Les choses simples

7.8.08

Les vacances approchent

Lundi et mardi

Un passage éclair chez les parents de Sandrine pour arroser le jardin.
Ensuite, pas grand-chose, juste un peu de détente à la maison, devant la télévision pour finir la saison 1 d’How I met your mother ? Un peu de repassage.
J’ai peut-être un peu joué à Resident Evil 4 et je crois que je l’ai presque fini mais ce sera pour la rentrée car je ne vais pas avoir le temps de jouer avant le départ. Et surtout, il faut que je pense à dormir sinon la route va être interminable. A deux, nous aurions pu l’accepter mais avec Vincent, si jamais il fait une chaleur horrible…

Mercredi

Ma mère a gardé Vincent dans l’après-midi. Elle est allée le chercher chez la nourrice à 13h et a passé le reste de sa journée chez nous avec son petit fils. Elle semble ne pas avoir perdu la maison. Nous n’étions pas vraiment inquiets. Il est plutôt cool pour garçon. Il n’a dormi qu’une heure. Je soupçonne ma mère de l’avoir réveillé pour jouer un peu plus avec lui (c’est une blague, je précise car ma mère peut être susceptible, tout comme moi, elle lit ce blog… Bisous Maman.)
Quand je suis rentré, il était assis sur son tapis de jeu et semblait très heureux.
Sandrine est partie plus tôt du travail comme ça elle a eu le temps de faire des courses. Pour les différentes soirées prévues cette semaine, pour le voyage et pour avoir deux trois trucs à manger à notre arrivée, avant de penser refaire des courses sur place, où les prix sont déments. Du coup, quand nous l’avons retrouvée à Auchan et que laissant Vincent endormi dans la voiture avec ma mère, je l’ai aidée à remplir le caddie à la caisse, je n’ai pas trop apprécié le montant de ticket de caisse mais bon il faut ce qu’il faut et disons qu’avec les couches, les repas pour Vincent, plus La consolante, ça pesait déjà son poids…
Nous sommes passés chez les parents de Sandrine avec ma mère afin de lui expliquer comment arroser les plantes, ce qu’il y avait à cueillir, etc. Je suis resté avec Vincent puis j’ai arrosé le jardin, je ne sais pas pourquoi, c’est quelque chose que j’adore…

Ma mère est rentrée chez elle et nous aussi. Nous avons déchargé les courses et j’ai commencé les bains. Virginie, François et Armelle, arrivés du matin même de Guadeloupe, ont sonné à ce moment-là. Cindy, Nicolas et Emma ont suivi quelques secondes plus tard. J’étais en sueur, un peu excité et stressé, conscient qu’on ne recevait pas les gens dans les meilleures conditions. Au départ la soirée du mercredi était prévue chez Stéphane et Elodie mais le père de Stéphane vient de commencer les travaux dans leur chambre (peinture et parquet), du coup ça sent la peinture et pour faire dormir Vincent, ce n’est pas le top. Du coup, il a s’arranger autrement mais on trouve toujours des solutions, surtout pour recevoir des amis…

Quand je suis revenu dans le salon pour que Sandrine donne le biberon à Sandrine, j’ai enfin fait la bise à tout le monde mais je me sentais poisseux, dégoulinant. Je n’avais qu’une envie c’était de prendre une douche mais je n’avais pas le temps, nous avions des invités alors j’ai enfilé mon polo Lacoste blanc (des années 70, spécial clin d’œil à Virginie).
J’ai servi à boire à tout le monde, des bières. Nico en fin connaisseur m’a fait remarquer qu’elles n’étaient pas fraîches du tout. En effet, elles venaient de la cave ou d’Auchan et n’avaient passé qu’à peine 20 minutes au frigo. Je me suis dit qu’il allait me casser au moment de mettre une note à la fin du repas…

Stéphane et Elodie sont arrivés un peu plus tard. Nous avons couché Vincent quelques minutes plus tard. Comme souvent ces derniers jours, il ne s’est pas endormi tout de suite et s’est réveillé une ou deux fois en pleurant avant minuit…

Nous avons mangé des pizzas fraîches cuites au four. Virginie a eu un peu de mal avec celles qui étaient au fromage mais elle a supporté. Les enfants se sont tournés autour, un peu timides. Un livre est passé par la fenêtre, je suis allé le récupérer et j’ai pu regarder mon appartement de l’extérieur, intéressante nouvelle vue… Une enfant dont je passerai le nom sous silence (mais elle habite Lille) a fait ses griffes sur notre fauteuil déjà maltraité par d’autres enfants plus tôt dans l’année.
Virginie et François sont partis avant le gâteau, épuisés par leur journée et peut-être aussi par le décalage horaire. Virginie m’avait montré quelques photos de Guadeloupe sur son appareil (surtout des mangues, nouveau clin d’œil) ; ça donne toujours envie d’y aller ! Depuis le temps qu’elle nous invite, il va bien falloir qu’on se bouge un peu pour traverser l’Atlantique…

Nous avons mangé le gâteau et joué au Cranium. Les filles contre les mecs. En fait, c’était surtout juste les filles. Nous avons eu le droit de jouer une seule fois et hop on ne les a plus vues…
Ils sont tous partis après. C’était marrant cette soirée du mercredi sans les Pinto, les plus assidus, mais avec les Hédin, qui habitent Lille, et Cindy et Nico qui habituellement, ne sortent pas en semaine…

Après avoir rangé, enfin allongés dans notre lit, j’ai dit à Sandrine que certains soirs comme ceux-là, où nous courrons dans tous les sens encore plus que les autres jours, je n’avais pas vraiment l’impression de vivre avec elle mais que nous étions plutôt l’un à côté de l’autre… On se voit, on s’aperçoit, on se frôle mais nous ne sommes pas vraiment ensemble…
Vivement les vacances pour pouvoir se retrouver un peu !

Jeudi

Ce midi, j’ai mangé avec Thomas et Dalila.
A la fin du repas, Thomas qui mangeait en face de moi m’a regardé avec de gros yeux et me disant, à la manière d’un code spécial : « MD ». Je n’ai pas du tout compris, j’ai regardé autour de moi. Il m’a répété ces deux lettres en faisant un signe du doigt sur sa narine. Du coup, j’ai scruté les autres personnes présentes à la cafet cherchant celle qui avait « un petit souci de crotte de nez ». Thomas s’est marré et m’a dit : « ah, non, ne cherche pas si loin ». J’ai alors compris qu’il parlait de moi. Je pense que je suis devenu tout rouge, en tout cas, je me suis senti très chaud. J’ai essayé d’enlever ce qui dépassait de manière discrète mais sans succès. Et là Thomas m'a expliqué "MD", ça voulait dire "Mickey droit", sous-entendu j'ai un Mickey dans la narine droite. Je me suis donc excusé et je suis allé aux toilettes. Je suis revenu comme si de rien était, remerciant Thomas d’une tape amicale dans le dos.

Ah, ça fait du bien un petit instant honteux !!!