Les choses simples

27.11.12

New Beijing



Trois nouveaux univers parallèles. Trois nouveaux cycles d’Uchronie[s] : la grande saga de Corbeyran. Après avoir été éparpillée dans les réalités parallèles de New Harlem, New York et New Byzance, la famille Kosinski est enfin réunie. Zack, Charles et Veronika profitent de leur maîtrise de la matière noire pour s’échapper ensemble un moment de New Harlem et passer dans une autre réalité : New Beijin. ©Bedetheque.com


La famille et Le jeu vidéo



Glorifiée et structurante, la famille est le fondement vertueux de tout un chacun. Sauf chez Bastien Vivès, qui fiche tout par terre, avec une évidente jubilation…
L'histoire : Un petit garçon demande à son père ce que c’est, une turlutte. Sans hésiter une seconde, son père lui dit que c’est la même chose qu’une pipe. Et de lui narrer par le détail en quoi la pratique sexuelle consiste. Entre deux questions intermédiaires, il lui file même une clope et lui propose d’aller boire une binouze à l’extérieur, pour parler entre mecs…
A table, un père de famille s’agace que sa fille envoie texto sur texto sur son portable, au lieu de dîner. Dans un accès de colère, il lui confisque et se met à lire à haute voix les messages d’amour un peu niais qu’elle échangeait avec son petit copain. Et il se fiche de sa poire ouvertement, avec mépris et virulence, persuadé de lui donner une bonne leçon de dignité et de politesse…
Assis dans la nature sur un tronc d’arbre, un papy hèle son petit-fils pour qu’il le rejoigne. Il a besoin de lui parler sérieusement. En ce moment solennel, il veut lui transmettre un objet que son propre grand-père lui avait confié, bien des années auparavant : un couteau opinoul. Blasé, le gamin demande s’il pourra facilement égorger des gens avec ça… © PlaneteBD.com


Les jeux vidéos sont des univers invasifs et prégnants, qui poussent les gamers à des comportements sociaux limite déviants. Une petite étude en divers sketchs minimalistes mais éloquents, issus du blog de l’auteur…
L'histoire : Deux types boivent un coup en terrasse d’un café, en se fichant de la poire du mec de Mélanie. Celui-ci joue aux jeux vidéo, avec les figurines et la grosse manette à boule et tout le tintouin… alors qu’il n’est même pas sur Facebook ® !
Casque vissé sur la tête, position immobile bien face à l’écran, deux types sont voisins dans une salle de jeu vidéo en réseau. L’un semble un peu paumé dans cet univers et ne cesse de demander à l’autres des trucs et astuces pour faire progresser son avatar. Au fil de « l’assistance », le mode d’emploi se complexifie, et leur parcours est perturbé par les invectives fleuries d’un troisième joueur hors champs…
A l’heure de passer à table, un père vient chercher son fils dans sa chambre, alors qu’il est absorbé par un jeu vidéo. Compréhensif, le paternel jette un œil sur l’écran et reconnaît un jeu de sa jeunesse : Street Fighter 8. en souvenir du bon vieux temps, il se laisse séduire par un petit combat virtuel avec le fiston. Une partie s’engage, qui dure, qui dure… et qui tourne mal… © PlaneteBD.com

Project Superpowers T.1 - La boîte de Pandore




En rouvrant la boîte de Pandore, les super héros du passé font leur réapparition et avec eux une terrible organisation criminelle. Une mise en bouche extrêmement prometteuse.

L'histoire : Malgré les années, le vieil homme qu’est devenu Bruce Carter n'a pu oublier son passé de soldat. Certaines scènes le hantent encore… Un soir où il est près de sa cheminée, un esprit apparaît devant lui, recouvert du drapeau américain. Il lui annonce sa mort prochaine et souhaite qu'il change les méfaits commis par le passé. Bruce était alors un super héros connu sous le nom de Fighting Yark, un agent spécial et secret appointé par l'OSS et dont la mission était de lutter contre Hitler. Lors d'une opération, la célèbre et terrible boîte de Pandore avait été découverte. En l’utilisant, Bruce voulut mettre fin au mal qui régnait sur Terre. Pour cela, il eut l'idée d'enfermer dans l'urne (ce n'était en fait pas une boîte) ses compagnons super héroïques afin qu'ils luttent contre les esprits du mal qui y seraient enfermés. Aujourd'hui, sur les conseils de l'esprit, il rend visite à l'un des seuls à ne pas avoir été prisonnier : le Lama Vert. Mais pour un vieillard, escalader la montagne menant à Shangri-La risque de coûter cher… © PlaneteBD.com


Batman - L'enfant des rêves T. 1



Kia Asamiya, l'auteur de Silent Möbius et de Steam Detective, donne ici sa version de l'univers de Batman, qu'il transpose dans un Tokyo aux mystères insondables. Une intrigue inquiétante... © Fnac.com


Batman - Qu'est-il arrivé au chevalier noir ?



Neil Gaiman rencontre Batman et cela fait des étincelles. Une série de mini récits qui montrent l’étendue du talent de l’écrivain anglais.

L'histoire : Qu’est-il arrivé au Chevalier Noir ? : Batman est mort et on célèbre ses funérailles. Un à un, tous les personnages qui ont croisé la route du chevalier noir viennent rendre hommage au héros à la cape. Ennemis et alliés entourent tous le cercueil de Batman et certains tiennent à raconter qui était le vengeur masqué et les circonstances de sa mort. Catwoman, Alfred, Robin, Gueule d’Argile, Superman enchaînent les témoignages émouvants mais aussi les révélations fracassantes… L’esprit de Batman assiste à cet étrange spectacle et finit par rencontrer aux portes de la mort une personne qui lui est chère…
Pavane : Poison Ivy croupit en prison mais un homme s’intéresse de près à cette belle plante vénéneuse. Inspecteur des prisons, Stuart tente de percer le mystère de la personnalité de Poison Ivy. Cependant, les entretiens sont glissants et Stuart se laisse peu à peu gagner par le charme de sa prisonnière…
Péchés originels : Jones est un journaliste qui tente de faire un scoop en recueillant les témoignages des ennemis jurés de Batman. Malgré le danger, son équipe va rencontrer E. Nigma dit le Sphinx ou l’Homme Mystère. L’interview est délirante et Jones ne se rend pas compte que l’ombre de l’ennemi le plus dangereux de Batman plane : le Joker n’est pas loin…
Un monde en noir et blanc : Batman et le Joker se croisent dans les studios de bande dessinée. Lassés d’être de simples acteurs qui répètent les mêmes scènes, ils échangent sur leurs conditions de travail… © PlaneteBD.com

26.11.12

The dictator




Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus drôle mais bon, c'est super con et je suis dans la cible.

Bienvenue à Zombieland



http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138837.html" target="_blank">Bienvenue à Zombieland


Plutôt drôle et décalé.

20.11.12

Batman : sombre reflet T.1 et 2


Tandis que Batman enquête sur une étrange vente aux enchères dans le milieu de la pègre de Gotham, le fils psychotique du Commissaire Gordon fait sa réapparition. Si ce dernier aimerait pouvoir faire à nouveau confiance à son fils, la personnalité trouble du jeune homme ravive cependant chez Gordon de douloureux souvenirs. © Urban Comics.



Tandis que le retour de James Gordon Jr. ravive les tensions au sein de son entourage et rouvre des cicatrices, Batman rencontre la fille du responsable de la mort de ses parents ! Tiraillé entre son attirance pour la jeune femme et son désir de vengeance, le chevalier noir a bien du mal à mener son enquête à terme. Et lorsque le Joker se joint à la danse, la tension monte d’un cran et vengeances [...] © Bedetheque

19.11.12

Deux BD



Tatsumi offre, avec Une vie dans les marges, un témoignage exceptionnel sur les milieux éditoriaux et le Japon de l’immédiat après-guerre. Fresque autobiographique, roman social et document historique, ce livre-somme est un chef-d’œuvre capable de toucher le passionné comme le néophyte.

Pour l'amateur de bande dessinée, il donne à voir de l'intérieur la manière dont le manga s’est construit dans ces années-là, passant en peu de temps de l'âge d’or à l'âge industriel. Il invite dans cette évocation les figures mythiques de ce domaine et nous les montre telles qu'elles étaient avant que l'histoire ne les statufie.

Pour le profane,
Une vie dans les marges dresse un tableau unique du Japon des années d'après-guerre et de ses classes populaires luttant pour la survie quotidienne. De l'essor économique des années 1950 jusqu'aux crises des années 1960, Tatsumi dépeint avec force un pays et une société en pleine mutation.

Œuvre de longue haleine dont la réalisation s'est étalée sur plus de dix ans,
Une vie dans les marges est d’ores et déjà un ouvrage de référence récompensé au Japon et aux États-Unis par les prix les plus prestigieux.
© Bedetheque




Elle est grosse, très grosse, et entretient depuis toujours des rapports existentiels avec son gras. Elle croque avec un humour à double tranchant sa lutte contre ses bourrelets, les orgies de barres diététiques, et le regard d'autrui. Source de bien-être zygomatique, cette BD couvre 100% des apports journaliers recommandés en matière drôle... Histoire de ne pas laisser le lecteur sur sa faim ! © Amazon
Elle a capitulé. Depuis longtemps. Face à son corps difforme et ses angoisses, elle lutte pour supporter le regard des autres et les diktats de la société qui incitent à correspondre à des canons de beauté impossibles à atteindre... © Bedetheque

Ci-dessous, le blog, plus mis à jour depuis 2009 mais avec encore pas mal de dessins :
http://blogdunegrosse.blogspot.fr/

15.11.12

Un point sport

Piscine
Le mercredi midi, depuis quelques mois, je vais à la piscine Saint-Germain, près de mon travail.
J’y vais avec ma collègue G. Elle nage bien et essaie de m’apprendre quelques astuces pour mieux nager. Parce qu’il faut bien le dire, je ne suis pas un poisson. Habituellement, la piscine, j’aime surtout y aller pour faire des bombes, des plongeons ou de l’apnée. Faire des longueurs, ça n’a jamais été un vrai plaisir.
Cependant, je me suis forcé un peu pour augmenter mon temps sportif, en plus du badminton et de la course à pied.
 G. est en vacances. Mais une autre collègue, V. a bien voulu m’accompagner. Ce genre de situation avec des collègues de bureau peut s’avérer gênante.
Nous nous côtoyons depuis 5 ans, avec nos manteaux, nos jeans, etc., et là, d’un coup, nous nous sommes retrouvés l’un à côté de l’autre dans les escaliers qui nous mènent au bassin, en maillot de bain.
 Elle a pris les devants et je l’ai suivie. Je n’ai pas fait attention et bien entendu, mon pied gauche a glissé, je me suis rattrapé à la barre, tenant de l’autre main ma serviette et mon bonnet de bain rouge. Oui, parce que nous sommes obligés de porter des bonnets de bain. Même les chauves ou quasi chauves comme moi. Alors que, franchement, poilu et barbu comme je suis, c’est sur le reste de mon corps que j’aurais besoin de porter une combinaison.
V. ne s’est pas retournée. J’ai cru qu’elle ne m’avait pas entendu me vautrer mais lorsque je suis arrivé à sa hauteur, l’air de rien. Elle m’a dit à voix basse : « je t’ai entendu tomber mais je n’ai rien dit ». Nous avons ensuite fait nos 45 minutes de longueur. J’étais dans la ligne d’eau de la brasse, seule nage que je pratique, et encore, comme les vieilles personnes, la tête toujours hors de l’eau. V. a pu aller dans les autres lignes, pour nager le crawl ou le dos crawlé. Quand il y a du monde dans sa ligne, il faut faire attention à ne pas toucher les autres personnes, un coup de bras ou de pied peut faire mal. Quand il y a quelqu’un de moins rapide devant nous, il faut essayer de le doubler mais ça demande énormément d’agilité pour se glisser dans l’espace entre le nageur devant et celui qui arrive en face, sans les toucher ou se faire toucher. Parfois, on préfère ne rien faire et on suit doucement.
Mon vrai problème, c’est que je ne sais pas respirer. Il faut prendre sa respiration hors de l’eau et souffler dans l’eau. J’arrive à faire ça une ou deux fois et puis la troisième fois, je fais l’inverse et là, je trouve ça moins drôle. En même temps, avec une maman qui a peur de l’eau, difficile de devenir l’homme de l’Atlantide.
Mais plus j’y vais, plus je m’améliore.
Course à pied
Je viens de finir une grosse période d’entraînements et de courses. En septembre et octobre, j’ai fait trois 10 km, un 15 km et un semi-marathon (21 km).
Je suis assez content de mes résultats car j’ai pu améliorer mes temps, trouver des sensations, me sentir plus sûr de moi sur les différentes distances.
J’ai pu courir seul ou avec mon père, mon oncle, François, Anthony, partager des moments intenses, des souffrances communes.
Résultat des courses : 46’31 sur 10 km ; 1h13’54 sur 15 km ; 1h48’57 sur 21km.
Là, je me repose un peu mais je vais devoir m’y remettre, avec le semi-marathon de Paris, prévu le 3 mars 2013 et la traversée de l’hiver.
 Badminton
On m’a demandé d’être capitaine l’équipe 3. J’ai accepté bien sûr. J’avais déjà pu occuper cette responsabilité quand je faisais du hand, pas chaque année ni pour chaque équipe dans laquelle j’ai pu jouer, mais de temps en temps. Au hand, il faut surtout motiver ses coéquipiers, prendre en charge l’échauffement, serrer la main du capitaine adverse, de l’arbitre, porter un brassard et à la fin, signer la feuille de match.
Au badminton, c’est un piège en réalité. C’est plus un rôle d’organisateur. Il faut trouver parmi tous les licenciés du club et leur classement ceux qui veulent bien jouer dans ton équipe tel jour de la semaine (et jongler avec ceux qui ne font que les rencontres à domicile et ceux qui jouent dans les équipes au niveau inférieur ou supérieur) puisque ce n’est jamais le même jour d’une semaine sur l’autre. Il faut échanger de nombreux mails pour monter son équipe. Ensuite, il faut aller rentrer sa composition d’équipe sur un site internet, imprimer plusieurs feuilles à remplir sur place et acheter deux trois trucs à boire et à manger pour rendre le tout plus sympa. Sur place, le capitaine adverse vient avec sa feuille de présence, la donne au capitaine qui reçoit et ce dernier doit remplir l’ordre des matchs, les scores, etc. Il doit aussi veiller à la bonne organisation des matchs, au bon ordre pour qu’il n’y ait pas trop d’attentes et que le tout se termine pas trop tard. Et après la rencontre, ce n’est toujours pas fini. Il faut retourner sur le site pour rentrer les noms de tous les joueurs, l’équipe adverse et l’équipe qui recevait, ainsi que les scores de chaque rencontre. Ensuite, le système envoie un mai au capitaine adverse qui valide les scores. C’est seulement à cet instant que le rôle du capitaine s’achève. En bref, c’est assez chiant et je ne me ferais pas avoir deux fois. Enfin, je me suis engagé pour cette année mais l’année prochaine, je laisserai ma place…

14.11.12

Trois BD



Deux anciens titres de Taniguchi



Freakangels T. 4, 5 et 6




La zone T.1 à 4





8.11.12

4 BD





6.11.12

Quatre BD





5.11.12

Trois BD


Très bizarre, oscillant entre l'enfantin et le philosophique. Je vais tenter le tome 2 et on verra.



Le meilleur volume de la série pour l'instant. Bien entendu, l'intérieur est beaucoup moins angélique que la couverture le laisse entendre.


Je suis régulièrement le blog de Martin Vidberg et c'est toujours plaisant à retrouver.