Les choses simples

11.5.10

Les jours d'après

Déménagement reporté

Bon, on devait quitter notre appartement le 9 mai pour une signature chez le notaire le 10 mai. Malheureusement, les acheteurs ont eu un petit problème avec leur assurance, un papier qui n’est pas arrivé et tout est décalé. Il a fallu modifier la date de réservation du camion, prévenir tout le monde que la date avait changée, faire avec les indisponibilités des gens pour la nouvelle date, modifier mes dates de vacances, bref, des petites conneries…

Nous ne sommes pas à la rue. Nous restons encore deux semaines chez nous, dans un appartement dans lequel nous nous sentons bien. Sandrine m’a dit ce matin : « On a été tellement heureux dans cet appart qu’il ne veut pas nous quitter » Il y a sûrement quelque chose de vrai là-dedans. Chaque espace de ce lieu est rempli de souvenirs qui se bousculent pour qu’on ne les oublie pas, qu’on les emporte bien avec nous, qu’on ne les laisse pas tout seul avec des inconnus. Depuis qu’on a commencé les cartons, on les sent autour de nous, presque palpables… et ils nous écrasent parfois tant ils sont nombreux et beaux.

Jeudi soir

Sandrine a passé la soirée chez Audrey et Alex. J’ai profité de ma soirée, seul à la maison.

Vendredi soir

Après les courses, le bain de Vincent et un petit repas avalé bien vite, je suis allé chez Stéphane pour une soirée playstation. Aurélien nous a rejoints et un pour une fois, je n’ai pas été trop ridicule.

Elodie et Laetitia étaient à la maison avec Sandrine. J’attendais un peu le retour d’Elodie pour partir mais finalement, chacun de notre côté, nous avons poussé jusqu’au milieu de la nuit.

Samedi

Anniversaire de Maxime, 3 ans. Dans le jardin des parents de Sylvain. Il a commencé par faire beau et les enfants ont pu profiter du jardin et des jeux. Puis il a plu et Sylvain leur a aménagé un espace dans le garage. J’ai pris des photos et en rentrant, je me suis aperçu que finalement je n’avais pris qu’une ou deux photos de Maxime, alors qu’elle était la reine de la fête…

Dimanche

Badminton avec Stéphane le matin. A force de jouer souvent, l’écart de niveau se ressent de plus en plus, et j’en suis arrivé à me demander si Stéphane prenait vraiment du plaisir à venir jouer avec moi. Finalement, c’était intéressant quand nous avions à peu près le même niveau, que les matchs étaient serrés, mais là… De mon côté, c’est cool mais je ne le fais pas venir le dimanche pour parader (je n’ai aucun mérite : je joue au badminton trois fois par semaine depuis septembre dernier…).

J’ai retrouvé Sandrine et Vincent chez mes beaux parents. Cidalia et Mathieu étaient là aussi. Nous avons mangé dehors et c’était bien agréable. Je me disais aussi que la maison et le jardin, ça pourrait être pas mal quand même…

Nous nous sommes promenés sur les Bords de Marne, au centre équestre. J’ai joué avec Vincent sur les jeux, surtout pour le surveiller et être là en cas de problème. J’essaie de m’éloigner, de le laisser faire son apprentissage tout seul, ses chutes, etc. mais c’est dur !

Ma mère nous a rejoints puis nous sommes tous rentrés à l’appartement. Elle a offert à Vincent le camion Cars, Mack. Depuis, il ne le lâche plus, il lui a même dit hier matin en le rangeant avant de partir chez la nourrice : « Sois sage, Mack, à ce soir ! »

Lundi

En habillant Vincent, nous avons parlé d’un t-shirt qu’il aimait bien mais qu’il ne peut plus mettre parce qu’il ne lui va plus.

Moi : Bah oui Vincent, il n’est plus à ta taille. Ta tête ne rentre plus.
Vincent : Il me va plus. On va le donner à Nolan.
Moi : Oui, c’est ça et ce t-shirt (je prends celui que je dois lui mettre), il te va bien, il est à ta taille…
Vincent (un temps d’arrêt) : Mais, je le connais pas Tataille ?

« Ah, ah, les enfants sont formidables » (imitation écrite de Jacques Martin).

Mardi

Le matin, je vais sur le site de la bibliothèque de Paris et je réserve des BD que je veux lire et qui ne sont plus là depuis longtemps.

Le midi, je vais à la bibliothèque. Je fais le tour, je choisis bien les titres que je veux. Je porte mon tas de BD un bon moment puis je me décide enfin à passer au bureau des emprunts et là, je me rends soudain compte que ma carte est restée sur mon bureau et que tout ce chemin sous la pluie, ce temps perdu, j’aurais pu l’éviter.

1 Comments:

Blogger ma petite vie said...

Ah ce Tataille...

12 mai, 2010  

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