Quelques jours de plus
Jeudi
De retour à la maison, notre fils n’était encore pas super en forme mais ça allait beaucoup mieux.
Un cadre qui se trouvait posé sur une étagère de notre bibliothèque était tombé et s’était cassé en mille morceaux suite à un coup de fesses du père de Sandrine qui était avec Vincent, pas trop loin. Ana n’a pas raté l’occasion de nous dire qu’elle nous avait prévenu et qu’heureusement qu’elle était là pour nous ouvrir les yeux sur les dangers du quotidien… Elle avait raison sur le fond mais sur la forme, ça ne m’a pas plu et je n’ai pas pu m’empêcher de le lui faire savoir.
Je suis allé à l’entraînement. On nous avait demandé de venir plus tôt car l’entraîneur voulait nous montrer sur vidéo un match de l’équipe que nous devions rencontrer samedi soir, comme les vrais…
Finalement, il a appelé pour dire que ce n’était pas la peine, qu’on pouvait venir comme d’habitude. Je suis arrivé à 20h45 alors que c’est normalement 20h30 et l’entraîneur m’a dit : « Alors, c’est bon, tu as eu le message ! »
Bien sûr que je l’ai eu mais 20h45, c’est l’heure à laquelle je serais arrivé dans tous les cas, le temps de s’occuper de Vincent, de se préparer et de partir sans avoir l’impression d’abandonner Sandrine.
Vendredi
Sandrine et Vincent m’attendaient près de l’arrêt de bus. Dès que je suis arrivé, j’ai jeté un coup d’œil à mon fils et j’ai tout de suite vu que ça allait mieux. Il souriait, derrière son bonnet, son manteau, ses moufles, au fond de sa poussette.
Et à la maison, nous avons profité de lui à fond, trop heureux de retrouver notre enfant comme nous le connaissons habituellement, rieur, coquin, espiègle, foufou. J’avais l’impression qu’on m’avait enfin rendu mon petit Vincent et je me sentais soulagé.
Nicolas et Stéphanie sont arrivés un peu avant le bain. Ils ont pu participer et observer le pipi de Vincent dans les mains de sa maman.
Les Pinto sont arrivés un peu plus tard. Nous avons mangé des pizzas, à part Laetitia qui est dans sa phase choucroute.
Nous avons bien rigolé en essayant de nous souvenir de morceaux qui avaient été des tubes dans les années 1990 : Sandy Valentino, Benny B, Larousso, MN8, Reciprok, Alliance Etnik, Menelik, les News Kids on The block, TLC, Salt’n Pepa… Nous avons finalement évité les groupes de Boys Band mais oublié de parler des Native, de Ace of Base, Mc Hammer….
Petit à petit, sans trop savoir pourquoi, nous en sommes venus à regarder des anciennes pubs des Nuls notamment Royal Rabin ou encore l’histoire du fils qui laisse flotter une crotte au polystyrène, dans un grand bol de lait…
Samedi
Ana est arrivée vers 8h et nous lui avons transmis Vincent afin de pouvoir aller chez l’ophtalmo. Nous avions pris un rendez-vous à 8h20 pour être sûrs de ne pas trop attendre car elle est assez connue pour être toujours en retard. Dans la salle d’attente, trois personnes attendaient déjà avant nous.
Après, direction Bay 1 pour quelques achats rapides à Kiabi, un passage express à Leroy Merlin puis Bricorama et retour à la maison. Vincent dormait encore mais il s’est réveillé très vite, trop content de retrouver ses parents.
Après-midi cool à la maison. Nous avons même eu le temps de faire une sieste…
Je suis parti vers 19h15 pour mon match. Victoire contre Montreuil. Match moyen de ma part et un mec en face qui m’a presque cassé le bras…
Je suis rentré et nous avons attendu Stéphane et Elodie qui ont pointé le bout de leur nez vers 23h30. Elodie et moi nous avons mangé un très bon repas préparé par Sandrine.
Ensuite, Stéphane et moi avons joué au tennis sur la WII. Depuis qu’ils en ont une eux aussi, ils s’entraînent beaucoup et je pensais avoir des adversaires à ma hauteur en face de moi mais j’ai battu Stéphane à chaque set et atomisé Elodie qui était pourtant entrée dans le salon en disant « Bon, je vais te dérouler »
Ils sont partis vers 4 heures du matin et en nous couchant nous avons calculé les heures de sommeil avant le réveil de Vincent et ça nous a fait très peur…
Dimanche
Je me suis levé pour m’occuper de Vincent. J’avais la tête dans le gaz. Heureusement, Sandrine a pris son courage à deux mains pour venir me donner un coup de main avant de se recoucher.
Je suis resté avec Vincent. Nous avons bien rigolé tous les deux. Il essaye de marcher, il veut marcher mais il n’a pas encore l’équilibre. Je reste derrière lui, je le suis partout, j’ai trop peur de le voir tomber mais il va bien falloir qu’il se lance tout seul et peut-être même qu’il tombe pour y arriver vraiment…
Je l’ai couché et j’ai fait deux trois trucs sur l’ordinateur jusqu’au réveil de Sandrine.
Après la sieste de Vincent, dans l’après-midi, nous sommes allés chez Isaura, la mère de mes petits frères. Elle avait organisé pour fêter les 22 ans de Nicolas un goûter réunissant mon grand-père, sa compagne, mon oncle (qui n’était pas au baptême de Vincent et qui d’ailleurs le voyait pour la première fois…), mon père, ma sœur et nous… Il y a quand même quelque chose d’assez hallucinant de se retrouver tous ensemble chez l’ex femme de mon père mais bon, le problème est sans fond et vraisemblablement sans solution.
J’étais heureux de les voir tous, surtout mes frères et ma sœur avec qui j’échange des mails depuis quelques jours. Avec mes frères, nous nous sommes souvenus de moments drôles de notre enfance. C’était étrange car ça correspondait à une période très lointaine, avant la naissance de ma sœur, qui a quand même 12 ans… Je ne sais pas si elle parvient à comprendre qu’avant sa naissance nous avions déjà vécu beaucoup de choses ensemble… et que pour ma part, je n’étais déjà plus un enfant (16 ans…).
J’ai pris quelques photos. Vincent a été complimenté, observé, admiré, sollicité. Il a un peu pleuré en arrivant, inquiet devant tous ces visages inconnus mais il s’est détendu au fil des minutes. Isaura trouve qu’il me ressemble au même âge. Elle a dû me connaître à peu près à un an donc… Comme elle est nourrice, il y avait pas mal de choses prévues pour Vincent et il en a bien profité… Par rapport à chez nous c’était un peu Toys’r us.
Nous sommes rentrés pour le bain et pour passer une soirée séries bien à l’aise dans le canapé.
Lundi
Ambiance morose au boulot. C’est la période du bilan de l’année, de la distribution des primes, puis il fait moche et froid, et nuit… Etrangement, j’étais un peu celui qui essayait de remonter le moral à tout le monde.
Je suis allé chercher Vincent chez la nourrice. Elle nous avait demandé son mardi pou fêter l’Aïd mais elle s’est aperçue dimanche soir qu’en réalité l’Aïd c’était lundi. Elle m’a dit que d’après elle Vincent ne devrait plus trop tarder à marcher. On verra, nous ne sommes pas pressés. Elle m’a filé des crêpes bien épaisses et huileuses qui paraissaient succulentes.
Nous avons donné le bain à Vincent puis le biberon. Ma mère est arrivée accompagnée de Claude, avec son cabas pour se faire à manger, ses curly et son Whisky.
Après l’avoir couché, nous sommes allés à l’UGC de Rosny pou regarder Two Lovers. Nous pensions avoir le temps de manger quelque part mais c’était beaucoup trop juste. Du coup, nous nous sommes nourris d’un énorme pot de popcorn, d’un paquet de M&M’s et de coca… Léger quoi…
Nous étions à peine une dizaine dans la salle. Le couple devant nous a gardé pendant toute la durée du film, lui sa casquette et elle son bonnet…
Nous étions de retour pour minuit, libérant nos baby-sitter à qui nous avions proposé de regarder Braquage à l’anglaise et qui ont eu l’air d’apprécier.
Ils ont repris leurs affaires et nous avons pu nous coucher.
De retour à la maison, notre fils n’était encore pas super en forme mais ça allait beaucoup mieux.
Un cadre qui se trouvait posé sur une étagère de notre bibliothèque était tombé et s’était cassé en mille morceaux suite à un coup de fesses du père de Sandrine qui était avec Vincent, pas trop loin. Ana n’a pas raté l’occasion de nous dire qu’elle nous avait prévenu et qu’heureusement qu’elle était là pour nous ouvrir les yeux sur les dangers du quotidien… Elle avait raison sur le fond mais sur la forme, ça ne m’a pas plu et je n’ai pas pu m’empêcher de le lui faire savoir.
Je suis allé à l’entraînement. On nous avait demandé de venir plus tôt car l’entraîneur voulait nous montrer sur vidéo un match de l’équipe que nous devions rencontrer samedi soir, comme les vrais…
Finalement, il a appelé pour dire que ce n’était pas la peine, qu’on pouvait venir comme d’habitude. Je suis arrivé à 20h45 alors que c’est normalement 20h30 et l’entraîneur m’a dit : « Alors, c’est bon, tu as eu le message ! »
Bien sûr que je l’ai eu mais 20h45, c’est l’heure à laquelle je serais arrivé dans tous les cas, le temps de s’occuper de Vincent, de se préparer et de partir sans avoir l’impression d’abandonner Sandrine.
Vendredi
Sandrine et Vincent m’attendaient près de l’arrêt de bus. Dès que je suis arrivé, j’ai jeté un coup d’œil à mon fils et j’ai tout de suite vu que ça allait mieux. Il souriait, derrière son bonnet, son manteau, ses moufles, au fond de sa poussette.
Et à la maison, nous avons profité de lui à fond, trop heureux de retrouver notre enfant comme nous le connaissons habituellement, rieur, coquin, espiègle, foufou. J’avais l’impression qu’on m’avait enfin rendu mon petit Vincent et je me sentais soulagé.
Nicolas et Stéphanie sont arrivés un peu avant le bain. Ils ont pu participer et observer le pipi de Vincent dans les mains de sa maman.
Les Pinto sont arrivés un peu plus tard. Nous avons mangé des pizzas, à part Laetitia qui est dans sa phase choucroute.
Nous avons bien rigolé en essayant de nous souvenir de morceaux qui avaient été des tubes dans les années 1990 : Sandy Valentino, Benny B, Larousso, MN8, Reciprok, Alliance Etnik, Menelik, les News Kids on The block, TLC, Salt’n Pepa… Nous avons finalement évité les groupes de Boys Band mais oublié de parler des Native, de Ace of Base, Mc Hammer….
Petit à petit, sans trop savoir pourquoi, nous en sommes venus à regarder des anciennes pubs des Nuls notamment Royal Rabin ou encore l’histoire du fils qui laisse flotter une crotte au polystyrène, dans un grand bol de lait…
Samedi
Ana est arrivée vers 8h et nous lui avons transmis Vincent afin de pouvoir aller chez l’ophtalmo. Nous avions pris un rendez-vous à 8h20 pour être sûrs de ne pas trop attendre car elle est assez connue pour être toujours en retard. Dans la salle d’attente, trois personnes attendaient déjà avant nous.
Après, direction Bay 1 pour quelques achats rapides à Kiabi, un passage express à Leroy Merlin puis Bricorama et retour à la maison. Vincent dormait encore mais il s’est réveillé très vite, trop content de retrouver ses parents.
Après-midi cool à la maison. Nous avons même eu le temps de faire une sieste…
Je suis parti vers 19h15 pour mon match. Victoire contre Montreuil. Match moyen de ma part et un mec en face qui m’a presque cassé le bras…
Je suis rentré et nous avons attendu Stéphane et Elodie qui ont pointé le bout de leur nez vers 23h30. Elodie et moi nous avons mangé un très bon repas préparé par Sandrine.
Ensuite, Stéphane et moi avons joué au tennis sur la WII. Depuis qu’ils en ont une eux aussi, ils s’entraînent beaucoup et je pensais avoir des adversaires à ma hauteur en face de moi mais j’ai battu Stéphane à chaque set et atomisé Elodie qui était pourtant entrée dans le salon en disant « Bon, je vais te dérouler »
Ils sont partis vers 4 heures du matin et en nous couchant nous avons calculé les heures de sommeil avant le réveil de Vincent et ça nous a fait très peur…
Dimanche
Je me suis levé pour m’occuper de Vincent. J’avais la tête dans le gaz. Heureusement, Sandrine a pris son courage à deux mains pour venir me donner un coup de main avant de se recoucher.
Je suis resté avec Vincent. Nous avons bien rigolé tous les deux. Il essaye de marcher, il veut marcher mais il n’a pas encore l’équilibre. Je reste derrière lui, je le suis partout, j’ai trop peur de le voir tomber mais il va bien falloir qu’il se lance tout seul et peut-être même qu’il tombe pour y arriver vraiment…
Je l’ai couché et j’ai fait deux trois trucs sur l’ordinateur jusqu’au réveil de Sandrine.
Après la sieste de Vincent, dans l’après-midi, nous sommes allés chez Isaura, la mère de mes petits frères. Elle avait organisé pour fêter les 22 ans de Nicolas un goûter réunissant mon grand-père, sa compagne, mon oncle (qui n’était pas au baptême de Vincent et qui d’ailleurs le voyait pour la première fois…), mon père, ma sœur et nous… Il y a quand même quelque chose d’assez hallucinant de se retrouver tous ensemble chez l’ex femme de mon père mais bon, le problème est sans fond et vraisemblablement sans solution.
J’étais heureux de les voir tous, surtout mes frères et ma sœur avec qui j’échange des mails depuis quelques jours. Avec mes frères, nous nous sommes souvenus de moments drôles de notre enfance. C’était étrange car ça correspondait à une période très lointaine, avant la naissance de ma sœur, qui a quand même 12 ans… Je ne sais pas si elle parvient à comprendre qu’avant sa naissance nous avions déjà vécu beaucoup de choses ensemble… et que pour ma part, je n’étais déjà plus un enfant (16 ans…).
J’ai pris quelques photos. Vincent a été complimenté, observé, admiré, sollicité. Il a un peu pleuré en arrivant, inquiet devant tous ces visages inconnus mais il s’est détendu au fil des minutes. Isaura trouve qu’il me ressemble au même âge. Elle a dû me connaître à peu près à un an donc… Comme elle est nourrice, il y avait pas mal de choses prévues pour Vincent et il en a bien profité… Par rapport à chez nous c’était un peu Toys’r us.
Nous sommes rentrés pour le bain et pour passer une soirée séries bien à l’aise dans le canapé.
Lundi
Ambiance morose au boulot. C’est la période du bilan de l’année, de la distribution des primes, puis il fait moche et froid, et nuit… Etrangement, j’étais un peu celui qui essayait de remonter le moral à tout le monde.
Je suis allé chercher Vincent chez la nourrice. Elle nous avait demandé son mardi pou fêter l’Aïd mais elle s’est aperçue dimanche soir qu’en réalité l’Aïd c’était lundi. Elle m’a dit que d’après elle Vincent ne devrait plus trop tarder à marcher. On verra, nous ne sommes pas pressés. Elle m’a filé des crêpes bien épaisses et huileuses qui paraissaient succulentes.
Nous avons donné le bain à Vincent puis le biberon. Ma mère est arrivée accompagnée de Claude, avec son cabas pour se faire à manger, ses curly et son Whisky.
Après l’avoir couché, nous sommes allés à l’UGC de Rosny pou regarder Two Lovers. Nous pensions avoir le temps de manger quelque part mais c’était beaucoup trop juste. Du coup, nous nous sommes nourris d’un énorme pot de popcorn, d’un paquet de M&M’s et de coca… Léger quoi…
Nous étions à peine une dizaine dans la salle. Le couple devant nous a gardé pendant toute la durée du film, lui sa casquette et elle son bonnet…
Nous étions de retour pour minuit, libérant nos baby-sitter à qui nous avions proposé de regarder Braquage à l’anglaise et qui ont eu l’air d’apprécier.
Ils ont repris leurs affaires et nous avons pu nous coucher.
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