il y avait la petite blonde, jeune et naïve, et je lui ai fait mon plus beau sourire pour qu’elle me laisse en prendre deux. J’ai glissé un « ce sera notre secret » regard et je suis parti. J’ai acheté des produits conseillés par la sage femme à notre bébé à la pharmacie et j’ai retrouvé Sandrine et Ana.
Nous avons déposé Ana chez elle et nous sommes allés à la maternité. Nous avons attendu une vingtaine de minutes, observant ces gros ventres qui se promenaient dans le couloir. Une dame qui avait l’air d’être enceinte d’au mois 8 mois, avait à côté d’elle deux Cosy avec des petits bébés dedans. Quand la sage femme est revenue, elle nous a raconté que cette femme avait accouché le lundi précédent de jumeaux, pesant chacun 3.5 kg. Bravo madame !!!

La sage-femme nous a parlé des césariennes, de l’accouchement et nous a montré comment bien pousser en apnée. Chaque femme est passée devant tout le monde pour pousser à deux reprises. Toutes ont une le visage bien rouge et une seule a dû rester allongée un peu plus longtemps car elle avait de petites douleurs.

De retour à la maison, nous avons mangé puis Nicolas est passé à la maison récupérer Harry Potter et rembourser Sandrine des places pour Radiohead. Il nous a raconté son inspection.

Après de petites courses à Auchan, j’ai proposé à Alex de venir jouer à PES à la maison pendant que Sandrine servait de cobaye maquillage à Audrey.
Nous avons mangé des pizzas chez eux puis Alex et moi nous sommes rentrés à la maison et je me suis rendu compte que PES, je l’avais rendu à Stéphane il y a au moins deux mois. Du coup, nous avons essayé de jouer à mes jeux pourris, le tennis, Buzzle Bubble, etc. mais ce n’était pas évident.
Nous sommes revenus chez eux. J’ai récupéré Sandrine et nous nous sommes couchés.

Dimanche

Levés vers 11h. Petit déjeuner et après un peu de ménage, glande dans le canapé à regarder le Djamel Comedy Club, le spectacle d’Arthur et American Gangster un peu plus tard, avec les Pinto qui sont venus goûter les Muffins de Sandrine et manger avec nous le soir.
Après seulement quinze minutes du film, tout le monde dormait sauf moi. Pourtant, c’était plutôt un bon film.
J’ai fini la soirée par faire un peu de repassage.

Un roman et une BD : WIlt 3 et K



Le troisième volume des aventures d’Henry Wilt.
Cette fois-ci, c’est encore pire qu’avant. Il se retrouve soupçonné de tout, trafic de drogues, espionnage pour le compte des Russes, meurtre, etc.
Alors qu’il ne demande rien d’autre que d’être tranquille quelques minutes, loin de tout et de tout le monde, et même loin de sa grosse femme et de leurs quadruplés.







Plusieurs histoires autour d’un personnage mystérieux, appelé K, seul être capable de gravir certaines montagnes de la chaîne himalayenne pour sauver des alpinistes accidentés.
C’est l’histoire de cet homme qui pense à la montagne comme à un dieu, qui la respecte, qui la vénère et qui la gravit comme un animal.





Deux films : Dérapage et American Gangster



Je n’avais qu’un souvenir vague de l’affiche de ce film, sans connaître le sujet ni rien. Je n’imaginais rien de précis. Sandrine non plus.
Et puis Jennifer Aniston et Vincent Cassel dans le même film…
En fait, agréable surprise, très agréable même. Du suspense, de l’action, un peu de sexe, tout est réuni pour un bon petit film. Avec Vincent Cassel en bon méchant et une Jennifer Aniston qui ne ressemble pas à la Rachel de Friends.



L’histoire vraie d’un noir américain qui domine le marché de la drogue à la fin des années 60, début 70, en revendant de la came pure achetée directement à Bangkok et transportée dans des avions de l’armée.
Il met alors en place un réseau familial puissant
Un flic, blanc, s’engage dans une enquête pour découvrir qui est à la tête de ce nouveau trafic, mettant en cause l’armée, l’état, les flics, la politique…

Quelques longueurs mais plutôt bien dans l’ensemble.

Deux spectacles


Très drôle mais malheureusement, nous avions déjà vu beaucoup de passages, entre les différentes télévisions, extraits, etc et du coup, il manquait l’effet de surprise. C’est plein de vannes, ça joue vachement sur les différences très chinois-arabe-noir-blanc, c'est très fille-garçon, très petit-grand, maigre-gros, mais c’est bien marrant. Et Djamel est toujours très fort.

Comme beaucoup, j’avais des a priori avant de regarder ce spectacle et je ne les ai plus aujourd’hui.
C’est un bon premier one man show avec ses erreurs, ses défauts. Peut-être un peu trop personnel, un peu trop entre vie publique, vie privée, un peu trop autour d’Estelle, notamment au début mais dans l’ensemble, c’est pas trop mal.
Disons que ça fait sourire plus qu’autre chose. On n’a pas envie de se rouler par terre mais quand même, c’est drôle. Et puis, j’adore l’autodérision.

14.12.07

Groupe d'amis

Mercredi

Quand je suis arrivé à la maison, Sandrine avait déjà tout préparé. Elle était en train de faire une énorme tartiflette qui me faisait déjà saliver. Cindy a sonné quelques minutes plus tard. En attendant les Pinto, nous avons discuté et grignoté.
Lorsque la petite famille a pointé le bout de son nez, il n’y avait plus gâteaux apéritifs et l’odeur du fromage me plaisait de plus en plus. Discussion intéressante à table sur les amis, les proches, les moins proches, les liens, la difficulté pour certains de s’intégrer à un groupe, ceux qui croyaient l’être et qui se rendent compte que les groupes évoluent, etc. Ca peut faire du bien d’être remis à sa place parfois.

Ils sont partis avant minuit.

Jeudi

Sandrine est venue me chercher au RER et nous avons fait un tour aux Arcades pour quelques cadeaux de Noël. Elle m’a invité au chinois et nous avons repris la route pour passer la soirée chez les Suret. Les enfants dormaient déjà.
Nous avons évidemment parlé de bébé, d’accouchement, et débattu sur le fait que les bébés ont ou non un caractère inné à la naissance, légèrement modifié ensuite par les parents, l’environnement, etc. J’avais plutôt tendance à dire que tout se joue dès la grossesse et que c’est ce que nous (mais surtout la mère) transmettons à l’enfant qui modèle son caractère, modifié ensuite par l’environnement, les parents, etc.
Nous sommes partis vers minuit et demi. J’étais bien fatigué et je n’ai pas fait long feu à la maison.

Vendredi

Sandrine avait pour mission, mandatée par Nicolas, de se connecter dès 10h sur le site de la FNAC pour réserver 4 places pour le concert de Radiohead le 09 juin prochain. Elle m’a téléphoné vers 10h10 en me disant que c’était la merde, que le site était saturé, qu’elle ne pouvait passer aucune transaction, etc. Elle a fouillé sur d’autres sites mais ça ne marchait pas. J’essayais de mon côté mais pour le même résultat. J’étais déjà en train de me voir dire à Nico que malheureusement, il n’y avait plus de place, qu’il allait devoir les acheter deux ou trois fois plus chers sur d’autres sites… Et finalement, Sandrine m’a rappelé plus tard pour me dire qu’elle avait réussi sa mission sur le site de Virgin. Soulagement.

12.12.07

Cars


Super bien. Génial ! Petit, j'aurais adoré ce film et j'aurais demandé les voitures pour Noël, comme les petits garçons d'aujourd'hui... Comme mon fils peut-être, dans quelques années...















Ebay et ostéo

Lundi

Sandrine est venue me chercher au RER. Nous avons passé un coup de fil à la jeune femme à qui Sandrine avait acheté un lot de 4 paires de chaussures pour bébé. Elle habitait Villemomble et nous a indiqué le chemin à suivre pour trouver sa maison. Nous avons fait un petit détour pour acheter du pain et faire de la monnaie puis nous nous sommes garés devant chez elle. Je suis sorti sous mon parapluie. Elle m’a ouvert et j’ai traversé son grand jardin pour me retrouver dans son entrée. Elle était en travaux. J’entendais les enfants jouer ou manger dans une pièce à côté. Elle me donne les chaussures dans un sac, rajoute un hochet en cadeau. Je lui file 5 €. Elle me raccompagne jusqu’à la voiture. Je la laisse s’abriter sous mon parapluie. Elle tenait à féliciter la future maman, Sandrine, qui attendait dans la voiture.
Nous sommes repartis direction Noisy-le-Grand pour un passage chez ma mère. Deux soirs de suite chez ma mamounette, c’était un peu exceptionnel. Nous lui avons rendu son CD de Linkin’ Park, nous avons papoté un bon quart d’heure. Elle est hyper pressée que le petit arrive, plus que nous presque.

De retour à la maison, nous avons mangé et regardé une partie de l’émission Maison à vendre après la fin beaucoup trop rapide d’Heroes.

Mardi

Après le boulot, je suis allé Boulevard Saint Germain chez un Ostéopathe. J’ai attendu 45 minutes dans une grande salle d’attente avec des canapés en cuir, des tableaux modernes, une table basse en marbre. J’ai lu, écrit un peu et j’ai dû m’assoupir quelques instants aussi.
Finalement, un petit monsieur coincé dans sa blouse blanche de l’Hôtel Dieu est venu me chercher. Je l’ai suivi dans un long couloir et nous nous sommes arrêtés dans son bureau. Il s’est installé derrière son IMac et m’a posé des questions d’une voix basse, sans trop articuler. Je ne me sentais pas très à l’aise. Il passait plus de temps à taper sur son ordi qu’à me parler. Il m’a tout de même manipulé dans une salle à côté. J’étais en slip et en chaussettes. Il m’a demandé de monter sur une marche, de descendre, de me plier, etc. Il m’a bougé, touché, fait craquer. Et a fini par me dire que j’avais des tibias arciformes et me faire une ordonnance pour une scintigraphie.
Après lui avoir fait mon chèque de 80 €, je me suis dit que j’avais eu tort de venir le voir, que j’étais déçu par cette consultation et que ma petite élève ostéo qui sentait bon à l’école d’ostéo d’Emerainville était plus cool, prenait plus son temps et s’appliquait plus sur mes différentes douleurs.

J’ai ensuite retrouvé Sandrine chez Marion et Sylvain. Maxime a beaucoup grandi, elle n’a plus vraiment son visage de bébé et ses traits de petite fille se dessinent bien mieux. Elle est bien éveillée et fait des sourires. Nous sommes restés une partie du début de soirée.
A la maison, nous avons mangé, même s’il était déjà un peu tard.

11.12.07

Mort du poisson

Samedi après-midi, en revenant des courses, j’ai laissé Sandrine ranger deux trois trucs dans la cuisine pendant que je rangeais le stock à la cave. En remontant dans l’appartement, Sandrine me regarde droit dans les yeux et me dit : « Il faut que tu sois fort, Romain ! » Je ne comprends pas tout de suite puis soudain, une bulle éclate dans mon cerveau. Je prononce un « non » presque inaudible et j’entre dans la cuisine. Je fais un pas et je tourne automatiquement la tête sur ma gauche, sur l’étagère, en direction du bocal et je le vois. Je vois M, inerte, retourné, comme les fois précédentes. Je m’approche, je scrute un signe de vie mais il n’y a rien, il n’y a plus rien du tout.

Son abdomen est tout noir et je me dis qu’il a dû avoir une tumeur. Je vais chercher mon appareil photo et je le prends en photo sous tous les angles. Je veux l’immortaliser, le faire passer dans la postérité. Sandrine me fait remarquer que je suis en train de photographier un cadavre mais je m’en moque.


Je descends le bocal sur le plan de travail et j’observe M de plus près, de haut aussi. Je le touche avec l’éprouvette et il ne réagit pas, il flotte à la surface, son œil vitreux vers moi.
Sandrine vaque à ses occupations, elle me regarde, se demandant si je suis bien sérieux.

Elle finit par me dire : « un poisson s’éteint, un enfant arrive ».


J’attrape M dans l’éprouvette et je traverse le couloir en fredonnant un air morbide. J’ouvre la porte des toilettes. Je lui dis au-revoir et je le jette dans l’eau bleue. Je lui jette un dernier coup d’œil. Sandrine s’en fout, elle n’a pas de cœur, c’est bien connu. Et je tire la chasse.


Salut l’artiste.
Voici quelques photos.


10.12.07

Le livre que j'ai commencé et que j'abandonne



Microfictions de Régis Jauffret.

Je suis allé jusqu'à la page 100 et il n'y a toujours pas eu l'étincelle. Il y en a plus de 1000... Et tellement d'autres livres à lire... Je vais le rendre à la bibliothèque et on verra plus tard.