Les choses simples

29.7.08

Au jour le jour

Dimanche

J’ai laissé Sandrine dormir pour m’occuper de Vincent et mettre à jour le blog. Quand elle s’est levée, elle s’est tout de suite mise en action afin que nous puissions partir à l’heure chez Cindy.
Petit déjeuner et passage éclair chez les parents de Sandrine pour cueillir deux trois tomates et une courgette et hop direction Brie-Comte-Robert.

Nous sommes arrivés les premiers, ce qui est plutôt exceptionnel. Sandrine s’est installée pour donner à manger à Vincent. Stéphane, Elodie, Laetitia, Micaël et Alexia sont arrivés un peu plus tard, quasiment en même temps.

Nous avons essayé de coucher Vincent mais il avait décidé de participer à la journée avec nous. Il a dû dormir même pas une demi-heure alors qu’Alexia, dans la même chambre que lui, dormait du sommeil du juste.
Du coup, nous l’avons installé dans l’herbe sous un parasol, avec son bob, ses jouets et il a joué toute la journée.

Nous avons bien mangé et bien bu puis nous avons fait un saut dans la piscine. Stéphane et Micaël en premiers, puis Elodie, Nicolas, Emma, et je me suis finalement décidé après que Sandrine ait passée du temps dans l’eau, avec une culotte de maillot de bain à Cindy, en t-shirt, alors que moi j’avais ramené mon maillot. Vincent était dans une bouée jaune, pas franchement à l’aise mais pas désespéré non plus. Nous avons joué un peu avec lui, évitant les pistolets à eau et les blagues des autres enfants (je parle bien sûr de Micaël, Nicolas et Stéphane). Je suis resté avec eux pour jouer moi aussi et j’ai laissé Vincent à sa mère.

Nous avons mangé le dessert en maillot, séchant au soleil.

Nicolas a ensuite proposé aux garçons d’aller « se faire une boule », comprendre, « jouer à la pétanque ». Aucun de nous n’a sauté au plafond mais nous nous sommes quand même laissé convaincre.
Du coup, nous voici près de l’église de Brie-Comte-Robert, avec un sac rempli de bières, nos boules, à côté des retraités de la ville, assis sur leurs sièges pliables. J’étais en équipe avec Stéphane et nous avons perdu les trois parties. Nous n’arrivions pas à nous approcher à moins d’un mètre du cochonnet, ça rendait les choses compliquées.
A un moment, alors que nous regardions les vrais joueurs tout près de nous, un spectateur, un monsieur imposant, les cheveux blancs, un petit short et une chemise bleue, a soudain levé une jambe puis une fesse pour laisser partir un grand pet tonitruant. Il a reposé le tout sur le siège. Ses potes ont rigolé. Nous aussi, d’abord surpris par tant de liberté assumée, puis franchement amusés.

De retour chez Cindy, nous avons trouvé les filles en train de finir une partie de Times Up, mortes de rire. Vincent était toujours sur sa couverture, dans l’herbe, sous son parasol. Les mecs sont retournés dans l’eau et Alexia a goûté elle aussi aux joies de la piscine. Pas du tout farouche, elle riait, éclaboussait et surtout se jetait dans l’eau. Ses parents la regardaient avec un peu d’angoisse mais elle s’en foutait, elle était libre et heureuse de barboter, de foutre la tête sous l’eau et de rire avec son père, assise sur un crocodile.
Nico nous a tous proposé de rester pour la soirée mais aucun de nous ne pouvait. Pourtant, assis sur une chaise, au soleil de la fin d’après-midi, avec une légère brise qui me caressait le visage, je serais bien resté moi…

Lundi

J’ai essayé de partir plus tôt que d’habitude car je ne voulais pas à nouveau arriver en retard au boulot. J’ai quand même attendu le bus 10 minutes. Au bout de trois minutes, j’étais déjà en sueur dans ma chemise.
A peu près à mi-parcours, le chauffeur a dû piler pour éviter une voiture qui sortait d’une rue sans regarder. Tous les passagers ont un peu été bousculés mais une dame est carrément tombée. Elle s’est mise à hurler, à pleurer, à se plaindre, à jurer : « Oh ! non ! non ! Ce n’est pas possible de conduire comme ça ! Ce n’est pas possible ! Oh mon Dieu, j’ai mal ! Oh, non ! » Et comme ça pendant une ou deux minutes. Le chauffeur a poursuivi sa route n’entendant pas vraiment les plaintes de cette dame. Du coup, elle s’est remise à hurler lui disant qu’il était fou de conduire, alors qu’elle était par terre, blessée…
L’information est finalement arrivée jusqu’au chauffeur qui s’est alors arrêté pour appeler les pompiers. Un monsieur qui comme moi, n’en pouvait plus d’entendre la blessée se plaindre comme si on lui avait coupé une jambe, lui a dit qu’elle pouvait se calmer maintenant, que le bus était arrêté, qu’ils avaient appelé une ambulance. Je n’ai pas vu le visage de cette dame. Nous sommes pratiquement tous descendus du bus et nous avons marché jusqu’à la gare. Pendant ce temps, d’autres bus nous sont passés devant.
A la gare, ma chemise n’était déjà plus qu’une grosse éponge. La semaine commençait mal.

Je suis arrivé en retard mais mon responsable n’était pas là et ne s’en est donc pas rendu compte. Pas cette fois en tout cas.

Le soir, encore une nouvelle séance de kiné pour Vincent. Puis nous avons récupéré Sandrine chez ses parents avant de rentrer.
Soirée L’amour est dans le pré et repassage (toutes les lessives de samedi faites chez mes beaux parents avec leur machine et les affaires qui ont séchées en deux secondes au soleil).

Nous avons aussi regarder dans le week-end, les trois épisodes de la nouvelle saison d’Urgences (interminable cette série !!!) et le premier épisode de How I met your mother ? (Série vivement conseillée par Nico et Stéphanie), qui nous a bien fait rire…

2 Comments:

Blogger Nicolas said...

Terrible How I Met Your Mother Barney et ses "Have you met..." (ou "Je te présente...").

29 juillet, 2008  
Blogger Claudia said...

Bien ça n'arrête pas chez les marchais! Je ne t'aurai jamais imaginé en joueur de pétanque comme quoi...

J'ai bcp aimé le passage sur les mômes... c'es toujours une surprise leur façon de réagir à la découverte de l'eau, de la plage etc etc!

Bisous de Lisbonne

29 juillet, 2008  

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