Les choses simples

31.12.08

Vacances - 2

Je passe du temps avec mon fils. Nous vivons pas mal de choses ensemble. Je le regarde marcher, jouer, se concentrer, comprendre des détails nouveaux... Je le gronde aussi un peu parce qu'il commence à s'affirmer.
Pendant qu'il dort, j'essaie de faire deux trois petites choses, pour la maison ou pour moi. Cependant, d'un jour à l'autre, il ne dort pas de la même manière. Une fois 3 heures et le lendemain, 45 minutes ; ça limite les possibilités !
Noël sympa, en famille.
Anniversaire de Vincent fêté plusieurs fois. Beaucoup de cadeaux avec Noël en plus...
Nous avons vu pas mal de monde et nous sommes épuisés, surtout Sandrine qui travaille.
Elle a pris son vendredi. Nous allons pouvoir profiter du week-end.
Allez, vivement l'année prochaine.

La dernière photo de Vincent pour 2008


Une photo prise chez ma tante le jour de Noël que j'ai modifiée en style Polaroïd (Merci Olivier pour l'info via Facebook...)
Nouvelle possibilité intéressante.

29.12.08

Les dernières photos

Noël avec la famille de Sandrine :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/NoLFamilleSandrine?feat=directlink

Noël avec la famille maternelle de Romain :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/NoLFamilleRomain?feat=directlink

Noël entre amis :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/NoLEntreAmis?feat=directlink

Noël avec la famille paternelle de Romain :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/NoLAvecLaFamillePaternelleDeRomain?feat=directlink

Hancock



Oui. Pourquoi pas ? Ce n'est pas nul. Ce n'est pas génial non plus. Le côté superhéros antihéros... Ouais...

Bon, 1h32 le film, on ne perd pas trop son temps...

A voir un vendredi soir (eh oui, encore...)

24.12.08

Vincent, un an plus tard


Je t'aime mon fils. J'aime ce que tu as fait de moi, j'aime l'enfant que tu es et le père que je suis. J'aime la mère que tu as révélée chez Sandrine, j'aime la femme qu'elle est restée.
J'aime l'enfant que je suis toujours, qui veut jouer avec toi ; j'aime l'adulte que je suis devenu qui te regarde en pensant à sa propre enfance, à ses propres parents.
J'aime la famille que nous formons. J'aime te voir grandir. J'aime te reprendre, te dire non, hauser la voix, t'élever, t'éduquer. J'aime t'embrasser, te faire rire, te consoler, te parler doucement dans le creux de l'oreille. J'aime te regarder dormir quelques instants, t'écouter respirer, juste avant d'aller me coucher quand la maison dort déjà...
Je t'ai senti sur ma main quand tu nageais dans le ventre rond de ta mère, je t'ai vu apparaître quand tu en es sorti. Tu as dû m'entendre et me sentir près de toi quand ta mère se reposait de l'effort qu'elle venait de fournir, quand je te prenais en photo (sans flash bien sûr... désolé pour les autres...). Tu as dû sentir mon sourire, mes larmes, ma voix qui tremble, le son du criterium qui noircit les pages de mon carnet...
Et puis voilà, un an plus tard, tu es grand, tu marches presque, tu pronconces quelques mots, tu commences à comprendre ce qu'on te dit... Je n'ai rien vu de cette année. Une étoile filante. Heureusement qu'il y a les photos pour me rappeler que tu as déjà été si petit. J'ai l'impression que nous avons eu plusieurs enfants ces derniers mois et non pas un seul qui évolue à la vitesse de la lumière.
Tu vas trop vite pour moi et je crois que je ne suis pas au bout de mes peines.
Tu as un an aujourd'hui. Essaye d'aller moins vite pour cette deuxième année.
Joyeux anniversaire Vincent.
Ton papa qui t'aime


22.12.08

Les vacances - 1

Vendredi
Dernière journée de boulot. Cool mais avec quand même pas mal de choses à faire, des dossiers à finaliser avant le départ... Je suis parti le dernier, juste après un rendez-vous express avec mon patron pour l'attribution de mon enveloppe dans laquelle se trouvait le montant de ma prime de fin d'année. Ce n'est pas le jackpot (par rapport aux autres) mais comme je ne m'attendais à rien, je suis plutôt content...
Soirée film à la maison.
Samedi
Nous avons déposé Vincent chez les parents de Sandrine afin de pouvoir aider Marion et Sylvain dans leur déménagement. Il y avait un peu plus de boulot que prévu et du stress à gérer mais nous nous en sommes plutôt pas mal sortis...
Vers 18h, nous sommes rentrés faire un passage éclair à la maison, le temps de prendre une douche et pour moi, en plus, de faire mon sac.
Je suis resté un peu avec Sandrine et ses parents puis je suis allé à mon match.
Je fais sûrement une de mes meilleures prestations de ce début de saison avec pas mal de but et une vraie présence sur le terrain, physique et psychologique. Ca fait du bien de finir sur une bonne note, avec une victoire qui nous place bien au milieu du tableau et qui nous laisse espérer d'autres bons résultats pour 2009... mais sans espoir de haut de tableau... Le maintien sera déjà une belle réussite.
Chez les parents de Sandrine, j'ai pu retrouver Cidalia, la soeur de Sandrine, déjà à l'aise malgré ses trois mois et demi à Tanger. Nous avons discuté un peu et elle a montré quelques photos. Ca donne envie d'y aller. J'espère que nous pourrons le faire, fin avril, début mai.
Nous avons dû réveiller Vincent pour rentrer à la maison. Il s'est rendormi assez vite puis s'est réveillé plusieurs fois plus tard. Il semblait inquiet, comme gêné par un cauchemar ou je ne sais quoi. Je l'ai pris dans mes bras la première fois, quelques secondes, puis la deuxième fois, quelques minutes, et la troisième, j'ai pris le temps de lui parler, de lui expliquer certaines choses, de le rassurer encore plus et hop, il s'est endormi jusqu'au lendemain.
Dimanche
Nous avons mangé chez les parents de Sandrine. Le retour de Cidalia et l'arrivée de la famille de Sandrine sont deux raisons qui vont nous pousser à passer du temps chez eux...
Vincent a fait une longue sieste l'après-midi, ce qui nous a permi de discuter d'un peu de tout. Sandrine voulait faire une promenade avec Vincent mais après le goûter, il était déjà bien tard et la nuit était tombée.
Soirée à la maison.
Lundi
Après le départ de Sandrine, je me suis donc retrouvé tout seul avec mon petit garçon. Nous avons joué un peu puis nous nous sommes mis en route pour la suite de la journée.
Comme j'étais un peu en avance, je suis d'abord passé par l'ophtalmo pour récupérer des lentilles. Le cabinet était fermé mais la standardiste recevait quand même. Je pensais que ça me prendrait quelques minutes mais j'ai dû attendre 25 minutes pour payer et prendre deux enveloppes, le temps qu'elle réponde à tous les appels.
Rendez-vous chez le pédiatre. Pas d'attente. Je pèse Vincent et on passe tout de suite, le pied. Deux vaccins aujourd'hui.
Je suis également passé chez Simply Market faire des courses. Vincent était dans la poussette et elle me recevait également de caddie mais quand le pack d'eau et le pack de Coca sont arrivés, ce n'était plus si simple.
Quand Nicolas est arrivé, j'étais en train de donner à manger à Vincent. Ensuite j'ai essayé de préparer à manger en comptant sur Nicolas pour gérer mon fils. Nous nous sommes plutôt pas mal débrouillés. Je l'ai couché et nous avons pu manger et discuter. Nous avons parlé de Maud, rapidement, et des ses obsèques qui ont lieu lundi prochain. Nico voulait y aller mais il ne sera pas là, déjà à Nice avec Stéphanie. Il éprouvait le besoin d'y aller, de se recueillir quelque part, pour elle... Moi non. Je crois que je ne me sentirais pas à ma place...
Nico est parti quand Vincent commençait à se réveiller.
J'ai joué avec lui et nous avons pu échanger pas mal de choses importantes aujourd'hui lui et moi, c'était très bien. J'attendais ça depuis longtemps. Je lui ai expliqué et demandé de faire tel ou tel acte, et il a compris assez vite, s'exécutant sans trop hésiter. Notre enfant comprend très bien ce qu'on lui dit. Je le savais déjà et j'en ai eu la preuve. Donc, quand il fait exprès de faire quelque chose que je viens juste de lui interdire de faire, c'est qu'il se moque de moi... ?
J'attendais Cidalia pour 18h, comme convenu mais lorsque Sandrine est arrivée, un peu après 19h, toujours pas de Cidalia. Je m'inquiétais. Elle n'avait pas de portable pour nous prévenir et l'heure tournait. Sandrine ne s'inquiétait pas. Sa réponse était toujours la même : "C'est Cidalia".
Et elle a pointé le bout de son nez vers 20h alors que nous étions en train de finir le bain.
Chinois pour tout le monde, en regardant d'un oeil Tootsie et Héros malgré lui ; une soirée Dustin Hoffman...

21.12.08

Un Duplex pour 3 ; Awake

Film à voirquand on est bien fatigué et prêt à sourire bêtement, quand on ne veut pas réfléchir et qu'on a envie de faire autre chose en même temps...
Ou même, film à ne pas regarder parce que bon, c'est moyen quoi... et plutôt con...


Aucune info sur ce film avant de le voir. Aucune critique.
Et à la fin, agréable surprise car il est plutôt bien fait.
Du suspens, des apparences trompeuses qui m'ont bien trompé mais pas Sandrine...
Et une Jessica Alba qui finalement joue comme une vraie actrice contrairement à ce que je croyais...
NB : l'affiche est très mauvaise à mon goût et ne reflète pas du tout l'idée du film. J'ai d'autres idées en tête qui auraient pu faire un carton... Parce que là, c'est une affiche horrible !

18.12.08

Post de Vincent 2

Mardi

Au réveil, je n’étais toujours pas bien. De la fièvre, des cacas mous. Mes parents étaient angoissés. Je ne sais pas comme ils s’arrangent mais à chaque fois que je suis un peu souffrant, ils deviennent tendus.
Surtout le matin. Ils attendent que l’autre décide quelque chose, dise une vérité, un diagnostic. Personne n’ose prendre une direction. Ils ne savent pas ce que j’ai, ne savent pas s’ils doivent rester à la maison avec moi, ni appeler le médecin ou le pédiatre, ou attendre encore un peu.
Ils me regardent. J’ai les yeux brillants, je chouine un peu et ils ont l’air de chercher au fond de moi une réponse qu’ils ne trouveront jamais.

Finalement, maman décide d’appeler le médecin généraliste. Elle demande à papa de le faire. Papa tombe sur la standardiste qui lui fait comprendre que le médecin a autre chose à faire que de se déplacer pour venir voir un bébé qui n’est même pas à l’article de la mort. Elle insiste lourdement et fini par dire à papa qu’elle en parlerait tout de même au médecin et qu’il nous rappellerait plus tard.
Trouvant le temps trop long, maman force un peu papa à téléphoner à un autre médecin qui est « gentil » selon elle. Après quelques secondes d’attende, papa parle à ce médecin. La conversation est très courte. Le médecin lui a simplement dit qu’il n’avait pas le temps de venir voir un bébé si peu malade…
Voyant l’heure passer, papa a commencé à s’impatienter. Maman s’en est aperçue et a conseillé à papa d’aller au boulot, que ça ne servait à rien d’attendre à deux, etc. Elle aurait préférée qu’il reste avec elle jusqu’à l’arrivée du médecin mais bon, papa est un stressé du boulot, alors…

Finalement, le médecin est venu vers 11h et m’a diagnostiqué une gastro. Et deux jours d’arrêts. Il a fait un mot aux parents, un pour maman et un autre pour papa.
Je me suis pas mal reposé en faisant de grosses siestes. Maman a joué avec moi. Papi est venu me rendre visite aussi.
Quand papa est rentré, maman avait l’air heureux. Elle sentait que j’allais bien mieux. Ils se sont occupés de moi jusqu’au coucher.

Dans la soirée, ils ont essayé de regarder un DVD prêté par Adrien, la vie aquatique mais maman n’a pas accroché. Du coup, plus facile, ils ont regardé Braquage à l’anglaise.

Mercredi

Papa et maman ont fait très attention à moi pour être surs que tout allait bien. Température, câlins, etc. Ils m’ont accompagné tous les deux chez Abbassia.
Ils ont dû prendre les transports ensemble, chose très inhabituelle, et peut-être même que papa a réussi à parler et à être jovial dans les transports.
Je crois qu’il était content de me voir en bonne santé et de pouvoir aller travailler. C’est sa dernière semaine avant les vacances et il a beaucoup de choses à faire.

Papa est passé me chercher vers 13h30. Il revenait du travail pour m’emmener au Noël de son travail. Il semblait essoufflé en me prenant dans ses bras.
Avant de prendre l’autoroute, il a pris de l’essence. Nous avons mis un peu de temps à l’entrée de Paris pour atteindre les quais.
Il s’est garé dans le parking Vinci de la place Saint Sulpice. Il a installée l’écharpe de portage, m’a positionné dedans, puis il a enfilé son sac, emporté le mien avec mon doudou et attrapé le parapluie.

Il a eu l’air soulagé quand il a pu se défaire de tout ça dans son bureau. Dalila était à son poste et m’a sauté dessus dès mon arrivée.
Papa m’a pris dans mes bras pour me faire visiter le service : son patron et ses collègues. Je ne savais pas trop quoi faire, pleurer, sourire… Du coup, je n’ai rien fait, j’ai juste regardé un peu partout. Papa m’a fait un peu marcher dans le bureau de Thomas. Tout le monde me regardait comme une bête de foire alors ça m’a un peu gêné.

A l’étage, j’ai rencontré le Père Noël (qui est en fait un collègue de papa qui bosse à la compta…). On nous a pris en photo et bon, je n’ai pas réagi, ni content, ni malheureux, rien.
Il y avait beaucoup d’autres enfants. J’ai remarqué que papa, qui n’avait pas eu le temps de manger, s’est dirigé très rapidement vers les assiettes en cartons remplies de bonbons. Il s’est gavé de chamallows et crocodiles… J’ai joué un peu dans le grand Bureau, à marcher à quatre pattes sur la fausse moquette verte.
Un peu plus tard, j’ai revu le Père Noël, dans sa caverne (qui est en fait le bureau du DRH). Il m’a remis mon cadeau (que papa avait choisi deux mois plus tôt sur un catalogue) et m’a fait quelques sourires mais toujours aucune réaction de ma part.
Papa a ensuite essayé de me donner mon goûter dans son bureau. J’ai mangé ma compote mais j’avais surtout envie de jouer alors je faisais du bruit avec me bouche pendant qu’elle était remplie de compote…
Nous sommes partis vers 17h30. Il faisait déjà nuit. Je me suis endormi à peine posé dans la voiture.
Papa a mis une heure pour rentrer. Nous avons attendu maman sur le parking du RER puis nous sommes rentrés.

Dans la soirée, papa et maman ont commencé à se sentir un peu mal. Du genre gastro, papa pour le bas, maman pour le haut. Je suis gentil, je partage mes microbes.

Je n’ai pas voulu dormir tout de suite. J’ai pleuré un bon moment. Puis quand maman est venue me prendre dans ses bras, quand tata Laetitia et Alexia sont arrivées, ça m’a fait plaisir. Mais j’ai détesté le fait qu’elle me recouche aussitôt alors, je n’ai rien pu faire d’autre que pleurer à nouveau. Ils ne sont pas venus du coup, je me suis endormi, épuisé.Quelques minutes plus tard, c’est Alexia qui elle avait trouvé le sommeil au début, qui s’est réveillée. Elle a pu passer la soirée avec eux, la chance. Papa était malade, il avait froid, faisait de fréquents aller-retour aux toilettes, espérait ne pas rater le boulot le lendemain.
Tata Laetitia a dit que c’était la dernière fois qu’elle venait toute seule le mercredi soir chez nous. Alexia est trop lourde. De plus, elle est enceinte et ça commence à se voir franchement.
Je me demande si hier soir, pour une fois, les adultes auraient pas tous préférés être au chaud chez eux, chacun de leur côté…
Papa a porté Alexia jusqu’à la voiture de tata.

La nuit n’a pas été mauvaise pour mes parents.

Jeudi

Ils étaient malgré tout toujours un peu faibles au réveil, alors que moi, j’étais dans une forme olympique. Ils ont pris leur petit déjeuner et moi j’ai bu mon biberon tout seul comme un grand sur ma chaise haute. D’habitude, je m’installe bien sur maman et nous profitons tous les deux de ces instants, même si moi, désormais, j’ai surtout envie de bouger.

Papa a passé une après-midi étrange au boulot. Il n’y avait pas de messagerie et tout le monde semblait désœuvrés, incapables de prendre un stylo, une feuille de papier, de décrocher son téléphone…

Papi est venu me chercher. Mamie est arrivée un peu plus tard.
J’ai fait une petite bêtise ce soir qui aurait pu être plus grave et qui a fait très peur à Mamie. Je suis allé dans la salle de bain. D’habitude, je reviens sur mes pas quand je me rends compte que personne ne me suit mais là, j’avais envie de vadrouiller alors je suis entré et derrière la porte, j’ai fait tombé l’escabeau dans un fracas inquiétant. Mamie est arrivée en courant, apeurée et n’arrivait pas à ouvrir la porte à cause de l’escabeau. Moi, je pleurais un peu.

Elle a raconté ça à maman à son arrivée. Pendant qu’elles parlaient toutes les deux, j’essayais de me tenir debout et en perdant l’équilibre, je me suis cogné contre la table basse. Maman m’a fait un câlin pendant que je pleurais très fort. Mamie, à côté, voulait me prendre des bras de maman, sentant au fond d’elle que j’avais plus mal qu’ils ne pouvaient penser, que je devais souffrir et (sous-entendu), je serais mieux dans ses bras à elle. Maman a refusé et papa est intervenu pour dire à mamie de laisser faire maman, qu’elle savait quoi faire. Et en effet, je me suis calmé assez vite et j’ai oublié.

Papa m’a donné le bain. J’ai encore pleuré dans le bain. Je n’aime pas qu’il me retire un jouet des mains, je n’aime pas qu’il m’empêche de jeter des jouets hors de la baignoire, je n’aime pas qu’il essaie de me laver les jambes en me mettant debout dans la baignoire et surtout, je n’aime pas qu’il me retire de l’eau. Alors, je m’affirme. Mais je crois que papa aussi alors bon, je pleure.

J’ai pris mon biberon avec maman et les parents m’ont couché. Je me suis endormi très vite.

Papa est allé au hand prétextant que c’était bon pour lui, pour lutter contre la maladie, que ça retirait les toxines.
A son retour, maman dormait sur le canapé, épuisée par sa semaine. Je crois qu’elle aurait adoré avoir des vacances comme papa…

Braquage à l'anglaise



Pourquoi pas... S'il pleut dehors, si c'est l'hiver, si la gastro n'est pas loin... Mais sans plus.

17.12.08

Maud

J'étais sur le quai du RER à Châtelet quand j'ai reçu ce coup de téléphone de Nicolas. Il s'est excusé de me déranger pour m'annoncer une mauvaise nouvelle.
Maud, de l'atelier théâtre de l'université, que j'avais connue une année et puis ensuite plutôt à travers Nicolas, venait de se suicider.
C'est Anna, qui la connaissait aussi, qui a prévenu Nicolas.

Je ne savais pas quoi dire. Nous n'étions pas très proches mais apprendre le décès de quelqu'un, surtout de cette manière si violente, qui demande tellement de courage et qui doit être le résultat d'une telle détresse, m'a miné une bonne partie de la soirée.

Je me suis immédiatement fait la réflexion que Maud, qui était enregistrée comme mon "amie" sur Facebook, ne l'était finalement pas du tout car je ne savais rien d'elle, de son quotidien, de sa souffrance, de son mal être...
D'ailleurs, en rentrant, j'avais un message, sur Facebook, de Mélanie, autre fille de l'Atelier, qui annonçait également le décès de Maud...

Je me suis aussi dit une nouvelle fois qu'il fallait surtout faire attention à nos vrais amis, les réels, ceux qui sont là, toujours, ceux qu'on veut voir, qu'on veut sentir proches de nous...

16.12.08

Au pays bleu ; Le Petit Gilbert ; Les belles images




Trois vieilles éditions (1941, 1942 et 1948) que nous venons de remettre en vente, avec de nouvelles couvertures cartonnées.
Des livres de premières lectures pour les enfants du CP et du CE1, avec de petits exercices de grammaire, d'expression écrite...
Pas trop compliqués, avec des illustrations colorées... Une petite parenthèse fraîche et agréable...


Le parrain








Je ne l'avais jamais vu et je me rends compte aujourd'hui que j'étais passé à côté d'un grand film. J'ai eu beaucoup de mal à reconnaître Al Pacino mais je n'ai, par contre, pas pu m'empêcher de trouver Marlon Brando fantastique...
J'ai retrouvé avec plaisir des visages toujours connuss, Talia Shire (Mme Balboa dans Rocky), Robert Duvall, Diane Keaton...
Très bon film avec une ambiance forte, intense, une bande son reconnaissable entre mille...
Je vais essayer de regarder les deux suivants rapidement...

Taken






Un film d'action avec de la bagarre pendant une heure, des courses poursuite, des morts, de la torture... Pas une minute de repos et en plein coeur de Paris... Une véritable surprise. Même pour Sandrine qui pourtant n'est pas trop fan de ce genre de films...

15.12.08

Post de Vincent

Blog de Vincent

Mon papa m’a demandé si je voulais bien participer à son blog. J’ai froncé les sourcils, pas sûr de bien comprendre ce qu’il attendait de moi. J’ai tout de même hoché la tête. J’ai essayé de lui faire comprendre que je n’étais pas encore assez habile ni avancé intellectuellement pour écrire sur un clavier et mettre mes idées en mots… Il m’a répondu que je n’avais qu’à penser à ce que je voulais dire et que par télépathie, c’est lui qui transcrirait le tout sur son blog. Admettons…

Jeudi

Ce sont papi et mamie qui sont venus me chercher chez ma nourrice. Ils ont un petit accent du Portugal et ma nourrice un petit accent d’Algérie. Quand je suis avec eux, je voyage un peu. Mamie adore me prendre dans ses bras et m’appelle « mon chari ! mon petit chari ! » Je sais bien que ce n’est pas vraiment comme ça qu’il faut le dire mais elle est tellement chaleureuse avec moi que je ne peux rien lui dire. Papi est plus en retrait mais il m’aime beaucoup, je le vois, il a des gestes tendres avec moi qu’il ne semble pas avoir avec maman.
Nous rentrons tous ensemble, sans trop traîner, comme cet été où nous faisions de grandes promenades, car il fait froid en ce moment.
A la maison, je suis impatient de retrouver mes jouets alors je trépigne un peu pendant que mamie me retire mon manteau. Elle passe son temps à jouer avec moi, elle m’accompagne partout dans l’appartement quand je me déplace, elle me tient la main, est derrière moi si je tombe et quand je lui demande les bras, elle ne met pas longtemps pour céder…
Alors que la nuit est déjà tombée depuis longtemps, mon papa arrive. Il est tout seul, ce qui est étonnant car quand mamie et papi vont me chercher, normalement, ensuite, mes parents arrivent en même temps… Environ vers 19h.
Là, il est à peu près 19h30 et papa est tout seul. Je lui fais un grand sourire quand je vois sa grande silhouette entrer. Il me sourit, je lui réponds avec mon plus grand sourire, en plissant les yeux comme un petit chinois et en frappant dans mes mains. Mon papa retire son bonnet qui couvre une tête qui a moins de cheveux que moi, enlève son manteau, range son sac. Moi, je me lève, je trépigne et je tangue vers lui. Il me prend dans ses bras en me soulevant. Je sens bien que je suis de plus en plus lourd et qu’il se dit qu’il va devoir faire de la musculation pour continuer à me soulever comme ça… Je pose ma tête dans le creux de son épaule. Je le laisse m’embrasser dans le cou, me caresser l’arrière du crâne, me dire un « bonjour mon garçon ». Je suis heureux et très vite, je demande à descendre, j’ai des jouets qui m’attendent.
Papa dit bonjour à papi et mamie et demandent un compte rendu de mon comportement chez la nourrice et depuis que nous sommes à la maison. Bilan positif.
Papa explique qu’il y a des problèmes dans le RER et que c’est pour cela que maman est en retard. J’ai l’impression que ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de choses ; ça ne me donne pas très envie de prendre ce RER…
Papi et mamie s’en vont et je reste seul avec papa. Il prépare les affaires pour le bain et s’occupe de moi sur la table à langer en plastique posée sur le plan de travail, ou dans l’eau où je m’amuse vraiment bien depuis que je ne suis plus dans l’anneau de bain et que je peux vadrouiller comme je veux, éclabousser, me lever, tenter de jeter des jouets…
Quand maman arrive enfin, papa est en train de me coiffer. Il s’applique et je pense qu’il doit se souvenir du temps où lui aussi en avait…
Maman se lave les mains et me prend dans ses bras comme si elle ne m’avait pas vu depuis une semaine. C’est agréable. Pendant ce temps-là, papa prépare son sac de sport. Deux ou trois fois par semaine, il va faire du handball. Je ne sais pas ce que c’est exactement mais en tout cas, je n’aime pas trop ça et maman non plus car ça fait partir papa de la maison trop souvent.
Alors que je suis enfin installé contre maman pour le biberon, papa s’éclipse. Il embrasse maman sur la bouche et moi sur le front.
Quelques minutes plus tard, maman me couche et je m’endors facilement, entre mes doudous.

Vendredi

Le soir, c’est maman qui vient me chercher. En général, c’est plutôt bon signe, ça veut dire que c’est le week-end. Ma nourrice annonce à maman que dès lundi, un nouveau bébé arrivera et que nous serons à nouveau 3, comme au début… Mais cette fois, ce n’est pas moi le plus petit !
Nous rentrons assez vite avec maman. Il ne fait pas beau.
Quand papa rentre, nous jouons tous les trois autour du lit des parents, ou dans le salon ou dans ma chambre. De temps en temps, ils essaient de m’installer avec eux et un livre. Nous le regardons deux trois minutes puis je me lasse et je veux bouger…
Le bain, le biberon, tout s’est déroulé dans le calme. Je soupçonnais mes parents d’attendre avec impatience l’heure de mon coucher. Ils n’avaient pas d’invités, n’étaient pas invité non plus. C’était l’occasion de se reposer en regardant un épisode d’une série ou un film.
Apparemment, ils ont regardé Taken. Contrairement à ce qu’aurait pu imaginer papa, maman a adoré…

Samedi

Pendant mon biberon avec maman, papa est allé chercher du pain et des croissants. A son retour, les parents ont pris un petit déjeuner copieux avec du Nutella… Moi, j’étais sur ma chaise haute et je grignotais du pain en regardant soit la télévision soit mes parents…
Dans la matinée, nous avons visité le marché de Noël de Noisy-le-Grand. Au lieu de chercher un place pendant 107 ans, papa a décidé de se garer dans le nouveau parking Vinci, que maman appelle le Da Vinci Park (elle est marrante, ma mère, hein ?)
Bien harnaché dans ma poussette, bien couvert par mon manteau, mon bonnet, mes gants, la promenade a pu débuter.
Sur le chemin, nous avons rencontré tata Fanny que je n’avais pas vue depuis longtemps ; je crois avant son voyage pour le Japon.
Nous nous sommes promenés entre les stands de raclette, de fromages, de saucissons. Papa n’a pu s’empêcher de prendre un lot de 5 goûts différents, d’acheter des produits libanais. Maman, devant le stand de choucroute, a tout de suite pensé à tata Laetitia. Elle l’a appelée pour lui demander si nous devions en prendre une et la réponse fut positive.
Il y avait aussi des animaux un peu partout, des poules, des oies, des dindons, des vaches. Je crois bien avoir vu un Père Noël mais bon, je sais déjà qu’il n’existe pas, que ce n’est qu’un énorme truc commercial et que les cadeaux, ce sont les parents qui les achètent…

Avant de rentrer, nous avons fait un détour chez tata Laetitia pour lui donner sa choucroute.
Nous avons passé le reste de l’après-midi à la maison. Moi j’ai bien dormi et les parents je ne sais pas trop. Peut-être des séries, ou peut-être qu’ils ont regardé Canal+ parce que pendant tout le week-end, c’était offert avec la Freebox…

Pour le goûter, maman a fait des crêpes. Papa était bien content.

En fin de journée, alors que le bain n’était pas encore terminé, papa est à nouveau parti pour un match cette fois. A Champigny. Là, il a revu trois mecs avec qui il avait joués dix ans plus tôt avec l’équipe 1 de Noisy-le-Grand.
L’équipe de papa a perdu et lui n’a pas très bien joué.

Dimanche

Le matin, nous sommes partis de la maison juste quand je commençais à me sentir fatigué.
Nous sommes restés quelques instants devant la grille de la maison d’Elodie et Eric. Titouan, leur premier enfant, nous regardait par la fenêtre, avec son bouclier et son épée mais personne ne sortait pour venir nous ouvrir. Je n’avais pas froid mais maman commençait à s’inquiéter pour moi. Finalement, tata Elodie est sortie, les cheveux mouillés, habillée comme un sac pour nous ouvrir en s’excusant car elle était sous la douche. Son deuxième enfant, Gwenael, pleurait à l’étage et Eric dormait, épuisé par sa semaine de boulot.
Nous sommes restés avec Titouan. J’en ai profité pour m’approcher du sapin, le comparant avec celui que maman avait fait samedi soir, pour tourner autour de leur table basse et essayer d’attraper la télécommande free, que je convoite tant à la maison mais que papa m’empêche de toucher, prétextant que c’est un signe de virilité, de pouvoir, et que je suis encore trop jeune…
Au retour d’Elodie, nous sommes tous montés dans la chambre de Gwenael pour faire un pique-nique au milieu des jouets. Titouan bouge beaucoup, veut jouer, chahuter ; et moi, je touche à tout, je veux attraper tous les jouets, les livres, je veux être ici et là-bas… Et puis j’étais aussi fatigué, à cause de cette sieste que je n’avais pas pu faire.
Au lieu de rentrer tout de suite, papa et maman sont passés par Simply Market. Moi je dormais. Papa est resté dans la voiture avec moi pendant que maman s’amusait dans les rayons.

A la maison, on m’a tout de suite donné à manger puis couché assez rapidement.
Je crois que mes parents ont profité de ma sieste pour en faire une eux aussi. Je ne sais pas comment ils s’organisent mais ils sont souvent fatigués, alors que moi, franchement, ça va…

Maman a refait des crêpes. Papa n’en croyait pas ses yeux.
Mamido est passée vers 17h30 jusqu’à 20h15. Elle est marrante et fait bien rire mon papa, avec sa Nintendo DS verte…

Mon parrain et tata Elodie sont arrivés vers 20h. Ils étaient là, enfin surtout tonton Stéphane, pour regarder le match de foot sur Canal+ et manger des crêpes.
J’aurais bien voulu rester avec eux, faire une soirée mecs moi aussi mais je suis encore trop petit…

Ils ont l’air d’avoir passé une bonne soirée. En tout cas, il n’y avait plus de crêpes, moins de saucissons, même si le match était moyen.

Lundi

Le matin chez ma nourrice, j’étais en forme.
Le midi, elle m’a trouvé chaud et a pris ma température : 39,2°C. Elle a décidé d’appeler maman pour la prévenir. Maman s’est immédiatement inquiétée et a essayé d’appeler papa mais il était en déjeuner d’affaires et n’a pas répondu au premier appel puis a décidé de mettre le mode avion. Il a appris un peu plus tard qu’en fait, ça coupait tout et qu’il n’avait donc reçu aucun appel mais aussi aucun message ni texto…
Papa a rappelé ma nourrice pendant ma sieste. Ca allait un peu mieux pour moi mais ce n’était pas encore ça…

C’est papa qui est venu me chercher à 18h30. Il a vu mes joues rouges, mes yeux brillants, mon air grognon. Il m’a pris dans ses bras, j’étais content et en même temps je voulais retourner dans ceux si réconfortant de ma nourrice, qui s’occupe si bien de moi la journée.
Nous sommes rentrés en vitesse à la maison car il faisait vraiment froid.
Le temps que papa me déshabille, range deux trois petites choses, marche un peu avec moi dans toutes les pièces et maman était déjà là. Je me suis senti mieux avec mes parents à mes côtés mais ce n’était pas ça.
Papa a raconté à maman mes diarrhées de la journée et ma fièvre. J’entendais au ton de leurs voix qu’ils commençaient à s’inquiéter pour moi.

Le bain m’a fait du bien. J’étais cool dans l’eau. Même si papa a remarqué que j’avais quelques rougeurs étranges sur la peau, ventre, dos et bras surtout.

Par contre, après, c’était moins rigolo. Je n’avais pas très faim et j’étais épuisé, et encore sujet à des diarrhées. Je me suis quasiment endormi dans les bras de maman, pendant que Papa me caressait la joue en me chantant, Le lion est mort ce soir. Il m’a changé, et m’a couché, maman juste à côté pour me faire un bisou et mettre la musique…

Un peu plus tard, je me suis à nouveau réveillé à cause d’une diarrhée, ça commence à bien faire et puis ce n’est pas le tout mais ça pue vraiment fort. Mes parents m’ont changé, donné à boire et déshabillé un petit peu. Ils sont aux petits soins pour moi et je sens qu’ils ne sont pas bien. J’aimerais guérir pour qu’ils ne soient plus inquiets mais je ne contrôle pas encore mon petit corps, je ne suis pas encore assez fort ! Papa m’a fait un câlin avec de me recoucher. Il m’a dit des trucs au creux de l’oreille qui m’ont bercé pour m’endormir plus facilement.

J’espère que ça ira mieux demain et surtout mercredi car je devais aller au travail de papa pour voir le Père Noël et recevoir mon cadeau…

12.12.08

Quelques photos

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/AnniversairesBelin#

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/AnniversaireNicolas#

11.12.08

Nouvelles du Mali


5 nouvelles d'inégales qualités.
Heureusement, ça se lit vite.
Mais quand même une très drôle sur des enfants qui pensent que le sucre, c'est le caca des blancs...

Deux jours

Mardi

Comme je n’étais pas là mercredi, nous avons avancé la soirée du mercredi à mardi.

Sandrine n’a pas travaillé. Notre nourrice avait pris sa journée pour fêter l’Aïd alors qu’en réalité c’était lundi…

De retour à maison, j’ai retrouvé une femme et un fils qui avaient l’air d’avoir bien profité de leur journée. Même si Sandrine était encore en pyjama et toujours pas douchée.

Nous nous sommes mis en action après avoir joué un peu avec Vincent.

Nous sommes arrivés les premiers chez Stéphane et Elodie (je peux le dire maintenant, il y a son nom sur l’interphone…). Biberon pour Vincent et installation de son lit.
Les Pinto son arrivés quelques minutes plus tard. Alexia a fait des bisous à son petit protégé puis ils se sont couchés quasiment en même temps, elle dans le grand lit et Vincent dans son lit parapluie. Laetitia a remarqué à juste titre qu’on ne pourra peut-être pas les laisser dormir dans la même chambre lorsqu’ils seront plus grands, plus adolescents par exemple.

Pizza, Pepsi, gâteaux apéritifs et match de foot en fond, presque une soirée de mecs !

Nous avons beaucoup parlé d’éducation, de respect, d’autorité, de crainte et du choix que les parents font dans l’éducation qu’ils veulent donner à leur enfant. Est-ce que tout se joue vraiment avant 4 ans ? Est-ce que chaque décision, chaque haussement de ton, claque, fessée, punition, gueulante, provoquera des conséquences chez notre enfant dont nous n’avons aucune idée ?

Est-ce qu’il ne faudra pas simplement arrêter de se poser des questions et faire en mieux, afin qu’il puisse à son tour quitter la maison en bonne santé, indépendant, bien dans sa tête et heureux ?

Mercredi

Squash le midi. Mon adversaire, que je bats à chaque fois, m’a donné du fil à retordre. Match nul, 2-2 et j’ai vraiment eu du mal. Il réussissait tout, même les coups les plus incroyables, et moi je ratais tout même les coups les plus faciles. Je n’ai pas trop aimé.

C’était mon dernier jour d’abonnement au Club Med Gym. Mais à la rentrée, nous allons acheter une carte juste pour le squash… Moins cher et plus utile.

Ambiance toujours étrange, voire morose au boulot. Tout le monde déprime (sauf moi en fait…) à cause des mauvais chiffres, de primes qui ne tombent pas ou avec un montant dérisoire, d’injustice, etc…
Ce n’est pas très facile de bosser dans ces conditions surtout quand on sait que l’équipe peut être vraiment drôle. Ca va passer mais là, c’est un peu dur.

Soirée dans un restaurant Marocain, dans le 9ème. Avec toute l’équipe, plus les deux filles du service qui sont actuellement en congé parental, dont celle que je remplace. A table, nous avons parlé de notre situation et de sa crainte pour son retour. Pas évident de parler ouvertement d’une situation encore lointaine mais qui risque d’arriver vite et qui ne sera sûrement pas très drôle.

Nous avons offert des cadeaux à trois personnes pour des anniversaires fêtés un peu en retard, notamment un de juillet. Puis nous avons presque tous reçu des cadeaux de Noël : un carnet et une crème de citron pour moi. C’est toujours agréable d’ouvrir des cadeaux.

Une collègue qui habite Nogent m’a raccompagné en voiture. Sandrine dormait déjà. Je suis entré dans la chambre de Vincent pour le regarder et l’écouter respirer deux secondes, j’en avais besoin.

Batman : The dark knight










Bon film. Bien joué, servis par de bons acteurs, avec ce qu’il faut d’action, de suspense et de folie.
Et quitte à répéter ce que tout le monde dit déjà, le Joker est vraiment génial.

9.12.08

Two Lovers






Film dont j’attendais autre chose et qui m’a un peu déçu en fin de compte.
Je ne sais pas si ce sont les doublages ou si c’est fait exprès mais je trouve que les voix sont très étranges, font jeunes, gamins. Je n’arrive pas à donner un âge aux différents personnages et ça m’a un peu troublé. Autant, ils peuvent avoir 30 ans, autant ils ont parfois l’air d’en avoir 16.

Il y a de belles scènes, sur le plan visuel ou au niveau des dialogues. Il y a de l’émotion, de la tendresse, de la souffrance… C’est tout de même un beau film qui pose la question importante de l’amour, du destin.

En rentrant, nous avons débattu pour savoir ce qui était le plus important : aimer ou être aimé…

Kramer contre Kramer


Livre lu après avoir vu un passage très court du film à la télévision.

Livre qui se trouvait là par hasard, en transit finalement. Apporté avec d'autres par les parents de Sandrine, que j'avais failli laisser repartir pour Emmaüs car inintéressé...

Je suis très heureux de l’avoir lu car c’est une histoire qui me parle.

Une mère abandonne son fils (4 ans et demi) et son mari pour parvenir à être elle-même, vivre sa vie comme elle l’entend, ne plus être sans cesse sous pression.
Le papa se retrouve seul avec son enfant et le livre raconte l’histoire de cette complicité entre un père et son fils, de cet amour qui se renforce, et des jours d’angoisse du père pour que tout aille toujours bien…

Puis la mère revient, un et demi plus tard, et demande la garde du fils. Le père refuse et la décision revient alors au juge d’où le titre, il s’agit en fait de l’affaire Kramer contre Kramer…

Le sous titre du livre sur le site de la FNAC est « le droit du père ». Je pense que dans les années 70, abandonner un enfant au père seul devait faire peur mais aujourd’hui les temps ont changé…

Cependant, statistiquement, ce sont toujours les mamans qui ont la garde des enfants. De mon côté, à la fin de ce livre, j’ai prévenu Sandrine, au cas où : je ne laisserai pas mon fils !
Surtout que ce qu’ils proposent pour le père, c’était le dimanche de 11h à 17h… Qui peut faire ça ?

Bien sûr, maintenant, j’ai envie de voir le film donc si quelqu’un l’a quelque part…

Quelques jours de plus

Jeudi

De retour à la maison, notre fils n’était encore pas super en forme mais ça allait beaucoup mieux.
Un cadre qui se trouvait posé sur une étagère de notre bibliothèque était tombé et s’était cassé en mille morceaux suite à un coup de fesses du père de Sandrine qui était avec Vincent, pas trop loin. Ana n’a pas raté l’occasion de nous dire qu’elle nous avait prévenu et qu’heureusement qu’elle était là pour nous ouvrir les yeux sur les dangers du quotidien… Elle avait raison sur le fond mais sur la forme, ça ne m’a pas plu et je n’ai pas pu m’empêcher de le lui faire savoir.

Je suis allé à l’entraînement. On nous avait demandé de venir plus tôt car l’entraîneur voulait nous montrer sur vidéo un match de l’équipe que nous devions rencontrer samedi soir, comme les vrais…
Finalement, il a appelé pour dire que ce n’était pas la peine, qu’on pouvait venir comme d’habitude. Je suis arrivé à 20h45 alors que c’est normalement 20h30 et l’entraîneur m’a dit : « Alors, c’est bon, tu as eu le message ! »
Bien sûr que je l’ai eu mais 20h45, c’est l’heure à laquelle je serais arrivé dans tous les cas, le temps de s’occuper de Vincent, de se préparer et de partir sans avoir l’impression d’abandonner Sandrine.

Vendredi

Sandrine et Vincent m’attendaient près de l’arrêt de bus. Dès que je suis arrivé, j’ai jeté un coup d’œil à mon fils et j’ai tout de suite vu que ça allait mieux. Il souriait, derrière son bonnet, son manteau, ses moufles, au fond de sa poussette.
Et à la maison, nous avons profité de lui à fond, trop heureux de retrouver notre enfant comme nous le connaissons habituellement, rieur, coquin, espiègle, foufou. J’avais l’impression qu’on m’avait enfin rendu mon petit Vincent et je me sentais soulagé.

Nicolas et Stéphanie sont arrivés un peu avant le bain. Ils ont pu participer et observer le pipi de Vincent dans les mains de sa maman.
Les Pinto sont arrivés un peu plus tard. Nous avons mangé des pizzas, à part Laetitia qui est dans sa phase choucroute.

Nous avons bien rigolé en essayant de nous souvenir de morceaux qui avaient été des tubes dans les années 1990 : Sandy Valentino, Benny B, Larousso, MN8, Reciprok, Alliance Etnik, Menelik, les News Kids on The block, TLC, Salt’n Pepa… Nous avons finalement évité les groupes de Boys Band mais oublié de parler des Native, de Ace of Base, Mc Hammer….
Petit à petit, sans trop savoir pourquoi, nous en sommes venus à regarder des anciennes pubs des Nuls notamment Royal Rabin ou encore l’histoire du fils qui laisse flotter une crotte au polystyrène, dans un grand bol de lait…

Samedi

Ana est arrivée vers 8h et nous lui avons transmis Vincent afin de pouvoir aller chez l’ophtalmo. Nous avions pris un rendez-vous à 8h20 pour être sûrs de ne pas trop attendre car elle est assez connue pour être toujours en retard. Dans la salle d’attente, trois personnes attendaient déjà avant nous.

Après, direction Bay 1 pour quelques achats rapides à Kiabi, un passage express à Leroy Merlin puis Bricorama et retour à la maison. Vincent dormait encore mais il s’est réveillé très vite, trop content de retrouver ses parents.

Après-midi cool à la maison. Nous avons même eu le temps de faire une sieste…

Je suis parti vers 19h15 pour mon match. Victoire contre Montreuil. Match moyen de ma part et un mec en face qui m’a presque cassé le bras…

Je suis rentré et nous avons attendu Stéphane et Elodie qui ont pointé le bout de leur nez vers 23h30. Elodie et moi nous avons mangé un très bon repas préparé par Sandrine.
Ensuite, Stéphane et moi avons joué au tennis sur la WII. Depuis qu’ils en ont une eux aussi, ils s’entraînent beaucoup et je pensais avoir des adversaires à ma hauteur en face de moi mais j’ai battu Stéphane à chaque set et atomisé Elodie qui était pourtant entrée dans le salon en disant « Bon, je vais te dérouler »
Ils sont partis vers 4 heures du matin et en nous couchant nous avons calculé les heures de sommeil avant le réveil de Vincent et ça nous a fait très peur…

Dimanche

Je me suis levé pour m’occuper de Vincent. J’avais la tête dans le gaz. Heureusement, Sandrine a pris son courage à deux mains pour venir me donner un coup de main avant de se recoucher.
Je suis resté avec Vincent. Nous avons bien rigolé tous les deux. Il essaye de marcher, il veut marcher mais il n’a pas encore l’équilibre. Je reste derrière lui, je le suis partout, j’ai trop peur de le voir tomber mais il va bien falloir qu’il se lance tout seul et peut-être même qu’il tombe pour y arriver vraiment…
Je l’ai couché et j’ai fait deux trois trucs sur l’ordinateur jusqu’au réveil de Sandrine.

Après la sieste de Vincent, dans l’après-midi, nous sommes allés chez Isaura, la mère de mes petits frères. Elle avait organisé pour fêter les 22 ans de Nicolas un goûter réunissant mon grand-père, sa compagne, mon oncle (qui n’était pas au baptême de Vincent et qui d’ailleurs le voyait pour la première fois…), mon père, ma sœur et nous… Il y a quand même quelque chose d’assez hallucinant de se retrouver tous ensemble chez l’ex femme de mon père mais bon, le problème est sans fond et vraisemblablement sans solution.
J’étais heureux de les voir tous, surtout mes frères et ma sœur avec qui j’échange des mails depuis quelques jours. Avec mes frères, nous nous sommes souvenus de moments drôles de notre enfance. C’était étrange car ça correspondait à une période très lointaine, avant la naissance de ma sœur, qui a quand même 12 ans… Je ne sais pas si elle parvient à comprendre qu’avant sa naissance nous avions déjà vécu beaucoup de choses ensemble… et que pour ma part, je n’étais déjà plus un enfant (16 ans…).
J’ai pris quelques photos. Vincent a été complimenté, observé, admiré, sollicité. Il a un peu pleuré en arrivant, inquiet devant tous ces visages inconnus mais il s’est détendu au fil des minutes. Isaura trouve qu’il me ressemble au même âge. Elle a dû me connaître à peu près à un an donc… Comme elle est nourrice, il y avait pas mal de choses prévues pour Vincent et il en a bien profité… Par rapport à chez nous c’était un peu Toys’r us.

Nous sommes rentrés pour le bain et pour passer une soirée séries bien à l’aise dans le canapé.

Lundi

Ambiance morose au boulot. C’est la période du bilan de l’année, de la distribution des primes, puis il fait moche et froid, et nuit… Etrangement, j’étais un peu celui qui essayait de remonter le moral à tout le monde.

Je suis allé chercher Vincent chez la nourrice. Elle nous avait demandé son mardi pou fêter l’Aïd mais elle s’est aperçue dimanche soir qu’en réalité l’Aïd c’était lundi. Elle m’a dit que d’après elle Vincent ne devrait plus trop tarder à marcher. On verra, nous ne sommes pas pressés. Elle m’a filé des crêpes bien épaisses et huileuses qui paraissaient succulentes.

Nous avons donné le bain à Vincent puis le biberon. Ma mère est arrivée accompagnée de Claude, avec son cabas pour se faire à manger, ses curly et son Whisky.
Après l’avoir couché, nous sommes allés à l’UGC de Rosny pou regarder Two Lovers. Nous pensions avoir le temps de manger quelque part mais c’était beaucoup trop juste. Du coup, nous nous sommes nourris d’un énorme pot de popcorn, d’un paquet de M&M’s et de coca… Léger quoi…
Nous étions à peine une dizaine dans la salle. Le couple devant nous a gardé pendant toute la durée du film, lui sa casquette et elle son bonnet…

Nous étions de retour pour minuit, libérant nos baby-sitter à qui nous avions proposé de regarder Braquage à l’anglaise et qui ont eu l’air d’apprécier.
Ils ont repris leurs affaires et nous avons pu nous coucher.

5.12.08

Seuls two



Ah !! Je me disais bien qu'il me manquait un film à voir cette semaine ! Et quel film !

Aucun scénario, des scènes débiles, un humour souvent minable mais quand même, bon, avec un peu d'effort, on peut rigoler de temps en temps... Enfin, il parfois se pincer tout de même !

3.12.08

Mardi et mercredi

Mardi
En partant, j'ai emprunté les écouteurs de Sandrine car je n'avais pas de place dans ma saccoche de cadre dynamique pour mes écouteurs cache-oreilles et mon fil de trois mètres. Je lui soutenais depuis plusieurs mois que rien ne valait mon super casque et que ses écouteurs qu'il fallait rentrer au fond des oreilles n'étaient sûrement pas aussi bien.
Cependant, à peine les avais-je inséré qu'un monde nouveau s'offrait à moi. En effet, la majeure partie des sons extérieurs (bus, conversations idiotes, rer, route, etc...) était complètement atténué, comme protégé par du coton. Je n'entendais plus que la musique. Je n'avais même pas besoin de mettre le son très fort. J'ai eu l'impression de redécouvrir la musique et de vivre totalement coupé du monde pour me rendre jusqu'à mon travail.
Le soir, ma mère est venue me chercher au RER. Nous sommes allés ensemble chez la nourrice. Ma mère a un peu galéré pour faire un créneau. Comme elle a toujours un peu mal à sa main droite, elle doit utiliser la gauche pour passer la marche arrière ou tirer le frein à main... Elle reprend le boulot jeudi donc on peut dire que tout ça, c'est presque du passé.
Vincent était toujours grincheux, ronchon, malheureux, souffrant.
A la maison, il a encore pleuré pendant au moins cinq longues minutes sans s'arrêter, inconsolable. Il avait l'air d'avoir mal aux dents et comme par dessus ça, il tousse toujours, je crois qu'il doit se dire que la fin de l'année n'est pas terrible pour lui...
Nous avons attendu Sandrine pour faire le bain. Je suis resté à la maison pour le coucher et lui souhaiter une bonne nuit.
Ca fait vraiment mal au coeur de le voir dans cet état. Nous avons envie de le serrer très fort et de lui dire que tout ira bien, que ça va passer, que nous sommes là ; nous le faisons ; mais il a toujours mal et nous regarde toujours avec ses petits yeux fatigués...
Quand il va mal, nous allons mal, connectés tous ensemble.
A l'entraînement, ils m'ont tous demandé si mon fils allait mieux. Je n'ai pas eu besoin de mentir pour raconter ses petits malheurs. Ils m'ont tous excusé d'office pour le désistement de dimanche.
Je n'ai pas fait que des belles choses. Des mauvaises passes, des tirs ratés mais bon, je me suis dépensé. J'en avais besoin.
Mercredi
Le midi, squash avec mon collègue Olivier. Nous n'avions pas eu l'occasion d'y aller depuis au moins deux semaines. Je l'ai battu et il a opposé moins de resistance que les autres fois.
Sa femme attend leur premier enfant pour une date annoncée au 29/12. Il me pose des questions et espère tout comme nous l'année dernière que leur enfant arrivera avant ou après Noël... Ah, ah, ah...
J'ai réussi à parler avec mon père dans l'après-midi. Je lui ai dit que j'étais triste de voir que notre famille (celle du côté de mon père) n'en était pas une, que nous n'arrivions pas tous autant que nous sommes à nous réunir, nous retrouver, être ensemble (alors que Michaël et Nicolas sont dans la ville à côté de chez moi...). Je regarde ma famille paternelle et je ne comprends pas ce désert par rapport à d'autres familles.
Je lui ai avoué aussi que je croyais que l'arrivée de Vincent provoquerait quelque chose, une envie pour tout le monde d'être plus proche, autour de cet enfant, petit-fils, neveu, etc... Mais non, c'est comme avant, voire même pire...
J'écris tout ça en sachant très bien que mon père lit régulièrement le blog...
La situation dans son ensemble paraît inextricable mais je me dis que dans le détail, on doit pouvoir trouver des compromis, des solutions, des trucs pour renouer les filaments qui existent encore...
Il en a profité pour me dire que ma soeur, 12 ans, avait une adresse mail. Je lui ai demandé de lui donner la mienne et de l'inviter à m'écrire un petit message. Et ce soir, dans ma boîte, le premier mail de ma soeur, ma petite soeur, mon bébé devenue bien grande. Ca m'a fait bêtement quelque chose. Je me suis empressé de lui répondre. Si ça pouvait être le début d'échanges de mails... On verra bien.
Dès notre retour à la maison, nous avons été accueillis par les parents de Sandrine. "Accueil panique" ai-je appelé ça après. Vincent n'est pas bien, pas bien du tout, il pleure, il a mal aux dents, il a mal aux oreilles, il n'arrive pas à bien se tenir debout, il a mal dormi, il a mal mangé, il ne rigole pas... Blablabla... Tout ça avec une voix pleine de souffrance et d'angoisse. C'est déjà assez dur pour nous de le voir comme ça, l'accueil panique m'a complètement miné... Bref.
Pas de soirée du mercredi ce soir. Les Pinto étaient invîtés ailleurs. Fanny et Seb, je ne sais pas trop, je crois qu'ils hibernent. Et Stéphane et Elodie ont préféré s'organiser une soirée à deux, sûrement pour se défier au jeu de tennis sur la WII et plus si affinités...
De notre côté, ce n'était pas plus mal non plus, avec Vincent toujours de mauvais poil et souffrant.
Après le bain difficile et le biberon pas bu entièrement, nous l'avons couché pour nous affaler devant un épisode et demi de Dexter. Sandrine s'est endormie, épuisée moralement et physiquement par tout ça, coincée dans toute une partie du dos.
Que du bonheur !
Ca ira mieux en mars, quand le printemps reviendra !

Max Payne



Je ne suis pas sûr d’avoir bien retrouvé l’ambiance du jeu. En même temps, je ne l’avais pas fini donc il me manque peut-être des infos.

Dans l’ensemble, ce n’était pas un mauvais film. Enfin, il faut aimer les pistolets qui font du bruit et des gros trous dans les corps.
Je crois même que j’ai trouvé certaines scènes assez jolies, esthétiques même…

Il y a pas mal de second rôle dont le visage nous dit quelque chose : Sucré de Prison Break, la mère de Meredith dans Grey’s Anatomy, la dernière James Bond Girl, le mec qui joue dans Parents à tout prix dans KD2A (Eh oui !), Chris O’Donnell qui joue Finn (le vétérinaire) dans Grey’s Anatomy.

2.12.08

Vincent à cheval et à pied

La dame n°13










Un suspense fantastique allié à un sens du rythme magistral.
Toutes les nuits, un professeur de lettres fait le même rêve : dans sa grande maison à colonnes blanches, une femme hurle à la mort et l'appelle à l'aide.. "Vous qui entrez, laissez toute espérance." Nous voilà aux portes de l'"Enfer". Dante et ses pairs se mettent au service maléfique de treize sorcières du verbe et l'art de la poésie devient la plus cruelle des armes.
La n° 1 invite; la n° 2 surveille; la n° 3 punit; la n° 4 rend fou; la n° 5 passionne; la n° 6 maudit; la n° 7 empoisonne; la n° 8 conjure; la n° 9 invoque; la n° 10 exécute; la n° 11 devine; la n°12 connaît.
Elles sont toujours treize, mais on n'en cite que douze. Ne jamais se risquer, même en rêve, à parler de la dernière... .
Très bizarre mais aussi très fort. A lire pour ceux qui croient encore à la puissance de la poésie.

Le singe qui aimait les fleurs



L’histoire d’un singe qui aimait les fleurs, que tout le monde trouvait débile mais qui ne l’était pas vraiment…
Assez moyen mais touchant quand même.

Trois fois un



Adaptation de trois nouvelles de Tonino Benacquista tirées de son recueil Tout à l’égo.
Des dessins simplistes mais les histoires sont prenantes.

Saw 5




Le cinquième volet de la série. Toujours aussi bizarre, tordu. Il faut quand même un peu suivre les épisodes précédents pour comprendre l'ensemble mais bon...
Pas génial, un peu répétitif mais si on a envie de pousser de petits "oh" de surprise en voyant quel genre de torture les protagonistes vont rencontrer... pourquoi pas ?
Et encore, l'actrice qui joue la petite amie de Dexter...

Being W



Que dire ? Film fait par Karl Zéro composé de montages de Bush avec la voix d'un mec qui imite la voix de Bush et raconte ses deux mandats en tant que présient des Etats-Unis...
C'est assez édifiant. Même si nous savons déjà presque tout, ça fait peur...

1.12.08

Dimanche et lundi

Dimanche
Au réveil, Vincent n'allait pas très bien. Il toussait toujours et était ronchon.
Sandrine est allée faire les courses. Il était plus que temps, nous ne pouvions plus attendre. Elle m'a fortement fait sous-entendre qu'elle apprécierait franchement que je n'aille pas à mon match de hand...
Je n'étais pas très motivé non plus. C'était trop loin, il faisait trop froid, je me sentais trop fatigué, j'avais un peu peur de m'endormir sur la route. Et puis surtout, Vincent n'était pas en forme et je me suis souvenu avoir dit à Sandrine quand je m'étais décidé à venir au Perreux, club plus proche et dans lequel je pensais moins m'engager, qu'ils étaient ma priorité. Si je sentais que tout n'allait pas bien et que Sandrine me sollicitait, je ne pouvais pas refuser de rester.
J'ai envoyé un texto à Rachid, mon entraîneur, pour lui expliquer mon absence. J'ai inventé une histoire d'urgences, d'insomnie... Je ne me sentais pas fier mais bon...
Sandrine a vraiment apprécié cette décision.
Le repas avec Vincent n'a pas été très facile. Il s'est endormi sans trop de difficultés et Sandrine a quitté le domicile pour faire un tour à Leroy Merlin avec sa mère. Elle est revenue avec un deshumidificateur d'air.
Explication : lors de l'avant-dernier rendez-vous avec le pédiatre, alors que j'étais tout seul, il m'avait conseillé d'acheter un humidificateur d'air pensant que l'air était trop sec dans sa chambre à cause du chauffage élevé. En effet, il doit faire 23°C dans sa chambre mais par contre, c'est hyper humide !!
Nous avons quand même acheté cet humidificateur pour nous rendre compte très vite que c'était très bête. Avant de l'avoir, nos murs près des fenêtres étaient trempés. Donc, ce n'était pas une bonne idée. (Nous avons essayé de le changer mais ils ne veulent pas le reprendre car c'est considérer comme un produit d'hygiène, donc si ça intéresse quelqu'un, en cadeau de Noël par exemple...)
Donc, un deshumidificateur, pas trop grand, pas trop cher, pas trop bruyant mais hyper efficace car en deux heures dans la chambre de Vincent, 1/5 du bac était déjà rempli.
Le soir, Vincent a refusé son biberon, chose étonnante pour nous donc inquiétante. Nous avons pris notre mal en patience, essayé plusieurs stratagèmes pour qu'il arrive finalement à le finir mais ce n'était pas simple.
Lundi
Sandrine a décidé de ne pas aller travailler et d'emmener Vincent chez le pédiatre. Résultat : une rino-trachéïte avec un début d'otite. (orthographe médicale donnée au hasard...)
J'ai avancé sur deux trois trucs dans la matinée mais après manger je me suis éclipsé pour rejoindre Laurence et d'autres sur notre stand du Salon du livre de jeunesse de Montreuil. Notre stand est assez petit mais sympa.
Il y avait beaucoup de monde pour cette journée dite professionnelle. Beaucoup de jeunes illustrateurs sont venus nous solliciter pour nous montrer leur book ; nous les avons tous dirigés vers l'éditrice jeunesse qui malheureusement n'était pas toujours sur le stand.
J'étais content d'être là. J'aime bien les salons. Avant la fermeture, je me suis promené un peu dans les allées de notre étage, le stand Rue du monde, le stand Panama, Naïve, Gallimard Jeunesse, Albin Michel Jeunesse où, oh surprise, je suis tombé sur Laurent, toujours le même, humour sarcastique, ironie, style tendance, une chemise, une petite cravate. Il revenait de New-York et de San- Fransisco. Il en a un peu marre de son boulot. Il y est depuis 6 ans et sent que c'est le moment de partir. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps et nous n'avons pas vraiment eu le temps d'aborder nos vies persos ni poser des questions du genre : "Ca va ton mec ? il s'appelle comment, il fait quoi dans la vie ?", "Et toi, ton bébé, il va bien ? Et Sandrine, toujours en forme ? Et les Pinto ?"
Nous avons démonté le stand en une heure. Quand je dis "démonté", je veux juste dire que nous avons rangé tous les bouquins dans des cartons.
Je suis rentré en métro et en bus assez rapidement. J'étais motivé par l'idée de voir Vincent avant qu'il aille se coucher. Et j'ai réussi mon coup grâce aux différents bus que j'ai pu attraper.
Il n'était toujours pas très en forme mais j'ai essayé sur lui la technique de John Café dans La ligne verte pour lui retirer son mal alors je pense que ça ira mieux demain...
Soirée cool tous les deux, heureux de nous retrouver, détendus mais un peu inquiets pour notre petit garçon.