Les choses simples

30.4.09

Deux livres et un film



Ambiance fin 70, début 80, bien rendue. Deux bons acteurs. Une fin bâclée malheureusement.




















Magnifique. Une misère psychologique assez horrible, souvent troublante. Une écriture du réel très forte.

















Dans le genre Tim Burton. A écouter avec le CD. Frais, cool, sympathique.

18.4.09

Photos encore

http://www.pikeo.com/pikeo.jsp?ctx=3c696e6974207665723d22322e30223e3c6169643e37323237323c2f6169643e3c756e3e526f6d61696e646573626f69733c2f756e3e3c2f696e69743e

Ci-dessus, le lien vers une première thématique photos.

Michael Clayton






Je poursuis mon cycle George Clooney.
Film sans trop d'action mais avec quelques scènes magnifiques.
Je trouve que Clooney est toujours aussi fort même si finalement, ce n'est pas vraiment lui l'avocat qui se retourne contre ses clients...
Le scénario n'est pas très simple à suivre mais l'ensemble se tient.

Derniers jours avant le départ

Mercredi

Soirée du mercredi

Nous sommes passés chez les parents de Sandrine pour récupérer Vincent qui profitait du jardin. Laetitia, Alexia et Mélina sont arrivées vers 20h. Repas tous ensemble.
Les enfants se sont couchés sans problème et nous avons passé une petite soirée cool. Sans Stéphane et Elodie, et sans Micaël, en petit comité.

J'ai retrouvé le film du mariage en France de Laetitia et Micaël puis quelques photos de cette période. Nous sommes tous arrivés à la même conclusion. Pourquoi avoir pris tant de kilos en si peu de temps ? Quels efforts auront nous à faire dans les prochains mois pour retrouver les formes que nous avions avant ?

Jeudi

Soirée avec mon père

Mon père est passé à la maison vers 19h15 et a pu voir Vincent pendant le bain.
Ensuite, nous sommes allés tous les deux dans un restaurant de Bay 1, un des premiers à l'entrée qui fait des trucs italiens. Il y avait des grands écrans un peu partout avec le match de Marseille en fond.
Nous avons pu discuter ensemble comme nous ne l'avions pas fait depuis longtemps. Je n'ai pas forcèment appris beaucoup de choses mais c'était bien de prendre du temps pour se parler à coeur ouvert.
A la fin du repas, alors que nous avions rejoint nos voitures, nous avons eu une longue discussion sur l'art en général. La photographie, l'écriture, la réalisation de film...
J'ai à nouveau posé cette question : "Où se trouve la frontière entre faire des photos et faire de la photo" Mon père qui faisait beaucoup de photos plus jeune m'a raconté pas mal de choses, m'a surtout conseillé de me familiariser avec les grands, de les observer, des les digérer, comme on peut espérer d'un écrivain qu'il ait lu la plupart des grands auteurs pour mieux comprendre les processus d'écriture.
Suite à ma conversation avec le mec samedi soir, je me suis rendu compte que je m'y étais pris complètement à l'envers et qu'en réalité, je savais prendre des photos mais que je n'avais toujours rien compris à la photo. Il faudrait avoir plus de bagages, un savoir théorique, une base au moins...
Mon père a quelques projets artistiques. Je sais qu'il a une sensibilité intéressante, qu'il a des choses à transmettre, des émotions, mais je connais le fossé entre ce qu'on aurait envie de rendre artistique et de la masse de travail que cela demande et qui parfois nous épuise d'avance.
Pourquoi faire de l'art si ce n'est pour se sortir se soi-même, se dépouiller, se mettre à nu ?

En rentrant, dans la voiture, je me suis souvenu de nos anciennes discussions, quand nous ramenions les petits frères chez eux, quand je restais un temps chez lui, quand nous restions de longues minutes au télépone après lui avoir fait lire mes nouvelles, mes poèmes, etc..., quand j'essayais d'exister...
Il y avait quelque chose qui ressemblait à ça ce soir-là.

Vendredi

Journée de stress

J'ai essayé de toute la journée de finir tout ce que j'avais commencé, de laisser le moins de problèmes possibles, de me mettre à jour et de transmettre toutes les informations pour la semaine à mes collègues.
Je pars la pire semaine possible, celle qui se trouve juste avant le séminaire. Je suis celui qui organise cet événement, qui centralise les informations, je suis celui qui créé les bons de commandes que nous devrons donner aux représentants. Bref, il y a des petits détails importants que je dois faire avec ce séminaire et je ne serai pas là.
Quand mon patron avait signé mes vacances, il m'avait dit : "Je signe mais vous me promettez qu'il n'y aura aucun problème et que tout sera bien cadré au moment de votre départ... ?"
Donc, le jour j, je panique un peu.

Le midi, j'ai quand même pris vingt minutes pour errer dans la librairie La chambre claire, une librairie photo. Je ne cherchais rien de précis alors j'ai fouillé. Je suis tombé sur de bonnes photos, d'autres moins bonnes mais j'ai surtout remarqué les prix des ouvrages... Je suis tombé sur des bouquins de photographes dont Adrien m'avait un peu parlé : Saul Leiter, William Eggleston, Stephen Shore...

Sandrine, ma mère et Vincent m'attendaient aux Arcades. Nous avons passé notre fin de journée chez ma mère.
Elle a fait faire des travaux chez elle et a retrouvé en débarassant son couloir des affaires à moi, notamment des classeurs avec mes cours de fac, mes disserts de français du lycée. Sandrine voulait tout jeter. Je n'ai pas eu le courage. Il y avait aussi un classeur entier avec des textes, certains que j'avais complètement oubliés, des nouvelles surtout. Il y avait aussi mon classeur avec des photos et des articles sur Marilyn Monroe. J'ai aussi retrouvé deux aggrandissements de moi, petit.
Du coup, ce qui dérangeait ma mère chez elle, nous l'avons récupéré pour le mettre à la cave.
J'aurais pu tout jeter en effet...

Après le bain et le biberon, nous sommes rentrés.
J'ai fait du repassage et nous avons avancé dans les bagages.

Samedi

Préparatifs

Le matin, un passage éclair à la Halle aux chaussures pour trouver des chaussures ouvertes pour Vincent, puis à la Sécu et à la Poste. J'ai déposé Sandrine chez l'esthéticienne et j'ai passé ensuite 45 minutes chez les parents de Sandrine. Nous avons vérifié les derniers points avant le départ demain matin.

Sandrine nous a rejoints et nous sommes allés à Auchan. J'ai récupéré mon disque dur externe autoalimenté que Sandrine m'a offert et nous avons fait quelques courses, surtout des trus pour Vincent.

Repas et sieste pour Vincent et Sandrine.
Je me détends de mon côté parce que je sais très bien que demain matin, je vais stresser...

15.4.09

Résumé

Samedi

Tour de la résidence

Comment Vincent semblait aller bien mieux et que le soleil pointait le bout de son nez, nous avons décidé d’aller nous promener un petit peu. A pied, tous les trois. Vincent s’épuise vite mais nous l’avons laissé marcher dans les allées pour nous rendre aux jeux qui sont dans la résidence et que, je l’avoue, je n’avais encore jamais vus. Nous avons joué un peu puis nous sommes rentrés.

Soirée à Aubergenville pour l’anniversaire de Séverine

Nous avons déposé Vincent chez les parents de Sandrine pour une première nuit sans nous. Nous sommes passés chercher Estelle et Loane à Nanterre puis nous avons pris la route pour trouver un château à Aubergenville avec l’aide d’un plan Mappy. Plan qui nous fait tourner à droite là où il fallait aller à gauche. Nous nous sommes perdus autour d’une usine Renault, dans un quartier endormi appelé Elisabethville avec une église horrible.
Loane, fatiguée par tous ses mouvements, a eu la bonne idée de vomir sur elle et sur le siège auto. Arrêt immédiat, nettoyage. Heureusement, Estelle avait prévu des affaires de rechange.
Nous avons fini par demander à une jeune fille qui nous a dit que nous n’étions pas du tout au bon endroit, que c’était carrément de l’autre côté. Nous avons encore tourné un peu mais nous avons trouvé.
Bien sûr, nous n’avons pas pu être là pour crier un « surprise » à Séverine mais elle était contente de nous voir.
Soirée sympa avec des jeux, une ambiance, un gang des « moustaches » (il y avait vraiment plusieurs mecs qui avaient une moustache…) et de la musique en tous genre.
Au moment du gâteau d’anniversaire, quand les gens se préparaient à chanter un joyeux anniversaire, ils ont passé un morceau de métal parce que Séverine adorait ça avant… Pourquoi pas ?

J’ai pris des photos et bien rigolé avec les compagnons de deux collègues de Sandrine. Ce n’est pas évident de passer une bonne soirée avec des gens qu’on ne connaît mais là, c’était cool. L’un deux m’a donné des conseils pour prendre des photos. Il avait bien décelé en moi le mec qui ne prend des photos qu’avec le mode « automatique » et qui utilise 10 % de la capacité de son appareil.

Sur la route du retour, Sandrine a reçu un appel de sa mère pour lui dire que Vincent s’était réveillé en pleurant et qu’il n’arrivait plus à dormir.
Nous avons ramené Estelle et Loane puis nous avons pris le chemin du retour. Sandrine a rappelé ses parents qui ont confirmé qu’il ne dormait toujours pas, qu’il appelait sa mère, etc. Du coup, passage à 2h45 du matin chez les beaux-parents pour récupérer un Vincent en pleine forme, encore dans sa turbulette, tout sourire, tout content dans les bras de sa maman. Quand je l’ai vu, je n’ai pas pu m’empêcher de lui faire mes gros yeux. J’étais déçu. J’étais tellement persuadé qu’il n’y aurait aucun problème, que nous aurions, Sandrine et moi, enfin notre grasse matinée et notre réveil sans avoir à s’occuper de notre enfant… mais non…
Retour à la maison où nous l’avons couché et où il s’est endormi sans problème.
Je n’arrivais pas à savoir si Vincent avait fait de la comédie, si les parents de Sandrine avaient été trop faibles, si nous avions eu raison de venir le chercher… Je ne voudrais que Vincent pense qu’à chaque fois qu’il va se mettre à pleurer en appelant sa mère, nous arriverons pour le sauver et le ramener avec nous. En même temps, c’est vrai qu’il est encore petit, et que ce n’était que le premier essai… Mais bon s’il faut attendre encore 15 mois…

Dimanche

Matinée cool

Vincent s’est réveillé à 9h30 pour se recoucher à 11h et n’ouvrir les yeux ensuite que vers 13h. Pour se faire pardonner l’échec de la nuit, il nous a laissés profiter de notre matinée.

Déjeuner de Pâques

Vincent a récolé quelques chocolats mais avec Diégo, c’était difficile. Il a tout raflé et ne voulait pas trop partager son butin.
Après le repas, nous avons fait une promenade digestive. La promenade dominicale par excellence, celle qui nous colle à la peau depuis plusieurs semaines : les Bords de Marne et le centre équestre.
Moi qui n’aimais pas trop les chevaux, me voilà devenu un habitué. Bientôt, les gens vont me saluer en entrant.

Des photos du placard

Le soir, j’ai fait quelque chose que je voulais faire depuis longtemps : regarder toutes les photos stockées sur mon disque dur externe. Je suis tombé sur des souvenirs, des têtes, des situations qui m’ont bien fait rire ou qui m’ont rempli de nostalgie.
J’ai retrouvé de vieilles photos que je pensais avoir perdues.
Ca m’a pris un temps fou mais je connais désormais l’étendu du stockage et je vois à peu près ce que je pourrais en faire.

Lundi

Visite à Clémence

Nous avons enfin vu Clémence. Nous avons pris des photos et fait attention que Vincent ne s’approche pas trop d’elle, sortant à peine de sa maladie.
Je me suis enfin lancé, je me sentais prêt, je l’ai prise dans mes bras. J’ai retrouvé tout de suite les gestes. Je n’avais toujours pas pris Mélina dans les bras alors, je ne savais pas trop…
Donc, la prochaine sur la liste, c’est Mélina maintenant que j’ai retrouvé le coup de main.

Dans le jardin des parents de Sylvain

Après la sieste, nous avons retrouvé Marion, Sylvain et Maxime qui passaient leur lundi chez les parents de Sylvain. Nous avons tous regardé le spectacle de Maxime et Vincent qui essaient de jouer ensemble, d’échanger des jouets, de supporter de prêter, de rendre… C’était drôle.
Il y avait une ambiance étrange dans ce jardin mais impossible d’en connaître les raisons et de les comprendre.
Ils nous ont prêtés des sacs pour le voyage au Maroc.
Soirée PES 2009 chez Thomas

Je suis allé chez Thomas, mon collègue, pour jouer à PES 2009 sur sa PS3 et manger un grec, met délicieux que je n’avais plus goûté depuis des années. Quel plaisir ! Du gras et encore du gras !

Thomas avait invité des potes à lui. Et j’ai bien perdu contre tout le monde.

La soirée a été un peu écourtée car Thomas a appris des mauvaises nouvelles au sujet de son grand-père.

Sandrine m’a prévenu que Cidalia s’était en réalité trompée sur ses dates de vacances. Du coup, lors de notre séjour, elle ne sera pas en congé, ce qui change un peu le programme. Nous aurions surtout pu partir le 01er mai pour dix jours si nous l’avions su plus tôt.
Tant pis, mais Sandrine était bien énervée.

Mardi

Photos

Ma collègue S. est venue dans le bureau pour me demander si je serais prêt à faire les photographies du mariage de sa sœur en septembre prochain.
Cette demande m’a fait plaisir et m’a donné un sentiment de fierté mais j’ai répondu que c’était beaucoup trop de pression, et que je ne me voyais pas indiquer à des gens que je ne connais pas du tout de se mettre comme ça, comme ci, de faire telle pose, telle autre… Je ne me voyais pas du tout en photographe officiel, ce n’était pas ma place.
Par contre, si elle avait besoin d’un plus, d’un mec discret qui se fond dans la foule et qui tente de prendre les gens en situation, sans pose, ni sourire forcé, le côté peut-être « off » du mariage, ça m’intéressait…
Elle va en parler à sa sœur et me tiendra au courant.
J’en ai parlé à Sandrine à qui j’ai dit que je ferai ça gratis. Elle m’a regardé avec des gros yeux et m’a fortement conseillé de demander un peu juste pour compenser de passer une journée et une partie de la nuit avec des gens qui m’étaient totalement inconnus. Oui, c’est vrai, peut-être…

En même temps, avec le recul, je me dis qu’être photographe de mariage, ce n’est pas trop la classe en fait, non ?

Un livre et un film



Je voulais lire le livre avant de voir le film "Slumdog millionaire"
Grâce à Adrien, c'est chose faite et je suis bien content car, après en avoir discuté avec deux trois personnes, il semble que le roman et le film n'aient rien à voir.
Très bon roman, rythmé, à la fois drôle et tragique, qui montre sans voyeurisme la pauvreté des enfants indiens, et la misère en général, ainsi que les écarts énormes qui existent toujours entre les très riches et les très pauvres, où deux mondes s'opposent...


Très beau film. Sensible.
Premier rôle magnifiquement interprété par Sean Penn (comme souvent...).
Des seconds rôles géniaux, certains à contre emploi.
Quelques scènes sont filmées avec une grâce exemplaire.
A voir.

14.4.09

Les photos

L'anniversaire de Séverine B.

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/SoireeAnniversaireSeverineB?feat=directlink

Pâques et le centre équestre (encore, et encore... !)

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/PaquesEtCentreEquestreEncore?feat=directlink

Visite à Clémence et goûter dans le jardin des parents de Sylvain

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/VisiteAClemenceEtJardinDesVantalon?feat=directlink

10.4.09

La semaine

Mercredi

Traduction du kiné

Olivier, mon kiné, a regardé mon échographie, a lu le compte rendu et m’a expliqué dans un langage clair ce que ça voulait dire : des ligaments distendus, des micro-entorses mal soignées, un petit arrachement osseux. Bref, encore du repos et toujours du repos, sans date de reprise…
C’était une semi bonne nouvelle parce qu’il n’y a pas d’opération mais il m’a quand même conseillé d’aller voir un spécialiste à Villiers que j’avais déjà vu pour mon genou.
Il m’a laissé rentrer sans faire de séance, ne sachant pas encore par quel protocole continuer notre travail.

Un dîner presque parfait chez Stéphane

Vincent était malade. Plus de 39°C mais nous sommes quand même allés chez Stéphane et Elodie pour le premier dîner.
C’était sérieux sans l’être. Accueil en chaussons, à la cool. Une soirée du mercredi avec un dîner préparé par Stéphane. Du foot en fond sonore.
C’était bon mais je ne peux pas en dire plus pour ne pas trop dévoiler mes notes.

A la fin du repas, nous sommes tous allés dans la deuxième chambre pour nous filmer en train de donner des notes. C’était marrant.

Alexia n’a pas vraiment voulu dormir avec Vincent au début. En même temps, je la comprends, dans son sommeil il avait fait un beau caca qui a dû faire plaisir à Stéphane et Elodie car l’odeur était persistante.
Mélina était un peu patraque aussi.

Vincent a toussé une bonne partie de la nuit.

Jeudi
Vincent est malade

Au réveil, ça allait mieux. Plus de fièvre.

Mais dans la journée, ça a recommencé. Nous l’avons récupérer, il était tout chaud, les yeux rouges, totalement épuisé. Le genre d’image dont nous avons horreur : notre enfant malade, qui siffle, ronfle, a du mal à respirer, tousse, pleure…

Après le bain, il s’endormait presque pendant que je l’habillais.
Il a tout de même réussi à manger. Les médicaments devaient faire effet.

Vendredi
Vincent est vraiment malade

Au réveil, pas d’amélioration pour Vincent. Sandrine a décidé de rester avec lui et d’appeler le pédiatre pour un rendez-vous.

Il a une rhino-bronchite, une détresse respiratoire, une inflammation de la gorge, les tympans irrités, les yeux collés : donc retour du Bébéhaler, de la fixotide, de le ventoline, du fluisedal… Que du bonheur !

En même temps mieux vaut pour lui et pour nous qu’il soit malade maintenant plutôt qu’au Maroc.

Photos encore

Les photos du dîner de Stéphane

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/UnDinerPresqueParfait1?feat=directlink

Un nouvel endroit où je vais pouvoir stocker d'autres photos

http://www.pikeo.com/pikeo.jsp?ctx=3c696e6974207665723d22322e30223e3c756e3e526f6d61696e646573626f69733c2f756e3e3c6169643e37323033303c2f6169643e3c2f696e69743e

Assaut sur le central 13



Je ne savais rien sur ce film. Je ne m'attendais à rien. J'espérais juste au moins passer un bon moment en attendant de passer mon écho et dans les transports.

Le film s'en sort plutôt bien. Il y a une ambiance et un suspense. C'est assez bien fait dans l'ensemble.

Des flingues, des fusillades, des bons flics, des mauvais flics, des bons gangsters, des mauvais gangsters...

Par contre, je trouve que le titre n'est pas du tout vendeur.

7.4.09

Le week-end

Vendredi

Pédiatre

Afin de préparer au mieux le voyage de Vincent au Maroc, le pédiatre nous avait conseillé de faire deux vaccins supplémentaires.
Vendredi soir, nous étions donc chez le pédiatre mais, sans poireauter dans la salle d’attente étouffante avant d’autres enfants malades qui ne sont là que pour mélanger leurs microbes avec le nôtre.

Le docteur nous a pris entre deux patients. Il avait déjà au moins cinq patients de retard mais il a tout de même pris son temps avec nous. Vincent a eu le droit à une piqure sur chaque bras et a poussé de bons cris.
Nous n’avons pas payé non plus.
En sortant, j’ai dit à Sandrine que c’était comme ça que j’adorais nos rendez-vous chez le pédiatre : en passant devant tout le monde et sans payer la consultation.

Refaire le monde

Adrien a passé la soirée avec nous. Nous avons commandé du japonais. Le vieux monsieur que j’ai eu au téléphone m’a annoncé avant de raccrocher que le délai de livraison serait de deux quarts d’heure. Intéressant. C’est lui qui est venu nous livrer d’ailleurs.
Sandrine est allée se coucher un peu après minuit. De notre côté, nous avons continué à discuter et à refaire le monde. Enfin surtout notre monde.

Le débat tournait autour de la photographie et de l’écriture. Faisons-nous des photographies ou de la photographie ? Est-ce un passe-temps ou une forme d’art que nous essayons d’exprimer à notre niveau ? Avons-nous un talent, un regard, qui pourrait être reconnu au-delà de notre cercle d’amis ou de notre famille ? Sommes-nous juste des touristes de la vie qui prennent des photos par-ci, par-là, pour le souvenir ?
Les comparaisons entre l’art photographique et l’écriture étaient nombreuses ? Mon envie d’écriture est-elle juste un rêve ? Ce que j’ai déjà écrit vaut-il quelque chose ?

Dans ces deux cas, la question essentielle, était : que faire pour sortir du lot ?
Comment croire à son talent sans paraître présomptueux ? Comment avoir envie de se faire publier ou de s’exposer sans avoir l’air de péter plus haut que son cul… ?

Quand Adrien est parti, je n’ai pas pu me coucher tout de suite. J’avais envie de sortir et de prendre des photos.

A 4h15, je m’en suis un peu voulu quand même.

Samedi

A 8h, quand Vincent a ouvert les yeux, que Sandrine est allée le chercher et qu’il a eu la bonne idée de me sauter dessus, je m’en suis voulu encore plus.

Un petit tour à Kiabi puis à Domus (le plus grand centre commercial vide d’Europe…) et enfin une sieste l’après-midi, et tout allait mieux.

Bords de Marne et centre équestre (encore)


Nous avons rejoints Marion et Maxime sur les Bords de Marne. Nous avons marché jusqu’au centre équestre pour y retrouver Christelle, Romain et Raphaël, que nous avions essayés de revoir depuis déjà plusieurs semaines.
Petite promenade autour des poneys, des chevaux, etc. Les enfants ont eu l’air d’apprécier.
Nous sommes restés quelques instants au niveau des jeux près du port. Raphaël est un cascadeur et Vincent semble du coup plus timoré. Leur différence d’âge d’à peine un mois et demi semble se rétrécir à chaque fois.
Marion et Maxime sont rentrées, pendant que Christelle, Romain et Raphaël nous accompagnaient chez nous. Les enfants ont joué ensemble, enfin surtout l’un à côté de l’autre.

Dimanche

Repas entre amis

Quel plaisir de se revoir tous avec le soleil, un jardin, un barbecue, une playstation 3 et PES2009, des enfants qui jouent, des adultes qui jouent !
Tout s’est bien passé dans l’ensemble avec les enfants. Emma et Alexia ont joué. Vincent a essayé de s’incruster avec elles mais étant plus petit, il a un peu galéré. Mélina a dormi pratiquement tout le temps. Vincent n’a eu aucun mal à faire trois petites heures de sieste. Génial quoi !

Nous avons essayé de trouver une date pour se revoir à nouveau et tenter Un dîner presque parfait mais accorder plusieurs agendas est devenu très vite impossible.

Lundi

Square

Après avoir été cherché Vincent chez la nourrice, nous sommes allés au square. Vincent a couru vers une petite maison. Une maman m’a crié un attention. J’ai relevé la tête vers elle et elle m’a montré une masse étrangement marron sur le jeu : « Il y a du caca ! » J’ai attrapé Vincent qui, curieux, essayait déjà de voir de quoi nous parlions et nous sommes allés au toboggan. Plus tard, il a voulu y retourner mais a préféré s’assoir loin de l’excrément pour poser ses fesses sur le seul endroit où il y avait des pierres, du sable, pour avoir le cul tout blanc…

Mardi

Rendez-vous pour une écho

Je suis parti comme d’habitude mais avec un sac plastique et mes radios, mon ancienne écho et mon ordonnance dedans.
Des problèmes dans le bus et dans le RER. A Auber, alors que je m’étais assoupi, assis dans un coin, je me lève en catastrophe et je sors. Je cherche ma correspondance et là, oh surprise, je m’aperçois que j’ai oublié mon sac dans le RER. Je me traite de tous les noms d’oiseaux mais je vais tout de même à mon rendez-vous. J’essaie d’appeler pour les prévenir de mon retard et leur expliquer mon problème mais personne ne décroche.
J’arrive là-bas à 9h30 pour un rendez-vous à 9h. J’appelle la secrétaire de mon médecin qui faxe à la clinique une nouvelle ordonnance. J’attends puis on me prend. Echographie complète et précise de la cheville pour découvrir que j’ai une entorse plus d’autres termes techniques… En tout cas, ça ne sent pas très bon.
Je suis retourné au boulot pour 12h.

6.4.09

Les photos du week-end

Samedi

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/UnSamediAuCentreEquestre?feat=directlink

Dimanche

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/UnDimancheABrieComteRobert?feat=directlink

Les dossiers secrets de Paris-Match



Pour des raisons un peu particulières, j’ai été amené à lire ce livre qui ne fait pas trop parti des mes ouvrages de prédilection. Je n’apprécie pas trop les documents.

Cependant, un concours de circonstances a fait venir ce livre dans ma boîte aux lettres et je me suis engagé à le lire pour un site qui recense toutes les critiques de livres trouvées sur les différents blogs :

Blog-O-Book, le marque-page des blogueurs
www.blog-o-book.com

La lecture n’est pas difficile. Pour tout dire, ce n’est pas très bien écrit, c’est souvent répétitif, notamment dans les fonctions des différents protagonistes ou de certaines anecdotes liées à ces personnes.

Le titre un peu pompeux qui rappelle à tous ce slogan fort : « le poids des mots, le choc des photos », mais sans les photos, annoncent des « dossiers secrets ». On peut s’attendre donc à un document critique avec des révélations sur Paris-Match mais quand on sait que les deux auteurs travaillent encore chez Paris-Match ou dans le groupe Lagardère, on ne s’étonne plus alors de lire finalement plus de 400 pages d’ode à la gloire de cet hebdomadaire génial avec des patrons fantastiques, des journalistes incroyables, des photographes tous plus magnifiques et talentueux les uns que les autres…

Il y a des scoops, il y a de l’Histoire et – ce qui est positif – pas trop de people, mais des dossiers secrets, pas de traces…

Néanmoins, j’ai appris des choses intéressantes, notamment l’histoire du japonais cannibale, l’interview avec Mesrine alors encore en cavale et les photos-reporters qui bravent tous les dangers pour témoigner, appareil et objectif toujours prêts, des souffrances de l’histoire…
Je repense d’ailleurs à l’histoire de cet homme qui cache son film dans un sandwich enroulé dans du papier d’aluminium, coincé dans une poubelle d’un train et qui appelle Paris-Match pour que quelqu’un aille le chercher…

Sinon, lire la manière dont certaines photos ont été prises, du pourquoi du comment de certaines situations cocasses, etc., ça ne m’a pas passionné.

Mon avis est plutôt négatif sur l’ensemble du livre mais je ne regrette pas, malgré tout, de l’avoir lu…

3.4.09

Avant le week-end

Mercredi

Soirée du mercredi étrange

Après ma séance de kiné pendant laquelle Olivier a trouvé que ma cheville allait bien mieux, je suis rentré en bus et j’ai retrouvé Sandrine qui avait réussi à tout faire toute seule en une heure de temps chez ses parents.
Soirée barbecue chez les Pinto. Micaël s’occupait de cuire la viande dehors et nous restions bien au chaud. Vincent a dormi avec Mélina et Alexia : toujours rien à signaler de ce côté-là. Cali s’est endormie à côté de nous dans sa poussette. Une soirée du mercredi avec Séverine, c’était déjà arrivé. Mais avec Séverine, Jérémie et Cali en présence de Stéphane et d’Elodie, ça c’était nouveau… Nous avions toujours réussi à faire en sorte qu’ils s’évitent. De toute façon, ils ne cherchaient pas trop à se rencontrer mais là, bon, l’eau a coulé sous les ponts, ils ont chacun une situation nouvelle et heureuse, donc…

Ca m’a fait plaisir de les voir, de les entendre se parler ou évoquer des souvenirs.
Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble mais c’est déjà une étape.

Séverine a parlé de son nouveau boulot à Bry, pour faire enrager Sandrine.

Nous avons bien mangé et bu du Cidre comme des dingues de presque 30 ans.

J’ai essayé de raconter le plus clairement possible mon histoire de téléphone arabe mais ce n’était pas si simple.

Jeudi

Visite d’une maison

De temps en temps, Sandrine se relance dans les annonces et là, elle a trouvé une maison à Noisy, vers la gare des Yvris qui sur les photos avait l’air sympa. Nous avons pris rendez-vous sans arrière pensée. Ce n’est pas vraiment le moment pour nous d’acheter. Ma situation professionnelle n’est toujours pas évidente mais bon, pourquoi pas, si la maison est géniale…

Je suis rentré à la maison récupérer la voiture puis je suis allé chercher Sandrine aux Arcades. D’extérieur, la maison ne paie pas mine et nous faisions déjà notre Stéphane Plazza dans l’émission Maison à vendre.

Une jeune femme très jolie et ses deux filles nous ont ouvert la porte. Nous avons découvert une maison décorée avec goût avec des espaces sympas, des idées déco intéressantes, une pièce insonorisée dans laquelle son ex mari dont elle vient de se séparer faisait de la musique, notamment des percussions.
370 000 €. Et elle comptait faire quelques travaux par-ci par-là pour la rendre plus facile à vendre.

Nous avons discuté un peu dehors puis nous sommes partis en vitesse.
Vincent avait déjà fini son biberon et le temps de raconter notre visite aux parents de Sandrine, de les écouter nous casser, avec raison, notre enthousiasme, et c’était déjà l’heure pour lui d’aller se coucher.

Nous avons essayé de regarder Harvey Milk mais la fatigue est tombée sur les épaules de Sandrine et elle est allée se coucher.

J’ai passé le reste de la soirée à repasser en regardant Nadal se faire éliminer.

Maison toujours

Après une petite illumination ce matin, je me suis souvenu du nom du propriétaire de la maison, l’ex mari qui n’était déjà plus là : David Donatien.
Et là, après vérification, je me suis souvenu où j’avais pu entendre ce nom et bingo : c’est le musicien qui a réalisé l’album de Yaël Naïm.

1.4.09

Si tu ne m'aimes pas, je te mange...

Dans un livre que je suis en train de lire, dont je reparlerais plus tard, j'ai pu avoir la connaissance de ce fait-divers dégueulasse du début des années 80 et de ses suites :


Et ce mec est toujours en liberté.




Un livre a été écrit sur cette affaire :


(Presque) retour du duo magique

Stéphane, qui s’ennuie un peu dans l’équipe du Plessis-Trévise, qui sent, tout comme moi, que sa carrière est peut-être derrière lui et que si nous avions dû être champions, nous l’aurions su, me sollicite depuis quelques semaines pour venir au Perreux. Je crois qu’il est nostalgique de notre complicité handballistique, des bons moments que nous avons passé ensemble dans les différents clubs que nous avons traversés et qu’avant de raccrocher ses chaussures, il serait pas mal qu’on refasse une ou deux saisons ensemble dans un club tranquille, pas trop loin sans trop de pression…
Ma cheville n’a pas aidé à cette rencontre mais j’ai proposé à Stéphane de l’accompagner à un entraînement.

Hier soir, il se gare sur le parking du Centre des Bords de Marne. Les mecs sont dehors et fument. Je soupire.

Stéphane : Qu’est-ce qu’il y a ?
Moi : Je viens de me rendre compte que je ne me souvenais plus du nom de certains mecs.
Stéphane : Sérieux ? T’es grave putain ! Comment peux-tu être si asociale ?

Finalement, j’ai réussi à le présenter et il s’est débrouillé comme un grand.

Cette fois-ci, contrairement au match que j’étais allé voir avec Sylvain, ils m’ont un peu calculé et m’ont demandé où j’en étais pour ma cheville.
J’ai discuté avec Rachid, notre entraineur. Il n’est pas mauvais mais il manque de rigueur et d’autorité avec les joueurs. Du coup, la plupart du temps ils n’en font qu’à leur tête.

J’ai regardé Stéphane s’installer dans l’équipe. Je croyais qu’ils allaient lui dérouler un tapis rouge tant ils l’avaient trouvé génial en supporter mais non… Ni gentils ni froids. Neutres.

Je lisais et relevais parfois la tête pour voir ce qu’il se passait. J’avais l’impression d’être la petite amie de Stéphane qui viendrait le voir à tous les entraînements et tous les matchs et qui lui demanderait de venir lui faire un petit bisou à chaque pause : « Viens me faire un bisou mon cœur ! » (Scène déjà vue à Ozoir…)

Un joueur de l’équipe, un petit facteur, rouquin, qui ne paye pas de mine mais qui m’avait mis minable en endurance en début de saison, est venu s’assoir à mes côtés. Il m’a avoué qu’il ne se sentait pas en confiance en ce moment, qu’il ratait beaucoup de tirs. Il pense que c’est parce qu’il fait trop de sports, deux heures de muscu pas jour depuis huit mois. Ca ne se voit pas vraiment, ces heures, mais je n’ai rien dit. J’avais l’impression qu’il avait besoin de se confier mais je ne savais pas trop quoi lui dire, à part de continuer ses efforts.

Dans la voiture, comme à l’époque, Stéphane et moi avons refait l’entraînement, critiquant, argumentant, proposant de nouvelles choses… Il n’a pas encore décidé de venir au Perreux et il aimerait bien qu’on finisse par faire un entraînement ensemble quand même et peut-être même un match.
Il m’a tout de même avoué qu’il se sent encore prêt à faire une ou deux saisons et qu’après il aimerait bien entraîner une équipe de séniors. Pourquoi pas ? Je le vois très bien dans ce rôle et je pense qu’il se débrouillerait bien. Une équipe comme Le Perreux serait une bonne première expérience… mais je ne crois pas que j’aimerais me faire entraîner par Stéphane…

Le téléphone arabe

Attention, il faut suivre !

Hier midi.
T. m’accompagne pour aller chercher la commande de japonais pour tout le service.
Plusieurs mails avaient été échangés dans la matinée avec le nom de SD la stagiaire dans la boucle. Ce qui est assez rare car elle est un peu étrange, du genre Flora (pour ceux qui s’en souviennent) ou Hélène Panayouyou (pour les autres) ou juste une fille timide, bizarre, qui pourrait très bien arriver au bureau avec un fusil à canon scié pour tous nous trucider.

Sur le chemin, T. m’explique pourquoi.
T : T’es au courant pour SD ?
Moi : Non.
T. : Elle a perdu son frère. Il s’est suicidé.
Moi : Non ?
T. : Si. Ils n’avaient pas de nouvelles de lui depuis trois jours et là, ils l’ont retrouvé, mort. Il s’est suicidé quoi !
Moi : Et elle est là aujourd’hui…
T. : Bah oui, c’est étrange. Si un truc pareil m’arrive, moi je ne viens pas, je reste avec ma famille.
Moi (cherchant toujours des excuses à tout le monde) : Peut-être qu’elle n’était pas très proche de lui ou qu’elle n’aime pas sa famille…
T. : Ouais. Enfin, c’est pour ça qu’on l’a mise dans la boucle pour lui proposer un truc avec nous. Mais pas de réaction… S. lui a envoyé un petit mail pour la soutenir mais pareil, pas de réponse. En même temps, moi aussi je n’aurais pas envie de répondre.
Moi : Tu m’étonnes. Et comment vous avez appris ça ?
T. : C’est P. qui l’a dit à I. qui l’a ensuite transmis à tout le bureau.

Nous continuons à parler de ça, partageant notre incapacité à trouver les mots dans ces situations, et encore moins devant elle avec qui nous n’avons aucune affinité.

Plus tard, à table, alors que T. n’est pas encore revenu dans son bureau, je demande à D. si elle est au courant de la nouvelle pour SD.

D. : Non. Quoi ?
Moi : Elle a perdu son frère. Il s’est suicidé.
D. : Non ? Arrête ?
Moi : Ils n’avaient pas de nouvelles de lui depuis trois jours et ils l’ont retrouvé mort.
D. : C’est bizarre…
Moi : Comment ça ?
D. : M. (une collègue qui travaille dans le même bureau que SD) a perdu son frère hier. Il était malade depuis quelques mois déjà.
Moi : Non ?
D. : Si ! Et SD l’a accompagnée à la gare.
Moi : Attends ! C’est un truc de ouf ce que tu me dis là… Elle aurait inventé toute cette histoire auprès de P. ? Pourquoi ? Pour qu’on s’intéresse à elle ? C’est vachement grave !
D. : Je ne sais pas mais oui c’est grave…

Lorsque T. arrive, ainsi que V. et S., je demande à D. de transmettre aux autres cette information capitale.
Ils restent tous sans voix, les yeux éberlués. Nous la trouvions déjà vraiment étrange mais là, ça atteignait des sommets. Nous continuons à parler de ça jusqu’à ce que je vois apparaître SD venue réchauffer son plat et nous souhaitant, souriante et polie, un bon appétit. Nous coupons court à la conversation. Un silence embarrassant s’installe. Pour deux raisons : si elle a vraiment perdu son frère, que dire ? Si c’est faux et qu’elle a tout inventé, elle nous fait quand même hyper peur…

Après manger, D. remonte les sources de l’info.
V., un autre collègue qui travaille dans le même bureau que M. et SD, est interrogé à ce sujet. Il nous dit que c’est bien M. qui a perdu son frère hier, son jeune frère, non pas celui qui était malade mais l’autre… et que personne ne l’a accompagnée à la gare.
D. qui avait eu l’info de la part de G. appelle G. immédiatement. Elle lui dit qu’elle avait eu elle-même l’info de Z. D. appelle Z. qui lui confirme avoir vu SD et M. partir ensemble en milieu d’après-midi, mais qu’il ne pouvait en effet pas confirmer qu’elle l’avait accompagnée jusqu’à la gare.
Pendant ce temps-là, V. appelle la DRH pour savoir quelles infos ils ont. Ils sont bien au courant pour M. mais pas pour SD.

Résultat des courses, une partie pense qu’à la base de l’info, P. a mal compris ; une autre partie pense qu’elle aurait pu tout inventer.

Finalement, après vérification : M. a malheureusement perdu son petit frère (aucun suicide dans l’affaire) et SD l’a bien accompagnée à la gare. SD avait donc raison d’être au boulot mais on ne comprend toujours pas pourquoi elle n’a pas répondu au mail de soutien de S.
Et c'était bien P. qui a la base de tout avait mal compris.