Les choses simples

31.3.09

Week-end

Vendredi

Pédiatre

Pendant que nous attendions dans notre tour, nous avons pu observer Vincent jouer avec les autres enfants. C’était un spectacle intéressant. Vincent semble faire la loi et n’hésite pas à pousser ses petits camarades pour entrer dans les petites maisons. Il copie aussi sur les plus grands quand ces derniers font de nouvelles choses.
Le pédiatre nous a donné rendez-vous pour la semaine prochaine afin de lui faire quelques vaccins en vue de notre voyage au Maroc.

Soirée WII et blind test

Je me suis fait laminer par Stéphane sur Top Spin. Pendant ce temps-là, les filles nous ont fait un blind test. Elodie nous a avoué fièrement qu’elle avait été fan des Boys Band à une époque…

Samedi

Passeport

Le matin, nous avons enfin pu récupérer le passeport de Sandrine ainsi que les papiers de Vincent. Nous pouvons enfin partir à Tanger. Nous sommes allés chercher du pain à la boulangerie de Neuilly-Plaisance, celle qui faisait notre plaisir quand Sandrine était enceinte.

Déjeuner avec Audrey, Alexandre, Tom et Maxence

Toute la famille Suret a débarqué au grand complet un peu après midi. Nous avons bien mangé et bien profité des enfants. C’était sympa de se retrouver tous ensemble. En fin d’après-midi, nous avons fait un petit tour au square. Le temps était étrange. Il avait l’air de faire beau mais finalement, au bout d’un quart d’heure, nous avons senti quelques gouttes et nous avons fait demi-tour.

Vincent a essayé de jouer avec Tom et Maxence mais ils sont trop grands pour lui et ne comprenaient pas trop ce qu’il devait faire.

Dimanche

Réveil difficile

Nous avons changé d’heure et je crois que cela a déboussolé tout le monde. Lorsque nous nous sommes réveillés, vers 10h45, nous avons accouru dans la chambre de Vincent qui dormait tranquillement… Du coup, toute la journée il a été en décalage, et nous aussi…
Pendant sa sieste, nous en avons profité pour regarder un film.

Promenade

Et à son réveil, nous nous sommes promenés au centre équestre, sur les bords de marne. J’ai pris quelques photos. Je n’étais pas très à l’aise avec les chevaux mais Sandrine a été parfaite. Vincent avait l’air content.

Lundi soir

J’ai réussi à écrire encore un petit peu. Mais je n’étais pas aussi motivé et j’ai commencé plus tard, vers 22h45. J’étais moins frais. Mais bon, une page, c’est déjà bien.

30.3.09

Derniers films


Très beau film d'Agnès Jaoui. Simple, efficace, sensible, à la fois poétique et dur.
Servi par de très bons acteurs, notamment un Jamel Debbouze qui ne fait pas du Jamel et qui est assez bluffant.
Comme d'habitude, certains dialogues sont incroyables de sincérité, de vérité et d'humour.


Film que nous avons vu en qualité sonore assez moyenne et qui a peut-être faussé notre jugement. (Alex, ne le regarde pas !)
Ce n'est pas bien. Le scénario est aussi épais que ma coupe de cheveux et tout est attendu, prévisible.
L'héroïne crie fort et flippe à mort parce que dans le ventre de sa mère, ils étaient deux et qu'elle est la seule à avoir survécu... mais à quel prix ?
1h25, c'est court habituellement, mais là, ça nous paru interminable.
Le seul point positif de ce film se situe en bas à droite de l'affiche ci-contre, et encore il faut aimer le style coton...
Voilà, c'est fait, j'ai achevé le visionnage de cette trilogie.
Je suis content de l'avoir vue.
Je comprends mieux pourquoi Al Pacino est toujours considéré comme un grand acteur.
Cette troisième partie est peut-être la moins forte mais le retour en Italie, et en Sicile apporte beaucoup de choses aux différents personnages.
Donc, verdict, la deuxième film est vraiment le meilleur des trois.

Une promenade au centre équestre

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/UnDimancheAuCentreEquestre?feat=directlink

27.3.09

Dernières infos

Kiné

J’arrive chez le kiné à l’heure. Je me déchausse et m’installe sur la table. Les habitudes reviennent vite.
Olivier regarde ma cheville, il semble ne pas être sûr de ce qu’il va faire. Finalement, il se décide et commence à presser son pouce de toutes ses forces aux différentes localisations de ma douleur. Je soupire bruyamment, lui demandant quel est le but de cette manœuvre. Il me répond que c’est pour diffuser la douleur, me sort quelques termes de professionnel et je me dis que bon, il connaît mieux son boulot. Malgré tout, cet exercice du pouce enfoncé dans ma cheville m’a paru bien long.
Il m’a ensuite manipulé à la manière d’un osthéo, se démenant pour faire craquer, bouger, etc. Et j’ai terminé cette séance par de l’électrostimulation calme.

Soirée du mercredi

J’ai attrapé le bus qui partait et je suis rentré à la maison suffisamment tôt pour voir Vincent avant d’aller le coucher. Laetitia était déjà là. Elle donnait le biberon à Mélina pendant que Sandrine servait un petit plateau repas appétissant à Alexia.

Stéphane, Elodie et Micaël sont arrivés tous ensemble un peu plus tard. Stéphane avait sous le bras un truc assez imposant qui ressemblait à un radiateur ou un grand disjoncteur. Je lui demande pourquoi il a apporté ça. Il me répond : « Ce n’est rien, on va bricoler chez toi. » Dans la seconde suivante, il me demande un tournevis. C’est risqué de compter sur moi pour avoir ce genre d’outils chez moi mais quand même il y en avait un.
Je les ai regardés et écoutés mais j’avoue ne pas avoir su le pourquoi du comment de la présence de ce truc chez moi. On dirait le mystère de la chèvre dans How I met your mother ?

Un débat a été lancé au sujet des parents et des beaux-parents, de la manière de réagir, de ce qu’on avait le droit ou non de faire. Les avis étaient partagés. Forcément, nos rapports avec nos parents et nos beaux-parents respectifs sont différents.

Concert de CirKus

Il y a encore 10 jours je ne connaissais pas ce groupe. Nicolas a commencé à m’en parler, à laisser des messages subliminaux sur Facebook mais je n’ai rien pu écouter à part rapidement sur le Myspace du groupe.
Après le concert de Bénabar, je me suis rendu compte que la jeune fille qui avait pu nous avoir les places pouvaient également en avoir pour Cirkus. Le hasard faisait bien les choses, je lui demande, elle dit d’accord et m’informe qu’elle nous a mis sur la liste aux noms de Romain et Sandrine…

Dans la journée, Nico et moi décidons de nous retrouver à 18h30 devant l’Elysée Montmartre. Sur le site, c’était l’heure qui était indiquée pour le début. En réalité, quand j’ai retrouvé Nico qui attendait depuis déjà pas mal de temps, étant venu directement depuis l’école, il m’a dit que 18h30, c’était l’heure de l’ouverture des portes mais rien ne débutait avant 19h30.
Nous avons mangé au McDo de la place Pigalle. Nous sommes prêts pour écrire le guide des meilleurs fast-food d’avant concert (je crois qu’il y a un concept, là, non ?).

A 19h30, nous avons pu entrer. Je me présente devant la jeune fille en lui disant que nous devons être sur la liste aux noms de Sandrine et Romain. Elle vérifie sur sa fille, nous trouve, raye nos noms et lève la tête vers Nico : « Et vous devez être Sandrine ? » Nous sourions. J’essaie de me justifier alors qu’elle était déjà en train de nous donner nos places et de nous souhaiter une bonne soirée.

Dans la salle, nous nous sommes collés au barrière qui entoure le mec qui s’occupe de la musique ou des lumières, ou de je ne sais quoi, en tout cas qui lève et baisse des centaines de boutons, avec des lumières partout. Vu comme ça, on dirait qu’il ne sait pas ce qu’il fait, qu’il essaie un truc là, puis un autre là-bas mais en fait, ça doit être un vrai boulot quand même.

En première partie, il y avait un groupe appelé Keith. Pas trop ma tasse de thé. Neneh Cherry a passé un peu de temps à quelques mètres de nous, une serviette de bain entourant ses cheveux, profitant elle aussi du spectacle.
Finalement, CirKus, en concert, ce n’est pas si extraordinaire que ça. Ils sont bons. Neneh Cherry bouge beaucoup, danse, « kiffe grave » comme disent les jeunes. Nicolas m’a fortement conseillé d’écouter le premier album pour me faire une vraie idée.

Nous sommes rentrés en transports, le taxi ça ne peut pas être tout le temps quand même !

The good german



Je poursuis mon cycle George Clooney, que j’avais entamé pendant ma période de chômage. (Il me reste Le pacificateur et A fine day)

Film en noir et blanc, très marqué années 50-60 dans les plans et certains scènes. De bons acteurs, un réalisateur qui a fait ses preuves et ça donne un long métrage qui semble assez léger et qui se noircit de plus en plus, soulevant enfin les nombreux problèmes que la paix a causer ensuite en Allemagne.

25.3.09

L'humour intello

Tourner sa langue dans sa bouche

Ce midi, mon collège T. me raconte une histoire.

Sur le route, en allant en Belgique, A. (sa petite amie) regardait par la fenêtre et voit passer un panneau sur lequel était inscrit "vallée de l’Escaut". Elle se retourne vers lui et demande : "C’est par ici les grottes de Lascaux ?"

Evidemment, T s’est bien marré et s’est bien moqué de sa copine sachant que les grottes de Lascaux ne se trouvaient pas vraiment dans le Nord de la France. Voir photos ci-jointes. Malgré tout, après une ou deux minutes, il me demande à voix haute : « Au fait, c’est où Lascaux ? »


















Plus tard, à table, T. et S. nous annoncent quelque chose.

Ils ont appris ce matin qu’I. (leur responsable) était née en Afrique…

"Ah oui, dans quel pays demandons-nous ? En Algérie, au Maroc ?"

Ils font non de la tête, le sourire aux lèvres, toujours prêts pour des petites devinettes.

D. demande si c’est un pays du Maghreb, moi je demande s’il s’agit d’un pays d’Afrique noire… Les réponses sont vagues.

D. demande si c’est proche de l’Afrique du Sud. Ils hochent la tête pour confirmer cet indice.

Moi, toujours prêt à étaler ma science, je cite les pays qui me semblent proches de l’Afrique du Sud : « Botswana, Swaziland, Zimbabwe, Lesotho… ? » Pour toute réponse, T. me regarde et me dit : « C’est un pays le Lesotho ? »

Nous nous impatientons alors ils nous donnent un nouvel indice : « Ca commence par Mo… »

Je cherche, je visualise la carte de l’Afrique, les pays qui sont plutôt dans le Sud et qui commencent par Mo mais rien ne vient… (Il y avait pourtant le Mozambique mais je n’y ai pas pensé sur le coup…)

Enfin, ils nous révèlent la solution de cette énigme insoutenable.

« C’est la Mauritanie. Elle est née en Mauritanie. »

D. et moi nous regardons en plissant les yeux, à la fois étonnés d’apprendre qu’I. est née en Mauritanie et surpris par cette révélation d’une géographie douteuse.

« Mais, la Mauritanie, ce n’est pas du tout à côté de l’Afrique du Sud, c’est collée au Maroc ! » dis-je en souriant.

T. et S. ont un petit moment de solitude.

S. me dit en riant que c’est au nord de l’Afrique du Sud. Je lui réponds que ça ne peut pas être plus à l’opposé.

T., vexé, regarde D. qui se marre comme une petite souris et ne trouve rien d’autre à lui dire que : « Et toi, tu fais la maligne, mais tu connais la capitale de l’Islande ? »

Malheureusement, elle ne savait pas mais j’aurais bien aimé l’entendre répondre "Reykjavik" du tac au tac…

Je me rends compte en écrivant cela que ça ressemble un peu à une blague d’intello mais bon, c’est Paris, l’édition, tout ça… on se la pète un peu en faisant des blagues sur la localisation des pays et des capitales… Ah, ah, qu’est-ce qu’on se marre !


24.3.09

Les photos de la fête

50 ans de ma mère

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/50AnsDeMamieDo?feat=directlink

23.3.09

Week-end

Vendredi soir

Opération DS réussie

Troisième séance de kiné. Je sens que ça va mieux mais pas de pronostic pour le moment. Encore de l’électrostimulation, de la manipulation et un petit passage sur le trampoline pour faire des mouvements sur une jambe…

J’ai retrouvé Sandrine et Vincent dans les Arcades et nous sommes rentrés.

J’ai un éclair de génie en regardant la boîte dans laquelle est arrivée la cartouche R4 pour la DS de Sandrine. Il y avait un l’adresse d’un site Internet. Je tape ça sur mon ordi et oh, miracle !, je tombe sur page qui permet de télécharger le logiciel qui va bien… Je fais un essai et hop, c’est bon. Je saute, je fais un triple Axel et je l’annonce à Sandrine. C’était le début de la soirée. Je lui donne sa DS avec quelques jeux que Thomas m’avait filé, dont le fameux Professeur Layon. Et mon épouse, qui n’est pas trop joueuse, a disparu toute la soirée, la tête dans son jeu.

Je faisais le repassage pendant qu’elle jouait sur sa DS, trop heureuse de résoudre ses énigmes. Le monde à l’envers, elle est à deux doigts de s’organiser une soirée Playstation avec ses potes, Coca et Curly à volonté.
Je me suis demandé si ce cadeau était une bonne idée… On verra.

Samedi

Le square

Le matin, pendant que Sandrine s’activait pour le ménage, elle a envoyé ses hommes jouer au square. Vincent a refait du toboggan, a essayé de piquer la trottinette d’un petit blondinet. Une jeune fille nous a suivi plusieurs minutes pour nous répéter deux trois fois qu’aujourd’hui c’était son anniversaire. Vincent la regardait l’air de dire : « Et alors ? »
J’ai fait quelques courses, acheter du pain et nous sommes rentrés.

Pendant la sieste de Vincent, nous avons continué. La mère de Sandrine est venue pour régler les affaires Cidalia et est restée pour aider Sandrine à faire deux trois trucs à la maison.
Elle est repartie avec Vincent. De notre côté, nous sommes allés à la salle pour aider ma mère et Claude à installer la décoration, les tables. De mon côté, j’ai seulement vérifié les branchements pour la musique entre la chaîne et mon ordi.
Nous avons récupéré Vincent chez les parents de Sandrine. Il avait fait une petite sieste.

Soirée chez Anthony et Marie

Nico et Stéphanie étaient déjà là. Vincent a joué un peu avec Jade puis ils ont pris leur bain ensemble. Pas de mauvais geste de la par de notre petit garçon, un vrai gentleman.
Nous l’avons couché un peu avant 21h.
Soirée raclette et fondant au chocolat en dessert, que du bonheur ! C’est toujours très agréable de se retrouver tous ensemble. Je les aime beaucoup et je suis content de ne pas les avoir perdus de vue. La grossesse de Marie avance bien.

Dimanche

Fête d’anniversaire pour les 50 ans de ma mère

Ma mère et Claude sont venus déposer Bianca, la fille de Claude chez nous. Nous ne l’avions jamais rencontrée mais elle n’est pas timide et le courant est plutôt bien passé. Elle a coupé les cheveux de Vincent. J’étais inquiet. La dernière fois, ça n’avait pas été une réussite et j’étais désormais assez fier de ses cheveux longs… J’ai laissé les filles et Vincent dans la salle de bain et j’ai attendu. Le résultat était très bien. Il a toujours la même tête mais avec les oreilles et le cou dégagés, et une mèche moins longue devant. Bianca a ensuite coupé les cheveux de Sandrine et lui a fait un brushing express.

A 12h30 environ, nous étions à la salle. Il y avait déjà du monde, notamment des gens que je n’avais pas vus depuis dix ans voire plus.
Tout semble s’être bien déroulé. Vincent alternait des moments sages et des moments plus énervés. Ce n’était pas trop la place d’un petit bébé. Nous avons essayé de le coucher dans son lit parapluie posé entre deux volées de marches… Il s’est endormi sans trop pleurer mais en parlant longtemps. Une petite heure. Ca lui a fait du bien mais ce n’était pas assez.

Je suis rentré plus tôt, en poussette pendant que les autres rangeaient la salle. Arrivé devant la porte de la maison, je me suis rendu compte que j’avais gardé les clés de la voiture. Du coup, j’ai fait demi-tour, j’ai donné les clés à Sandrine et je suis rentré.
J’ai donné le bain à Vincent et je lui ai donné son dîner… Sandrine est arrivée à ce moment-là, épuisée…
Nous avons discuté de ma susceptibilité, du fait qu’il était difficile de me dire quoi que ce soit, que je prenais tout trop à cœur, etc., que parfois je répondais mal à sa mère… Ca ne fait pas de mal parfois d’écouter ce genre de choses, ça permet de se remettre en question.

Nous avons regardé quelques épisodes en cours pour finir ce week-end trop rapide comme d’habitude.

Délivrez-moi !



Ah, enfin, un livre frais, facile, pas prise de tête !
Le second volet des aventures de Thursday Next, agent spécial qui peut entrer à l’intérieur des romans, rencontrer les personnages et basculer entre réalité et fiction.
Evidemment, tout est concentré autour de la littérature anglaise mais cela reste accessible.
C’est souvent très drôle et ce monde qui pourrait être le notre mais qui ne l’est pas, cette « uchronie » http://fr.wikipedia.org/wiki/Uchronie, est géniale…

J’attends avec impatience de pouvoir lire les autres. Le site de l’auteur est également très bien fait mais bon, je ne suis pas bilingue. http://www.jasperfforde.com/

20.3.09

Une semaine chasse l'autre et hop c'est le printemps !

Samedi

Après-midi enfant chez les Pinto

Après la sieste de Vincent, nous avons rejoint Marion et Sylvain chez les Pinto pour une visite à Mélina. Le frère de Micaël était là, avec sa femme et son fils. A peine arrivés, les hommes sont allés dehors pour fumer, faire le point sur les travaux, refaire le monde… Comme je ne fais aucune de ces trois choses, je suis resté à l’intérieur avec les femmes et les enfants. Mais comme je ne suis pas une femme, je ne suis pas facilement accepté dans leur petit cercle, alors je reste avec les enfants. Au fond de moi, je dois être une femme qui s’ignore.
J’aime bien les gamins même si je ne suis pas sûr de gérer autant d’enfants d’un coup toute une journée. En tout cas, j’ai géré le mien et Sandrine est venue m’épauler.
J’ai pris pas mal de photos de Mélina.

Soirée Handball et chez les Vantalon

Le soir, nous sommes allés chez Marion et Sylvain. J’ai déposé Sandrine et Vincent puis Sylvain m’a accompagné au gymnase du Perreux. Match contre Nogent et victoire. Mes coéquipiers ont failli s’inquiéter pour moi et ma blessure mais bon… Ca m’apprendra à ne pas être sociable au sein de mon équipe.
J’ai pris aussi quelques photos.
Après le match, nous avons décidé d’aller chercher du McDo à Nogent. Nous nous sommes garés juste devant un Planet sushi flambant neuf. Sylvain a eu la bonne idée de se dire que ça pourrait plaire à Marion. Du coup, appel, lecture du menu par téléphone, choix, etc. A la caisse, la jeune fille nous dit qu’elle n’accepte pas les cartes bleues parce qu’ils n’ont pas encore la machine pour… Nous sortons retirer de l’argent à 50 mètres puis nous allons commander au McDo et les bras lourds de sacs pleins de bouffes américaines, nous revenons au Planet Sushi récupérer notre commande. Ca paraissait bien léger ces makis et sushis, à côté de nos menus. Je savais donc que les filles allaient nous piquer un peu de nos frites…
De retour à la maison, Sandrine m’a raconté que Vincent avait eu du mal à s’endormir, qu’il avait pleuré et réveillé Maxime. « Forcément, il ne dort bien que chez les Pinto » a commenté Sylvain.

Dimanche

Tous dehors !

Matin, un petit moment agréable avec Vincent dans le square près de chez nous. Vincent s’est jeté sur l’échelle du toboggan. Je lui disais doucement que ça ne servait à rien, qu’il était trop petit. Il ne répond pas et monte la première marche. Je continue à lui dire que ce n’est pas la peine et il monte la seconde, et comme ça jusqu’en haut…Ensuite, je l’ai aidé à glisser et il a voulu faire ça en boucle.

Après un déjeuner chez les parents de Sandrine et une courte sieste de Vincent, nous avons profité du beau temps pour une promenade sur les bords de marne. Là, nous avons rencontré Cindy et Emma, ainsi que la partie féminine de la famille de Cindy. Les mecs jouaient aux boules…
J’ai encore pris des photos en veux-tu, en voilà.

Lundi

Journée pro au salon.
Rien d’exceptionnel.
A part que plusieurs choses ont fait revenir les éditions de je ne paie pas mes employer sur le devant de la scène. En effet, j’ai rencontré K. une jeune fille qui était venue renforcer l’équipe et qui était sur le salon pour vendre ses services en freelance. Elle essaie de monter un dossier pour créer une maison d’édition à Dijon. Courage !
Un peu plus tard, deux femmes, 50 et 70 ans à peu près viennent me voir sur le stand pour proposer une nouvelle collection de jeunesse. Elles me disent qu’elles ont déjà publié un livre dans une maison qui a malheureusement fait faillite. Elles sortent le bouquin et oh, surprise, je l’avais déjà vu… Avant que je parte, la plus jeune des deux était venue plusieurs fois au bureau pour vérifier l’avancement du projet. Je leur ai dit que j’avais travaillé là-bas. Nous avons partagé notre expérience. Elles n’ont toujours pas été payées de leurs droits d’auteurs. Courage…
Plus tard, mardi en fait, un jeune homme habillé du costume bleu traditionnel touareg est arrivé sur le stand avec le responsable d’une maison d’édition que nous diffusons. Je le connaissais parce qu’il devait travailler avec un auteur de chez nous, qui faisait des carnets de voyages ou le Kamasutra bestial… Nous avons pu parler du passé et il m’a présenté le projet qu’E. et lui avaient en commun pour cette maison d’édition. Ca pourrait être intéressant parce que ce touareg a vendu beaucoup de livres et parcours tous les salons de France pour les signer…

Concert de Bénabar au Zenith

J’ai retrouvé Sandrine à Opéra et nous sommes allés jusqu’à la station Porte de la Villette. Dehors, je ne reconnaissais pas pourtant j’étais sûr de connaître le chemin. En fait, nous aurions dû sortir à la station Porte de Pantin. Du coup, nous avons marché un peu alors que Virginie nous attendait.
Elle nous a fait rentrer avec les places réservées par sa copine. Encore une fois, le vigile à l’entrée a voulu garder mon appareil mais je devais avoir une bonne tête parce qu’il m’a laissé passer en disant que s’il me voyait filmer ou utiliser mon flash, ça ferait mal. Nous avons grignoté un truc en attendant que finisse la première partie. Devant nous, à 50 centimètres, Yves Dutheil est entré… C’était magique.

Nous étions bien placés et le concert était bien vivant, comme la dernière fois. Drôle, généreux, en harmonie avec ses musiciens. Même si on n’aime pas trop la musique, le spectacle est vaut le coup. J’ai pris beaucoup de photos mais 95% étaient floues… Dommage.

Après, en partant, nous sommes tombés sur la station Porte de Pantin blindée de monde. Du coup, pour rire, j’ai proposé à Sandrine de prendre un taxi pour une fois. Fatiguée et épuisée d’avance à l’idée de marcher du RER jusqu’à la maison, elle a dit oui tout de suite. Nous avons attendu un peu, cherché un distributeur car nous n’avions pas de monnaie, laissé passer deux taxis qui ne prenaient pas la carte bleue, car nous n’avions pas trouvé de distributeur, pour finalement en prendre un et rentrer comme des bourgeois. 35 € pour faire le chemin, ça fait mal, surtout quand notre carte orange dans notre poche nous coûte déjà assez chère, mais bon, nous n’avions pas payé nos places alors…

Mardi

Salon, nocturne et fête des 10 ans du Pommier

Je suis arrivé sur le stand vers 14h30. Mon père était au Salon depuis 13h donc il allait partir. Nous avons pris le temps de discuter un peu.

Fête très sympa avec des pommes bien sûr et pas mal de monde. Je me suis promené sur le salon et j’ai vu des stars, William Leymergie quand même, la classe !!! Du Champagne et des petits fours à la bonne franquette.
Nico et Stéphanie sont passés également.

Je suis rentré vers minuit. J’aurais pu prendre un taxi maintenant que nous y avons goûté mais bon… il ne faut pas déconner non plus, c’est la crise !

Mercredi

Salon, dernier jour et remballage.

Le midi, j’ai mangé au jardin du Luxembourg, au soleil.

Dans la journée, une vieille dame, ancienne correctrice chez Grasset est venue me voir pour me demander si elle pouvait nous acheter une affiche cartonnée, collée au stand, sur les Templiers. Je me suis renseigné et je lui ai dit qu’on pouvait la lui donner mais seulement à partir de 17h. Elle ne pouvait pas attendre alors que je lui ai proposé de venir la chercher vendredi chez Belin. J’ai emmerdé tout le monde avec cette histoire d’affiche mais bon Laurence l’a pris dans sa voiture.

Le remballage est beaucoup plus simple que l’installation. On range les bouquins dans de gros cartons, ça se fait à la chaîne, on ne se pose pas des questions de piles, de tables, de thématiques, de facing.
Nous étions tous biens contents de finir. J’adore les Salons en généra, tous ces livres autour de moi…

Soirée du mercredi

J’avais dit à Stéphane de passer vers 21h, le temps qu’on ait le temps de tout faire. A 21h40, nous avons fini par les appeler pour savoir s’ils avaient toujours prévus de venir ou s’ils nous avaient oublié. C’était plutôt la deuxième solution. Ils n’avaient pas vu l’heure passer pendant le dîner chez les parents d’Elodie. En deux secondes, nous étions en pyjamas, sur le canapé, prêts à regarder quelques épisodes en retard.

Jeudi

Midi, encore au soleil du jardin.

Soirée chez les Pinto.
Cindy était déjà là avec Emma, à notre arrivée. Vincent a pris son biberon et nous l’avons couché. Puis Alexia. Puis Mélina. Premier essai des trois dans la même chambre. Et on peut dire que c’était une réussite et que nos enfants sont cools.

Nous avons parlé des couples et Cindy nous a raconté l’histoire d’une collègue à elle, digne de viedemerde.com.

Mélina a pleuré vers 23h30. Ce fut le signal de départ pour nous.

Vendredi

Déjeuner au jardin du Luxembourg, en plein soleil. C’est vraiment agréable. C’est le printemps ou quoi ?
La vieille dame du salon est venue récupérer l’affiche et m’a fait la bise pour me remercier, tellement elle me trouvait gentil. Elle m’a parlé de sa carrière, m’a même montré la lettre de mise à la retraite de Grasset. Elle m’a dit : « On m’appelait le turbo quand je travaillais là-bas ! On me donnait un texte le vendredi, je le rapportais le lundi ! Je n’ai pas été remplacée, vous savez, et je prends ça comme un compliment »
Elle était touchante et l’univers de l’édition semblait lui manquer. Dans le hall, j’avais l’impression qu’elle essayait de respirer les livres et la vie du lieu.

19.3.09

Le salon du livre 2009

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18.3.09

Les dernières photos

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13.3.09

Les jours passent trop vite

Je n’ai pas encore eu le temps d’en parler ici mais samedi dernier, il y a eu une nouvelle soirée Tennis à la maison avec mes deux challengers, Stéphane et Elodie.
Stéphane m’a atomisé sur le premier set puis je l’ai battu sur les deux suivants. J’ai ensuite battu Elodie sur deux sets, jusqu’au bout de la nuit, épuisant Sandrine qui n’en revenait pas de regarder deux personnes faire des gestes étranges dans le salon et une télé avec un jeu vidéo de tennis, et qui a fini par s’endormir avant même la fin…

Baptême d’Andréa

Les parents de Sandrine sont arrivés vers 12h. Nous avons donné à manger à Vincent puis nous sommes tous allés à l’église du Raincy, dans la BMW. Nous étions en retard dans cette église où Alexia avait déjà été baptisée. Il faisait beau à l’époque. Cette fois-ci, début mars, il pleuvait.
Je me suis dépêché de prendre mon appareil pour me positionner et « shooté » comme disent les professionnels de la profession. Elisa m’avait demandé de prendre des photos.
Bon, la messe en portugais, j’ai connu des choses plus fun mais l’important, c’était surtout que la petite soit rentrée dans la maison de Dieu.

Après, nous avons essayé de les suivre pour nous rendre à la salle, à Mary-sur-Marne mais comme d’habitude, quand je veux suivre quelqu’un, je le perds. Ils nous avaient donné un plan et le père de Sandrine connaissait donc nous avons trouvé mais nous sommes arrivés sur place les derniers.
Manuel a pu voir ce que la voiture faisait de temps en temps, c’est-à-dire s’éteindre à moitié et se mettre en roue libre. Sandrine en a profité pour lui dire que ça serait bien qu’on récupère notre ZX le temps de faire quelques réparations d’usage sur la BM.

A partir de Meaux, j’ai commencé à bien me souvenir du chemin. Ce qui était drôle, c’est que le père de Sandrine aussi, se souvenait bien de ce chemin mais pas pour les mêmes raisons. En effet, pendant 10 ans, il faisait tous les jours la route jusqu’à un village près de Mary pour décharger son camion.
De mon côté, mon père nous a très souvent emmené dans ce qu’il appelait les « bois de Meaux » qui sont en réalité des bois proches de Trilport, Germiny-l’Evêque. Bois dans lesquels nous faisions, mes frères et moi, le parcours de Santé, montant sur des rondins, faisant le cochon pendu, des tractions. Je me souviens même d’une fois, quand je pratiquais l’athlé en club ou à l’école, ou les deux, mon père avait installé un élastique entre deux arbres pour nous faire un concours de saut en hauteur, en ciseau… Je me souviens aussi d’une voie ferrée où nous imaginions tous cette scène mémorable de l’esquive de train dans Stand by me (encore !).
Pendant que Manuel me racontait ses anecdotes au sujet des allers-retours qu’il avait effectués pendant dix ans, ma mémoire se perdait elle dans d’autres souvenirs de ce bois, d’une époque révolue où mes frères et moi étions encore innocents, libres, insouciants.

Le château Marysien se situe en bord de Marne, dans un cadre très agréable. A l’intérieur, c’est joli mais un peu vieillot (voir, les photos).

Mon père s’est marié là en 1981 ; Jennifer, la sœur de ma sœur, s’est aussi mariée là-bas l’année dernière. Deux fêtes auxquelles je n’ai pas assistées mais qui révèlent bien que le monde est petit.
J’en ai profité pour prendre plein de photos.

Vincent n’a pas dormi dans la journée. Nous aurions pu le mettre à l’étage dans une des chambres abandonnées comme Ana nous le conseillait mais ça nous disait trop rien de laisser notre petit garçon loin de nous, dans un endroit avec du passage (c’était le chemin pour aller au WC), avec des gens qu’on ne connaissait pas dans le château. Le pauvre était fatigué mais passé son coup de barre, il avait encore la pêche pour jouer dans les couloirs avec la poussette d’Andréa…
J’ai essayé d’imaginer le mariage de mon père ici, les projets d’avenir, la jeunesse, mes petits frères à peine envisagés, ma sœur encore moins, cette journée qui était sûrement remplie d’espoir et qui a abouti à une autre journée où mon père a quitté la foyer, avec ses affaires dans sa voiture, et Michaël à la fenêtre qui le regardait partir.
Ce jour-là, pour le baptême, j’étais à la fois heureux et triste, je crois que mes photos s’en ressentent.

Nous sommes partis les premiers. A peine attaché dans la voiture, Vincent s’endormait en une seconde.

Lundi

En allant nous chercher à manger, j’étais avec Thomas et Valérie, sur le trottoir de la rue Vaugirard. Devant nous, un homme marche à notre rencontre. Le trottoir est étroit et il semble évident que nous allons devoir nous écarter. Ce que nous faisons pour le laisser passer.
Je l’ai tout de suite reconnu. Le cheveu rare et grisonnant, grand, avec ses lunettes à monture marron, la démarche débonnaire, un sac blanc pendant au bout du bras. Patrick Modiano.
Aucun de mes collègues ne réagit. Je leur dis avec enthousiasme : « Hey, mais c’était Patrick Modiano ! » Ils me regardent tous les deux en plissant les yeux : « Oui, et c’est qui ce mec ? » Je reste muet. Je n’avais pas envisagé qu’un homme aussi important pour moi, écrivain génial de romans aux apparences simples mais souvent très forts et, pour mon cas personnel, très remuants, puisse n’être qu’un vulgaire inconnu, qu’un passant de la rue.
J’ai essayé de leur expliquer qui était cet homme, ce qu’il avait écrit, citant plusieurs titres importants. Mais rien, aucune réaction. Ce sont pourtant des lecteurs, surtout Valérie en fait…
En même temps, on peut très bien lire toute la littérature d’un auteur sans jamais connaître son visage, ni sa démarche, ni sa taille, ni les montures de ses lunettes.En rentrant au bureau, j’ai raconté à Dalila qui j’avais vu. Elle a fait la même tête que les deux autres.
Le soir, même scène avec Sandrine qui a eu l’air de se souvenir du nom mais qui n’était pas sure, alors que nous avons tous ses romans dans notre bibliothèque.

Mardi

Lorsque nous avons allumé nos portables, ce mardi matin, quand j’entre dans le RER pour moi, et quand Sandrine sort de chez la nourrice, nous avons tous deux pu entendre l’annonce de la naissance de Mélina, la seconde fille de Laetitia et Micaël : 49,5 cm et 3,650 kg, sans péridurale. Accouchement à Montfermeil et transfert ensuite en SAMU, à cause du manque de place, à la clinique de Brou-sur-Chantereine. Clinique dans laquelle Micaël et son frère sont nés, Stéphane également mais surtout mes petits frères.

Mercredi

J’avais rendez-vous à 18h30 avec Olivier, mon kiné. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de me retrouver là, pour moi. Nous étions déjà revenus dans ce cabinet pour Vincent, pour ses bronches.
J’ai attendu un peu puis Olivier est venu me chercher. Ca m’a fait tout drôle de remonter ces escaliers. Je me suis retrouvé cinq ans en arrière, avec mon attelle et mes béquilles, installé ensuite sur la table, prêt à plier mon genou de quelques degrés. A l’étage, j’ai jeté un coup d’œil sur la salle dans laquelle j’avais passé presque 4 mois à suer et galérer, réapprenant à plier entièrement mon genou, à faire du vélo, à marcher, me remusclant pour revenir à une vie sportive…
Des travaux avaient été faits dans la salle, de la peinture, une seconde ouverture vers les autres salles du rez-de-chaussée.
Olivier m’a indiqué une salle du fond, quasiment son bureau désormais avec ordinateur portable et tout…

Je me suis installé sur la table. Il m’a manipulé, sans ménagement, appuyant de son pouce sur les des points anodins ou hyper douloureux. Il a fini par m’annoncer son diagnostic. Je m’étais sûrement fait quelque chose au « faisceau postérieur », c’est-à-dire le ligament qui se situe plutôt en arrière de la cheville.
Ensuite, il m’a encore bougé, vérifiant laxité de ma cheville, etc. Au bout de 20 minutes, il m’a laissé partir. J’avais plus mal qu’en entrant et je n’étais pas très optimiste pour la suite.

J’ai retrouvé Sandrine à la sortie du RER et nous avons tous deux retrouvés Stéphane et Elodie dans leur voiture afin d’aller tous ensemble à la clinique.

En sortant de l’ascenseur, nous sommes tombés sur la mère de Laetitia, son frère et sa copine, la mère de sa copine, également la nourrice d’Alexia, Micaël et Alexia.
Nous sommes entrés tous les quatre. Laetitia était dans le second lit (c’était une chambre double), avec sa petite crevette de fille dans les bras. Les parents de Micaël étaient là. Son père avait apparemment bien fêté la naissance de Mélina.
En effet, elle est bien le portrait de sa grande sœur au même âge. Nous avons essayé de trouver des différences mais ce n’est pas si flagrant. Je me sentais un peu frustré car je n’avais pas apporté mon appareil photo. La petite est passée de bras en bras, sauf pour Stéphane et moi. Malgré Vincent, que je n’ai eu aucun mal à porter dès les premiers instants, j’ai toujours du mal à prendre dans mes bras un si petit être.

Vers 20h, nous sommes rentrés pour libérer les parents de Sandrine et coucher Vincent.
Nous avons commandé des pizzas, bu du coca et regarder le match de foot. Micaël est passé un peu plus tard, avec Alexia, qui était encore forme malgré l’heure et les bouleversements.
C’était à la fois la naissance de Mélina et l’anniversaire de Sandrine. Nous avons donc fêté ça avec du coca dans des gobelets. Pas de gâteau ni de bougies. Ses collègues lui avaient offert une Nespresso. De ma part, elle eu un coffret Smartbox, Table et chambre d’hote (c’est un peu pour moi aussi), et une Nintendo DS. Alors qu’elle m’avait dit quelques jours plus tôt, qu’en fait une Nespresso c’était chère, qu’il fallait s’emmerder à acheter des capsules chères, que ce n’était pas si important d’en avoir une, je crois que c’est le cadeau qu’elle a le plus apprécié.

Jeudi

A 8h45, j’étais sur le stand. Nous n’avons pas trop traîné pour nous mettre en route, il y avait du boulot.
Des cartons, des livres, de la poussière. Du rangement intelligent, du facing, des têtes de gondoles, des présentoirs, des thématiques…
Nous avons fini vers 16h30. Après, relâche.
J’ai essayé pendant un long moment d’installer la bonbonne d’eau sur la machine à eau mais je n’ai pas été très doué. Je me suis changé. Costume et chemise que j’avais apportés exprès.
Nous avons attendu que le traiteur s’installe et soudain, vers 19h, les mangeurs de petits fours ont déferlé.
Il n’y avait pas beaucoup de place sur notre stand. Du coup, j’ai eu beaucoup de mal à atteindre les tables et à me restaurer. Par contre, aidé par Thomas, je n’ai aucun mal à avoir une coupe de Vouvray pleine assez régulièrement entre les doigts. Nous avons bien rigolé et j’ai pris encore beaucoup de photos.

Sur le stand Albin, je n’ai pas vu Stéphanie ni Sandrine, mes anciennes collègues, mais j’ai pu faire une bise à Alexandra juste avant qu’elle ne soit accaparée par quelqu’un d’autre. J’ai pu voir également Bernard Werber, Eliette Abecassis ou Marie Darrieussecq.
Sur le stand Delcourt, j’ai vu Olivier, ancien collègue de la FNAC mais il était en pleine conversation avec une jeune fille en plein milieu de la foule du stand, alors je n’ai pas osé.

C’était lors de cette inauguration, l’année dernière, que j’avais repris contact avec Adrien. Cette année, il ne se sentait pas d’humeur. Ce n’est pas faute d’avoir essayer de le convaincre.

Je suis parti avec Dalila un peu après 22h30. Dans les transports, je sentais que ma tête tournait un peu mais bon, à minuit j’étais à la maison, retrouvant ma femme fatiguée, qui avait fait l’effort de m’attendre.

Après l’avoir bordée, je me suis fait un gros sandwich et je suis resté encore bloqué devant un épisode que je n’avais pas encore vu de l’émission fraîche et vraiment sympa de France 5, « En campagne ».
Je me suis aussi mis de la glace sur la cheville, qui avait bien gonflé, après avoir été tant sollicitée.

Vendredi

Difficile de s’y remettre. La fatigue de l’installation et l’alcool de l’inauguration n’aident pas. Heureusement c’est le week-end.

Je retourne sur le Salon lundi, mardi après-midi et mercredi après-midi.

Train de nuit pour Lisbonne


"Découvrant par hasard un livre d'Amadeu de Prado, poète portugais, Raimund Gregorius voit sa vie basculer. Bouleversé par ce texte qui semble écrit pour lui, Gregorius prend le premier train pour Lisbonne, bien décidé à plonger dans les méandres du passé de Prado. Il reconstitue l'itinéraire intellectuel et l'engagement politique de cet homme d'exception dont chacun des actes apparaît comme une leçon de vie. Avec ce roman qui sonde les territoires de l'âme et de la conscience de soi, Pascal Mercier délivre une vision philosophique peu académique du sens de la vie." (Quatrième de couverture)

Bon roman.

Roman qui m'a touché, avec des déambulations dans Lisbonne, des phrases en portugais, des informations sur la dictature de Salazar... Roman qui m'a donné envie d'aller plus loin dans l'histoire sombre du Portugal, de mieux comprendre ce pays qui est aussi un peu le mien par alliance, par fraternité, qui est aussi quelque part celui de mon fils...

J'ai vraiment apprécié cette enquête dans le passé d'un homme, essayant de trouver les indices et les témoins de sa vie, de son passage sur Terre...


Le parrain 2



J'ai vraiment mille fois préféré le premier que celui-ci, que j'ai trouvé très long. Et Marlon Brando me manquait...
Malgré tout, je ne me suis pas ennuyé. Cela reste très fort.

10.3.09

Baptême d'Andréa

Les photos du Baptême

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/BaptemeAndrea?feat=directlink

Les photos du lieu

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/LeChateau?feat=directlink

Quelques photos en Polaroid

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/BaptemePolaroid?feat=directlink

5.3.09

A la croisée des mondes - la boussole d'or


De belles images, un univers fantastiques et des ours qui se battent...
C'est pas mal, ça ne révolutionne pas les films pour enfants mais bon...
J'attends la suite pour me faire une idée.

4.3.09

Une semaine entière

Mercredi dernier

Comme Laetitia n’avait toujours pas accouché, ils ont pu venir chez nous.
Sandrine et moi avons poursuivi le débat sur le vomi sur le tapis et sur les réactions de Sandrine. Nous n’étions pas d’accord et le ton montait un peu. Stéphane se réjouissait de nous voir nous prendre la tête et n’hésitait pas à remettre de l’huile sur le feu. « Vous ne vous prenez pratiquement jamais la tête, alors là, juste pour en profiter, je vais en rajouter un peu »
Il relançait le débat dans mon sens puis dans le sens de Sandrine. Un ami, un vrai…
Après leur départ, nous en avons reparlé et nous avons finalement trouvé un accord : elle a raison, j’ai raison, donc tout le monde est content !

Jeudi

Le soir, j’ai réussi à m’accorder plus d’une heure sur l’ordinateur, avec The cinematic orchestra dans les oreilles, pour écrire trois pages. Ca ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Je n’ai pas pu continuer les jours suivants et peut-être que cette ébauche en restera une toute la vie mais c’était déjà une bonne chose de reprendre le chemin de la création. A suivre… ou pas…

Vendredi

Alors que nous nous préparions à une soirée Cérémonie des Césars, j’ai pris le temps de me lancer dans la vaisselle. Comme toujours, je laisse mon regard flâner vers l’extérieur, toujours à l’affût de mouvements. J’ai toujours adoré regardé chez les autres, les voir vivre. C’est mon côté voyeur.
Le matin, il y a une femme au troisième qui prend sa douche et nous pouvons la voir se laver et se sécher.

Mais ce soir-là, au quatrième, je vois derrière un rideau blanc mal fermé, un homme et une femme qui prennent leur douche ensemble. J’appelle Sandrine et nous restons, en ricanant, quelques secondes à regarder ces deux personnes se frotter à tour de rôle et très énergiquement leur dos respectif. Je fais donc la vaisselle en jetant quelques coups d’œil sur leur parade quand soudain, le corps de la femme disparaît de l’encadrement de la fenêtre et celui de l’homme se rapproche et commence des gestes d’un symbolisme assez évident. J’appelle à nouveau Sandrine qui regarde avec moi et ricane de plus belle, jusqu’au bouquet final.

Pendant que je finissais la vaisselle, ils se sont à nouveau lavés et frottés.

Depuis vendredi, quand nous voyons la salle de bain du quatrième allumée, nous nous demandons si les frotteurs sont là…

Samedi

Le matin, j’ai déposé Vincent chez les parents de Sandrine pour aller passer une radio et une écho de ma cheville. Pendant ce temps-là, Sandrine se lançait dans le grand ménage.
Résultat pour moi : rien de grave.Je suis rentré et j’ai aidé Sandrine, à ma vitesse donc pour pas grand-chose.
Nous avons mangé chez les parents de Sandrine et nous sommes rentrés rapidement. Vincent n’avait pas dormi de la matinée. Il s’est effondré dans la voiture et était tellement crevé qu’il est resté totalement endormi pendant qu’on le sortait de la voiture, lui enlevait son manteau, lui changeait sa couche.

Nous avons terminé le ménage.

Marion, Sylvain et Maxime sont arrivés en fin d’après-midi. Puis quelques minutes plus tard, ce fut Cindy et Emma. Après le goûter, nous nous sommes tous promenés dans le square près de la maison. L’air se rafraichissait mais c’était tout de même encore très agréable. Vincent a surtout marché un peu partout, tombant de temps en temps sur les genoux. J’en ai profité pour prendre quelques photos.

Dimanche


Stéphane et Elodie sont arrivés vers 16h15. Sandrine dormait.
Après une partie de tennis avec Stéphane, nous avons goûté le fondant au chocolat et les muffins au citron faits maison par Sandrine.
Stéphane m’a accompagné au Blanc-Mesnil. Sandrine avait acheté une poussette canne sur E-bay et nous devions la récupérer sur place. Le mec était un peu étrange mais la transaction s’est faite tranquillement et nous sommes rentrés. C’était très sympa cette petite virée entre mecs. Nous avons pu parler de pas mal de choses.

A notre retour, Claude et ma mère étaient déjà là.
Stéphane a donné le bain à Vincent et s’est plutôt bien débrouillé.

Ils sont restés le soir. Elodie a voulu également faire une partie de tennis qui partait pour être rapide et concluante en sa faveur mais qui le fut pour moi, en plus de temps.

Lundi

Avant de rentrer à la maison, je suis passé au square avec Vincent. Il me tenait la main et nous nous promenions autour de jeux. Il s’arrêtait pour une pierre, un papier.

Mardi

Sandrine nous a retrouvés devant la maison. Je suis allé chercher mes radios et nous sommes tous allés chez le médecin. Je devais y aller seul au départ mais Sandrine ne se sentait pas très en forme.
Nous avions pris un rendez-vous pour 19h15 et nous sommes arrivés à l’heure. Cependant, nous n’étions pas seuls. Vincent a été sage. Il est resté un long moment sur les genoux de Sandrine puis il s’est promené dans la salle d’attente, jouant avec les autres patients, dont une dame à qui il a donné son doudou sans se poser de questions.

Le médecin a regardé mes radios mais pas ma cheville. Encore du repos et douze séances de kiné à prévoir… Chouette, je vais pouvoir revenir dans cette salle que j’ai tant arpentée il y a déjà cinq ans.
Il a ensuite ausculté Sandrine (une rhinopharyngite) et Vincent qui avait le nez pris et toussait pas mal.

Soirée Nouvelle star à la maison.

2.3.09

Photos



Quatre générations.

Et les dernières photos.

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