Les choses simples

30.4.07

Portugal : froid de canard

Deja deux jours et il fait vraiment tres froid. On dort presque tout habille et nos shorts ou jupes vont rester dans l'armoire mais ce n'est pas grave, on profite de l'air pur des montagnes et de la famille...

Bisous.

27.4.07

Une année sous silence



Après le suicide de sa femme (qui met le feu à la maison) Paul Miller se retrouve seul. Ses deux enfants habitent loin de la maison, il n'a aucun lien avec eux et ne désire pas en avoir.

Il habite dans un appartement et passe du temps à écouter ses voisins, un vieux médecin, deux jeunes femmes, un curé, son collègue avec lequel il s'occupe de tondre les pelouses.

Paul vit seul et s'enferme petit à petit au fond de lui-même jusqu'à l'hôpital psychiatrique où il refuse cette fois littéralement de parler.

Un livre difficile où le personnage frôle toujours avec la folie.

Sûrement pas le meilleur livre de Dubois mais il m'aide à comprendre ses obsessions d'écrivain.

Portugal

Demain, nous partons pour quelques jours au Portugal, dans le village de Sandrine. Je vais en profiter pour marcher, découvrir un peu plus le Nord que je ne connais pas bien et surtout écouter tout le monde parler dans une langue que je ne comprends pas. Je vais donc sourire bêtement et attendre que Sandrine pense à traduire ou à résumer la conversation.
J'espère qu'il va faire beau et que tout se passera bien. Sandrine pourra peut-être se reposer un peu. Pour ma part, je ne me sens pas stressé...

Ah oui, et dimancher dernier, nous avons fêté notre premier anniversaire de mariage.

Et aujourd'hui, Sandrine et moi, nous sommes ensemble depuis 9 ans !!!

Band of borthers




GENIAL !!!
J'avais regardé, à l'époque de sa diffusion, cette série en dix épisodes d'un oeil un peu distrait. J'ai eu envie, ayant du temps devant moi, de la visionner avec plus de sérieux.
Bien sûr, cela fait penser au Soldat Ryan, surtout l'épisode du débarquement mais il s'agit ici de suivre depuis le camp de formation jusqu'à la fin de la guerre, une même compagnie, la "Easy company" (des parachutistes) avec ses victoires, ses morts, les grandes épreuves...
On suit donc des appelés américains qui se préparent à débarquer en Normandie et qui remontent en Belgique, au Pays-Bas, en Alsace, dans le sud de l'Allemagne, jusqu'au Nid d'Aigle d'Hitler dans les Alpes autrichiennes.
Certains sont toujours en vie à la fin de la guerre mais la plupart des soldats qu'on trouvait attachants au début sont morts.
L'épisode où les soldats découvrent un camp de prisonniers juifs est bien sûr très dur.
Je me suis passionné pour ces hommes et leur parcours.

24.4.07

Virus

Depuis dimanche soir et notre retour d'un week-end à Lille et d'une soirée éléctorale chez Marion et Sylvain, voyant l'avane de Nicolas S. au premier tour, j'ai un virus dans mon ordinateur. Ca n'a peut-être aucun rapport mais on voit les coïncidences là où on veut.

Tout à coup, mon ordinateur est infecté. Je ne peux plus faire ce que je veux. Des pages s'ouvrent puis se ferment. Tout est au ralenti. Je ne peux pas me connecter comme je veux. Alors j'ai téléchargé des anti-virus. Certains m'ont alors causé de nouveaux problèmes.
Je galère un peu pour trouver la solution. Mais je regrette surtout d'avoir négligé les alertes de Norton...

Transports solitaires



Plusieurs textes dont un plus important que les autres sur le RER, le métro, les gens qui passent, qui s'installent, qui lisent, qui rient...

Un livre rempli de notes que j'ai déjà prises sur de nombreux carnets, un livre que j'aurais voulu écrire...

23.4.07

Le bonheur de l'imposture



L'auteur est le créateur des Editions Actes Sud. Je lis de temps en temps ses carnets, en ligne sur son site, et je voulais aller plus loin de la découverte de son écriture. J'ai choisi celui-ci un peu au hasard mais aussi à cause du titre, un peu mystérieux.

Le narrateur se confie à un psy ou imagine ce qu'il dirait à un psy après le décès de sa mère. Il essaie de remonter le fil de sa vie avec elle et sans elle à travers les événements qui ont vraiment eu lieu mais également à travers ceux qu'elle a bien voulu laisser apparaître dans les romans qu'elle a publié tout au long de sa vie. Le rôle du narrateur et celui de lecteur étant de parvenir à déméler le vrai du faux. La plupart du temps, c'est le faut qui séduit plus...

Un livre très bien écrit, intelligent, littéraire... ça faisait longtemps...

20.4.07

Karaté Kid





Hier soir, alors que Marion et Sylvain étaient avec nous, j'ai attrapé la télécommande pour zapper et sur une chaîne de la TNT ou proposée par la Freebox, je ne sais plus, je tombe sur Karaté Kid. Le film avait commencé depuis vingt bonnes minutes mais je l'ai laissé. Je n'avais pas revu ce film depuis très longtemps et il faisait pourtant parti des films qui ont marqué mon enfance (comme Les Goonies, Stand by me, Piège de Cristal, Rocky, Retour vers le futur, Indiana Jones ou Le Gendarme à Saint-Tropez...).

Le vieux maître japonais est vraiment génial et quel bonheur de l'entendre dire à Daniel-San : "lustrer, frotter".

Les filles n'ont pas eu l'air passionné. Par contre, Sylvain et moi, nous avons suivi l'entraînement et le tournoi du jeune héros pour arriver sur le moment ultime où Daniel donne ce coup de pied (technique de la cigogne) alors qu'il souffre horriblement à la jambe.

C'était magnifique !!!

17.4.07

Deux films en noir et blanc







Un fim réalisé par George Clooney (j'arrête mon cycle George Clooney après, promis !). Sur le chasse aux sorcières contre les communistes dans les années 50 et du rôle de quelques hommes sur la chaîne de télévision CBS pour lutter contre cela.
Il s'agit surtout de montrer que la télévision n'est pas seulement là pour divertir mais aussi pour informer en tout liberté. Un film sur sujet très moderne finalement...


Un classique que je n'avais jamais vu. Et je suis content d'avoir pu combler ce manque aujourd'hui. Très bien, très drôle avec des dialogues d'Audiard qui sont devenus cultes et des acteurs incroyables, même Jean Lefevre, et Lino Ventura, je le découvre maintenant avait quand même une sacré gueule (il me fait penser à Bacri, enfin il faudrait dire que Bacri fait penser à Ventura...).
Et mention spéciale pour les bruits des silencieux. Génial !!

"Raoul Volfoni (Bernard Blier)
-Non mais t'as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j'vais lui montrer qui c'est Raoul. Au 4 coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile..."

"Fernand Naudin (Lino Ventura)
-Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît."

16.4.07

Syriana



Un film sur le pétrôle et les rapports financiers entres les Etats-Unis, les Etats du moyen-orient qui détiennent l'or noir, les intérêts d'un petit pays face à ceux d'une grande puissance.
Un film engagé avec de très bons acteurs.

Week-end dans la Baie de Somme 2





































Week-end dans la Baie de Somme 1





































Kennedy et moi (le film)



Bonne adaptation du livre, des choses ajoutées, des éléments retirés mais l'ensemble se tient et bien sûr Jean-Pierre Bacri est génial en dépressif, râleur, épuisé... !

12.4.07

Solaris



Kelvin, le personnage interprété par George Clooney, reçoit un message étrange d'un ami professeur, en poste dans un vaisseau étudiant la "planète" Solaris. Dans celui-ci, il lui demande de venir tout de suite, qu'il se passe dans le vaisseau des choses incroyables et qu'ils ne sont pas seuls.

Kelvin arrive sur le vaisseau et découvre du sang. Il suit le traces et tombe sur les cadavres du professeur et d'un autre passager. Il retrouve deux membres de l'équipage, Snow et Gordon, qui semblent très inquiets et qui expliquent à Kelvin que le professeur s'est suicidé. Kelvin reste dans sa chambre. La nuit, il rêve de sa femme, de leur rencontre, de leur amour. A son réveil, elle est là près de lui. Il croit devenir fou mais elle est bien réelle. C'est pourtant impossible car elle s'est suicidée. Il l'enferme dans une navette et la jette dans l'espace, ne supportant pas cette vision.

La nuit suivante, il rêve à nouveau et à son réveil, elle est de nouveau là. Il comprend alors que Solaris est une planète vivante qui envoie des êtres dans le vaisseau. Alors que Gordon essaie de le convaincre qu'il faut se débarasser des ces êtres, Kelvin veut de son côté profiter de sa femme enfin retrouvée pour réparer les erreurs du passé et vivre avec elle jusqu'à la fin des temps... même si ce n'est pas vraiment elle...

Un beau film, lent mais poétique. Avec une musique magnifique.

La fascination du pire



Le narrateur ressemble à l'auteur, jeune et écrivain. Il est invité au Caire pour un Salon du livre et des conférences. Il rencontre dans l'avion un autre écrivain, Martin Millet, plus âgé et qui traîne avec lui une frustration sexuelle immense. Et ce n'est pas en Egypte, à son grand désespoir que Martin va trouver des femmes prêtes à tout pour lui. Les deux écrivains rencontrent des gens sur place, de l'institut français, de l'ambassade. C'est le récit des ces quatre jours où deux occidentaux se confrontent avec l'Islam...

La fin est un peu étrange puisque le narrateur nous apprend que c'est en fait Martin Millet qui a écrit un livre intitulé La fascination du pire et que pour ses propos sur l'Islam, son livre a provoqué un véritable scandale. Ca rappelle un peu l'affaire Houellebecq...

Ce n'est pas trop mal, plutôt bien écrit. Je pense que je vais essayer d'en lire d'autres de cet auteur.

11.4.07

Les rois du désert



Après l'opération Tempête du désert, quatre soldats tombent sur un coup incroyable. Ils ont une carte qui indique la cachette de centaines de lingots d'or. Sans rien dire à leurs supérieurs, ils partent à l'aube faire leur mission pensant que tout serait fini en fin de matinée. Ils trouvent l'or facilement mais les choses ne se passent pas comme prévues et surtout, ils se rendent compte que des gens ont souffèrent pendant cette guerre, les pro ou les anti Saddam, et qu'ils ne peuvent pas voler l'or comme ça, impunément...

Ils retrouvent donc à faire des choix et à hésiter entre l'or ou des vies humaines.

Un film intéressant sur la première guerre d'Irak, pas forcèment tendre pour les Américains.

Les poissons me regardent


Encore un roman de Jean-Paul Dubois. C'est mon côté systématique. J'ai lu les plus récents et je remonte lentement le fil des précédents romans.
Et pour une fois, je suis un peu déçu.
Le narrateur est chroniqueur sportif, spécialisé dans les combats de boxe minables. Un soir, un inconnu frappe à sa porte, il ouvre et se fait démolir le portrait. Le lendemain, l'inconnu revient et se présente, c'est son père que tout le monde croyait mort depuis dix ans. Il est ivre mort. Il reviendra tous les jours et s'insinuera dans la vie de son fils lui demandant chaque jour de le tuer pour abréger ses souffrances.

6.4.07

Le scaphandre et le papillon

Le narrateur est atteint du "locked-in syndrome". Seul son oeil gauche bouge.
C'est grâce à cet oeil et un code alphabétique qu'il va pouvoir raconter ses journées à l'hôpital depuis son accident vasculaire et son coma.
Ancien rédacteur en chef du magazine Elle, il témoigne de cette nouvelle vie qui n'en est plus une.

Un texte court et poignant.

La mélancolie des fanfares



Le dernier tome du journal de Pascal Sevran...

Pourquoi pas ? Il écrit bien cet homme. On peut ne pas être d'accord avec ses idées étroites, son côté vieille France et c'était mieux avant, son côté j'adorais Mitterrand et je roule pour Sarko aujourd'hui... Mais il écrit bien. Et il parle de Philippe Besson, ami très proche, et écrivain talentueux.

Le texte est court. Il cite beaucoup de passages de lettres, d'autres journaux. C'est d'ailleurs très drôle car il cite un passage du dernier journal de Renaud Camus dans lequel l'auteur raconte un repas chez Pascal Sevran, après avoir lu dans le précédent journal de l'animateur qu'il était admiré par lui. Les textes se croisent, s'inspirent, l'intertextualité est très importante.

Mais je peux comprendre que ça n'intéresse personne !

5.4.07

L'ultime souper



J'ai enfin vu ce film dont Rémi, Nicolas et Cléry me faisaient l'éloge, me disant qu'ils auraient volontiers fait une adaptation théâtrale de ce scénario.

Cinq étudiants vivent dans une maison. Un soir, l'un deux est pris en stop par un routier. Comme il pleut des cordes, il lui propose de venir dîner avec les autres. Au fil de la conversation, les cinq amis se rendent compte que ce mec est un taré, facho et mysogine, et de fil en aiguille, dans un cas de légitime défense troublant, l'un des étudiants lui plante un couteau dans le dos.

A partir de là, ils décident d'inviter régulièrement des gens aux idées étroites et les empoisonnent un par un, partant du principe que s'ils avaient pu se retrouver devant Hitler, en 1909 par exemple, ils n'auraient pas hésité à le tuer pour épargner au monde ses horreurs. Ils agissent de même ici en éliminant des gens qui pourraient être des Hitler en puissance. Ils font cela pour la bonne cause. Mais le jeu les dépasse...

En regardant ce film, j'essayais de penser à une adaptation. Ce n'était pas si simple. Il y a beaucoup de choses très connotées sur les Etats-Unis, leur politique intérieure. Il y a certaines scènes d'extérieures qui ont leur importance et qu'il faudrait transposer ailleurs.

Mais bon, je suis au chômage, j'ai le temps pour le moment. Je garde ça dans un coin de la tête.

4.4.07

300










Un film adapté d'une BD de Franck Miller.

Très esthétique, belles couleurs, belles images, des scènes de combats mémorables... Même le sang qui gicle d'une jambe coupée ou d'une gorge tranchée est beau.

Un scénario clair : 300 soldats de Sparte avec leur tête le roi Léonidas (avant qu'il se mette à faire des chocolats, désolé pour celle-là...) vont repousser des milliers de soldats perses jusqu'à mourir au combat, honneur suprême.

3.4.07

Je pense à autre chose

Paul Klein est interné dans un hôpital de Jérusalem. Il était venu pour y retrouver son frère jumeau, Simon...

Paul remonte le fil de sa vie, depuis sa rencontre avec Anna, sa première femme, jusqu'à maintenant. Il essaie de comprendre pourquoi et comment il a pu arriver jusqu'ici. Chapitre après chapitre, on apprend de nouvelles choses et la vie de Paul prend forme.

Malheureusement, je trouve la fin un peu bâclée et pas très claire.

Films du week-end




Un film très fort sur les marchands d'armes.
La première scène qui montre le parcours d'une balle, de sa fabrication (dans un pays occidental quelconque) jusqu'à sa destination finale, entre les deux yeux d'un enfant (dans un pays du tiers monde quelconque) fait déjà froid dans le deux...
Le personnage joué par Nicolas Cage est en plus sans réelle culpabilité : il vend des armes mais ce n'est pas lui qui les utilise...
Un film à voir absolument, à montrer partout, pour comprendre qui sont les plus gros vendeurs d'armes et qui sont ceux qui les utilisent, et surtout à qui profite toutes ces conneries !!!








Un film léger avec deux acteurs fantastiques. Une histoire simple entre un chanteur de bal un peu ringard et une jeune femme perdue. Les personnages ont l'air vrai, franc, humain et c'est cela qui nous touche...

2.4.07

Ray Lamontagne Trouble

Nouvelle découverte. Merci Taratata !!! Il a aussi fait une version de Crazy, assez incroyable.