Les choses simples

7.4.09

Le week-end

Vendredi

Pédiatre

Afin de préparer au mieux le voyage de Vincent au Maroc, le pédiatre nous avait conseillé de faire deux vaccins supplémentaires.
Vendredi soir, nous étions donc chez le pédiatre mais, sans poireauter dans la salle d’attente étouffante avant d’autres enfants malades qui ne sont là que pour mélanger leurs microbes avec le nôtre.

Le docteur nous a pris entre deux patients. Il avait déjà au moins cinq patients de retard mais il a tout de même pris son temps avec nous. Vincent a eu le droit à une piqure sur chaque bras et a poussé de bons cris.
Nous n’avons pas payé non plus.
En sortant, j’ai dit à Sandrine que c’était comme ça que j’adorais nos rendez-vous chez le pédiatre : en passant devant tout le monde et sans payer la consultation.

Refaire le monde

Adrien a passé la soirée avec nous. Nous avons commandé du japonais. Le vieux monsieur que j’ai eu au téléphone m’a annoncé avant de raccrocher que le délai de livraison serait de deux quarts d’heure. Intéressant. C’est lui qui est venu nous livrer d’ailleurs.
Sandrine est allée se coucher un peu après minuit. De notre côté, nous avons continué à discuter et à refaire le monde. Enfin surtout notre monde.

Le débat tournait autour de la photographie et de l’écriture. Faisons-nous des photographies ou de la photographie ? Est-ce un passe-temps ou une forme d’art que nous essayons d’exprimer à notre niveau ? Avons-nous un talent, un regard, qui pourrait être reconnu au-delà de notre cercle d’amis ou de notre famille ? Sommes-nous juste des touristes de la vie qui prennent des photos par-ci, par-là, pour le souvenir ?
Les comparaisons entre l’art photographique et l’écriture étaient nombreuses ? Mon envie d’écriture est-elle juste un rêve ? Ce que j’ai déjà écrit vaut-il quelque chose ?

Dans ces deux cas, la question essentielle, était : que faire pour sortir du lot ?
Comment croire à son talent sans paraître présomptueux ? Comment avoir envie de se faire publier ou de s’exposer sans avoir l’air de péter plus haut que son cul… ?

Quand Adrien est parti, je n’ai pas pu me coucher tout de suite. J’avais envie de sortir et de prendre des photos.

A 4h15, je m’en suis un peu voulu quand même.

Samedi

A 8h, quand Vincent a ouvert les yeux, que Sandrine est allée le chercher et qu’il a eu la bonne idée de me sauter dessus, je m’en suis voulu encore plus.

Un petit tour à Kiabi puis à Domus (le plus grand centre commercial vide d’Europe…) et enfin une sieste l’après-midi, et tout allait mieux.

Bords de Marne et centre équestre (encore)


Nous avons rejoints Marion et Maxime sur les Bords de Marne. Nous avons marché jusqu’au centre équestre pour y retrouver Christelle, Romain et Raphaël, que nous avions essayés de revoir depuis déjà plusieurs semaines.
Petite promenade autour des poneys, des chevaux, etc. Les enfants ont eu l’air d’apprécier.
Nous sommes restés quelques instants au niveau des jeux près du port. Raphaël est un cascadeur et Vincent semble du coup plus timoré. Leur différence d’âge d’à peine un mois et demi semble se rétrécir à chaque fois.
Marion et Maxime sont rentrées, pendant que Christelle, Romain et Raphaël nous accompagnaient chez nous. Les enfants ont joué ensemble, enfin surtout l’un à côté de l’autre.

Dimanche

Repas entre amis

Quel plaisir de se revoir tous avec le soleil, un jardin, un barbecue, une playstation 3 et PES2009, des enfants qui jouent, des adultes qui jouent !
Tout s’est bien passé dans l’ensemble avec les enfants. Emma et Alexia ont joué. Vincent a essayé de s’incruster avec elles mais étant plus petit, il a un peu galéré. Mélina a dormi pratiquement tout le temps. Vincent n’a eu aucun mal à faire trois petites heures de sieste. Génial quoi !

Nous avons essayé de trouver une date pour se revoir à nouveau et tenter Un dîner presque parfait mais accorder plusieurs agendas est devenu très vite impossible.

Lundi

Square

Après avoir été cherché Vincent chez la nourrice, nous sommes allés au square. Vincent a couru vers une petite maison. Une maman m’a crié un attention. J’ai relevé la tête vers elle et elle m’a montré une masse étrangement marron sur le jeu : « Il y a du caca ! » J’ai attrapé Vincent qui, curieux, essayait déjà de voir de quoi nous parlions et nous sommes allés au toboggan. Plus tard, il a voulu y retourner mais a préféré s’assoir loin de l’excrément pour poser ses fesses sur le seul endroit où il y avait des pierres, du sable, pour avoir le cul tout blanc…

Mardi

Rendez-vous pour une écho

Je suis parti comme d’habitude mais avec un sac plastique et mes radios, mon ancienne écho et mon ordonnance dedans.
Des problèmes dans le bus et dans le RER. A Auber, alors que je m’étais assoupi, assis dans un coin, je me lève en catastrophe et je sors. Je cherche ma correspondance et là, oh surprise, je m’aperçois que j’ai oublié mon sac dans le RER. Je me traite de tous les noms d’oiseaux mais je vais tout de même à mon rendez-vous. J’essaie d’appeler pour les prévenir de mon retard et leur expliquer mon problème mais personne ne décroche.
J’arrive là-bas à 9h30 pour un rendez-vous à 9h. J’appelle la secrétaire de mon médecin qui faxe à la clinique une nouvelle ordonnance. J’attends puis on me prend. Echographie complète et précise de la cheville pour découvrir que j’ai une entorse plus d’autres termes techniques… En tout cas, ça ne sent pas très bon.
Je suis retourné au boulot pour 12h.

1 Comments:

Blogger Claudia said...

et ben c'est du propre... laisser ses affaires dans le RER..
Moi j'ai laissé mon sac avec une paire de chaussures à Talons (dont j'avais besoin pour bosser le jour même)... bref c'est je le pense, uyn manque flagrant de sommeil!
Bisous bon courage...
Vais tenter de m'occuper du mien!

Becs

07 avril, 2009  

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