Post de Vincent
Blog de Vincent
Mon papa m’a demandé si je voulais bien participer à son blog. J’ai froncé les sourcils, pas sûr de bien comprendre ce qu’il attendait de moi. J’ai tout de même hoché la tête. J’ai essayé de lui faire comprendre que je n’étais pas encore assez habile ni avancé intellectuellement pour écrire sur un clavier et mettre mes idées en mots… Il m’a répondu que je n’avais qu’à penser à ce que je voulais dire et que par télépathie, c’est lui qui transcrirait le tout sur son blog. Admettons…
Jeudi
Ce sont papi et mamie qui sont venus me chercher chez ma nourrice. Ils ont un petit accent du Portugal et ma nourrice un petit accent d’Algérie. Quand je suis avec eux, je voyage un peu. Mamie adore me prendre dans ses bras et m’appelle « mon chari ! mon petit chari ! » Je sais bien que ce n’est pas vraiment comme ça qu’il faut le dire mais elle est tellement chaleureuse avec moi que je ne peux rien lui dire. Papi est plus en retrait mais il m’aime beaucoup, je le vois, il a des gestes tendres avec moi qu’il ne semble pas avoir avec maman.
Nous rentrons tous ensemble, sans trop traîner, comme cet été où nous faisions de grandes promenades, car il fait froid en ce moment.
A la maison, je suis impatient de retrouver mes jouets alors je trépigne un peu pendant que mamie me retire mon manteau. Elle passe son temps à jouer avec moi, elle m’accompagne partout dans l’appartement quand je me déplace, elle me tient la main, est derrière moi si je tombe et quand je lui demande les bras, elle ne met pas longtemps pour céder…
Alors que la nuit est déjà tombée depuis longtemps, mon papa arrive. Il est tout seul, ce qui est étonnant car quand mamie et papi vont me chercher, normalement, ensuite, mes parents arrivent en même temps… Environ vers 19h.
Là, il est à peu près 19h30 et papa est tout seul. Je lui fais un grand sourire quand je vois sa grande silhouette entrer. Il me sourit, je lui réponds avec mon plus grand sourire, en plissant les yeux comme un petit chinois et en frappant dans mes mains. Mon papa retire son bonnet qui couvre une tête qui a moins de cheveux que moi, enlève son manteau, range son sac. Moi, je me lève, je trépigne et je tangue vers lui. Il me prend dans ses bras en me soulevant. Je sens bien que je suis de plus en plus lourd et qu’il se dit qu’il va devoir faire de la musculation pour continuer à me soulever comme ça… Je pose ma tête dans le creux de son épaule. Je le laisse m’embrasser dans le cou, me caresser l’arrière du crâne, me dire un « bonjour mon garçon ». Je suis heureux et très vite, je demande à descendre, j’ai des jouets qui m’attendent.
Papa dit bonjour à papi et mamie et demandent un compte rendu de mon comportement chez la nourrice et depuis que nous sommes à la maison. Bilan positif.
Papa explique qu’il y a des problèmes dans le RER et que c’est pour cela que maman est en retard. J’ai l’impression que ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de choses ; ça ne me donne pas très envie de prendre ce RER…
Papi et mamie s’en vont et je reste seul avec papa. Il prépare les affaires pour le bain et s’occupe de moi sur la table à langer en plastique posée sur le plan de travail, ou dans l’eau où je m’amuse vraiment bien depuis que je ne suis plus dans l’anneau de bain et que je peux vadrouiller comme je veux, éclabousser, me lever, tenter de jeter des jouets…
Quand maman arrive enfin, papa est en train de me coiffer. Il s’applique et je pense qu’il doit se souvenir du temps où lui aussi en avait…
Maman se lave les mains et me prend dans ses bras comme si elle ne m’avait pas vu depuis une semaine. C’est agréable. Pendant ce temps-là, papa prépare son sac de sport. Deux ou trois fois par semaine, il va faire du handball. Je ne sais pas ce que c’est exactement mais en tout cas, je n’aime pas trop ça et maman non plus car ça fait partir papa de la maison trop souvent.
Alors que je suis enfin installé contre maman pour le biberon, papa s’éclipse. Il embrasse maman sur la bouche et moi sur le front.
Quelques minutes plus tard, maman me couche et je m’endors facilement, entre mes doudous.
Mon papa m’a demandé si je voulais bien participer à son blog. J’ai froncé les sourcils, pas sûr de bien comprendre ce qu’il attendait de moi. J’ai tout de même hoché la tête. J’ai essayé de lui faire comprendre que je n’étais pas encore assez habile ni avancé intellectuellement pour écrire sur un clavier et mettre mes idées en mots… Il m’a répondu que je n’avais qu’à penser à ce que je voulais dire et que par télépathie, c’est lui qui transcrirait le tout sur son blog. Admettons…
Jeudi
Ce sont papi et mamie qui sont venus me chercher chez ma nourrice. Ils ont un petit accent du Portugal et ma nourrice un petit accent d’Algérie. Quand je suis avec eux, je voyage un peu. Mamie adore me prendre dans ses bras et m’appelle « mon chari ! mon petit chari ! » Je sais bien que ce n’est pas vraiment comme ça qu’il faut le dire mais elle est tellement chaleureuse avec moi que je ne peux rien lui dire. Papi est plus en retrait mais il m’aime beaucoup, je le vois, il a des gestes tendres avec moi qu’il ne semble pas avoir avec maman.
Nous rentrons tous ensemble, sans trop traîner, comme cet été où nous faisions de grandes promenades, car il fait froid en ce moment.
A la maison, je suis impatient de retrouver mes jouets alors je trépigne un peu pendant que mamie me retire mon manteau. Elle passe son temps à jouer avec moi, elle m’accompagne partout dans l’appartement quand je me déplace, elle me tient la main, est derrière moi si je tombe et quand je lui demande les bras, elle ne met pas longtemps pour céder…
Alors que la nuit est déjà tombée depuis longtemps, mon papa arrive. Il est tout seul, ce qui est étonnant car quand mamie et papi vont me chercher, normalement, ensuite, mes parents arrivent en même temps… Environ vers 19h.
Là, il est à peu près 19h30 et papa est tout seul. Je lui fais un grand sourire quand je vois sa grande silhouette entrer. Il me sourit, je lui réponds avec mon plus grand sourire, en plissant les yeux comme un petit chinois et en frappant dans mes mains. Mon papa retire son bonnet qui couvre une tête qui a moins de cheveux que moi, enlève son manteau, range son sac. Moi, je me lève, je trépigne et je tangue vers lui. Il me prend dans ses bras en me soulevant. Je sens bien que je suis de plus en plus lourd et qu’il se dit qu’il va devoir faire de la musculation pour continuer à me soulever comme ça… Je pose ma tête dans le creux de son épaule. Je le laisse m’embrasser dans le cou, me caresser l’arrière du crâne, me dire un « bonjour mon garçon ». Je suis heureux et très vite, je demande à descendre, j’ai des jouets qui m’attendent.
Papa dit bonjour à papi et mamie et demandent un compte rendu de mon comportement chez la nourrice et depuis que nous sommes à la maison. Bilan positif.
Papa explique qu’il y a des problèmes dans le RER et que c’est pour cela que maman est en retard. J’ai l’impression que ce n’est pas la première fois que j’entends ce genre de choses ; ça ne me donne pas très envie de prendre ce RER…
Papi et mamie s’en vont et je reste seul avec papa. Il prépare les affaires pour le bain et s’occupe de moi sur la table à langer en plastique posée sur le plan de travail, ou dans l’eau où je m’amuse vraiment bien depuis que je ne suis plus dans l’anneau de bain et que je peux vadrouiller comme je veux, éclabousser, me lever, tenter de jeter des jouets…
Quand maman arrive enfin, papa est en train de me coiffer. Il s’applique et je pense qu’il doit se souvenir du temps où lui aussi en avait…
Maman se lave les mains et me prend dans ses bras comme si elle ne m’avait pas vu depuis une semaine. C’est agréable. Pendant ce temps-là, papa prépare son sac de sport. Deux ou trois fois par semaine, il va faire du handball. Je ne sais pas ce que c’est exactement mais en tout cas, je n’aime pas trop ça et maman non plus car ça fait partir papa de la maison trop souvent.
Alors que je suis enfin installé contre maman pour le biberon, papa s’éclipse. Il embrasse maman sur la bouche et moi sur le front.
Quelques minutes plus tard, maman me couche et je m’endors facilement, entre mes doudous.
Vendredi
Le soir, c’est maman qui vient me chercher. En général, c’est plutôt bon signe, ça veut dire que c’est le week-end. Ma nourrice annonce à maman que dès lundi, un nouveau bébé arrivera et que nous serons à nouveau 3, comme au début… Mais cette fois, ce n’est pas moi le plus petit !
Nous rentrons assez vite avec maman. Il ne fait pas beau.
Quand papa rentre, nous jouons tous les trois autour du lit des parents, ou dans le salon ou dans ma chambre. De temps en temps, ils essaient de m’installer avec eux et un livre. Nous le regardons deux trois minutes puis je me lasse et je veux bouger…
Le bain, le biberon, tout s’est déroulé dans le calme. Je soupçonnais mes parents d’attendre avec impatience l’heure de mon coucher. Ils n’avaient pas d’invités, n’étaient pas invité non plus. C’était l’occasion de se reposer en regardant un épisode d’une série ou un film.
Apparemment, ils ont regardé Taken. Contrairement à ce qu’aurait pu imaginer papa, maman a adoré…
Samedi
Pendant mon biberon avec maman, papa est allé chercher du pain et des croissants. A son retour, les parents ont pris un petit déjeuner copieux avec du Nutella… Moi, j’étais sur ma chaise haute et je grignotais du pain en regardant soit la télévision soit mes parents…
Dans la matinée, nous avons visité le marché de Noël de Noisy-le-Grand. Au lieu de chercher un place pendant 107 ans, papa a décidé de se garer dans le nouveau parking Vinci, que maman appelle le Da Vinci Park (elle est marrante, ma mère, hein ?)
Bien harnaché dans ma poussette, bien couvert par mon manteau, mon bonnet, mes gants, la promenade a pu débuter.
Sur le chemin, nous avons rencontré tata Fanny que je n’avais pas vue depuis longtemps ; je crois avant son voyage pour le Japon.
Nous nous sommes promenés entre les stands de raclette, de fromages, de saucissons. Papa n’a pu s’empêcher de prendre un lot de 5 goûts différents, d’acheter des produits libanais. Maman, devant le stand de choucroute, a tout de suite pensé à tata Laetitia. Elle l’a appelée pour lui demander si nous devions en prendre une et la réponse fut positive.
Il y avait aussi des animaux un peu partout, des poules, des oies, des dindons, des vaches. Je crois bien avoir vu un Père Noël mais bon, je sais déjà qu’il n’existe pas, que ce n’est qu’un énorme truc commercial et que les cadeaux, ce sont les parents qui les achètent…
Avant de rentrer, nous avons fait un détour chez tata Laetitia pour lui donner sa choucroute.
Nous avons passé le reste de l’après-midi à la maison. Moi j’ai bien dormi et les parents je ne sais pas trop. Peut-être des séries, ou peut-être qu’ils ont regardé Canal+ parce que pendant tout le week-end, c’était offert avec la Freebox…
Pour le goûter, maman a fait des crêpes. Papa était bien content.
En fin de journée, alors que le bain n’était pas encore terminé, papa est à nouveau parti pour un match cette fois. A Champigny. Là, il a revu trois mecs avec qui il avait joués dix ans plus tôt avec l’équipe 1 de Noisy-le-Grand.
L’équipe de papa a perdu et lui n’a pas très bien joué.
Dimanche
Le matin, nous sommes partis de la maison juste quand je commençais à me sentir fatigué.
Nous sommes restés quelques instants devant la grille de la maison d’Elodie et Eric. Titouan, leur premier enfant, nous regardait par la fenêtre, avec son bouclier et son épée mais personne ne sortait pour venir nous ouvrir. Je n’avais pas froid mais maman commençait à s’inquiéter pour moi. Finalement, tata Elodie est sortie, les cheveux mouillés, habillée comme un sac pour nous ouvrir en s’excusant car elle était sous la douche. Son deuxième enfant, Gwenael, pleurait à l’étage et Eric dormait, épuisé par sa semaine de boulot.
Nous sommes restés avec Titouan. J’en ai profité pour m’approcher du sapin, le comparant avec celui que maman avait fait samedi soir, pour tourner autour de leur table basse et essayer d’attraper la télécommande free, que je convoite tant à la maison mais que papa m’empêche de toucher, prétextant que c’est un signe de virilité, de pouvoir, et que je suis encore trop jeune…
Au retour d’Elodie, nous sommes tous montés dans la chambre de Gwenael pour faire un pique-nique au milieu des jouets. Titouan bouge beaucoup, veut jouer, chahuter ; et moi, je touche à tout, je veux attraper tous les jouets, les livres, je veux être ici et là-bas… Et puis j’étais aussi fatigué, à cause de cette sieste que je n’avais pas pu faire.
Au lieu de rentrer tout de suite, papa et maman sont passés par Simply Market. Moi je dormais. Papa est resté dans la voiture avec moi pendant que maman s’amusait dans les rayons.
A la maison, on m’a tout de suite donné à manger puis couché assez rapidement.
Je crois que mes parents ont profité de ma sieste pour en faire une eux aussi. Je ne sais pas comment ils s’organisent mais ils sont souvent fatigués, alors que moi, franchement, ça va…
Maman a refait des crêpes. Papa n’en croyait pas ses yeux.
Mamido est passée vers 17h30 jusqu’à 20h15. Elle est marrante et fait bien rire mon papa, avec sa Nintendo DS verte…
Mon parrain et tata Elodie sont arrivés vers 20h. Ils étaient là, enfin surtout tonton Stéphane, pour regarder le match de foot sur Canal+ et manger des crêpes.
J’aurais bien voulu rester avec eux, faire une soirée mecs moi aussi mais je suis encore trop petit…
Ils ont l’air d’avoir passé une bonne soirée. En tout cas, il n’y avait plus de crêpes, moins de saucissons, même si le match était moyen.
Lundi
Le matin chez ma nourrice, j’étais en forme.
Le midi, elle m’a trouvé chaud et a pris ma température : 39,2°C. Elle a décidé d’appeler maman pour la prévenir. Maman s’est immédiatement inquiétée et a essayé d’appeler papa mais il était en déjeuner d’affaires et n’a pas répondu au premier appel puis a décidé de mettre le mode avion. Il a appris un peu plus tard qu’en fait, ça coupait tout et qu’il n’avait donc reçu aucun appel mais aussi aucun message ni texto…
Papa a rappelé ma nourrice pendant ma sieste. Ca allait un peu mieux pour moi mais ce n’était pas encore ça…
C’est papa qui est venu me chercher à 18h30. Il a vu mes joues rouges, mes yeux brillants, mon air grognon. Il m’a pris dans ses bras, j’étais content et en même temps je voulais retourner dans ceux si réconfortant de ma nourrice, qui s’occupe si bien de moi la journée.
Nous sommes rentrés en vitesse à la maison car il faisait vraiment froid.
Le temps que papa me déshabille, range deux trois petites choses, marche un peu avec moi dans toutes les pièces et maman était déjà là. Je me suis senti mieux avec mes parents à mes côtés mais ce n’était pas ça.
Papa a raconté à maman mes diarrhées de la journée et ma fièvre. J’entendais au ton de leurs voix qu’ils commençaient à s’inquiéter pour moi.
Le bain m’a fait du bien. J’étais cool dans l’eau. Même si papa a remarqué que j’avais quelques rougeurs étranges sur la peau, ventre, dos et bras surtout.
Par contre, après, c’était moins rigolo. Je n’avais pas très faim et j’étais épuisé, et encore sujet à des diarrhées. Je me suis quasiment endormi dans les bras de maman, pendant que Papa me caressait la joue en me chantant, Le lion est mort ce soir. Il m’a changé, et m’a couché, maman juste à côté pour me faire un bisou et mettre la musique…
Un peu plus tard, je me suis à nouveau réveillé à cause d’une diarrhée, ça commence à bien faire et puis ce n’est pas le tout mais ça pue vraiment fort. Mes parents m’ont changé, donné à boire et déshabillé un petit peu. Ils sont aux petits soins pour moi et je sens qu’ils ne sont pas bien. J’aimerais guérir pour qu’ils ne soient plus inquiets mais je ne contrôle pas encore mon petit corps, je ne suis pas encore assez fort ! Papa m’a fait un câlin avec de me recoucher. Il m’a dit des trucs au creux de l’oreille qui m’ont bercé pour m’endormir plus facilement.
J’espère que ça ira mieux demain et surtout mercredi car je devais aller au travail de papa pour voir le Père Noël et recevoir mon cadeau…
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