Les choses simples

28.8.08

Comme si je n'avais pas eu de vacances...

Depuis mardi, au boulot, tout a repris à une vitesse folle. Et pourtant, tout le monde n'est pas encore rentré. J'ai récupéré de nouvelles responsabilités qui me prennent plus de temps et comme je suis toujours au service ADV, jusqu'à demain, j'ai dû mal à en trouver.
Bref, la pression monte un peu.
Mardi, dans la journée, je reçois un texto de G. un mec du Hand au Perreux m'indiquant que la reprise était prévue pour le soir même. Programme : footing sur les Bords de Marne.
J'avais invité Nicolas à passer la soirée avec nous et en même temps, je ne voulais pas rater le premier jour dans ce nouveau club.
Du coup, le soir, vers 20h15, alors que Nico était avec nous depuis déjà quelques temps, je me suis éclipsé le laissant seul avec Sandrine.
J'ai rejoint mes nouveaux camarades sur les Bords de Marne et nous avons fait un footing.
Je suis parti un peu vite, prenant la tête de la course, me sentant bien, en forme, sûr de moi. Au bout de 15 minutes, les quatre qui étaient juste derrière moi ont accéléré d'un coup et je ne les ai plus vus.
G. qui s'occupe de gérer la reprise avant le retour de l'entraîneur nous avait dit que vers le retour, nous avions deux choix, prendre la passerelle de Bry et revenir au point de départ, ou continuer jusqu'au RER de Neuilly, ce qui correspondait au tour prévu.
En passant devant la passerelle, je me suis vraiment interrogé mais j'ai continué me disant que ce n'était pas quand même pas génial de craquer dès le premier soir. Il faisait nuit, j'avais mal aux jambes, je me maudissais de n'avoir pas couru pendant les vacances.
Je suis tout de même arrivé avec 10 minutes de retard sur le premier, un petit mec, tout maigre, qui ne paie pas de mine...
J'ai demandé combien faisait le grand tour. G. m'a répondu qu'il pensait que ça faisait environ 9 km. Je lui ai répondu que j'avais l'impression que ça en faisait au moins 10. J'avais mis 55 minutes pour parcourir la distance, ce qui représente le temps que j'avais mis lors de mon dernier 10 km officiel.
J'ai essayé de blaguer un petit peu avec les mecs, de m'intégrer mais ce n'est pas encore la folle ambiance.
A mon retour, avec Nico et Sandrine nous avons bien ri en regardant la dernière émission de l'île de la tentation.
Le lendemain, j'ai vérifié la distance : 8,7 km. Ca m'a foutu un bonne claque !
Mercredi soir
Soirée du mercredi. Les Pinto étaient de retour, plus en forme que jamais, deux fois plus motivés pour leur maison et un large sourire sur le visage. Ils étaient bronzés et encore en vacances. Nous étions vraiment contents de les retrouver.
Stéphane n'était pas là. Il a repris sérieusement les entraînements avec son nouveau club, Le Plessis-Trévise. Entraînement tous les jours, motivation totale, dépassement de soi. Il est heureux, c'est ce qu'il cherchait. Il s'étonne lui-même de courir autant.
Jeudi soir
Nouveau footing au Perreux. Cette fois, je suis parti moins vite. Je m'étais préparé à faire ma course, tranquillement, pour accélérer dans le dernier quart. Finalement, G. est resté avec moi (alors qu'i était dans les premiers mardi soir), je pense pour me motiver un peu. Nous avons pu discuter, rien de trop personnel, rien de très intéressant mais quand nous sommes passés près de la passerelle, je me sentais vraiment bien. Je n'avais pas vu le temps passer. Il a accéléré un peu et j'ai suivi. J'ai fait un meilleur temps que mardi et surtout j'ai mieux fini, dans un état plus présentable.

26.8.08

L'homme qui tombe






Un roman sur l'Amérique post 11/09. Dur à la lecture, dur dans le sujet, dur dans le traitement de cette blessure.

Il y a plusieurs niveaux, plusieurs personnages : ceux qui sont morts dans les tours, ceux qui ont survécu, ceux qui ont attendu le retour d'un survivant. Il y a des familles qui se sont dissoutes et d'autres qui se sont formées. Il y a eu durant des semaines, après l'attentat, des instants étranges de souffrance, de folie, de perte totale de soi.

Ce roman essaie de raconter cela. Le peuple américain n'est pas prêt de s'en remettre et nous non plus.

J'ai repensé aux images que nous avons tous vues des centaines de fois, de ces personnes qui se sont jetées dans le vide pour s'échapper des tours en flammes. Quel courage ! Et quelle meilleure fin que ceux qui se sont effondrés avec les tours ! Le grand saut, pour finir !

25.8.08

Le retour

Voilà, après une semaine complète de vacances à Valmorel (du dimanche au dimanche), un retour précipité à cause de la météo déplorable et de la couche de neige visible à l'oeil nu sur la chaîne de montagnes en face de chez nous, et une autre semaine à la maison à glander, profiter de la famille, me voici déjà de retour...

Bien sûr, ces jours sont passés à une vitesse hallucinante me donnant l'impression de n'avoir jamais existé. Et pourtant, j'ai adoré être avec ma petite famille, regarder Vincent vivre et grandir, partager des moments complices avec Sandrine, se retrouver tous les trois, pour faire une pause dans notre vie parfois un peu trop active.
Du coup, ce matin, ce n'était pas les vacances qui me manquaient, c'était ma famille. Surtout que je laissais Sandrine à la maison qui elle a encore une semaine.

De mon départ de la maison jusqu'à mon arrivée au boulot, j'ai eu l'impression d'être en perpetuel flottement. J'avais mon casque sur les oreilles, ma musique, mon livre dans les mains et quand je marchais, que j'étais dans le bus, dans RER, dans le métro, je n'étais pas vraiment là, encore un peu à la montagne, encore un peu à la maison, encore un peu avec Sandrine et Vincent.
En pointant, j'ai eu l'impression de me réveiller, comme si j'avais été télétransporté.

Rien de spécial au boulot. J'ai mis une petite heure à m'y remettre mais après, c'était bon. Seul point positif, alors que dans mon service, tout le monde est quasiment encore en vacances, Thomas lui était rentré et nous avons bien rigolé.

En rentrant, dans les transports, j'ai vu plusieurs personnes habillées avec des vêtements de jogging et portant des sacs de sport, et je ne sais pas pourquoi, ma première pensée a été de me dire que ces gens-là étaient des sportifs qui rentraient de Pékin...

Sandrine est venue me chercher au RER avec Vincent et nous sommes rentrés à pied par les Bords de Marne, ce qui faisait une promenade très agréable pour se désintoxiquer du boulot.

De retour à la maison, j'ai pu profiter des progrès de Vincent pour la journée. Frapper dans ses mains, taper sur un tambour et avancer en marcher arrière... Ca va trop vite...

Sandrine s'est endormie assez tôt. Elle était fatiguée par sa journée : ménage à fond et préparation du baptême, plus notre petit garçon.

Aujourd'hui Cidalia (la grande soeur de Sandrine) est partie vivre une année scolaire à Tanger. Elle est passée ce matin avant d'aller à l'aéroport pour dire au-revoir. Je n'étais déjà plus là. Nous nous étions déjà dit au-revoir hier soir, nous prenant dans nos bras. Je crois bien qu'elle va me manquer et je sais que les premières semaines vont être un peu dures mais je suis sûr que passer ce cap, tout sera génial... Et ça va nous donner une chance d'aller au Maroc en 2009 !

Au fait, le 17 août, naissance de Maya, la fille de Rémi et Géraldine.

2P ; Chasseurs de Dragons



On ne comprend pas vraiment cet acharnement envers cette jeune fille qui n'a rien demandé. Le film ne tient pas debout mais bon de temps en temps, on frissonne.






De belles images, un peu de poésie et un film agréable à regarder...

23.8.08

Les séries du moment


Nous venons de finir la troisième saison. Et c'est toujours aussi génial, à tel point que nous sommes presque tristes de n'avoir plus aucun épisode à voir.

Sandrine a même prononcé cette phrase qui, quelques années plus tôt, aurait sonné comme un sacrilège : "franchement, c'est bien plus drôle que Friends"

Je crois surtout que c'est plus moderne et que ça nous parle plus aujourd'hui parce qu'ils ont tous autour de 28-30 ans, ce qui nous correspond plus... Mais quand même, je crois qu'elle n'a pas complètement tort.




A l'époque, nous avions vraiment adoré ce film qui s'est ensuite développé en série sur Canal +.
Nous avons pu regarder la première saison et c'est très sympa de retrouver tous ces personnages, trois ans plus tard même si ces vacances hallucinantes qui virent presque au cauchemar tant le chassé-croisé des relations est étrange peuvent paraître étonnantes.
Vivement la deuxième saison...

21.8.08

Les photos de nos vacances à Valmorel

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/Valmorel

Le premier jour du reste de ta vie



Nous venons de rentrer après notre soirée cinéma. Ma mère a gardé Vincent et nous avons filé à Torcy, dans le nouveau cinéma de Bay pour regarder ce film, conseillé par Olivier (http://lilypress.fr/?paged=2) et Adrien (http://myblogmapetitevie.blogspot.com/search?updated-max=2008-08-05T10%3A37%3A00%2B02%3A00&max-results=7).

C'est l'histoire simple d'une famille. Douze années d'une famille française comme la vôtre, cinq jours pour voir des choses, des gens, des vies changer... Cinq journées fortes pour résumer cinq vies.

Ce film m'a retourné. Je suis encore tout bizarre dans ma tête à l'instant (1h14 du matin).

On rit un peu, on sourit beaucoup et pour ma part, j'ai dû retenir mes larmes à quelques reprises (bon, je suis peut-être plus sensible que d'autres...)

En sortant, j'avais envie d'aimer Sandrine encore plus que d'habitude, de rentrer très vite pour retrouver Vincent et ma mère. J'avais envie de me rapprocher de ma famille, de mener la mienne de la meilleure manière. J'avais de vivre plus, de voir les gens autour de moi ne jamais partir, ni s'éloigner et encore moins mourir. J'avais envie d'appeler tout le monde et de dire à chacun combien je les aimais... J'avais envie de me projeter le film des prochaines années de Vincent. J'avais envie de lui promettre que ses parents seraient toujours heureux et qu'il pourrait être fier plus tard d'avoir été élevé dans un foyer rempli d'amour.

Le plus dur c'est quand dans la voiture, je retenais encore mes larmes en parlant de tout ça avec Sandrine. Et soudain, alors que cela ne m'était pas arrivé avant ou en tout cas pas à ce point-là, j'ai regretté mais profondément regretté comme s'il me manquait quelque chose, comme si j'étais amputé d'un membre, j'ai regretté de ne pas avoir vécu avec mes parents, ensemble, heureux... J'ai regretté ces familles recomposées qui forment ma famille et je les aurais bien égoïstement échangées quelques minutes contre mes parents et moi, tous les trois réunis...

UN FILM A VOIR !!!

Ma vie en l'air


Film que nous avons vu avec Sandrine pendant notre semaine à la montagne.
Très agréable, très drôle, avec des passages tendres et fins. Des acteurs plutôt bons (Vincent Elbaz, Marion Cotillard, Gilles Lelouche, Tom Novembre)...
Un film que j'avais un peu râté à sa sortie et je remercie Olivier de me l'avoir conseillé...

Angles d'attaque

Lors d'une conférence pour la paix dans le monde, qui a lieu en Espagne, le président des Etats-Unis est assassiné et une bombe explose au milieu de la foule.

A partir de là, nous avons ensuite plusieurs visions du même événement mais sous des angles différents.
Les gardes du corps du président, la télévision sur place, un policier espagnol, un touriste américain avec sa caméra, etc.
Nous voyons à chaque fois vingt minutes de la même scène et à chaque fois nous en apprenons un peu plus...
C'est assez bien fait et je me suis pris au jeu même si on devine assez facilement qui est derrière tout ça...

Récit d'un branleur










Un des livres offerts par Adrien lors de sa visite à la maison.
Une histoire courte, collée à l'idée du titre : un mec qui ne fait pas grand-chose, qui n'a pas de projets, qui laisse les gens et le temps passer sur lui...
Rien de fantastique mais une écriture remplie d'ironie.

9.8.08

Le fait du prince




Le prochain roman d'Amélie Nothomb.

Rien de spécial. La couverture n'est pas vraiment à la hauteur du bouquin et l'histoire n'est pas très prenante.

Un cru moyen.

Dernières nouvelles avant le départ

Jeudi soir
Je suis passé chercher Vincent chez la nourrice et nous sommes rentrés à la maison. Je l'ai posé sur son tapis et j'ai fait un peu de respassage. A chaque fois que Vincent tournait la tête vers moi, il éclatait de rire l'air de dire "Qu'est-ce tu fous Papa ?"
Sandrine est rentrée vers 19h. Nous nous sommes occupés de notre fils.
Mercedes, son fils Julien et Thierry un autre collègue de Sandrine sont arrivés vers 20h pendant le biberon.
Olivier (http://lilypress.fr/), mon ancien collègue de la FNAC, aujourd'hui chez Delcourt est lui arrivé vers 20h30 peu de temps avant que nous allions coucher Vincent. Il avait ramené une bouteille de Champagne et une BD, Trois ombres de Cyril Pedrosa...
Très vite la soirée s'est modifiée et des groupes se sont formés. Le côté SCC et le côte FNAC-éditions. Je n'avais pas vu Olivier depuis pas mal de temps mais nous avions gardé contact par mail et par nos blogs respectifs. Il m'a dit qu'il trouvait que c'était changé chez nous, il n'était pas venu depuis mon opération du genou (2004 donc) et en effet, certaines choses avaient changé...
C'était très sympa de discuter avec lui de handball (il joue à Saint-Mandé), de livres, du monde de l'édition, de l'avenir du livre, des émissions de télé-réalité, des séries américaines (adepte lui aussi d'How I met your mother ?). Après le départ de l'équipe SCC, Olivier est resté un peu et nous avons bien rigolé avec Sandrine, dans la cuisine, notamment sur mon colier, offert à l'époque par Bob Marley (private joke).
Vendredi
Le matin, en partant, j'ai croisé Stéphane qui venait suivre une formation express avec Sandrine sur comment s'occuper de Vincent. La nourrice qui avait besoin d'être libérée des enfants en début d'après-midi pour partir plus rapidement en vacances nous avait demandé de voir si quelqu'un pouvait garder Vincent. Et Stéphane, arrêté pour un problème au ménisque, était libre et a accepté.
Du coup, ce matin il a accompagné Sandrine chez la nourrice pour la rencontrer.
Le soir, j'ai retrouvé Sandrine dans le RER et nous sommes rentrés ensemble, détendus, heureux d'être en vacances.
Nous avons rejoint Stéphane qui sortait juste à l'instant de son premier changement de couche avec du caca... et qui semblait à l'aise. Bravo à lui car avant Vincent, je ne sais pas si j'aurais accepté facilement de garder un petit garçon de 7 mois...
Il est resté avec nous le temps de voir la fin de la cérémonie puis il est allé rejoindre Elodie.
Nous avons commencé à préparer nos bagages.
Marion, Sylvain et Maxime sont arrivés à 20h, au moment du biberon de Vincent.
Sylvain et moi sommes allés au Quick. Il n'y avait pas grand-monde, du coup ça a pris un temps fou. Surtout qu'un mec qui était dans une file d'à côté qui en fait n'en n'était pas une s'est faufilé juste devant moi, doucement, sans rien dire... J'ai préféré admirer son geste avec beaucoup d'humour plutôt que de m'énerver (comme je le fais souvent bien sûr). Il a un peu saoulé la vendeuse, du coup quand ce fut mon tour, j'ai essayé de la faire rire avec cette histoire, ce qui semble avoir fonctionné, avec l'aide de Sylvain.
Je devais payer 21,35 €. J'ai sorti trois tickets et ma carte bleue demandant à la jeune fille si je pouvais payer 0,35 € en carte bleue. Elle a eu l'air de tiquer un peu puis de prendre sur elle de m'offrir cette partie.
En rentrant à la maison, j'ai raconté cette histoire à Sandrine et Marion, un peu fier pour me rendre soudain compte qu'en réalité mes tickets avaient une valeur faciale de 8 € et que donc j'avais donné plus et que la vendeuse n'avait pas du tout eu un geste commercial mais avait récupéré les sous en plus (comme ils ne rendent pas la monnaie sur les tickets restaurants).
Sandrine a conclu mon histoire de cette manière : "en fait, tu t'es fait passer devant par un mec et tu n'as rien dit ; et puis tu as cru réussir à gagner 35 centimes alors qu'en fait, tu as donné 3 € à Quick". J'ai pris le temps de soupirer un grand coup et j'ai dit : "oui, c'est ça, une soirée de looser !"
Nous avons mangé en regardant Koh Lanta. Un peu plus tard, j'ai ouvert la bouteille de Champagne. J'avais proposé à Sylvain de l'ouvrir mais il a refusé alors je me suis lancé. Le bouchon a sauté avec un petit bruit que j'ai trouvé très sympathique mais qui cachait en fait quelque chose de fourbe puisque dans la micro-seconde suivante, un geyser de Champagne a explosé dans le ciel de notre salon. Heureusement, tout est tombé dans un plateau. Pendant que le Champagne coulait ailleurs que dans nos verres, Sylvain a sorti une expression "quel boulet !" et Marion a dit "vite, vite, vite, vite" et moi j'ai regardé le champagne, les verres, le plateau, le bouchon dans ma main... Bref, j'étais à fond !!!
Après une petite explication entre susceptibles (Marion et moi) et une complicité jubilatoire entre non susceptibles, la soirée a pu continuer.
Nous ne savons pas encore à quelle heure nous partons ni quel jour mais nous ne sommes pas pressés et personne nous attend. Pas de pression, c'est les vacances.

8.8.08

Scoops !

LE 05 AOUT 2008 : NAISSANCE DE CALIE (la fille de Séverine et Jérémie)
(Eh oui, on peut modifier les messages même après coup...)

AUJOURD'HUI : 51 ANS DE MON PERE, FETE DE MA MERE.

DEBUT DES JEUX OLYMPIQUES

NOS VACANCES.

7.8.08

Bord de mer




Un court texte poignant d’une tristesse sans nom.

Une mère emmène ses deux enfants dans un hôtel miteux en bord de mer.
Ils ont école mais ce n’est pas grave. Il pleut, il fait froid, l’hôtel est minable, la ville est grise mais ce n’est pas important. Ce qu’elle veut c’est passer un peu de temps avec ses enfants, voir la mer…

Chaque phrase entre en nous comme une pluie fine et froide. Chaque phrase nous pénètre et dérange.

Tout nous mène à cette fin horrible, tout se termine dans un hurlement !

Fantastique mais très dur.
PS : j'ai laissé les deux couvertures, l'édition originale et la version poche, je préfère la seconde, mais la première a un côté énigmatique qui peut être intéressant.

Les vacances approchent

Lundi et mardi

Un passage éclair chez les parents de Sandrine pour arroser le jardin.
Ensuite, pas grand-chose, juste un peu de détente à la maison, devant la télévision pour finir la saison 1 d’How I met your mother ? Un peu de repassage.
J’ai peut-être un peu joué à Resident Evil 4 et je crois que je l’ai presque fini mais ce sera pour la rentrée car je ne vais pas avoir le temps de jouer avant le départ. Et surtout, il faut que je pense à dormir sinon la route va être interminable. A deux, nous aurions pu l’accepter mais avec Vincent, si jamais il fait une chaleur horrible…

Mercredi

Ma mère a gardé Vincent dans l’après-midi. Elle est allée le chercher chez la nourrice à 13h et a passé le reste de sa journée chez nous avec son petit fils. Elle semble ne pas avoir perdu la maison. Nous n’étions pas vraiment inquiets. Il est plutôt cool pour garçon. Il n’a dormi qu’une heure. Je soupçonne ma mère de l’avoir réveillé pour jouer un peu plus avec lui (c’est une blague, je précise car ma mère peut être susceptible, tout comme moi, elle lit ce blog… Bisous Maman.)
Quand je suis rentré, il était assis sur son tapis de jeu et semblait très heureux.
Sandrine est partie plus tôt du travail comme ça elle a eu le temps de faire des courses. Pour les différentes soirées prévues cette semaine, pour le voyage et pour avoir deux trois trucs à manger à notre arrivée, avant de penser refaire des courses sur place, où les prix sont déments. Du coup, quand nous l’avons retrouvée à Auchan et que laissant Vincent endormi dans la voiture avec ma mère, je l’ai aidée à remplir le caddie à la caisse, je n’ai pas trop apprécié le montant de ticket de caisse mais bon il faut ce qu’il faut et disons qu’avec les couches, les repas pour Vincent, plus La consolante, ça pesait déjà son poids…
Nous sommes passés chez les parents de Sandrine avec ma mère afin de lui expliquer comment arroser les plantes, ce qu’il y avait à cueillir, etc. Je suis resté avec Vincent puis j’ai arrosé le jardin, je ne sais pas pourquoi, c’est quelque chose que j’adore…

Ma mère est rentrée chez elle et nous aussi. Nous avons déchargé les courses et j’ai commencé les bains. Virginie, François et Armelle, arrivés du matin même de Guadeloupe, ont sonné à ce moment-là. Cindy, Nicolas et Emma ont suivi quelques secondes plus tard. J’étais en sueur, un peu excité et stressé, conscient qu’on ne recevait pas les gens dans les meilleures conditions. Au départ la soirée du mercredi était prévue chez Stéphane et Elodie mais le père de Stéphane vient de commencer les travaux dans leur chambre (peinture et parquet), du coup ça sent la peinture et pour faire dormir Vincent, ce n’est pas le top. Du coup, il a s’arranger autrement mais on trouve toujours des solutions, surtout pour recevoir des amis…

Quand je suis revenu dans le salon pour que Sandrine donne le biberon à Sandrine, j’ai enfin fait la bise à tout le monde mais je me sentais poisseux, dégoulinant. Je n’avais qu’une envie c’était de prendre une douche mais je n’avais pas le temps, nous avions des invités alors j’ai enfilé mon polo Lacoste blanc (des années 70, spécial clin d’œil à Virginie).
J’ai servi à boire à tout le monde, des bières. Nico en fin connaisseur m’a fait remarquer qu’elles n’étaient pas fraîches du tout. En effet, elles venaient de la cave ou d’Auchan et n’avaient passé qu’à peine 20 minutes au frigo. Je me suis dit qu’il allait me casser au moment de mettre une note à la fin du repas…

Stéphane et Elodie sont arrivés un peu plus tard. Nous avons couché Vincent quelques minutes plus tard. Comme souvent ces derniers jours, il ne s’est pas endormi tout de suite et s’est réveillé une ou deux fois en pleurant avant minuit…

Nous avons mangé des pizzas fraîches cuites au four. Virginie a eu un peu de mal avec celles qui étaient au fromage mais elle a supporté. Les enfants se sont tournés autour, un peu timides. Un livre est passé par la fenêtre, je suis allé le récupérer et j’ai pu regarder mon appartement de l’extérieur, intéressante nouvelle vue… Une enfant dont je passerai le nom sous silence (mais elle habite Lille) a fait ses griffes sur notre fauteuil déjà maltraité par d’autres enfants plus tôt dans l’année.
Virginie et François sont partis avant le gâteau, épuisés par leur journée et peut-être aussi par le décalage horaire. Virginie m’avait montré quelques photos de Guadeloupe sur son appareil (surtout des mangues, nouveau clin d’œil) ; ça donne toujours envie d’y aller ! Depuis le temps qu’elle nous invite, il va bien falloir qu’on se bouge un peu pour traverser l’Atlantique…

Nous avons mangé le gâteau et joué au Cranium. Les filles contre les mecs. En fait, c’était surtout juste les filles. Nous avons eu le droit de jouer une seule fois et hop on ne les a plus vues…
Ils sont tous partis après. C’était marrant cette soirée du mercredi sans les Pinto, les plus assidus, mais avec les Hédin, qui habitent Lille, et Cindy et Nico qui habituellement, ne sortent pas en semaine…

Après avoir rangé, enfin allongés dans notre lit, j’ai dit à Sandrine que certains soirs comme ceux-là, où nous courrons dans tous les sens encore plus que les autres jours, je n’avais pas vraiment l’impression de vivre avec elle mais que nous étions plutôt l’un à côté de l’autre… On se voit, on s’aperçoit, on se frôle mais nous ne sommes pas vraiment ensemble…
Vivement les vacances pour pouvoir se retrouver un peu !

Jeudi

Ce midi, j’ai mangé avec Thomas et Dalila.
A la fin du repas, Thomas qui mangeait en face de moi m’a regardé avec de gros yeux et me disant, à la manière d’un code spécial : « MD ». Je n’ai pas du tout compris, j’ai regardé autour de moi. Il m’a répété ces deux lettres en faisant un signe du doigt sur sa narine. Du coup, j’ai scruté les autres personnes présentes à la cafet cherchant celle qui avait « un petit souci de crotte de nez ». Thomas s’est marré et m’a dit : « ah, non, ne cherche pas si loin ». J’ai alors compris qu’il parlait de moi. Je pense que je suis devenu tout rouge, en tout cas, je me suis senti très chaud. J’ai essayé d’enlever ce qui dépassait de manière discrète mais sans succès. Et là Thomas m'a expliqué "MD", ça voulait dire "Mickey droit", sous-entendu j'ai un Mickey dans la narine droite. Je me suis donc excusé et je suis allé aux toilettes. Je suis revenu comme si de rien était, remerciant Thomas d’une tape amicale dans le dos.

Ah, ça fait du bien un petit instant honteux !!!

5.8.08

La demande




Deux personnages se rencontrent : une servante fatiguée et un vieux peintre italien.

Peu d'action mais un beau texte. On s'ennuie quand même beaucoup et la fin n'est même pas à la hauteur de l'attente.

Et cette "demande" ne mérite pas toutes ces pages.

Verdict : bof, bof !

4.8.08

Week-end

Vendredi

Je suis allé en voiture au bureau. Je n’avais pas acheté ma carte orange et mon collègue Thomas m’avait fortement conseillé de venir en voiture dès le 1er août argumentant sur les places libres, le temps gagné, etc.

En effet, le matin, j’ai mis 40 minutes et j’ai trouvé une place dans la rue des Editions.

Le soir, je monte donc confiant dans ma ZX. J’atteins l’autoroute A4 très rapidement et alors que j’avançais à vive allure, je suis stoppé par un ralentissement qui devient vite un vrai embouteillage. Nous mettons un temps fou à avancer ne serait-ce que de cinq mètres. Heureusement Sandrine avait pris les transports et pouvaient récupérer Vincent sans gêner la nourrice. Je m’inquiétais par contre pour les trucs à faire après, comme le kiné par exemple.

J’ai mis 1h30 pour rentrer ce qui m’a vacciné contre l’envie de revenir en voiture.

J’ai attrapé Sandrine et Vincent. J’ai déposé Sandrine chez son oncle, après un passage éclair chez ses parents puis je suis allé chez la kiné pour la dernière séance de Vincent.

Je suis ensuite passé chercher Sandrine et nous sommes rentrés.

Samedi

Rendez-vous chez la pédiatre. Un vaccin et quelques questions pratiques avant de partir en vacances.
J’ai fait un très court aller-retour à la bibliothèque pour rendre mes livres. Je n’en ai pas pris, je crois bien que j’en ai bien assez pour l’instant.

Les parents de Sandrine étaient à côté de Porto, chez Karine, la cousine de Sandrine. Nous avons pu parler avec eux sur MSN et leur montrer Vincent par la webcam.

Après midi cool à la maison. Au réveil de Vincent, nous sommes allés à Claye-Souilly. J’ai pu voir de l’extérieur la salle de remise en forme de Marie.

Arrivés chez Anthony et Marie, nous avons donné son goûter à Vincent puis participé un peu à la vie de la maison en préparation de la soirée.

Jade a soufflé ses bougies et eu pas mal de cadeaux, dont un toboggan qui a la joie de tous les petits, à part Vincent qui est vraiment trop petit encore.
Nous avons donné le bain à Vincent sur place. J’ai voulu lui donner le biberon dehors, à l’air libre mais il y avait tous les fumeurs. Je me suis donc éloigné et assis sur ma chaise de jardin, j’ai nourri mon petit garçon. Il a ensuite joué un peu par terre, assis dans l’herbe, puis nous l’avons couché. Il ne s’est pas endormi tout de suite, la fenêtre de sa chambre donnait sur le jardin où nous étions tous.

Soirée sympa. Beaucoup de choses à manger, bonne ambiance. Un peu déçu qu’Adeline et moi n’arrivions pas à nous reparler. Aucune nouvelle depuis l’annonce de la grossesse de Sandrine, il y a un peu plus d’un an et voilà, le résultat. On se dit bonjour et après, rien…

Dimanche

Vincent s’est réveillé une première fois. Je me suis levé comme un zombie et je lui ai redonné sa tétine avant de me recoucher. Lorsque Sandrine a ouvert les yeux et que sur le réveil, il a pu lire 10h, elle s’est levée d’un bond, plus rapide que l’éclair. Vincent allait bien. Il gazouillait dans son lit, avec ses nounours. D’habitude, il mange vers 7h-7h30 et là, on ne sait pas pourquoi, 10h… Peut-être qu’il est en train de comprendre que le week-end on pouvait dormir plus longtemps, que ce n’était pas grave.
Il a été en décalage toute la journée mais a tout de même bien dormi l’après-midi. Nous avons dû le réveiller pour aller chez Marion et Sylvain à peine rentrés d’Auvergne. Il a joué par terre, se mettant des trucs dans la bouche et bavant tout le temps.

Nous sommes rentrés pour le bain et le biberon et pour nous faire une belle soirée How I met your mother ? série de plus en plus géniale !

Les dernières photos

http://picasaweb.google.fr/leschosessimplesenphotos/UnDimancheLaPiscine

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1.8.08

Elégie pour un américain ; Trois chevaux



Nouveau roman de l'épouse de Paul Auster. J'avais adoré "Tout ce que j'aimais" et là, j'avoue que je reste un peu déçu...
Je ne me suis pas senti proche des personnages.
Le narrateur, un pyschanalyste entouré de femmes malheureuses qui semblent toutes avoir besoin de son aide, ne paraît pas, de son côté, réussir à lui-même s'en sortir.
La plupart des événements sont vus sous le regard d'un psy et ont tous une signification évidente ou cachée... C'est souvent pesant malgré une écriture d'une qualité indéniable.





Très beau petit livre sur un jardinier italien, rentré d'Argentine depuis quelques années et qui redécouvre l'amour. Très simple mais efficace.
Sensible, puissant.