Les choses simples

31.5.10

Low moon et autres histoires


Toujours aussi bien.
De l'aburde. Des scènes tragiques où rien ne se passe vraiment mais où tout est dit...

Pluto T. 1, 2 et 3



Manga écrit par l'auteur de Monster et 21th century boys, adapté d'un épisode d'Astro Boy d'Osamu Tezuka (le dieu du manga au Japon).
Pour l'instant, ça part plutôt bien. Une bonne intrigue. Un monde où les robots ont presque les mêmes droits que les humains...

27.5.10

20th century boys, le film


Plutôt hyper proche du manga. C'est le point positif. Il ne s'agit ici que de la première partie, celle qui va jusqu'au 31 décembre 2000. Bien sûr, c'est vraiment surjoué et trop japonisant dans les expressions et les attitudes des acteurs. Je crois qu'une adaptation américaine de ce manga pourrait devenir quelque chose de très fort.
Bref. Il y a la suite que je dois voir pour savoir si l'ensemble est à la hauteur.

Appartement 14/02/2004 - 23/05/2010

Beaucoup de souvenirs dans cet appartement.
Le déménagement rapide avec seulement nos deux chambres à transporter. La première installation tellement loin de la finale.
Mon opération et les premiers mois dans l'appartement avec un programme sympa : matin, kiné ; après-midi, playstation.
Les meubles portugais que nous avons attendus un long moment.
Les soirées du mercredi puis du mardi.
Le vomi de Stéphane dans l'évier suite à l'absorbtion d'absinthe. Les jours de l'an.
Les enfants des autres qu'on a vu grandir un peu entre ces murs.
Vincent qui m'a piqué mon bureau pour avoir une chambre et les premiers jours avec lui dans cette nouvelle pièce toute belle. Puis les autres : ses premiers pas, ses premiers mots. Moi, qui le suivait partout comme son ombre.
Les fumeurs dans la cuisine qui étaient parfois plus nombreux que les non-fumeurs dans le salon et qui semblaient s'amuser plus que nous.
La mini-inondation dans la cuisine au tout début.

Et puis aussi, les jours heureux, tous les jours. Le quotidien sans ombre. Le bonheur de vivre ici, à deux puis à trois.
Nous en avons déposé partout du bonheur. Sur le sol, sur les murs.
Dans l'air même. Il est là. Avec les souvenirs. Ils se promènent dans les pièces et parfois si on tend bien l'oreille, on peut entendre les rires, les sourires, les murmures, les mots doux, la tendresse, l'amitié, l'amour, la joie, tout ce qui a fait ces six dernières années...

J'espère que les nouvelles personnes seront au moins aussi heureuses que nous dans cette appartement.
C'est tout le mal que je leur souhaite.

Le déménagement et la signature

Dans le courant du mois d'avril, nous avons déménagé les cartons de livres, CD, DVD plus d'autres petites choses chez ma mère.
Samedi 22/05, Anthony est venu m'aider à porter chez les parents de Sandrine, la chambre de Vincent ainsi que deux petits meubles de notre chambre. Ce qui nous permis d'installer tout ça là-haut, dans notre nouveau lieu de vie.
Vincent qui était chez ma mère toute la journée a trouvé à son retour une belle chambre bien aménagée et il semblait content.
De mon côté, j'ai retiré le crucifix qui était au-dessus de notre lit pour accrocher un tableau qui était chez nous avant et du coup, ça allait un peu mieux.
Samedi soir, Vincent a dormi chez mes beaux parents, et nous à la maison.
Dimanche 23/05, Micaël est arrivé vers 7h30. Nous avons chargé la camionnette avec des cartons puis nous sommes allés au Marché U de Champigny pour récupérer le 20 m3. C'était plus grand que ce que j'imaginais mais c'est finalement hyper facile à conduire.
Nous avons rempli le camion avec tout ce qu'il restait dans l'appartement. Et à 12h30, tout était rangé dans le garage des beaux parents et nous avons pu nous mettre à table pour manger le couscous préparé par la mère de Sandrine. Il y avait Nicolas et Stéphanie, Sylvain, Marion, Maxime et Alexie, Alexandre, Micaël, Nicolas mon petit frère. Micaël a dû partir plus tôt car Mélina s'est ouverte le menton et a dû aller à l'hôpital pour se faire faire un point.
Tout le monde a levé les voiles vers 16h. J'ai ramené Alexandre. Marion et Sylvain sont restés jusqu'à 19h30. Laetitia, Micaël et les filles ont mangé avec nous le soir. Il fallait finir le couscous qui avait été fait pour 30 personnes au moins. Alexia a dormi à l'étage, dans notre chambre et dans la soirée, elle s'est soudain mise à hurler. Laetitia et Sandrine ont accouru pour découvrir Alexia en haut des escaliers, avec le nez ensanglanté. Nous avons essayer avec les taches de sang sur le sol de refaire son accident. Elle a dû se prendre les pieds dans le tapis et  buter dans la commode de Sandrine. Dans tout ça, Vincent, pourtant dans la chambre d'à côté, n'a pas bronché...

Lundi matin, j'ai rapporté avec Sandrine le camion à Champigny. Puis la camionette à Stéphane, le mari d'Elisa, la cousine de Sandrine. J'ai mis du temps à retrouver les clés que j'avais déposée dimanche pendant le déménagement dans un endroit incroyable. J'ai refait mon parcours et j'ai fini par repenser à ce tiroir.
Nous avons fait les courses à Auchan et beaucoup de gens avaient eu la même idée que nous.

Mardi matin, j'ai déposé Vincent chez la nourrice et Sandrine au RER, puis je suis passé à l'appartement pour brancher deux douilles et vérifier que tout était en ordre. J'ai récupéré aussi deux trois bricoles qui traînaient encore. J'ai appelé EDF et GDF pour arrêter nos contrats.
L'après-midi, j'ai fait du repassage en regardant un petit film.
Le soir, nous avons laissé Vincent avec sa Mamie et nous avons passé notre soirée du mardi chez Stéphane sans notre enfant, avantage non négligeable à habiter ici.

Mercredi matin, Sandrine ne travaillait pas, donc après avoir déposé Vincent, nous sommes allés à l'appartement pour le nettoyer. J'ai fait le tour et je me sentais un peu bizarre à l'idée que c'était la dernière fois que j'étais ici.
Le midi, nous avons regardé les deux derniers épisodes de Lost et bon, bah, c'est pas très clair mais c'est vraiment génial.
A 15h, nous étions chez le notaire. A 16h, nous avions signé. Nous avons ammené les nouveaux propriétaires là-bas pour leur expliquer pour les clés. C'était désormais chez eux mais je n'ai pas voulu traîner car j'avais encore l'impression que c'était chez nous.
A 17h30, nous étions chez le coiffeur avec Maxime. Vincent a eu une petite coupe d'été et Maxime a eu sa première coupe de cheveux (juste les pointes mais c'est déjà ça).
Le soir, je suis allé au badminton et quand je suis rentré, les femmes étaient dans le canapé à mater la nouvelle star.
Pour l'instant, franchement, vivre ici, ce n'est pas horrible...

Maintenant, j'attends quand même avec impatience la date de signature pour la maison et le prochain déménagement.

24.5.10

20th century boys T.22 et 21th century boys T.1 et 2


J'ai fini ! J'ai fini !  Et merci pour l'ensemble, ça valait le coup !

21.5.10

Dis-moi quelque chose


Sorte de film muet transféré avec la BD. Avec aucun dialogue, si ce n'est les carrés noirs avec une phrase inscrite dessus. Toujours les mêmes styles de personnages. Une histoire d'amour, de trahison, etc., le tout en noir et blanc.
Un peu court et moins prenant.

J'ai tué Adolf Hitler


Un tueur à gages tuent toute la journée. C'est son boulot. On lui demande de tuer, on le paie, il s'exécute.
Un professeur vient lui demander de monter dans sa machine à remonter le temps pour tuer Adolf Hitler. Il accepte mais est assomé dès son arrivée. Le Führer, intrigué, monte alors dans la machine et fait alors un bon dans le futur, disparaissant de sa propre époque.
Notre tueur à gages, alors bien âgé, repointe son nez le jour du retour d'Adolf Hitler et le tue... enfin pense l'avoir tué...
Et cette machine à remonter le temps, il faut 50 ans pour la recharger.

Le personnage du tueur est sans émotion, froid, et ce voyage dans le temps le rend plus humain.

Une révélation pour moi. Un vrai trésor.

Baal


Deux histoires.
Celle d'un ancien prêtre qui doit récupérer la garde de son neveu après le décès de sa soeur. Un mois plus tard, le jeune garçon fugue, entraînant son oncle à sa recherche.
Celle d'un militaire en Irak qui perd tous ses potes au combet et qui parvient à rapporter aux Etats-Unis une pièce unique trouvée dans un musée, grâce à laquelle il pense pouvoir refaire sa vie, en la revendant à un bon prix.
Ces deux hommes ne devaient pas se rencontrer mais ils ont mis les doigts dans quelque chose qui les dépasse...
Plutôt assez bien construit.

20.5.10

Exit wounds


Bd découverte grâce à un article dans le Books spécial BD (acheté au Salon du livre et que je lis de temps en temps).
Un chauffeur de taxi est contactée par une jeune femme. Elle lui annonce que son père est peut-être mort dans un attentat. Il n'a plus de nouvelles de lui et ne s'inquiète pas de cela. Elle lui avoue qu'elle avait une aventure avec lui et qu'elle a reconnu à la télévision l'écharpe qu'elle lui avait tricoté.
Le jeune homme se laisse convaincre et suit la jeune femme pour avoir la confirmation de la mort de son père.
Bien sûr, chaque découverte ne donnera pas de réponse mais fera poser de nouvelles questions.

Deux couvertures. L'anglophone rend plus compte du sujet avec un drapeau israélien, un attentat et une brève d'un journal : on devinve vaguement de quoi nous allons parler.  Alors que la couverture d'Actes Sud BD met plus en avant le titre ainsi que ce rapport entre cette personne en rouge et ce chauffeur de taxi, un peu en retrait.
En réalité, le personnage principal c'est le père, éternel absent, que nous ne verrons jamais mais qui n'était jamais loin non plus.
Je n'ai pas vraiment accroché avec les dessins mais l'histoire est vraiment passionnante.

Happy Sex



Pour les parents qui s'étaient dit que Le guide du zizi sexuel, c 'était vraiment sympa pour les enfants, il faut éviter de se dire la même chose pour celui-ci. C'est pour la adultes ou pour les adolescents qui viennent de s'y mettre (sans mauvais jeu de mots).
Des scènes comiques de cul avec des dessins explicites.
Jubilatoire pour l'auteur à succès de Titeuf. Et jouissif pour le lecteur !

Les vaincus


Je fais cette fois confiance à la FNAC pour faire un meilleur résumé que moi :

Apoo est un « chasqui », un messager royal qui parcourt l’empire inca afin de transmettre des messages. Apoo est un solitaire et sa fonction lui permet de voyager sans trop se soucier des autres hormis son vieil ami Kanchay avec lequel il apprécie de boire de la chicha qui leur fait tourner la tête…



Mais la vie d’Apoo va être bouleversée un jour, un funeste jour où les Espagnols débarquent sur les côtes péruviennes. C’est le début de l’invasion espagnole et le pouvoir de l’Inca est remis en question. Apoo a fait une promesse qui l’amènera jusque Cuzco, la capitale. Mais les Espagnols ont déjà conquis la place : que deviendra l’ingénu Apoo dans ce monde nouveau ?

Ce récit, qui se lit comme un roman graphique, raconte l’histoire de la chute du pouvoir inca à travers le regard d’un simple messager qui ne comprend pas vraiment que son pays va être vaincu, annonçant ainsi une nouvelle ère. Poignant !
 
C'est beau et dur à la fois. Cruel et naïf. Un bel album en noir et blanc.
L'auteur de cet ouvrage est celui celui du chef d'oeuvre : Le rêve de Meteor Slim

Roudoudou blues



Un jeune garçon vit au coeur d'une troupe de théâtre. Son père en est le dirigeant, sa mère est actrice. Il se créé doucement un monde à lui, accompagné de ours en peluche à qui il parle. Ce doudou, un jour, lui répond et en vient à diriger sa vie, malgré l'amour inconditionnel d'une jeune fille.

Le personnage du garçon est assez troublant car hermétique à l'émotion. Il semble ne rien ressentir. Il a un visage d'ange derrière lequel se cache une froideur.

19.5.10

Les rues de sable


Un jeune homme est en retard pour retrouver sa copine et décide de passer par la vielle ville pour gagner du temps. Il se perd et se retrouve dans un hôtel, puis dans une ville, un monde où tout est différent. Il doit alors travailler pour payer sa chambre, trouver un autre boulot pour se payer les services du cartographe qui le fera sortir de ce labyrinthe. Toutes les femmes de chambres se ressemblent, clones d'une morte que son mari ne veut pas oublier...
Il y a quelque chose de la maison qui rend fou ou de l'absurdité d'un récit kafkaïen dans ce volume.
Et ce jeune homme est peut-être le grain de sable qui va permettre de rendre tout cela encore plus fou.

La couverture ne fait pas vraiment honneur au sujet complexe mais bon...


Monster T. 17 et 18


C'est terminé ! Et je dois dire que la série est vraiment très forte, avec du suspens, de l'action, des rebondissements, etc.
Finalement le personnage du "Monstre" n'est pas si facile à cerner et même le dernier volume ne lève pas tous les voiles sur le mystère. Tant pis. Ou tant mieux.

18.5.10

Gus T. 3 : Ernest


Cette série est vraiment bien.
De l'humour, une ambiance de cow-boy avec des flingues, des filles, des hold-up, du poker, des fermiers...
Celui-là est peut-être le meilleur des trois...

Icare



Un one-shot écrit par Moebius et dessiné par Taniguchi... Un vrai événement !
Les dessins sont très beaux comme d'habitude et l'histoire de cet enfant qui peut voler et qu'on enferme dans une cage pendant 20 ans pour l'observer est assez touchante.
Cependant, on sent qu'il manque quelques développements, que cet ouvrage aurait pu être plus long, ou en plusieurs volumes, comme Akira, par exemple.


Le capitaine écarlate


Une critique de Sylvaine Jeminet de Urbuz.com reprise d'amazon :

Seuls les livres qui couvrent les murs de sa chambre et les brèves incursions nocturnes de Monelle - sa compagne - savent insuffler à Marcel le rêve de quelque péripétie. Jusqu'au jour où un étrange personnage au visage dissimulé derrière un masque d'or lui vole sa femme. Après une visite peu convaincante au commissaire Quart d'Oeil, Marcel mène ses propres investigations. C'est le début d'une équipée singulière à bord d'un vaisseau pirate sillonnant le ciel de Paris.

Inspirés par la fantasmagorie d'un Marcel Schwob qui ne vécut son goût d'aventure que par des voyages littéraires, David B et Emmanuel Guibert ont concocté une BD très particulière, où poésie et conte se rencontrent. Il convient tout d'abord de s'abandonner au dessin. Traits gras jouant la carte de l'épure, mis en valeur par des jeux de clair-obscur et des couleurs réaffirmées dans leur symbolique. Ces mêmes couleurs, d'une texture irrégulière, propre à créer le volume, semblent traitées par un procédé de linogravure. Autant de recherches qui donnent d'emblée à la narration son caractère onirique. Il faut ensuite se laisser aller à écouter, avec cette même attention qu'exige l'audition d'un morceau de musique. Le langage des bulles se révèle débordant d'une verve, certes révolue, mais étonnamment éloquente. Le voyage reste suspendu à ce vocabulaire sonore, jouant de la gourmandise du mot et de la métaphore. Une fois achevée cette lecture, le ciel de Paris ne vous semblera plus jamais le même.

17.5.10

Les jours suivants

Mardi soir

Nous étions invités chez Stéphane et Elodie pour une soirée spéciale « salade de riz ». Je me suis moqué d’Elodie quand elle avait annoncé cette soirée car ça sonnait un peu comme « Attention, ce soir, c’est soirée mousse !!! » mais c’était tout de même une bonne idée. Il était temps de faire un petit break dans les pizzas, chinois, etc. C’était d’ailleurs assez bon car j’en ai repris trois fois.

Vincent a un peu fait son difficile pour s’endormir, empêchant Alexia de trouver le sommeil tranquillement mais au bout de quelques minutes, tout est rentré dans l’ordre.

Mercredi

Le midi, je voulais aller me promener ou lire. Je ne savais pas trop. Je trouvais ça triste de me retrouver tout seul pour manger. Je me suis pris des pâtes et je me suis assis sur une chaise métallique du jardin du Luxembourg. J’ai lu un peu mais il faisait vraiment froid. Et finalement, je suis rentré assez vite. Pathétique en réalité.

Au badminton, le hasard a fait que je ne me suis pas retrouvé avec mes partenaires habituels. J’ai joué avec des gens plus forts et ça faisait du bien. A la fin j’ai joué contre un mec que je sentais pouvoir battre mais il m’a promené sur tout le terrain et je n’ai pas arrêté de courir. Du coup, à la fin du premier set, perdu 23-21, j’étais cramé. Malgré tout, j’ai tenu le coup dans le deuxième et je ne perds que 21-19. Le pire c’est que j’étais en sueur, essayant de retrouver mon souffle, et lui semblait toujours en forme.

Jeudi

Le soir, je devais aller au concert de Ash avec Nico mais le concert a été annulé. Du coup, j’ai pu rester à la maison avec ma petite famille. Dans la journée, nous avons fait quelques courses et pris le temps malgré la météo moyenne de nous promener dans un parc, celui qui est sur les hauteurs de Neuilly-Plaisance et qui est vraiment bien sympathique. J’ai joué avec Vincent dans les jeux et regretté d’être si grand.

Vendredi

Sandrine travaillait mais pas moi. Je suis resté avec Vincent. Nous avons un peu glandé devant la télévision puis nous nous sommes préparés. Je ne savais pas trop ce que nous allions faire puis, dans la voiture, je me suis décidé et je suis allé à la Sécu pour donner notre nouveau RIB. Il a fallu attendre quelques temps et Vincent s’impatientait. Dans les jeux à côté de la Mairie, j’ai croisé un ancien camarade de Sandrine, du collège, Lionel, et nous avons discuté cinq minutes. Nous nous étions croisés la dernière fois fin décembre 2007 à la maternité de Nogent. Sandrine attendait pour un monitoring, Lionel et sa copine étaient là pour une échographie. Deux et demi plus tard, nos enfants se chamaillaient pour une balançoire…

En fin d’après-midi, nous sommes allés chercher Sandrine à la gare puis nous avons retrouvé mon père et Michaël. C’était l’anniversaire de mon petit frère, 27 ans. Et rien ne semble avoir bougé : pas envie de partir, de trouver un travail, de s’émanciper, de passer à autre chose, de s’assumer tout seul… Il se dit déjà qu’il sera encore chez sa mère à 30 ans.

Vincent a joué dans la pièce réservée aux enfants qu’Isaura, la mère de mes petits frères, qui est nourrice, garde. Il était tout content. Mais quand nous avons dû partir, qu’il a dû ranger, il a pêté les plombs, ce qui n’a pas plu à Sandrine. Du coup, cris, pleurs, crise, pour arriver au calme et au rangement des affaires. Ah, faites des mômes !

En rentrant, je ne me sentais pas très bien et j’ai crains que la gastro qui traînait chez Vincent depuis deux jours ait fini par m’atteindre. En partant chez Stéphane, je n’étais pas frais. Du coup, quand je suis arrivé et qu’ils sont descendus, Stéphane et Aurélien, pour aller au McDo, je les ai accompagnés mais je n’avais pas du tout faim. En revenant, nous avons retrouvé Micaël qui attendait en bas de l’immeuble.

La soirée PES a pu commencer. Je n’étais pas en forme, j’avais froid, j’étais nauséeux. J’ai gagné quelques matchs mais c’est Stéphane qui est sorti vainqueur (normal, c’était à domicile !)

J’ai ramené Micaël et je suis rentré. Je n’étais vraiment pas dans mon assiette. A la maison, j’ai enfilé un bas de survêtement, gardé mon pull et je me suis couché.

Samedi

Au réveil, je n’étais pas mieux. Sandrine s’est levée pour s’occuper de Vincent et peut-être dix minutes après, il était déjà en train de faire une comédie, une colère ou un caprice. Il y avait des plaintes, des pleurs, des punitions. Rien qui me motivait pour me lever. Quand j’ai fini par me décider, vers 10h30, ça n’a pas cessé. Nous avons pu souffler et lui aussi au moment de la sieste. Cet enfant que nous avions eu toute la matinée était un enfant que nous ne connaissions pas.

Nous avons reçu un appel du Super U de la Pointe de Gournay pour nous informer que le camion réservé pour le déménagement était en panne et qu’ils n’en avaient pas d’autres. Nous avons accusé le coup puis trouver une autre solution avec le Super U de Champigny. Du coup, après la sieste, nous avons dû y faire un tour pour signer le contrat et donner notre chèque de caution.

Sandrine nous ensuite conduit dans un parc sur le plateau de Champigny. Vincent a pu jouer une grosse demi-heure. En partant, notre voiture qui était au début la quatrième voiture d’un parking vide, était désormais coincé au milieu de deux mariages et de voitures dans tous les sens. Nous avons mis un peu de temps à sortir de là.

Nous avons déposé Vincent chez les parents de Sandrine et nous sommes allés chez Nicolas et Stéphanie pour les 30 ans de Nicolas. Petit comité mais ambiance sympathique dans leur appartement décoré à leur goût. Anthony et Marie n’avaient pas apporté les filles. Du coup, il n’y avait aucun enfant et ça fait un bien fou parfois.

Nous avons écouté de la bonne musique, eu des discussions d’adultes, bien mangé, bien bu.

Dimanche

Nous sommes passés chercher Vincent assez tôt car nous devions être chez Elisa et Stéphane pour 9h. Les Pinto sont arrivés un peu après. C’était surtout pour eux que nous étions là car ils voulaient regarder la cuisine choisie par la cousine de Sandrine pour voir s’ils aimaient bien et si, eux aussi, ils allaient passer par un portugais qui prendrait les mesures ici et iraient chercher l’ensemble ay pays. Les enfants ont joué. Sandrine et moi n’étions pas très rassurés avec les escaliers qui n’avaient pas de garde-fou. Du coup, Sandrine a descendu une caisse de jouets et nous avons pu les surveiller.

Nous avons déjeuné chez Cindy. Ils ont acheté une super grande piscine avec filtre, pompe à chaleur. Comme ils ne partent pas en vacances, ils s’organisent une petite place au soleil dans leur jardin.

Pendant que Vincent et Nolan dormaient, nous avons fini de manger et jouer un peu. Nicolas a installé un parcours de crocket et nous avons bien rigolé avec ce jeu démodé.

A notre retour, nous avons retrouvé les parents de Sandrine chez nous. La finale de la coupe du Portugal était retransmise sur RTP et comme, grâce à la Free, nous avons cette chaîne, j’ai proposé au père de Sandrine de venir la voir même si nous n’étions pas là. J’ai regardé la fin avec lui. Porto a gagné comme souvent.

Sinon, info du jour : François, le mari de Virginie, a été au bout du marathon Lille-Lens en 4h12. Pas mal du tout !

Dernières photos




Robinson Crusoé T. 2 et 3


Une adaptation BD réussie du grand roman de Daniel Defoe, ou comment vivre 28 ans sur une île déserte et hésiter à revenir...
Les dessins sont très beaux et donnent vraiment une image au texte.

Roi Rose


Cette fois, c'est le site wartmag qui fait le boulot à ma place :

Adapter le Roi Rose en bande dessinée, David B. en rêvait depuis 20 ans. Les pirates morts-vivants du hollandais volant n’en finissent pas d’écumer les mers chargées de paquebots et autres cargos bien modernes dans l’espoir de racheter leurs âmes. Au détour d’un pillage, ils récupèrent un bébé, roi rose, auquel ils vont vite s’attacher.

Le site est déçu par l'ouvrage. Pour ma part, je le trouve trop rapide en effet mais tellement dans la veine des autres ouvrages de David B. alors qu'il s'agit ici de l'adapatation d'une nouvelle de Pierre MacOrlan, que je m'en moque finalement et que je prends juste plaisi aux dessins et à la folie.

Par les chemins noirs T. 1 Les prologues et T. 2 Les fantômes


Toujours Amazon pour le résumé :

David B. revient avec un récit qui est le premier d'une série intitulée Par les chemins noirs.

Chaque livre est une histoire autonome qui emmène le lecteur à travers l'Europe de l'entre-deux guerres.
Une Europe en pleine agitation, en pleine mutation, traversée par de multiples mouvements culturels et politiques. Une Europe qui pourtant chemine irrémédiablement de l'effervescence des possibles vers la certitude de l'apocalypse. Une ville assiégée...
C'est celle de Fiume et son port.
À la fin de la première guerre mondiale, l'Italie reçoit un certain nombre de territoires mais pas Fiume, dont les habitants sont pourtant, en grande majorité, italiens.
Le 12 septembre 1919, Gabriele d'Annunzio (poète, aventurier, héros de guerre, Dadaïste), à la tête d'une colonne d'anciens soldats et de déserteurs, décide de s'emparer de la ville, avec l'idée de l'offrir à l'Italie. Face au refus de l'Italie, il déclare Fiume, république indépendante et en devient le « Commandante».
Un poète pour président !
La ville est aussitôt encerclée par l'armée italienne, qui ne livre pas de combats, préférant attendre «tranquillement» la reddition de D'Annunzio.
Fiume vit alors une époque très particulière où la liberté se confond avec l'anarchie. Ni règles ni lois à respecter. Bandits et malfrats s'y installent, s'organisant en gangs et s'entretuant. Les bagarres animent chaque coin de rue.

Lauriano, plutôt beau gosse, ancien soldat des troupes d'assaut italiennes a rejoint D'Annunzio. Avec quatre anciens camarades de combat, ils ont monté une « petite affaire ». ce qui les préoccupe pour l'heure, ce sont les Milanais. ceux-ci leur ont soustrait leur butin, bref un vrai problème. C'est lors d'une attaque pour récupérer leur « bien » que Lauriano rencontre Mina Linda, prisonnière des Milanais.
Elle est chanteuse de cabaret, hongroise, ou peut-être roumaine, elle a travaillé pour les services secrets allemands et a changé de camp par amour pour un espion français.
Elle est belle, elle est jeune, elle est vive, elle a de l'esprit. Alors évidemment, Lauriano en tombe amoureux...

Mêlant réalité historique et trame romanesque, David B. devrait une fois de plus surprendre.




À la fin du premier tome de Par les chemins noirs, on avait laissé Lauriano le secrétaire du secrétaire de Gabriele d'Annunzio et écrivain à ses heures perdues, et la belle chanteuse Mina Linda faisant l'amour sous les toits, alors que dans les rues de Fiume, tout ce que la ville compte d'hommes costauds se lançait une fois encore dans une bagarre générale...

Le tome 2 enchaîne au petit matin suivant. Lauriano encore sous le charme de sa nuit, fait connaissance d'un marchand de journaux du temps passé, d'avant la guerre de 1914, quand la vie semblait belle.
Mais le bonheur est de courte durée. Lauriano se lance à la poursuite d'un fantôme, Leone. Des fascistes tentent alors de l'assassiner.

De mal en pis


Je fais confiance à Amazon pour faire une meilleure présentation de ce livre que moi :

Sherman, Ed, Dorothy et leurs amis ont terminé depuis quelque temps leurs études, mais ont encore du mal à se fondre dans l'impitoyable monde du travail, de la " vraie vie ". Leurs parcours amoureux et professionnel s'entrecroisent et les premières difficultés apparaissent ; chagrins d'amour, alcoolisme, mesquineries, abus de confiance, escroqueries... Sans oublier les énormes problèmes à résoudre pour perdre son pucelage quand on est un jeune homme timide et fan de Star Wars, par dessus le marché ! La rencontre avec un vieux loser au caractère de cochon, dessinateur de comics tombé dans la déchéance, leur donnera l'occasion de faire ressortir leur sens de l'honneur et de la justice et révélera leurs véritables caractères. Tout le monde n'en sortira pas grandi et aucun d'entre eux ne sera plus le même.

Un pavé génial, encore meilleur que Derniers rappels. Sur les jeunes adultes qui se lancent dans la vie, sur les rêves qu’on peut avoir et qui n’aboutissent pas tous, sur le monde de la BD et des comics aux Etats-Unis en particulier, sur le monde de la librairie en général…

11.5.10

Les jours d'après

Déménagement reporté

Bon, on devait quitter notre appartement le 9 mai pour une signature chez le notaire le 10 mai. Malheureusement, les acheteurs ont eu un petit problème avec leur assurance, un papier qui n’est pas arrivé et tout est décalé. Il a fallu modifier la date de réservation du camion, prévenir tout le monde que la date avait changée, faire avec les indisponibilités des gens pour la nouvelle date, modifier mes dates de vacances, bref, des petites conneries…

Nous ne sommes pas à la rue. Nous restons encore deux semaines chez nous, dans un appartement dans lequel nous nous sentons bien. Sandrine m’a dit ce matin : « On a été tellement heureux dans cet appart qu’il ne veut pas nous quitter » Il y a sûrement quelque chose de vrai là-dedans. Chaque espace de ce lieu est rempli de souvenirs qui se bousculent pour qu’on ne les oublie pas, qu’on les emporte bien avec nous, qu’on ne les laisse pas tout seul avec des inconnus. Depuis qu’on a commencé les cartons, on les sent autour de nous, presque palpables… et ils nous écrasent parfois tant ils sont nombreux et beaux.

Jeudi soir

Sandrine a passé la soirée chez Audrey et Alex. J’ai profité de ma soirée, seul à la maison.

Vendredi soir

Après les courses, le bain de Vincent et un petit repas avalé bien vite, je suis allé chez Stéphane pour une soirée playstation. Aurélien nous a rejoints et un pour une fois, je n’ai pas été trop ridicule.

Elodie et Laetitia étaient à la maison avec Sandrine. J’attendais un peu le retour d’Elodie pour partir mais finalement, chacun de notre côté, nous avons poussé jusqu’au milieu de la nuit.

Samedi

Anniversaire de Maxime, 3 ans. Dans le jardin des parents de Sylvain. Il a commencé par faire beau et les enfants ont pu profiter du jardin et des jeux. Puis il a plu et Sylvain leur a aménagé un espace dans le garage. J’ai pris des photos et en rentrant, je me suis aperçu que finalement je n’avais pris qu’une ou deux photos de Maxime, alors qu’elle était la reine de la fête…

Dimanche

Badminton avec Stéphane le matin. A force de jouer souvent, l’écart de niveau se ressent de plus en plus, et j’en suis arrivé à me demander si Stéphane prenait vraiment du plaisir à venir jouer avec moi. Finalement, c’était intéressant quand nous avions à peu près le même niveau, que les matchs étaient serrés, mais là… De mon côté, c’est cool mais je ne le fais pas venir le dimanche pour parader (je n’ai aucun mérite : je joue au badminton trois fois par semaine depuis septembre dernier…).

J’ai retrouvé Sandrine et Vincent chez mes beaux parents. Cidalia et Mathieu étaient là aussi. Nous avons mangé dehors et c’était bien agréable. Je me disais aussi que la maison et le jardin, ça pourrait être pas mal quand même…

Nous nous sommes promenés sur les Bords de Marne, au centre équestre. J’ai joué avec Vincent sur les jeux, surtout pour le surveiller et être là en cas de problème. J’essaie de m’éloigner, de le laisser faire son apprentissage tout seul, ses chutes, etc. mais c’est dur !

Ma mère nous a rejoints puis nous sommes tous rentrés à l’appartement. Elle a offert à Vincent le camion Cars, Mack. Depuis, il ne le lâche plus, il lui a même dit hier matin en le rangeant avant de partir chez la nourrice : « Sois sage, Mack, à ce soir ! »

Lundi

En habillant Vincent, nous avons parlé d’un t-shirt qu’il aimait bien mais qu’il ne peut plus mettre parce qu’il ne lui va plus.

Moi : Bah oui Vincent, il n’est plus à ta taille. Ta tête ne rentre plus.
Vincent : Il me va plus. On va le donner à Nolan.
Moi : Oui, c’est ça et ce t-shirt (je prends celui que je dois lui mettre), il te va bien, il est à ta taille…
Vincent (un temps d’arrêt) : Mais, je le connais pas Tataille ?

« Ah, ah, les enfants sont formidables » (imitation écrite de Jacques Martin).

Mardi

Le matin, je vais sur le site de la bibliothèque de Paris et je réserve des BD que je veux lire et qui ne sont plus là depuis longtemps.

Le midi, je vais à la bibliothèque. Je fais le tour, je choisis bien les titres que je veux. Je porte mon tas de BD un bon moment puis je me décide enfin à passer au bureau des emprunts et là, je me rends soudain compte que ma carte est restée sur mon bureau et que tout ce chemin sous la pluie, ce temps perdu, j’aurais pu l’éviter.

Paul à la campagne


Ouvrage sensible et court sur Paul qui part à la campagne avec sa femme et leur fille, et qui se souvient de sa jeunesse, de son père, des ses amis, etc.
Il faut que je me procure les autres titres de la collection !
(En haut, la première couverture ; en bas, celle de la réédition).

La lecture des ruines


La guerre 14-18 avec des espions allemands, français, hollandais, anglais, des voyous, des militaires et un ingénieur que tout le monde recherche et qui cherche à découvrir le langage des canons, l'alphabet de la guerre, pour mieux comprendre ce qu'elle a à leur dire... Ils inventent un canon à rêves, des soldats patates.
Le monde onirique et fantasmagorique de David B.

10.5.10

Mon année T. 1 : Printemps


Des dessins de Taniguchi avec un scénario de Morvan sur une petite fille trisomique et les problèmes rencontrés par ses parents pour la stimuler et rendre sa vie la plus normale possible.
Intéressant. A suivre.

Tipping point


L'auteur raconte les souvenirs de sa mère sur une période précise de la guerre et de l'histoire de l'Iran.
On retrouve les traits noir et blanc de Marjane Satrapi ou Zeina Abirached...

Dieu en personne


Volume passionnant, sérieux, intelligent, scientifique, littéraire, philosophique... Le texte pose la question de l'existence de Dieu et de la manière dont les gens réagiraient si Dieu venait sur Terre, en vrai...
Vraiment génial !

Terre de feu T. 1 : L'archer rouge


Scénarisée par David B., ce récit en noir et blanc sur les hommes qui ont exterminés les derniers indiens de la Terre de feu est très riche. Le dessinateur a quelques traits qui peuvent faire penser à ceux de David B. donc nous ne sommes pas perdus. Il y a comme d'habitude une poésie et une violence, et l'ensemble est très bon. J'attends la suite pour me faire une idée.

E dans l'eau


Une enquête policière déjà vue mais un traitement assez original reprenant les différents personnages pendant les mêmes jours et les mêmes heures, pour mieux comprendre pourquoi ils en sont arrivés là et surtout comment... La couverture gore ne reflète pas vraiment l'état d'esprit du volume. Il y a de la folie et de la violence, des armes à feu et du sang mais ce n'est pas exactement ce qu'on peut présager à partir de cette couverture.

Gus T. 2 : Beau bandit


Un monde de bandits, d'outlaw comme ils disent... Des armes, des chevaux, des femmes, des banques. J'ai trouvé cette BD trèsd dynamique, comme si elle allait à 100 à l'heure sous nos yeux, avec des passages traités très rapidement pour arriver au détail important. Je vais me jeter sur le tome suivant.

Les petits riens de Lewis Trondheim T.4 : Mon ombre au loin


Toujours aussi drôle même si à force, ça donne surtout l'impression qu'être dessinateur de BD connu, c'est surtout partir en voyage à l'autre bout du monde pratiquement tous les mois.

7.5.10

On déménage le dimanche 23 mai !

Derniers rappels


Une star du rock ne parvient pas à faire son come-back. Il rencontre une jeune fille qu'il embauche en tant qu'assistante personnelle sentant chez elle une inspiration qu'il ne retrouvait plus.
Une serveuse oscille entre deux hommes. Une jeune fille retrouve son père disparu, depuis devenu gay.
Un fan du chanteur pête les plombs.

Des destins croisés qui n'avaient pas prévu de se rencontrer.
Une vraie réussite.

20th century boys T. 19, 20 et 21


Plus que 3 épisodes ! Plus que 3 !