Les choses simples

30.11.07

Papa champion, poisson suicidaire

Mercredi

J’ai retrouvé Sandrine à Auchan. Je devais la rejoindre pour l’aider à faire les courses mais je suis arrivé, comme une fleur, juste au moment où elle quittait la caisse. Nous sommes rentrés et nous avons préparé à manger.
Nous avons attendu mon père qui est arrivé vers 20h. Il a pu vérifier par lui-même l’avancement de la chambre et la vitalité du poisson.
Nous avons mangé et il nous a raconté son marathon de dimanche dernier, couru en 3h17, ce qui lui permet de se qualifier pour les championnats de France. Il s’est aussi confié au sujet du soutien qu’il aimerait avoir autour de lui et qui n’est pas simple à obtenir.
Fanny, Seb et les Pinto devaient venir mais les premiers ont changé d’avis dans la journée et Laetitia a appelé pour nous informer qu’Alexia n’était pas bien, que Micaël rentrait tard à cause du boulot et qu’elle préférait rester à la maison. Du coup, seuls Séverine et Jérémie étaient là.
Le prétexte de ce repas était surtout d’offrir enfin le cadeau d’anniversaire de mon père (il est né le 8 août mais alors qu’il avait son manteau sur le dos, s’apprêtant à partir, il m’a glissé : « C’est pas grave pour le cadeau, je le prendrais un autre jour ». Je lui ai tout de suite donné sa boîte.
Sévérine et Jérémie sont restés jusqu’à minuit et demi.

Jeudi

A midi, avec ma collègue D., nous avons visité un Hôtel rue de la paix dans le cadre d’un séminaire que nous devons organiser. Le hall décoré était sublime. La chambre la moins chère est à 550 € et la suite présidentielle est à 3000 €.
Je me disais que je m’habituerai très vite à la vie de grands hôtels, de palaces…

Le soir, je suis parti un peu plus tôt du boulot pour retrouver à la station Maison-Blanche, dans le 13ème une jeune femme, client d’Ebay à qui nous avions acheté un sac-à-couches. Nous nous sommes retrouvés devant un kiosque à journaux et nous avons fait l’échange, sous une pluie fine et froide. Sandrine est venue me chercher à Noisy et nous sommes rentrés.

J’ai pu rester un peu à la maison mais assez vite, c’était déjà l’heure de faire mon sac et de partir avec Stéphane. Au gymnase d’Ozoir, nous nous sommes aperçus que nous étions vraiment peu nombreux. Du coup, nous avons rejoint l’équipe 2 au gymnase de Roissy afin de faire un petit match. L’ambiance entre nous est toujours très bonne mais nous avons du mal à croire en nos chances pour le reste de la saison.
J’ai ramené Stéphane jusqu’à sa voiture, c’est-à-dire près de chez nous et je suis rentré. J’ai mangé et je suis resté avec Sandrine.
Le poisson a eu une nouvelle phase étrange. Il était complètement à l’envers, se laissant bercer par l’eau ou nageant tranquillement. Mais je dis bien à l’envers. Sandrine m’a à nouveau rappelé que ce n’était qu’un poisson et qu’il allait mourir bientôt, que c’était déjà pas mal l’effort qu’il avait fait toute cette semaine. J’ai tenté encore une fois les électrochocs à l’aide de mon flash d’appareil mai sans succès. J’ai fini par me faire une raison et je me suis couché mais ce matin, au réveil, j’ai retrouvé mon poisson à l’endroit, faible mais dans le bon sens.

Je n’ai aucune explication à ce sujet. A moins qu'il essaie de suicider, qu'il fasse simplement des appels au secours pour qu'on s'intéresse à lui, se sentant délaissé ces derniers temps pour un petit bonhomme qui n'est pas encore là, la jalousie des grands frères sur les petits frères...

Vendredi

Journée crevante au boulot. Il y a un peu moins de choses à faire, du coup, tout est un peu plus mou.
J’ai eu un message hier de mon ancienne collègue, K., qui me disait que la société « les Editions de je ne paie pas mes employés » venait d’être liquidée. Une bonne nouvelle même si je n’ai toujours pas tout récupéré.

Vivement le week-end… !

28.11.07

Le mangeur de curly

Lundi

Je suis rentré à la maison vers 19h. Nous n’avions rien prévu et ça tombait plutôt bien parce nous nous sentions fatigués. Je ne me suis pas couché trop tard et pour une fois, c’est Sandrine qui m’a bordé.

Mardi

Dans l’après-midi, je suis allé avec mon collègue T. au salon du livre de jeunesse de Montreuil pour installer le stand des éditions des gâteaux apéritifs. Ca nous a pris du temps malgré la taille étroite du stand.
Nous sommes revenus au bureau vers 18h15 alors que le pot de Noël commençait à 17h. Nous n’étions pas très nombreux. J’ai bu un peu et une autre collègue, S. avait tendance à me servir des verres de vin blanc bien remplis. Ils m’ont posé une assiette de curly dans les mains et quelques minutes plus tard, ils ont à nouveau voulu se servir et oh, comme c’est bizarre, il n’y en avait presque plus.
Je suis parti à toute vitesse, la tête me tournait un peu et mes yeux étaient en décalage mais j’ai pu atteindre le métro et le RER ainsi que Stéphane qui m’attendait à la gare de Neuilly. Il était passé prendre mon sac auprès de Sandrine.

A notre arrivée à l’entraînement, nous avons tout de suite remarqué que nous n’étions pas nombreux et surtout que, le préparateur physique déjà présent jeudi dernier, était déjà et préparait des exercices. Du coup, nous avons fait du physique toute la soirée et découvert nos abdos.
Nous avons fini plus tôt et j’ai pu passer plus de temps avec Sandrine.

26.11.07

M a vu la lumière blanche...

M a vu la lumière blanche…

Alors que nous étions en train de monter la commode pour notre bébé et que nous arrivions enfin à l’assemblage des tiroirs, Sandrine m’a demandé de rapporter un torchon de la cuisine afin d’essuyer de la colle sur les planches.
J’allume la lumière de la cuisine et je tourne machinalement la tête en direction de M, notre poisson rouge, et je le vois dans son bocal, à l’envers, sans vie.

J’appelle Sandrine, la voix tremblante en lui disant que le poisson a un problème. Elle arrive, lui jette un léger coup d’œil et annonce froidement : « bah, il est mort ». Cette nouvelle me fend le cœur. Je n’y crois pas. Je m’approche encore un peu plus de lui et je l’observe une longue seconde : il respire encore.
J’attrape immédiatement son bocal, le pose sur le plan de travail, prend un saladier, fait couler de l’eau dedans. Je motive Sandrine en lui disant qu’il faut lui changer son eau, que celle-ci est dégueulasse et que c’est peut-être ça qui le tue à petits feux… Elle ne bouge pas, ne croit pas du tout à la résurrection des poissons rouges et me rappelle que si justement nous avions choisi un poisson rouge c’était pour ne pas s’attacher et le jeter dans les chiottes en cas de mort soudaine. C’était d’ailleurs ce que j’avais fait, me rappelle-t-elle, lors du décès de H, le poisson noir que nous avions acheté le même jour que M, mort au bout de deux semaines.

Je ne l’écoute pas. Je ne veux pas croire qu’il est mort. Sandrine me trouve inquiétant à vouloir absolument sauver M, moi qui rechigne toujours quand il faut se taper la corvée du changement de son eau, moi qui ne lui donne jamais à manger, moi qui passe parfois devant lui sans même lui jeter un regard. Mais je ne lâche pas. Sandrine décide donc de prendre les choses en main et accepte de s’occuper de laver les petites pierres ainsi que la fausse végétation pendant que j’essaie de stimuler M avec l’épuisette. A chaque fois, il se retourne, donne un léger coup de nageoire puis abandonne et se laisse aller, faisant la planche.

Mais il respire, je le vois. Je ne sais pas s’il est à deux doigts de mourir trop jeune ou déjà bien vieux. Sandrine me dit qu’en âge de poisson rouge, c’est déjà presque Highlander ou Yoda et qu’il faut le laisser partir en paix. Je n’accepte pas son défaitisme. Je lui parle à travers son bocal, je lui dis qu’il ne doit pas mourir, qu’il doit se battre. Sandrine me demande sérieusement ce que j’ai, essaie de comprendre pourquoi je suis comme ça. Je lui réponds que je me suis attaché à ce poisson, qu’il fait partie du foyer, de la famille et qu’alors que nous attendons notre bébé, nous n’allons pas perdre le seul être vivant dont nous nous occupons.
Je verse la nouvelle eau dans le bocal avec les pierres et la végétation puis le poisson. Il n’a pas l’air beaucoup mieux. Je le prends en photo plusieurs fois pour le souvenir et en disant à Sandrine, pour rire, que les flashs feront peut-être office d’électrochocs.
Avant de partir au hand, je l’ai regardé dans les yeux et je lui ai dit qu’il devait vivre.

Plus tard, alors que Stéphane venait de me ramener, je me suis précipité dans la cuisine et là, j’ai vu M qui s’est approché, nageant comme si de rien était, comme au premier jour. Je le dis sans honte, ça m’a rempli d’une vraie joie, d’un vrai soulagement.
En retrouvant Sandrine chez les Pinto, je lui annoncé la bonne nouvelle. Elle ne m’a pas cru. Ce n’est qu’à notre retour quand elle l’a vu des ses propres yeux qu’elle a pu constater le miracle.


M a vu la lumière blanche mais nous l’avons ramené.
Voici deux photos :
Presque mort et ressucité.

Monter la commode, perdre encore et jouer toujours

Vendredi soir

Je suis rentré en lisant Harry Potter. Le trajet m’a paru très rapide. Après avoir mis entre deux et trois heures pour rentrer tous les jours, mettre à nouveau 45 minutes ressemble à un miracle. Et avec un bon livre entre les mains, c’est encore mieux.
Sandrine a voulu qu’on traîne un peu dans les Arcades. J’ai pu m’acheter deux CD et nous avons fait un tour pour connaître les prix des ordinateurs portables.
De retour à la maison, nous avons mangé et tenté de regarder Captivity. Nous avons fini par nous coucher pas trop tard.

Samedi

Réveil de bonne heure pour notre dernier rendez-vous chez la gynéco. Tout va bien, tout est parfait. Le bébé se présente bien.
Nous avons acheté de quoi nous faire un bon petit-déjeuner dans la boulangerie d’à côté, qui a dans sa vitrine la coupe du « Meilleur artisan du 93 2006/2007 », la classe.
Après le petit-déjeuner, j’ai déposé Sandrine au marché et je suis allé à la bibliothèque.
Puis nous avons pris la route jusqu’à Osny. Pour ceux qui ne le savent pas, Osny est une ville du Val d’Oise, proche d’Auvers-sur-Oise. Pour joindre l’utile à l’agréable, j’avais proposé à Sandrine d’aller visiter la maison de Van Gogh.
Le magasin se trouvait dans une zone commerciale, comme Claye-Souilly ou autre. Nous avons récupéré notre commode, attendue depuis plusieurs semaines. Je pensais que Sandrine allait gueuler, se plaindre, exiger un geste commercial mais elle n’a rien dit. J’ai chargé la voiture avec les différents éléments et je ne sais pas trop pourquoi, je me suis soudain mis à râler, soupirer, grogner… Je crois que j’en avais marre de me retrouver à nouveau dans une zone commerciale, à revenir dans des magasins que nous avons déjà traversé, comme Aubert, Boulanger, But, Babou, La maison du tissus, etc. C’était à chaque fois utile, il fallait à chaque fois acheter quelque chose dont le bébé ou nous avions besoin mais quand même…
Mon humeur a un peu modifié celle de Sandrine. Nous avons mangé au Quick et hop, je me sentais mieux, c’était peut-être ça après tout. Comme un enfant, j’étais grognon, parce que je n’avais pas mangé.


La visite de la maison du peintre à l’oreille coupée a été repoussée à une date ultérieure. Nous sommes rentrés et nous avons passé l’après-midi à monter la commode tous les deux. Sandrine avait le plan, les vis ; moi, j’avais remonté ma super boîte à outils offerte par Manu et nous avons réussi sans trop de difficultés.
Un problème s’est tout de même posé au sujet de l’emplacement des meubles : le lit et l’armoire ne peuvent pas aller n’importe où. Nous avons donc essayé plusieurs dispositions mais soit le lit était trop près de la fenêtre, soit trop près du radiateur, soit la commode ou le lit donnaient l’impression de couper le passage. J’ai pris des photos mais finalement nous allons sûrement garder celle où le lit est à gauche, contre le mur, avec la commode dans la continuité, laissant un espace pour le siège et un tapis d’éveil. Mais ça peut encore changer.


J’ai fait mon sac et nous avons retrouvé Stéphane au Franprix. Il a déposé Sandrine chez ses parents et nous avons roulé jusqu’à Vitry, guidé par la voix robotisé de son GPS.
Match contre Vitry, match de bas de tableau. Stéphane, notre capitaine, n’était pas là lors des deux derniers matchs, son retour aurait pu nous être salutaire mais non… Nous n’avons rien fait de bien. J’ai défendu une bonne partie de la première mi-temps puis dans la seconde, alors que nous étions menés de deux buts, et qu’il restait 10 minutes, il m’a fait jouer en attaque. Je ne suis pas du tout en confiance en ce moment mais j’ai tenté ma chance. Sans succès. Au contraire, ça m’a bien mis au fond du trou et nous avons perdu, 30 – 25. Nous sommes donc avant derniers et il ne reste que deux matchs avant la fin des matchs allers. Tout le monde commence à se poser des questions, à chercher des fautifs, à baisser les bras, à ne plus y croire même moi qui suis plutôt optimiste… Je me demande pourquoi je continue ce sport alors que je n’éprouve plus vraiment de plaisir depuis quelques saisons. Je ne m’améliore pas, c’est plutôt l’inverse. Alors je ne sais pas, je devrais peut-être juste changer de club et m’émanciper de mon entraîneur, le même depuis 8 ans, et de Stéphane également… essayer de gagner ma place dans une autre équipe. Je sens bien que je suis mauvais en ce moment mais je ne sais pas si c’est définitif ou s’il ne faudrait pas seulement me donner un nouveau challenge.


Stéphane m’a ramené à la maison. J’ai rangé mes affaires et je suis allé chez les Pinto pour retrouver ma femme et Sylvain et Marion. Micaël était malade, Sylvain et Marion crevés. J’ai mangé ma pizza qu’ils avaient commandée pour moi un peu plus tôt. Nous ne sommes pas restés très longtemps laissant Micaël se soigner.

Dimanche

Après mon petit-déjeuner, je suis allé aux Yvris pour retrouver mes camarades du théâtre. Nous avons fait un filage de la pièce, certains oubliant leur texte, à quelques heures de la représentation, ça ne présageait rien de bon.
Nous avons chargé la voiture de Paul avec le décor et nous avons mangé dans un resto chinois du centre de Noisy. Nous avons installé le décor dans la salle, nous nous sommes changés, maquillés, nous avons répétés quelques passages, nous nous sommes encouragés et la salle s’est lentement remplie d’une trentaine de personnes et de cinq ou six enfants. La présence des enfants nous a troublés car la pièce, le sujet et le niveau de lange, ne sont pas fait pour les enfants. Pourtant, dans la première partie, ce sont eux qui se sont le plus marrés et qui ont communiqué leur joie de vivre aux adultes. Malheureusement, R. a à nouveau fait une erreur de textes. Il a carrément sauté une page entière, zappant deux grosses tirades plus ou moins importantes. S’apercevant de son erreur, il a trouvé un stratagème pour revenir aux répliques oubliées et redire ensuite ce qu’il venait de dire. Je ne sais pas si le public a compris son erreur mais nous, dans les coulisses, nous étions sous pression.
Les enfants étaient assis en tailleur au premier rang et à la fin de la première partie, je dois jeter une table à repasser et cette fois-ci, elle est tombée à dix centimètres d’une petite fille. J’ai eu peur, elle aussi mais tout s’est bien passé.
Dans la deuxième partie, les choses se présentaient pas trop mal jusqu’à la toute fin quand Paul a oublié une réplique, réplique importante puisqu’elle déclenche les suivantes. Nous avons réussi à nous en sortir par une pirouette.


A la fin, les gens étaient plutôt ravis. Enfin, c’était surtout des amis ou de la famille alors… C’était bizarre parce que je n’avais demandé à personne de venir. Du coup, après le salut, je n’avais personne à aller voir pour connaître ses impressions. Je me suis senti seul quelques secondes et puis je suis passé à autre chose, démonter le décor, ranger mes affaires.
Nous avons rempli la voiture de Paul avec le décor puis nous sommes retournés aux Yvris pour le ranger dans notre réserve et voilà… Je n’ai toujours pas pu leur dire que je voulais arrêter, que j’étais démotivé, que je n’étais plus sûr de pouvoir leur accorder du temps. Ils veulent jouer au moins une fois à Paris, c’est le truc qui les tient encore. De mon côté, je n’y crois pas à cette représentation parisienne et surtout, je ne vois pas en quoi elle pourrait être une consécration de quoi que ce soit après trois ans sur la même pièce.

Je suis rentré heureux et soulagé de me retrouver avec Sandrine. Elle m’a rasé le crâne et démaquillé. Soirée cool à la maison.
Deux photos de la disposition choisie.


Captivity




Un film d'angoisse pour le vendredi soir. Au bout de 3 minutes, Sandrine me dit qu'elle trouve ça très mauvais. J'arrive à la convaincre de poursuivre, on ne sait jamais même si je sens déjà les défauts : mauvais scénario, mauvaises prises de vue, mauvaise actrice (la pourtant si géniale Kim Bauer...)

Au bout de dix minutes supplémentaires, je finis par demander à Sandrine pourquoi on continue à regarder cette daube. Pour en avoir le coeur net, elle a tout de même passé le film à toute vitesse, s'arrêtant de temps en temps sur une scène qui semblait intéressante. Mais non, rien à faire, c'était vraiment nul !

23.11.07

La fin de la grève

Mercredi soir

J’ai retrouvé ma mère à Vincennes. Nous sommes passés par Fontenay pour rentrer. Ca n’avait pas forcément l’air plus rapide mais au moins on roulait. Près du RER de Neuilly-sur-Marne, nous avons croisé Cindy arrêtée comme nous au feu rouge. Nous nous sommes parlés par la fenêtre. Cindy disait aux motards qui se stoppaient devant nous de se mettre un peu plus loin pour nous laisser parler.
J’avais rendez-vous chez l’orthoptiste mais je ne m’en suis souvenu que vers 18h40, alors que ma mère me déposait devant chez moi et je n’ai pas eu le courage de repartir. Je l’ai donc appelée pour annuler mon rendez-vous. Elle m’a souhaité bonne chance pour rentrer alors que j’étais à la maison… Je me dis maintenant que si elle a l’affichage du numéro sur son téléphone, elle a dû voir que j’appelais du fixe… Bref. Je m’en fous.
Nous avons mangé et nous nous sommes reposés, enfin surtout moi. Je me sentais crevé, les yeux lourds. J’aurais pu dormir debout.
Nous sommes allés chez les Pinto. Nous avons beaucoup discuté de bébé et j’ai posé des questions à Laetitia au sujet de l’accouchement, des premiers jours à la maison, etc. Je regardais le foot d’un œil et j’ai pu voir ce bel arrêt raté du gardien de but français qui m’a fait bien rire.

Jeudi

Ma mère est venue me chercher à la même heure que la veille. Nous nous sommes garés au même endroit, comme si nous étions dans le film, Un jour sans fin…
Le midi, comme il faisait beau et bon, je me suis installé sur une chaise au jardin du Luxembourg, face au soleil ; j’ai retiré mon manteau et j’ai pu me plonger dans Harry Potter (il était temps !).
Sandrine est venue me chercher à Vincennes et nous sommes rentrés plus rapidement que d’habitude mais ça m’a semblé interminable. J’étais crevé, pas très causant, irritable, un vrai bonheur…
A la maison, j’ai mis un peu de temps à retrouver une attitude normale. J’ai pu voir le lit de notre bébé que Manu avait monté dans la journée. J’avais dit à Sandrine que je tenais à le faire, que je voulais au moins faire ça dans cette chambre mais elle a laissé son père tout seul pour poser une tringle et comme il s’embêtait, il s’est dit que puisqu’il était là… Bref, je ne vais pas criser parce que le lit est monté mais je pourrais en tout cas dire à mon fils que le seul truc que j’ai fait dans sa chambre c’est le premier coup de peinture effet grotte-caca. Je pense qu’il sera fier de moi. Sinon, le plus important ce n’est pas ce que j’ai pu faire dans sa chambre jusqu’à présent, c’est ce que je vais faire dès son arrivée…

Stéphane, comme souvent, est arrivé en avance. Entraînement avec 20 minutes prises en charge par un préparateur physique, puis du jeu et un match amical contre l’équipe 2. Nous n’avons pas trop mal joué, ce qui est encore plus énervant parce que nous présentons toujours un beau visage à l’entraînement et nous faisons n’importe quoi pour les matchs.
Stéphane m’a ramené. A la maison, il y avait Audrey. Je les ai laissées parler dans la cuisine et j’ai mangé tranquillement dans le salon en regardant la fin d’un match de hand. J’ai raccompagné Audrey chez elle vers 1 h du matin. A mon retour, Sandrine ne dormait pas encore et je me suis endormi assez rapidement trop heureux de savoir que la grève avait l’air terminé.

Vendredi

J’ai pris mon vélo pour aller jusqu’au RER. Pourquoi pas après tout ? Malgré la douleur aux fesses qu’il a provoqué mardi dernier, je n’ai pas eu confiance dans la retour des bus.
Le RER est arrivé rapidement. J’ai eu une place assise et je suis arrivé au boulot sans problème.
Je ne pensais pas être un jour si content de remonter dans un RER.
Voici deux photos de la chambre avec le lit et les rideaux.


22.11.07

Le guide des papas débutants


Très intéressant, abordant tous les sujets de manière précise, directe et claire, expliquant que l'ancien modèle des papas n'existe plus vraiment et que les nouveaux pères doivent s'adapter sans.
Les auteurs tentent de donner confiance aux jeunes papas, les poussent à discuter avec d'autres pères, à se mettre en avant, voire même à prendre un congé parental.
Ils donnent des conseils pour préserver la vie de couple après l'arrivée du bébé, pour traverser les différentes périodes dans le calme...
Un livre que les jeunes mamans devraient lire.

21.11.07

Faire du vélo, se lever tôt

Mardi soir

Je suis parti du boulot vers 16h10. Aucun problème majeur pour atteindre Vincennes. J’ai récupéré mon vélo et je me suis à nouveau déguisé. Il faisait déjà nuit. J’ai traversé le bois et pour éviter la montée de la N34, j’ai descendu la côte de Baltard et je suis rentré par les Bords de Marne. C’était plus agréable mais aussi plus long.
En plus, la selle n’était pas vraiment faite pour moi. Ce matin, j’ai encore mal aux fesses…

Ma mère était à la maison. Elle ne travaillait pas et s’était proposée pour passer voir Sandrine. Je me suis douché et changé. Après le départ de ma mère, j’ai fait mon sac et je suis allé au gymnase plus tôt que d’habitude car nous avions un match en retard. Nous avons à nouveau perdu. Les bras et les têtes se baissent. L’entraîneur ne sait plus quoi faire, nous non plus. C’est la spirale de la défaite. Il faut qu’on se réveille et moi le premier.
Stéphane n’était pas là car Ludivine était souffrante.

Je suis rentré et je suis resté avec Sandrine pour me coucher vers 0h45, en mettant le réveil pour 5h du matin, je sentais bien la nuit serait courte.

Mercredi

Débout à 5h, les yeux lourds. Après le petit-déjeuner, j’ai attendu le coup de fil de ma mère en regardant le début d’un reportage passionnant sur Patrick Modiano. Je suis monté à côté d’elle dans sa voiture vers 5h50. Elle s’est garée près du Parc Floral et nous avons fait le chemin ensemble jusqu’à Châtelet. Là, j’ai marché jusqu’au boulot.
Je suis épuisé par cette grève bien sûr. Dire qu’en 1995, ça avait duré cinq semaines apparemment. Si ça dure autant, je crois que je vais prendre mes 11 jours de congés paternité maintenant.

20.11.07

Ah, la grève !

Vendredi

Je suis parti du boulot vers 16h. Jusqu’à Vincennes, je n’ai pas eu trop de soucis. Je suis même monté dans un bus qui pouvait bien me rapprocher. Cependant, c’était sans compter sur les embouteillages. Il faisait chaud et bon dans le bus mais nous n’avancions pas. Certains sont descendus au fur et à mesure pour faire le chemin à pied, et pour aller jusqu’à Nogent, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Moi, je suis resté. J’ai lu, écouté de la musique et j’ai même pu m’asseoir au bout d’un moment. Je suis descend à la gare Nogent-Le Perreux et j’ai marché un peu avant de récupérer un 114 qui m’a déposé au RER de Neuilly-Plaisance. De là, je suis rentré à pied jusqu’à la maison : 2h40 pour rentrer. J’ai annulé mon rendez-vous chez l’orthoptiste, je ne me sentais pas capable de prendre la voiture pour revenir au Perreux.

Nous sommes passés chez les Pinto déposer les gâteaux que Sandrine avait préparés pour l’anniversaire d’Alexia puis nous avons mangé tous les deux au restaurant Japonais de Chelles. Des Makis, des brochettes, du riz, de la bière chinoise, c’était bien bon… Nous n’avons pas pris notre temps parce que nous ne voulions pas être en retard chez les Pinto.
Cindy, Emma et Stéphane étaient déjà là à notre arrivée. Fanny et Seb sont arrivés quelques secondes après ainsi que d’autres amis à eux. Stéphane a dû défendre ses idées de grevistes face à des gens qui n'étaient pas liés à sa cause et qui pourant, pour la plupart, ne prennent pas les transports. J'ai essayé de ne pas m'en mêler, Sandrine elle n'a pas mâché ses mots.
Nous avons mangé les gâteaux tous aussi bon les uns que les autres mais le roulé au Nutella de Laetitia n’a pas fait long feu… Alexia était contente, souriante, jouant avec les autres enfants, ouvrant les cadeaux, soufflant sa bougie… Nous étions encore les derniers à partir.

Samedi

Sandrine voulait passer aux Arcades pour commencer les achats de Noël. Nous n’y sommes restés que quelques minutes, le temps de récupérer des manteaux au pressing, je ne tenais pas à être en retard à notre premier cours de préparation à l’accouchement. J’ai réussi à trouver une place devant l’hôpital, après avoir tourné quelques minutes et il était 11h59, parfait. A l’étage, dans la salle d’attente, de nombreuses femmes enceintes, accompagnées ou non de leur compagnon. Nous avons attendu une demi-heure que le cours précédent se termine. Plusieurs femmes sont allées aux toilettes pendant ce temps, certaines se touchaient le ventre, les papas avaient l’air ailleurs. Nous avons tous fini par nous installer dans la salle, sur des tapis avec des oreillers pour les femmes. La sage-femme nous a distribué des papiers avec le plan détaillé des cours qu’elle donne et a commencé à nous parler très simplement du côté administratif d’un accouchement, des papiers à ne pas oublier, etc. Nous avons pris des notes sur un petit cahier… Puis elle a expliqué les différences entre les vraies contractions qui annoncent l’accouchement et les autres, elle a donné des indications sur une respiration à tenir pour se détendre et ne pas avoir mal. C’était très intéressant.
A la fin, nous avons pris rendez-vous avec elle pour les prochains cours. Comme je veux être présent à chaque fois, les possibilités étaient réduites. Du coup, nous avons sauté le module « Allaitement ». Les quatre prochains cours auront lieu le 1er décembre et le 15 décembre… Mais pour ce dernier, il sera peut-être déjà trop tard. Pourtant, c’est celui sur l’accouchement en lui-même.
Nous avons mangé au McDo de Chelles puis nous avons fait un tour dans la zone industrielle de Claye-Souilly. Je n’avais pas très envie d’y aller et quand j’ai vu le monde, les embouteillages, ça ne m’a pas beaucoup plus motivé. Nous avons fait un tour chez Casa, Aubert (j’ai pu réessayer le pliage de notre poussette), King Jouet, Autour de bébé et je ne sais plus quoi encore. J’ai l’impression qu’en sortant de chaque magasin, on avait un nouveau sac prêt à remplir le coffre.
De retour à la maison, j’ai fait mon sac puis j’ai remonté la poussette de la cave. Nouvelle séance de pliage, montage, démontage, manœuvre.
Match contre Saint-Mandé et nouvelle défaite (la septième ; avec une victoire et un match nul, nous pointons à l’avant-dernière place…). J’ai joué plus longtemps que d’habitude mais je n’arrive toujours pas à être essentiel sur le terrain, à marquer les buts que je devrais marquer. Stéphane n’était pas là, cloué au lit dans l'après-midi (enfin plutôt à la cuvette) par une gastro et le soir, c’était la fête d’anniversaire d’Alicia aussi, alors…
Je suis parti vite, je n’avais pas envie de les écouter refaire le match encore et encore.

Soirée cool à la maison.

Dimanche

Je me suis levé vers 8h30 maudissant cette pièce que nous ne finissons pas de jouer.
Nous avons répété pendant plus de deux heures. A force de jouer, à chaque fois, Paul trouve une nouvelle mise en scène, pas pour l’ensemble, mais pour des détails, ce qui fait que rien n’est jamais fixé. Je ne suis plus du tout motivé mais je n’arrive pas à leur dire que je veux arrêter. Ils ont toujours ce désir utopique de jouer une fois à Paris.
Je suis rentré vers 13h. Mes beaux parents étaient là. Ana avait cousu un rideau pour la chambre du petit et voulait nous le montrer. Ils ne sont pas restés très longtemps.
Après-midi cool à regarder des séries, faire une sieste, regarder deux films d’horreur.

Lundi

Je suis parti de la maison à 6h40. J’ai marché jusqu’au RER de Neuilly Plaisance. J’ai attendu un petit peu puis j’ai marché jusqu’au RER de Nogent-Le Perreux en suivant le trajet du 114 espérant pouvoir en attraper un jusqu’à Vincennes. Sur le quai du RER E, à Nogent, j’ai attendu environ 40 minutes, observant les affichages, les trains sans arrêt, les malaises voyageurs aux gares précédentes. Finalement, j’ai repris ma marche jusqu’à Vincennes. J’ai pu attraper un métro jusqu’à Châtelet. De là, j’ai à nouveau marché jusqu’au boulot.
Je suis arrivé à 10h15, fatigué et en sueur (3h35 pour venir bosser, faut vraiment avoir envie !!)
Je me suis barré à 16h. Sandrine m’attendait à Vincennes à 17h. Nous sommes passés par Fontenay pour rentrer, ce qui nous a pris déjà une bonne heure. Nous nous sommes arrêtés chez les parents de Sandrine pour que je récupère le vélo de Manuel. Je pensais qu’il me prêterait son VTT tout neuf mais il m’a proposé un motoconfort, presque un vélo de facteur, parce que celui-ci avec des garde-boues, ce qui était plutôt une bonne idée. Sandrine est rentrée en voiture et moi en vélo. Je suis arrivé peu de temps après elle.
Soirée à la maison devant un film d’angoisse.

Mardi

Je suis parti à 6h40. J’avais mon bonnet, mon manteau, mes gants, mes grosses chaussettes de sport qui montent jusqu’aux genoux passées par-dessus mon jean, un gilet fluo et hop, me voilà sur les routes à rouler jusqu’à Vincennes. Deux montées sur le chemin m’ont cassé, celle qui part de Neuilly vers le centre du Perreux et celle qui part du pont de la gare Nogent-Le Perreux vers le centre de Nogent. La traversée du bois de Vincennes s’est faite assez rapidement même si sur la fin, j’ai dû rouler en sens inverse pour passer. J’ai garé et accroché le vélo. J’avais chaud, très chaud et je sentais que j’étais en sueur.
J’ai pris le métro et à Châtelet, j’ai marché jusqu’ici. C’était correct : 1h30 de transport.
J’ai retiré mon manteau et mon gilet, et j’ai essayé de faire sécher tout ça près du radiateur de notre bureau. Mon t-shirt trempé me glaçait la peau. La prochaine fois, je penserai à une serviette et des affaires de rechange.
Donc, je résume, vélo, métro et marche à pied. On rajoute piscine et je suis prêt pour un triathlon un peu particulier.
Je suis déjà fatigué à l’idée de refaire la même chose dans l’autre sens ce soir. Je vais peut-être passer par les Bords de Marne pour joindre l’utile à l’agréable. Mais ce matin, il ne pleuvait pas alors que maintenant…

Hostel ; Hostel 2 ; Motel



Ca commence comme un American Pie en vacances en Europe. Trois mecs font le tour de l'Europe pour se taper des meufs. A Amsterdam, un mec leur conseille d'aller en Slovaquie dans une sorte d'Auberge de jeunesse où les filles n'attendent qu'eux...
Sauf que sur place, les choses prennent un tournant assez gore...




On comprend un peu mieux ce que font tous ces mecs habillés en chirurgien-boucher, d'où ils viennent, ce qui les motive. Cette fois, nous avons trois filles qui décident de partir en week-end pour profiter de Prague puis finalement, la Slovaquie, conseillées par une jeune femme trop belle et trop gentille.
Sur place, c'est celui qui en parle le moins qui en mange le plus...

Ce ne sont pas de grands films mais pour une soirée pyjama-canapé, pourquoi pas ? Et puis ça faisait longtemps qu'on n'avait pas regardé de films d'horreur.


Film plus basé sur l'angoisse que sur le gore. Un couple au bord du divorce, qui vient de perdre leur enfant dans un accident, se perd au milieu de nulle part et trouve refuge dans un motel désert. (Ok, le scénario n'est pas très original). Dans leur chambre, pour passer le temps, ils se mettent une cassette qui traînait là et oh, stupeur, ça ressemble à un film d'horreur mais qui se déroulerait dans la même chambre que la leur et avec le même genre de scénario de départ. Ils passent donc la nuit à se défendre contre des mecs en bleu de travail, masqués, et complètement psychopathes...
C'est un peu moyen mais bon pour une soirée pyjama-canapé, pourquoi pas ? (je l'ai déjà dit ça, non ?)

Nous avons déjà vu Camping, Bienvenue au gîte, Quatre étoiles, alors après Hostel et Motel, il nous reste Chambre d'hôte,Villas, demeures et châteaux et A la belle étoile... Certains films cités ci-dessus existent vraiment, d'autres non...

19.11.07

Le grand animateur

Le dernier Donjon Monsters. Moins drôle parce les personnages habituels ne sont pas encore là, nous sommes 400 ans avant leur arrivée et nous lisons la vie de leurs ancêtres... Mais c'est tout de même toujours un plaisir de retrouver cet univers.

Mode d'emploi de mon bébé



Le bébé décrit comme une machine, un robot, un ordinateur. De manière très ludique, sans langue de bois, les auteur tentent d'expliquer les réactions d'un bébé à travers cette métaphore filée...

C'est drôle et j'ai appris des choses.

15.11.07

Bonjour tristesse




Ce livre était bien placé sur ma liste des livres plus ou moins classiques à lire un jour. Du coup, en traînant à la bibliothèque, je me suis dit, tiens pourquoi pas... Et je l'ai lu rapidement alors qu'Harry Potter m'attend, m'appelle, me supplie...

Je ne suis pas déçu, loin de là. J'ai eu l'impression de lire du Patrick Modiano, moins lent, moins parisien, mais dans le même esprit : une écriture fluide, claire, une histoire simple, des rapports compliqués et surtout beaucoup de non-dits...

Hannibal Lecter



Le début du personnage. Comment ? Pourquoi ?

Je n'aime pas trop l'acteur, Gaspard Ulliel, du coup, je n'ai pas accroché avec le héros.

C'est diabolique et pervers, mais moyen dans l'ensemble.

La grève encore...

Mardi

J’ai retrouvé Sandrine chez ses parents. Ils allaient manger. Je me suis un peu moqué d’Ana au sujet des conseils sur comment repasser un drap housse et je crois qu’elle n’a pas apprécié. Je suis peut-être allé trop loin.J’ai récupéré la voiture et je suis rentré. J’ai fait mon sac et je suis allé chercher Stéphane en bas de chez sa mère, pile à l’heure pour une fois. Nous étions presque les premiers à l’entraînement et les autres sont arrivés au compte gouttes. Heureusement, car ça ne partait pas très bien au départ. Finalement, nous étions nombreux, nous avions envie de jouer et j’ai continué à faire des choses correctes… Ca va bien finir par payer.
J’ai ramené Stéphane. Nous avons discuté avant de nous séparer puis je suis rentré. Sandrine m’attendait mais elle avait déjà les yeux fatigués. J’ai mangé rapidement et nous nous sommes couchés.

Mercredi

Je me suis levé à 5h15 et j’étais dans ma voiture à 5h55. Je suis arrivé au bureau à 6h45. Je pensais être le premier mais d’autres étaient là depuis 4h ou 5h du matin. Il n’y avait pas grand-monde et j’ai pu bosser sur un truc hyper chiant mais qu’il fallait faire au calme.
Je suis remonté dans ma voiture à 16h et je suis arrivé à la maison vers 17h. Sandrine a enfilé un manteau et nous voilà à nouveau dans les embouteillages pour atteindre les Arcades et acheter une peluche pour notre fils à Du pareil au même…, des CD à la FNAC, discuter avec mes anciennes collègues. Nous avons même réussi à revenir sur Le Perreux et à être à l’heure pour mon rendez-vous chez l’orthoptiste. Je me sentais crevé, les yeux irrités, et en fin de compte, je n’ai jamais été aussi bon…
De retour à la maison, nous avons mangé en regardant un épisode de la Petite Maison dans la Prairie, celui où Laura, déjà amoureuse d’Almonzo affirme qu’elle n’est plus une petite fille, que c’est une femme désormais… Elle va bientôt détacher ses cheveux et hop voilà, en deux ou trois épisodes, elle sera en effet devenue une femme…
Un peu après 21h, nous étions chez les Pinto. Nous avons observé Laetitia faire un gâteau. Je suis resté avec les filles plutôt qu’avec Micaël qui était sur l’ordi. J’ai eu le nez creux puisque du coup, j’ai pu lécher avec gourmandise le saladier.
Nous avons discuté des problèmes de couple, des gens qui n’étaient jamais contents, qui trouvaient toujours que l’herbe était plus verte dans le champ d’à côté. C’était intéressant : tous les couples sont différents et en même temps tellement pareils.
Nous nous sommes couchés un peu après 1 heure du matin.

Jeudi
Sandrine m’a déposé dans le bois de Vincennes. Nous avons mis un temps fou à parcourir les quelques kilomètres séparent Neuilly du bois… J’ai marché quelques minutes, récupéré la ligne 1 jusqu’à Châtelet et marché encore jusqu’au boulot : 1 heure 45… J’adore.

Mauvaise nouvelle au boulot. Un collègue, que je ne connais pas du tout, est décédé il y a deux jours. Nos deux responsables ont rassemblé tout le monde dans un le bureau des réunions pour annoncer : « H. est mort. Il y a deux jours. D’un arrêt cardiaque. »
Je me suis barré un peu après 16 h. J'ai marché jusqu'à Châtelet. J'ai trouvé que c'était vraiment rapide, presque plus rapide qu'avec le métro. J'ai pu monté dans un métro pas trop rempli et j'étais à Vincennes vers 17h. Sandrine est venue me chercher dans le bois de Vincennes et nous sommes rentrés.
Journée épuisante avec beaucoup de voiture. Vivement la fin de la grève.

13.11.07

La premier sourire du bébé


Respecter son corps

Vendredi soir

De retour à la maison, j’ai à peine eu le temps d’embrasser Sandrine avant de sauter dans la voiture. Je me suis dépêché car j’avais rendez-vous à 18h40 chez l’orthoptiste. Je me suis garé devant son cabinet à 18h41. Dans la salle d’attente, une autre personne attend. Je me dis que le docteur doit être en retard ou que cette jeune fille a un peu trop d’avance. Je prends mon livre et pris d’un doute soudain, j’attrape également mon agenda et observe que mon rendez-vous était prévu à 19h et que donc, je suis celui qui est très avance. L’orthoptiste m’a un peu grondé car j’avais les yeux bien rouges. A cause de la drogue bien sûr mais surtout à cause des heures de sommeil qui me manquent.
Je suis rentré à la maison pour manger avec ma femme puis nous sommes allés chez Audrey et Alex. Ca faisait vraiment longtemps… Ils ont changé de canapé, ils ont l’air de bien aller sauf Audrey qui venait de se prendre la tête avec une collègue, celle-ci finissant par lui dire : « tu n’es rien, tu ne vaux rien, tu n’es que du vent ». Maxence nous a montré sa force située selon lui dans son coude. Nous avons discuté jusqu’à près de 3 heures du matin.

Samedi

Réveil vers 11h. Sandrine avait eu le temps d’aller au marché avec sa mère. Elles m’ont trouvé encore en pyjama mais en train de repasser. Je me suis préparé et nous sommes allés chercher Manu.
Déjeuner chez ma mère. Elle avait mis les petits plats dans les grands mais tout était très bon, même les gaufres grillées.
De retour à la maison, j’ai eu le temps de faire mon sac et hop c’était l’heure de partir. Stéphane m’attendait. Match contre Ivry.
Nous avons perdu (encore !) 29-28 dans les dernières secondes. Alors que je croyais avoir fait une bonne semaine d’entraînement et retrouvé la confiance de mon entraîneur, il a préféré aligné à mon poste, une bonne partie du match, un mec de l’équipe 2 qui ne joue jamais avec nous. Finalement, il m’a fait rentré quelques minutes et à deux minutes de la fin alors que le score était de 28-28 au poste d’ailier droit. J’ai le ballon pour nous faire mener et bien sûr le gardien me l’arrête. Derrière, ils attaquent et marquent. A la fin du match, un coéquipier me charriait en disant que c’était de ma faute si on avait perdu… ça me faisait rire jaune en fait.
Stéphane m’a ramené. J’ai attrapé Sandrine et nous avons roulé jusqu’à Compans pour fêter l’anniversaire de Marie. Enfin la fin car ils avaient déjà tous finis de dîner. J’ai bien mangé la tarte au citron meringuée et avec Anthony, nous avons essayé avec succès de gagner au billard.
Nous sommes rentrés vers 2 heures du matin.

Dimanche

J’ai dormi jusqu’à midi. A mon réveil, Sandrine n’était pas là. Elle était avec Laetitia pour acheter des trucs pour le bébé. Elle est rentrée vers 12h30 pensant devoir me réveiller.
Ana est passée un peu plus tard pour récupérer des affaires. J’allais repasser un drap housse et avec son petit air, elle a posé une question à Sandrine sur ma manière de repasser… Puis, elle a voulu me montrer comment on pliait un drap housse puis comment on le repassait. Elle s’est finalement arrêtée voyant que ça me portait un peu sur les nerfs son cours magistral sur le repassage… Elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, que c’était plus fort qu’elle.
Nous avons traîné à la maison toute la journée.
Le soir, nous avons retrouvé les Pinto et nous sommes allés dîner au restaurant chinois de Chelles. Après, nous avons passé un petit moment chez eux puis nous sommes partis avant minuit.

Lundi

Je pensais à nouveau aller au théâtre mais la répétition a été repoussée à 20 heures et je ne l’ai su qu’en téléphonant avant de partir à 18h30, comme d’habitude. J’ai dit que je n’étais pas dispo et ça m’a faisait plaisir de rester avec ma femme à la maison. Nous n’avons pas fait grand-chose et c’était génial. J'ai passé un peu de temps sur mon nouvel appareil photo et aussi avec leur conseil client car il manquait l'offre promotionnelle composée de la carte 1GO et sans cette carte, je ne peux rien faire. J'ai pris une ou deux photos avec la mémoire interne de l'appareil et le résultat était pas mal.
Je me suis couché avant Sandrine, fatigué et souhaitant désormais respecter mon corps. Elle est venue me border. Je me suis un peu moqué d’elle en l’imitant quand c’est moi qui vient la border puis je me suis endormi en deux secondes.

La vérite ou presque




Très bon bouquin qui m'a souvent fait sourire sur ce que les gens attendent, espèrent, alors que tout est déjà entre leurs mains.

12.11.07

Le nombre 23 ; V pour Vendetta



Le film aurait pu être très bon mais il est juste pas trop mal. Je me suis laissé prendre par le scénario, par la performance de Jim Carrey mais il y a des petits détails qui empêchent l'ensemble de fonctionner à merveille.








Bon film, bien fait, bien joué avec une très belle Nathalie Portman... même le crâne rasé.
Ca m'a donné envie de lire la BD.

9.11.07

Manque de sommeil

Mercredi

Laetitia, Sandrine et Alexia m’attendaient dans le parking à ma sortie du RER. Elles m’ont déposé chez l’orthoptiste et m’ont attendu dans la voiture.
Laetitia nous a ensuite conduit jusqu’à chez nous. Court moment de détente avant de reprendre la voiture et de passer chercher Fanny.
Dîner chez les Pinto. Alexia n’avait pas très envie de dormir, voulait rester avec nous, et a utilisé le seul stratagème qu’elle connaît : pleurer et crier. Nous avons bien mangé et bien discuté. Nous avons tous décidé qu’il fallait qu’on fasse des efforts vestimentaires pour avoir plus classe, des petits détails, juste pour ne pas se laisser aller… Plus facile à dire qu’à faire.
Nous avons ramené Fanny et je me suis couché vers 2 heures du matin.

Jeudi

Dur de se réveiller mais j’assume.
Le soir, j’ai retrouvé Sandrine chez Marion. Maxime était malade mais à la voir comme ça, souriante et calme, c’était difficile de le croire.
A notre retour à la maison, Stéphane m’attendait déjà dans sa voiture. Il est passé quelques instants pour discuter avec nous puis nous sommes allés au Hand. J’ai encore bien joué, comme si j’avais découvert la simplicité de ce sport… Un mec qui voulait fêter le décrochage d’un nouveau boulot avait ramené des bières et un saucisson. Comme je n’ai pas bu, je me suis chargé de la découpe et du coup, je n’ai pu avoir qu’un ou deux morceaux.
Stéphane m’a ramené. Sandrine dormait en chien de fusil sur le canapé. Elle avait laissé sa vaisselle en plan dans la cuisine, n’avait pas eu le temps de préparer à manger comme elle l’avait dit avant que je parte mais je m’en foutais… Son état lui donne des excuses pour beaucoup de choses. J’ai passé un peu de temps avec elle pour la border mais du coup, à force de parler, elle a fini par sortir de son brouillard. Elle s’est levée et a passé du temps avec moi, ce qui m’a permis de gagner du temps.
Plus tard, elle s’est à nouveau couchée, plus crevée que quelques minutes avant et j’ai fait deux trois trucs sur l’ordinateur pour me foutre au lit encore à 2 heures du matin, persuadé que c’était une grosse connerie et que j’allais payer le prix fort au réveil le lendemain.

Vendredi

En effet, ce matin, grosse difficulté pour sortir du lit et je crois bien que je vais passer la journée, la tête dans le gaz. Mais c’est vendredi et c’est toujours un peu moins grave d’être crevé ce jour-là.

7.11.07

Un ami, on doit pouvoir tout lui dire...

Mardi

J’ai retrouvé Sandrine, sa mère et sa sœur sur le quai du RER à Nation. Elles rentraient de l’hôpital. Ana avait récupéré les résultats de son test de sommeil fait courant septembre. Elle fait des apnées du sommeil qui peuvent donc expliquer ses insomnies.
A Neuilly, nous avons marché un peu jusqu’à la voiture de Cidalia puis nous avons déposé Ana chez elle et nous sommes tous rentrés chez nous. Sandrine a pu montrer à sa sœur ses derniers achats pour le bébé.
Vers 19h40, alors que Stéphane venait de me biper, nous sommes sortis tous les trois, elles pour manger chez leur mère, moi pour aller au hand.

Entraînement dans un gymnase que nous ne connaissons pas, à cause des vacances. J’étais en forme hier, j’avais envie de jouer, de bouger, de marquer des buts, tout ce que je n’arrive pas à faire pendant les matchs.
Stéphane m’a ramené. Nous avons discuté devant la grille de ma résidence, dans sa voiture. Difficile de trouver les mots pour dire ce qu’il faut dire…

J’ai mangé puis Sandrine m’a montré des épisodes de Fais pas ci, fais pas ça enregistrés sur France 4, des épisodes du début, bien drôles, que nous n’avions pas vus…

6.11.07

Les brigades du tigre


Pas mal, vraiment pas mal avec un casting sympa.
En fait, ça ressemble à un bon téléfilm de cinéma... mais avec Diane Kruger.

Début du congé maternité, 4 jours en amoureux

Mercredi soir

Dernier jour de Sandrine avant son congé. Nous avions prévu de se faire une soirée resto-ciné mais elle n’a pas réussi à partir suffisamment tôt et nous sommes finalement restés à la maison. Un des avantages de connaître ma chère épouse depuis neuf et demi est que je me doutais fortement qu’elle n’arriverait pas à se libérer pour la séance. Du coup, ça ne m’a ni déçu, ni attristé. Et une soirée à la maison tous les deux, c’est bien aussi.
Je me suis couché tard, happé par la télévision, Internet et la playstation.

Jeudi

Réveil de bonne heure pour faire un tour à Ikéa. La moitié de la population mondiale avait décidé de se retrouver dans ce magasin. Nous sommes parvenus à nous faufiler entre les rayons pour acheter des boîtes et des paniers pour la chambre du petit. Nous nous sommes insérés dans la file d’attente d’une caisse prioritaire mais à Ikéa, la majorité des femmes sont presque ou déjà enceintes, donc nous avons attendu autant que les autres. Nous avons ensuite fait un petit tour aux Arcades pour faire quelques courses et traîner dans certains magasins. Affamés, nous nous sommes arrêtés chez le traiteur chinois.
Nous sommes rentrés pour déposer les courses, nous reposer quelques minutes puis nous avons repris la voiture pour aller chez Stéphanie et Nicolas. Nous avons mangé des crêpes et joué à Time’s Up. Je crois avoir très bien réussi le mime de Rocco Siffrédi.

Nous les avons quittés vers 20h pour rejoindre après un passage éclair à la maison les Pinto chez eux. Soirée cool à discuter de choses et d’autres. Nous nous sommes couchés vers 2 heures du matin.

Vendredi

Réveil de bonne heure. Nous avons fait les courses à Auchan puis j’ai déposé Sandrine chez Marion. J’ai profité de ma matinée pour faire du repassage et me détendre. J’ai retrouvé Sylvain chez lui vers 12h30. Les filles sont arrivés quelques minutes plus tard avec du McDo. Nous avons passé l’après-midi chez eux.
Soirée à la maison à deux, tranquillement. Je me suis couché tard, toujours pris par les mêmes vices…

Samedi

Réveil de bonne heure pour aller au Leroy Merlin de Bay 2 puis faire des courses.
Dans l’après-midi, trop fatigué, j’ai fait une courte sieste d’une heure avant l’arrivée de Virginie, François et Armelle puis de Laetitia et Alexia. Micaël nous a rejoints un peu plus tard. Virginie et Sandrine ont ramené Armelle chez les parents de Virginie puis elles sont revenues. Soirée très sympa à discuter de tout et de rien, de nos souvenirs, de nos amis, anciens, nouveaux, de ceux qu’on a, de ceux qu’on perd… Micaël s’est endormi avec sa fille sur le canapé. Ils sont partis un peu avant deux heures du matin. C'était vraiment bien cette soirée...

Dimanche

J’ai dormi jusqu’à midi. Sandrine est venue me réveiller. Elle avait son manteau sur le dos. Je lui ai demandé pourquoi, croyant qu’elle allait partir, elle m’a répond qu’elle venait de revenir d’une petite vadrouille. J’ai pris mon petit déjeuner et nous avons passé l’après-midi à ne rien faire de spécial, ce qui était génial.
Les Pinto sont arrivés vers 17h15, les premiers finalement. Olivier, Sandy et Logan ont sonné à notre porte peut-être deux secondes après. Stéphane et Ludivine sont arrivés un peu plus tard. Olivier avait rapporté des anciennes affaires de Logan pour le bébé. Nous avions prévu de faire à manger mais en fin de compte, nous avons préféré payer une bonne pizza à tout le monde.
Vers 21h30, alors que le Time’s Up se mettait en place (il va falloir se calmer avec ce jeu), Stéphane et Ludivine sont rentrés. Nous n’avons fait qu’une seule partie et c’était bien drôle, même si Laetitia va tout faire pour trouver un jeu aussi marrant mais qui peut se jouer en individuel… Ils sont tous partis avant minuit.

Lundi

J’avais rendez-vous au théâtre à 18h30. Je suis arrivé à la maison à 18h30. Sandrine m’a montré ses achats de la journée. Des choses essentielles pour la venue du bébé… Je crois que ça coûte cher un bébé…
Avant de monter dans la voiture, j’ai passé un coup de fil et on m’a fortement déconseillé de venir car sinon, je n’aurais pu jouer que la dernière scène de la première partie, deux minutes en gros. J’ai rangé la voiture dans le garage et j’ai retrouvé ma femme. Nous avons pu faire le tri dans les affaires du bonhomme et se poser des questions de déco.
Soirée cool à la maison.

3.11.07

Le serpent ; Brice de Nice (deux films avec Clovis Cornillac, un bien et un nul)



Bien, voire même très bien. Un bon thriller à la française qui ne ressemble pas à un épisode de P.J. ou Julie Lescaut. Bon scénario, bons acteurs.






Voilà, je ne pouvais pas en juger sans l'avoir vu. C'est chose faite. Aucune surprise. Aucun commentaire.