Les choses simples

9.8.08

Dernières nouvelles avant le départ

Jeudi soir
Je suis passé chercher Vincent chez la nourrice et nous sommes rentrés à la maison. Je l'ai posé sur son tapis et j'ai fait un peu de respassage. A chaque fois que Vincent tournait la tête vers moi, il éclatait de rire l'air de dire "Qu'est-ce tu fous Papa ?"
Sandrine est rentrée vers 19h. Nous nous sommes occupés de notre fils.
Mercedes, son fils Julien et Thierry un autre collègue de Sandrine sont arrivés vers 20h pendant le biberon.
Olivier (http://lilypress.fr/), mon ancien collègue de la FNAC, aujourd'hui chez Delcourt est lui arrivé vers 20h30 peu de temps avant que nous allions coucher Vincent. Il avait ramené une bouteille de Champagne et une BD, Trois ombres de Cyril Pedrosa...
Très vite la soirée s'est modifiée et des groupes se sont formés. Le côté SCC et le côte FNAC-éditions. Je n'avais pas vu Olivier depuis pas mal de temps mais nous avions gardé contact par mail et par nos blogs respectifs. Il m'a dit qu'il trouvait que c'était changé chez nous, il n'était pas venu depuis mon opération du genou (2004 donc) et en effet, certaines choses avaient changé...
C'était très sympa de discuter avec lui de handball (il joue à Saint-Mandé), de livres, du monde de l'édition, de l'avenir du livre, des émissions de télé-réalité, des séries américaines (adepte lui aussi d'How I met your mother ?). Après le départ de l'équipe SCC, Olivier est resté un peu et nous avons bien rigolé avec Sandrine, dans la cuisine, notamment sur mon colier, offert à l'époque par Bob Marley (private joke).
Vendredi
Le matin, en partant, j'ai croisé Stéphane qui venait suivre une formation express avec Sandrine sur comment s'occuper de Vincent. La nourrice qui avait besoin d'être libérée des enfants en début d'après-midi pour partir plus rapidement en vacances nous avait demandé de voir si quelqu'un pouvait garder Vincent. Et Stéphane, arrêté pour un problème au ménisque, était libre et a accepté.
Du coup, ce matin il a accompagné Sandrine chez la nourrice pour la rencontrer.
Le soir, j'ai retrouvé Sandrine dans le RER et nous sommes rentrés ensemble, détendus, heureux d'être en vacances.
Nous avons rejoint Stéphane qui sortait juste à l'instant de son premier changement de couche avec du caca... et qui semblait à l'aise. Bravo à lui car avant Vincent, je ne sais pas si j'aurais accepté facilement de garder un petit garçon de 7 mois...
Il est resté avec nous le temps de voir la fin de la cérémonie puis il est allé rejoindre Elodie.
Nous avons commencé à préparer nos bagages.
Marion, Sylvain et Maxime sont arrivés à 20h, au moment du biberon de Vincent.
Sylvain et moi sommes allés au Quick. Il n'y avait pas grand-monde, du coup ça a pris un temps fou. Surtout qu'un mec qui était dans une file d'à côté qui en fait n'en n'était pas une s'est faufilé juste devant moi, doucement, sans rien dire... J'ai préféré admirer son geste avec beaucoup d'humour plutôt que de m'énerver (comme je le fais souvent bien sûr). Il a un peu saoulé la vendeuse, du coup quand ce fut mon tour, j'ai essayé de la faire rire avec cette histoire, ce qui semble avoir fonctionné, avec l'aide de Sylvain.
Je devais payer 21,35 €. J'ai sorti trois tickets et ma carte bleue demandant à la jeune fille si je pouvais payer 0,35 € en carte bleue. Elle a eu l'air de tiquer un peu puis de prendre sur elle de m'offrir cette partie.
En rentrant à la maison, j'ai raconté cette histoire à Sandrine et Marion, un peu fier pour me rendre soudain compte qu'en réalité mes tickets avaient une valeur faciale de 8 € et que donc j'avais donné plus et que la vendeuse n'avait pas du tout eu un geste commercial mais avait récupéré les sous en plus (comme ils ne rendent pas la monnaie sur les tickets restaurants).
Sandrine a conclu mon histoire de cette manière : "en fait, tu t'es fait passer devant par un mec et tu n'as rien dit ; et puis tu as cru réussir à gagner 35 centimes alors qu'en fait, tu as donné 3 € à Quick". J'ai pris le temps de soupirer un grand coup et j'ai dit : "oui, c'est ça, une soirée de looser !"
Nous avons mangé en regardant Koh Lanta. Un peu plus tard, j'ai ouvert la bouteille de Champagne. J'avais proposé à Sylvain de l'ouvrir mais il a refusé alors je me suis lancé. Le bouchon a sauté avec un petit bruit que j'ai trouvé très sympathique mais qui cachait en fait quelque chose de fourbe puisque dans la micro-seconde suivante, un geyser de Champagne a explosé dans le ciel de notre salon. Heureusement, tout est tombé dans un plateau. Pendant que le Champagne coulait ailleurs que dans nos verres, Sylvain a sorti une expression "quel boulet !" et Marion a dit "vite, vite, vite, vite" et moi j'ai regardé le champagne, les verres, le plateau, le bouchon dans ma main... Bref, j'étais à fond !!!
Après une petite explication entre susceptibles (Marion et moi) et une complicité jubilatoire entre non susceptibles, la soirée a pu continuer.
Nous ne savons pas encore à quelle heure nous partons ni quel jour mais nous ne sommes pas pressés et personne nous attend. Pas de pression, c'est les vacances.

1 Comments:

Blogger Nicolas said...

Vous ne vous embêtez pas ! Du champagne pour entamer les vacances, je vois que le train de vie a pris une allure supplémentaire chez les Marchais ! Vincent a-t-il eu droit à un doigt (de champagne) ? BONNES VACANCES !!!

09 août, 2008  

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