Les choses simples

30.5.08

Ca avance encore plus !

Mercredi

Nouvel entretien.
J’arrive un tout petit peu en retard mais j’avais appelé pour prévenir. Je ne marche pas très vite pour ne pas augmenter ma sudation extrême. Surtout qu’il fait plus chaud qu’hier. Je garde tout de même mon gilet tout en retroussant mes manches.
La lourde porte du 5, rue Sébastien-Bottin est déjà ouverte. Je me présente à la même jeune fille de l’accueil qui ne semble pas me reconnaître. Je ne me formalise pas et je m’installe à nouveau dans un fauteuil, le même que la veille, plus à l’aise, plus dans mon élément.
Je n’attends pas trop longtemps et une jeune femme vient à ma rencontre pour se présenter et me serrer la main. Elle m’indique un bureau proche de l’accueil. Je la suis. Elle ouvre la porte et nous nous retrouvons dans une pièce assez étouffante composée de deux bureaux très larges qui se font face et d’étagères remplies de classeurs noirs avec pour chacun un nom d’auteur inscrit aux marqueurs. Elle me déplie une chaise métallique et l’installe sur le côté du bureau pour que nous ne soyons pas trop éloignés.

Je commence par m’excuser pour ma tenue en précisant que j’avais fait des efforts pour le premier entretien et que ne pensant pas avoir une réponse aussi rapide, je m’étais un peu relâché aujourd’hui. Ce qui explique le jean, le t-shirt et les baskets. Elle m’a répondu que ce n’était vraiment pas grave, que de toute façon, ici… (elle n’a pas fini sa phrase mais a pointé du doigt ses propres baskets).
Elle me présente le poste plus en détails. Ce dernier ne fait pas vraiment rêver : beaucoup de chiffres, de la saisie mais il peut évoluer. Des départs en retraite prévus d’ici moins d’un an… Elle me fait parler un petit peu mais ne tient pas à me faire rentrer dans les détails que la DRH lui a déjà transmis. Je me vends comme je peux. Je fais un peu de « name droping », mon patron qui travaille avec son patron (et qui pourrait donc devenir mon futur patron), une nouvelle collection que nous co-éditons avec eux et les gens que j’ai rencontrés dans le cadre de ce projet. Bref, l’entretien avance et je sens que la balance penche assez bien de mon côté.
Une demi-heure après, elle me relâche.
Plutôt que de rentrer par le même chemin que la fois précédente, j’ai voulu tenter autre chose. Du coup, je suis allé vers les quais et j’ai marché un peu. Je me suis retrouvé en face du Louvre. J’ai attrapé un bus qui s’est perdu dans les embouteillages, s’est éloigné de Châtelet. Je pensais pouvoir rejoindre Sandrine mais je voyais le temps passer… J’ai pris le métro à Saint-Michel et j’ai quand même pu atteindre le quai du RER au moment où Sandrine entrait en gare.
Nous sommes rentrés pour retrouver notre fils. Cidalia est arrivée presque en même temps que nous. La mère de Sandrine et Cidalia sont restées quelques temps.
Après le bain, le biberon et le couché, nous avons regardé l’heure et hop, c’était 21 h. Les Pinto sont arrivés un quart d’heure plus tard. Soirée cool à la maison.

Jeudi

Le matin, je reçois un coup de fil de l’assistante du directeur commercial de Gallimard me demandant si j’étais libre pour un troisième entretien vendredi à 17h30. J’accepte évidemment.

Je note le rendez-vous sur un Post-it. Dans l’après-midi, mon patron entre dans le bureau, veut me piquer un Post-it et retire le premier, tout en lisant ce que j’y avais inscrit. Il n’a pas fait de commentaire…

Après la journée de boulot, vers 17h, il y a eu le pot de départ de notre ancienne PDG. On fêtait son départ mais elle change simplement de poste, à cause de la limite d’âge.
Dans la cour, ils ont monté un chapiteau et le traiteur s’est installé. Pot très sympa avec des discours tous plus ou moins intéressants. Nous avons bien mangé et bien bu. J’ai eu Virginie au téléphone. Elle a trouvé que j’avais l’air un peu bourré et je crois que j’étais juste fatigué de mes quatre ou cinq coupes.
Vers 20 h, nous sommes allés tous ensemble au restaurant (13 personnes) du côté du marché Saint-Germain. Repas du sud-ouest en terrasse. Vers la fin du dîner, nous avons vu Edouard Baer s’installer tranquillement à une table avec sa copine.
Je suis parti vers 23h30 et j’ai eu la chance d’attraper mon métro, mon RER et un bus presque tout de suite. En 45 minutes, j’étais à Neuilly. J’ai marché un peu jusqu’à la maison où j’ai rencontré Marion qui partait après avoir passé la soirée avec Sandrine. Je l’ai raccompagnée jusqu’à la grille juste pour parler un peu et lui souhaiter une bonne nuit.
A la maison, je me suis dépêché pour essayer de me coucher en même temps que Sandrine mais c’était plus compliqué que prévu. Nous avons discuté quelques instants.
Avant de me coucher, comme tous les soirs, je suis allé voir mon fils qui dormait. Il m’avait manqué.

Vendredi

J’ai ouvert les yeux à de nombreuses reprises pour arrêter mon réveil. Je suis également passé voir mon fils pour lui redonner sa tétine.
Mais je me suis vraiment réveillé alors que le réveil indiquait 7h42 (ce qui correspond dans la vraie vie à 7h12, alors que je me lève normalement vers 6h30). J’ai pris ma douche et en m’essuyant, j’ai soudain mieux regardé l’heure sur ma montre pour me rendre compte qu’il était 7h25 (heure à laquelle habituellement Sandrine donne le biberon et moi je me prépare à partir). Je me suis empressé de réveiller Sandrine qui n’a pas paniqué du tout et je suis allé voir Vincent qui devait crever la dalle. Et en fait, non, il jouait dans son lit avec ses deux doudoux : Noël et Capt’ain Chocolate.
Nous nous sommes préparés un peu plus rapidement que d’habitude mais sans pression… On devient plus cools quand on est parents…

Ce midi, nous avons fêté les anniversaires de quatre collègues au restaurant Coco & Co (un resto spécialisé dans les plats à base d’œufs), situé dans la même rue que les Editions de Minuit. Les filles du marketing qui étaient enceintes et qui ont accouché à peu prés en même temps que Sandrine étaient là avec leur bébé. Je me suis senti un peu seul sans mon fils qui aurait trouvé aisément sa place.
La fille que je remplace est passée voir son bureau. Je lui ai dit qu’à son retour, tout serait bien, qu’il n’y aurait pas de dossier horrible en attente. Elle m’a répondu qu’elle n’était pas inquiète du tout.

28.5.08

Ca avance !

Dimanche

Repas chez les parents de Sandrine. Nous avons attendu ma mère qui revenait de son cours pour ne plus avoir peur de l’eau. Les mamies ont profité de leur petit fils. Vincent a passé sa journée à sauter de bras en bras, chacun rivalisant de ruse pour le récupérer.
Cindy est passée quelques minutes avec sa mère et sa fille.

Nous nous sommes promenés dans l’après-midi. Il y avait du monde sur les Bords de Marne, c’était la fête de l’eau.
En partant, nous avons appelé Nicolas pour les prévenir de notre départ. Comme Nicolas a eu un petit accrochage avec sa Twingo, nous sommes passés les chercher en bas de chez eux. Ils étaient tous les trois serrés derrière pendant que Vincent et moi nous profitions bien des places de devant.

A la maison, nous avons entamé le rythme du soir pour Vincent, invitant nos invités à nous suivre. Jouer un peu avec lui dans le canapé. Le laver, jouer encore un peu puis lui donner le biberon. Stéphanie avait la côte avec Vincent.

Après avoir couché Vincent, nous avons pu passer aux choses sérieuses, à savoir connaître le niveau de chacun sur la Wii Fit. Nicolas s’était venté d’être assez bon au Hula-Hoop et nous avons vu qu’en fait non…
Ils ne se sont pas trop mal débrouillés dans l’ensemble.
Même au bowling, malgré un certain précédent de Nicolas pour ce sport mais dans la vraie vie…

Après cette soirée cool et une bonne plâtrée de spaghetti bolognaise, je les ai raccompagnés.

Lundi

Journée cool au boulot. J’ai bien avancé dans mon boulot. Ma collègue n’était pas là donc je n’avais personne pour déconcentrer.
Le soir, nous avons commencé le fil rouge de la semaine, se coucher avant 23 heures. Je me suis même débrouillé pour me coucher avant Sandrine et lui sortir à mon tour le discours qu’elle me fait à chaque fois. C’est toujours drôle d’inverser les rôles.

Mardi

Entretien chez Gallimard.
J’avais mis mon costume et tout le monde m’a demandé si j’avais un entretien. Sauf mon patron.
Je suis allé à pied jusqu'à la rue Sébastien-Bottin, protégé sous mon parapluie, mon plan imprimé sur Internet à la main. D’extérieur, l’immeuble ne paye pas de mine. A deux pas du Boulevard Saint Germain, dans un quartier agréable.
Je suis entré pour la première fois de ma vie dans ce lieu qui pour moi à une connotation forte. Personnellement, Gallimard c’est le summum. Au centre de l’histoire littéraire du XXème siècle, éditeur de Camus, de Modiano, de Kundera, d’Alexandre Jardin et j’en passe et des meilleurs… C’est avec un profond respect que je me suis annoncé à la jeune fille de l’accueil et que je me suis assis sur un des fauteuils de l’entrée. J’ai refermé mon parapluie dégoulinant. Je me tenais assis au bord puis les minutes passant je me suis installé au fond et j’ai pris le temps de feuilleter l’album Pléiade sur André Breton.
Finalement, la standardiste m’a donné le signal pour aller à mon rendez-vous. Elle m’a expliqué le chemin : l’ascenseur au 4ème, trois petites marches sur la gauche et le bureau tout au fond. Je me suis jeté un coup d’œil très critique dans le miroir : rasé de la veille, la peau rouge, coupé au niveau de la pomme d’Adam, déjà un peu en sueur dans le dos. En traversant le couloir, sous les toits mansardés, je me suis dit qu’après tout, j’étais comme j’étais et que je n’y pouvais rien.
J’ai été accueilli par une jeune femme, la trentaine, sympathique, qui m’a tout de suite mis à l’aise. Elle m’a expliqué le poste, Assistant Gestion. Elle cherche quelqu’un qui n’est pas allergique aux chiffres et qui aime aussi les livres, car le poste c’est surtout beaucoup d’extraction de données pour en faire des tableaux sous Excel. Cependant, le service commercial, du fait des départs à la retraite, est en train de se modifier et il y aurait peut-être des possibilités.
Elle m’a demandé mes prétentions salariales. J’ai demandé 500 € brut en plus de ce que je gagne actuellement et elle m’a dit que j’étais dans la plaque… Elle m’a expliqué les avantages, les horaires, etc. Avant de partir, elle a fini par me dire qu’elle pensait que j’étais seulement en concurrence avec une autre personne pour ce poste, et ça se jouerait entre nous.

La responsable du service devait encore me voir puis sûrement le directeur commercial mais ça partait plutôt bien.

En quittant son bureau, je me suis rendu compte que ma chemise s’était transformé en éponge. Heureusement que je peux faire confiance à mon Mennen sinon le poste me passait sous le nez. Dans le métro et le RER, je ne faisais pas le malin, j’avais même fermé ma veste.

Je suis rentré en vitesse. C’est Sandrine qui avait exceptionnellement récupéré le petit et à mon arrivée, elle avait déjà presque fini de lui donner le bain.
Le père de Sandrine est passé nous rapporter le linge de Vincent que nous avions lavé dimanche et étendu dehors, à l’air libre. Tout le linge était repassé. Génial ce service à domicile !

Je suis parti à l’entraînement mais cette fois-ci moins loin que d’habitude, à l’AS Saint Maurice du Perreux. Je me suis garé sur le parking du Centre des Bords de Marne, qui pour moi n’était jusqu’à présent qu’une salle de cinémas, et je me suis présenté à l’entraîneur, Rachid. Il m’a expliqué la saison des mecs, son style, son envie pour l’année prochaine et m’a invité à me changer. J’ai fait du foot avec eux. Nous étions beaucoup, sur un petit terrain. J’ai marqué un but et fait deux passes décisives. Pas trop mal sur trois buts au total. Je me suis dit qu’au foot en salle, je n’étais pas mauvais.
Nous avons ensuite fait un hand. Pendant l’échauffement, trois mecs n’étaient pas très sérieux. Rachid n’a pas hésité une seconde à les virer.
Lors du match, je n’ai pas été très impressionnant, pas mauvais non plus mais bon. Je ne me suis pas vanté de venir d’un club qui joue deux niveaux au-dessus. Je suis resté très humble.
C’était sympa mais on ne peut pas dire qu’ils m’aient tous accueilli les bras grands ouverts. Je crois qu’ils doivent être deux ou trois à connaître mon prénom. Il faut dire aussi que je ne suis pas vraiment allé vers eux mais je ne suis pas resté dans mon coin. Je vais y retourner la semaine prochaine et on verra…
Par contre, c’es très Le Perreux : que des têtes de petits français, des Nicolas, des Guillaume, des Marc, des Cédric, etc.
Point positif : ils n’ont pas l’air dans le même esprit bizutage qu’à Ozoir…

J’étais chez moi avant 22h30. J’ai mangé en vitesse et pour continuer le fil rouge, je n’ai pas traîné pour aller me coucher.
Résultat, je me sens moins crevé aujourd’hui.

Mercredi

A 10h, je reçois un coup de fil. C’est la responsable du service commercial de Gallimard qui m’appelle pour un rendez-vous, que nous fixons tout de suite à ce soir.
C’est bien mais bon, je ne suis pas en costume aujourd’hui. Au contraire, habit détente à volonté : jean, baskets, t-shirt. Tant pis, je ne vais pas m’acheter un costume dans l’après-midi juste pour ça. J’espère juste que ça ne posera pas de problème…

27.5.08

Body art



Franchement, je l'ai fini parce que le texte est court et que je voulais me replonger dans le style de l'auteur avant de penser à lire L'homme qui tombe, son dernier roman.
Je me suis ennuyé. Profondément.
Du coup, je ne peux pas dire quel est le sujet du roman alors je reprends le résumé trouvé sur Fnac.com et qui ne veut rien dire...
"Cette éblouissante variation beckettienne sur le corps, l'art et la mort explore les abîmes de la conscience, du langage et du temps. Un voyage philosophique en forme de descente aux enfers, au cœur de la condition humaine."

24.5.08

La fin d'une époque

Mercredi soir

Soirée Ligue des Champions chez Stéphane et Elodie, avec les Pinto et nos enfants. Nous les avons couchés rapidement de la chambre, Alexia dans le grand lit et Vincent dans son lit parapluie. RAS, le calme à l’état pur. Quand on leur dira plus tard qu’avant ils dormaient ensemble dans la même chambre, ils nous regarderont, gênés.
Alexia n’a pas du tout eu peur de le chienne d’Elodie, pourtant impressionnante. Elle allait vers elle, lui tendait sa main, la caressait, lui mettait le doigt dans l’œil. De là où j’étais, je ne pouvais m’empêcher d’avoir quand même un peu peur.
Micaël et Elodie se sont endormis sur le canapé pendant que nous discutions dans la cuisine.

Jeudi soir

Demi-finale de coupe contre une équipe de jeunes, qui joue deux divisions en dessous de nous. Ils ont mené tout le match d’un ou deux buts. Nous n’étions que 8 et pas très motivés. Pourtant, à cinq minutes de la fin du match, nous nous réveillons et menons enfin de 3 buts avec une balle de contre attaque pour nous. Le but n’est pas marqué et nous perdons pied pour perdre finalement d’un but. Nos adversaires ont sauté de joie et nous sommes restés stoïques, désespérés devant cette saison malheureuse qui n’en finit pas de nous poursuivre.
Sur le retour, dans la voiture, je me disais que c’était fini pour moi le hand, que ça y est, j’avais pris ma décision. Ma prestation plus que moyenne de la soirée était pour beaucoup dans cette refléxion.

Vendredi soir

Soirée chez Cindy et Nico. Nous avons réussi grâce à une organisation carrée à n’être qu’un tout petit peu en retard, et n’arriver seulement que cinq minutes après Stéphane et Elodie, qui eux je le rappelle n’ont toujours pas d’enfant, donc pas d’excuse pour le retard…
Soirée sympa malgré la fatigue de la semaine qui s’est fait sentir sur certaines personnes, surtout celles qui devaient bosser le samedi.
Nous avons couché les petits dans la chambre de Cindy et Nico. Vincent ne s’est pas endormi tout de suite. Il ronronnait dans son lit. Je suis monté. Tétine, nounours, calin et hop c’était reparti. Mais du coup, quand je voulais sortir de la chambre, Alexia se mettait à pleurer. J’ai pris le temps de lui expliquer, comme Laetitia le fait, que Vincent dormait, qu’il ne fallait pas faire de bruit et qu’elle devait dormir elle aussi parce qu’il était tard. J’ai dû m’y prendre à deux ou trois fois, m’occupant de Vincent en même temps qui lui, de son côté, ne trouvait pas le sommeil et s’énervait à cause de cela.
J’ai pu redescendre avant la tombée de la nuit et profiter un peu de leur nouvelle terrasse.
Nous avons joué à la Wii (la mode du moment, mais ça va passer…)
Nous sommes partis un peu après minuit.

Samedi

Vincent s’es réveillé à plusieurs reprises aux premières lueurs de l’aube. J’ai réussi à le faire tenir jusqu’à 6h30 mais là, je l’ai emporté avec moi dans le salon pour jouer un peu ensemble et je lui ai donné son biberon une petite demi-heure plus tard. Je me serais bien recouché mais nous avions rendez-vous chez le pédiatre. J’ai réveillé Sandrine et nous nous sommes préparés pour le rendez-vous. Tout va bien : 7,740 Kg et 67 cm. Pas de vaccin aujourd’hui donc plutôt cool.
Nous avons fait un tour aux Arcades, au départ pour acheter un nouveau séchoir mais nous sommes rentrés avec des fringues pour Vincent, des tongs pour Sandrine et des polos pour moi.
En sortant de Jules, j’ai rencontré Claudia. Claudia qui vit à Lisbonne et qui a tendant à prévenir quand elle passe quelques jours ici. Claudia que je suis étonné de voir dans les Arcades. J’aurais pu rencontrer plein de gens mais une personne qui habite à 1500 km, je n’y aurais pas pensé. Ca m’a fait plaisir de la voir et de lui montrer Vincent, qu’elle n’avait vu qu’en photo. Elle l’a porté quelques instants le temps de nous raconter les dernières nouvelles. Nous avons discuté ensemble du malheur qui s’acharne, des périodes qui semblent sombres et interminables, du courage qu’il faut avoir pour se battre, malgré les situations, du courage qu’il faut avoir pour repartir à zéro.
Nous sommes rentrés et nous avons passé l’après-midi à la maison. Loin de la pluie, de la route, de la grisaille, juste nous trois, en famille, à glander (regarder Lost et Desperate Housewives).
Vincent était fatigué mais ne voulait pas dormir. Je crois qu’il commence à comprendre le principe cris-mes parents arrivent ou cris-les bras. Il faut que nous fassions attention. Nous l’avons laissé pleurer de longues minutes.
Avant de partir au hand, j’ai réessayé de le coucher et il s’est endormi « comme une fusée » (merci Laetitia).

Faire mon sac de hand, peut-être pour la dernière fois, m’a rendu un peu nostalgique mais pas tant que ça finalement.
Sur la route, j’ai appelé mon père pour avoir des nouvelles. Il semble que le départ pour La Rochelle ne soit plus si éloigné. A suivre…
Nous étions encore 8. Quelques uns étaient là, tout comme moi, pour leur dernier match. Pendant l’échauffement, Stéphane me regardait avec un peu de tristesse. Il a fini par me dire, « ça ne te fait rien ?». J’ai failli lui demander quoi mais je savais qu’il parlait du fait de jouer pour la dernière fois ensemble, de porter encore une fois le même maillot, de finalement tout faire pour la dernière fois. Je ne me sentais pas l’âme sensible au point de regarder mon ballon cinq minutes en me disant que c’était peut-être la dernière fois que je le prenais entre mes mains. Je ne dis pas que ça ne me faisait rien mais bon, c’est n’est que du hand…
Avant le début du match, nous avons appris qu’en fin de compte, la nouvelle incroyable de notre maintien ne tenait plus. En réalité, les équipes en cause ont toutes fait appel parce que le décompte n’avait pas été fait correctement. Donc, c’est définitif, nous descendons !
Ca n’a rien changé à notre motivation. Nous avons bien joué et à la mi-temps, il y avait 19-11 pour nous. Malgré une deuxième période moins parfaite, nous avons quand même gagné, 31-29. Nos adversaires étaient très énervés contre les arbitres. A la fin, l’un deux a dit : «Dépêche-toi de prendre ta douche parce que quand tu sors, je vais te saigner ». J’adore…
Il y avait quatre personnes dans les tribunes, que des copines de joueurs, dont Elodie.
A la fin du match, Stéphane m’a pris dans ses bras. Notre entraineur, Gilles, m’a dit que c’était bien dommage parce que si nous avions joué comme ça toute l’année, notre destin aurait été différent. Si, si, si… en effet, et si…
Il était prévu que nous allions boire un coup chez le président du club. J’avais prévenu Sandrine me disant que nous pourrions tous reparler du match et de la saison, à tête reposée, me disant aussi que Stéphane et moi, nous avions peut-être des souvenirs handbalistiques à réveiller. Dans la semaine, il m’avait rappelé cette soirée comme s’il attendait à ce que je vienne.
Dans les vestiaires, il m’a demandé ce que je faisais après. J’ai répondu que j’allais avec eux chez le président. Il m’a dit qu’il n’y allait pas, qu’il n’avait jamais été question qu’il y aille et que là, il avait invité Johann et sa copine à venir chez eux pour finir la soirée. Je n’ai pas caché ma déception. Je n’avais aucune raison d’aller là-bas si Stéphane n’y était pas non plus.

Je suis renté chez moi, un peu inquiet pour l’avenir de notre amitié avec Stéphane avec cette page sportive qui se tourne et ses trois rendez-vous par semaine que nous avons toujours eu, quand ça allait mal, quand ça allait bien, quand nous étions moins proches, quand nous étions plus liés. Sans cela, sans ces jours qui nous étaient plus ou moins imposés, que va-t-il nous rester ? Nous verrons bien.

23.5.08

Essai de diaporama

Dans la café de la jeunesse perdue



Quel plaisir de lire à nouveau quelques pages de Modiano ! 148 pour être plus précis. C’est à la fois peu et pourtant tellement énorme.
Dès les premières lignes, on sait que c’est du Modiano : des rues, des noms, des rencontres, des souvenirs, des détails et surtout des personnages qui errent tels des fantômes entre le passé et le présent.

Ce dernier roman tourne autour d’une certaine Louki, alias Jacqueline Delanque, disparue, abandonnée, perdue, racontée par plusieurs hommes qui ont été liés avec elle de près ou de loin. Dans un chapitre, c’est elle qui parle, qui témoigne…
Un univers oppressant d’un Paris évaporé aujourd’hui. Modiano essaie encore une fois de figer des instants, d’immortaliser des lieux, des gens.

« Quand on aime vraiment quelqu’un, il faut accepter sa part de mystère »

« On dit tant de choses… Et puis les gens disparaissent un jour et on s’aperçoit qu’on ne savait rien d’eux, même pas leur véritable identité »

21.5.08

Julien Parme




Julien Parme, 14 ans, bientôt 15, nous raconte sa première fugue, ses problèmes avec sa mère, son beau-père, son besoin d'exister ailleurs, de découvrir le monde, son ambition, son envie de devenir écrivain et les feuilles blanches qui ne se remplissent pas.

Il erre dans Paris, mutliplie les conneries. Pour finalement rentrer chez lui, penaud.

"... les types comme moi qui ont du mal à vivre et qui du coup font n'importe quoi"

Le ton est enlevé. On ne s'ennuie pas et c'est souvent assez drôle pour glisser de temps en temps vers le pathétique.

20.5.08

La croisée des chemins

Samedi
Pendant que Sandrine faisait le ménage, je me suis éclipsé emportant mon fils. Je l'ai accompagné pour la première radio de sa petite vie, une radio de la hanche pour vérifier je ne sais plus trop quoi. Tout va bien.
Nous en avons profité pour passer à la bibliothèque. Je cherchais depuis plusieurs mois le dernier roman de Modiano et il était enfin là.
Nous sommes passés à la poste pour envoyer un colis et retour à la maison, juste à temps pour coucher Vincent et aider Sandrine à finir le ménage. Notre appartement en avait besoin et c'est quand même génial de sentir le propre.
Après mangé, nous avons fait les magasins à Bay 2. Vincent a gagné sa journée avec un certain nombre de vêtements en tout genre et Sandrine en a profité.
J'ai reçu un coup de téléphone de mon oncle. Je crois que je ne l'ai pas vu depuis notre mariage. il est un peu ermite et solitaire mais je ne me formalise pas de ses absences. Il court beaucoup, des marathons, des 100 km et le reste, ma foi... Ca m'a fait plaisir de lui parler. Il avait l'air bien. Nous avons décidé de nous voir le lendemain, à son retour du 10 km de Noisy (que je ne fais pas cette année : la fin de ma carrière aussi sur ce point ?), 10 km pour lui, c'est un entraînement !
Nous sommes rentrés pour le biberon et le bain avant de repartir en quatrième vitesse, chargés comme pour notre dernier week-end : deux lits parapluies, le cosy, le sac à langer, le matelas, la Wii Balance Board, direction Yerres dans le 91, chez Mercedes, la collègue de Sandrine.
Beaucoup de monde sur la route (A86 un samedi en fin d'après-midi). Le temps de tout monter au 3ème sans ascenseur, et hop, je suis de nouveau sur la route pour rejoindre un gymnase d'Aulnay sous Bois afin de jouer notre avant dernier match.
J'avais rendez-vous à 19h45 et avec les embouteillages, je ne suis arrivé qu'à 20h45. J'ai sauté dans mon short, dans mon maillot, je me suis échauffé sur le bord du terrain et je suis rentré. Je n'ai pas fait grand-chose et nous avons perdu 39-20. La fin de saison est vraiment difficile.
Même si nous avons appris une nouvelle assez incroyable : nous ne descendons plus. Finalement, d'autres équipes mieux classées que nous vont prendre notre place car elles n'ont pas rempli leurs obligations et dans ce cas, la sanction est la relagation.
Plutôt cool pour nous.
Du coup, ça change un peu la donne pour l'année prochaine. Je ne sais toujours pas ce que je veux faire. Arrêter le hand et faire un autre sport. Rester dans mon club pour jouer à un niveau intéressant mais avec toujours cette histoire de distance, et jouer contre Stéphane l'année prochaine, car lui sera dans un autre club. Ou changer de club moi aussi pour me rapprocher mais je ne suis pas sûr de trouver ça génial de jouer à un ou deux niveaux en desssous de celui de cette année. Je réfléchis. En tout cas, il ne faut surtout pas que j'arrête le sport, sinon c'est l'obésité assurée.
Après le match, je me suis douché à toute vitesse et j'ai repris la route pour rejoindre tout le monde à Yerres. Soirée Wii avec Wii Fit et surtout Mario et Sonic aux Jeux Olympiques, très drôle.
Nous sommes rentrés à 4 heures du matin en nous disant que ce n'était pas sérieux, que Vincent lui s'en foutait qu'il soit cette heure, que son horloge biologique allait lui dire de se réveiller vers 7h et non pas à 12h... Mais tant pis, nous assumons. Enfin je dis ça, c'était au tour de Sandrine de se lever alors...
Dimanche
Quand Sandrine s'est recouchée après le premier biberon, elle m'a demandé à quelle heure mon oncle pensait venir. J'ai répondu que c'était après sa course mais que de toute façon il avait prévu de nous passer un petit coup de fil.
Quand nous nous sommes levés, encore en pyjamas, prêts à commencer le petit déjeuner, la sonnerie de l'interphone nous a surpris. C'était mon oncle. Sandrine a couru enfiler un truc plus correct pour recevoir quelqu'un de ma famille. De mon côté, j'ai ouvert en calbute, pas gêné pour un sou.
Ca m'a fait plaisir de passer un peu de temps avec lui. Nous avons bien sûr beaucoup parlé sport et courses à pied mais parfois, au détour d'une phrase, j'ai pu déceler des choses, une fragilité, un sentiment de solitude, une impression d'avoir fait certains mauvais choix.
Après son départ, nous avons levé les voiles pour aller manger chez les parents de Sandrine.
Nous ne sommes pas restés très longtemps, pressés finalement de nous retrouver un peu tous les trois à la maison.
Le soir, ma mère et son ami sont passés boire un verre et profiter de Vincent. J'étais fatigué. Sandrine m'avait proposé de faire une sieste dans l'après-midi. J'aurais dû l'écouter.
Lundi
J'ai passé un entretien chez Interforum pour un poste de chargé de clientèle. Sur la table, devant le mec qui me recevait, il y avait mon CV. Je le lisais à l'envers et j'ai remarqué aussi une note écrite au crayon en haut de la page, "très bien, à voir". J'ai commencé ma présentation de mon parcours avec un peu plus de confiance en moi.
A la fin, le mec m'a dit que tout ça était très bien mais quand dans l'ensemble, il ne sentait pas mon profil fait pour ce type de poste. Il ne me voyait pas vraiment comme un commercial pur et dur mais par contre, il pensait qu'un autre poste, à la cellule achats, pourrait plus me convenir. Je me disais qu'il avait raison mais pour la forme, je me suis quand même défendu.
Il m'a ensuite accompagné au bureau des DRH qui m'ont reçu toutes les deux. Elles m'ont posé des questions auxquelles j'ai répondu en me disant que de toute façon, c'était foutu. En plus, elles m'ont précisé que j'étais le premier rendez-vous d'une longue série.
Je suis reparti sans me prendre la tête. Je n'aimais pas le poste, ni la boîte, ni le lieu.
Dans la journée, j'ai reçu un appel de Gallimard. J'avais postulé pour un poste chez eux il y a déjà trois semaines, poste qui avait été pourvu en quelques jours. Cependant, là, elle me rappelle car un autre poste va se libérer et mon CV l'avait intéressée. J'ai donc un autre entretien la semaine prochaine. Pourquoi pas ?
Pendant ce temps-là, chez Belin, mon contrat qui devait s'achever le 16 mai, vendredi dernier, a été prolongé jusqu'au 30 juin. Après, on m'a proposé un CDD de trois mois, jusqu'à fin septembre, mais dans un autre service, moins festif, pour faire de la saisie. Je ne suis pas excité par cette option mais si je n'ai rien d'autre. Et puis mon patron me présente ça comme un truc pour patienter avant que quelque chose se libère vers la fin de l'année mais il n'y a rien de sûr.
Enfin, si on me propose un autre poste en CDI ailleurs, je pourrais difficilement rester chez Belin même si au fond de moi, c'est tout ce que je veux aujourd'hui : super poste, supers collègues, ambiance géniale, quartier fantastique, mais mal payé...
On verra de quoi demain sera fait.

14.5.08

Photos de notre week-end

Les photos de la Somme :
http://picasaweb.google.fr/leschosessimplesenphotos/LaSomme

Les photos de Lille :
http://picasaweb.google.fr/leschosessimplesenphotos/Lille

Aya de Yopougon T3



Toujours aussi génial !

13.5.08

Robinson Crusoë T2



Plus intéressant que le tome précédent. Robinson est sur son île. Il apprend à survivre, à vivre seul, dans cette solitude invraisemble, pendant des années et des années, craignant et espérant à la fois l'arrivée d'un homme.

Quelques lignes

Plusieurs choses

La Wii et la Wii Fit

Pour mon anniversaire très en avance, Sandrine m’a offert la Wii et la Wii Fit. Nous avons joué et beaucoup rigolé ensemble. C’est un peu nouveau de jouer à une console avec Sandrine mais c’est sympa. Ca remplace un peu le jeu de société à l’ancienne, genre Master mind ou le huit américain.
Faire du ski, du saut à ski, du step ou du Hulla Hoop dans son salon, il faut quand même pas être timide et surtout éviter d’être observé par ses voisins parce qu’on a vraiment l’air bête.

Week-end

Jeudi et vendredi dans la Somme. Dans le même gîte que l’année dernière. Nous y étions allés en avril pour fêter notre anniversaire de mariage. Sandrine était déjà enceinte mais nous ne le savions pas encore.
Cette année, c’est en famille. Ca change un peu. Il faut penser à tout, s’organiser, remplir la voiture comme si on partait pour deux semaines alors qu’il n’y a que quatre jours prévus.
Et surtout il ne faut pas comparer entre les vacances à deux de l’année dernière et les vacances à trois de cette année. Nous en avons profité autrement, de manière plus reposante, essayant de nous caler sur le rythme de Vincent tout en sortant quand même… Des siestes, des promenades, du calme mais c’était vraiment bien…

Samedi et dimanche à Lille, chez Virginie et François. Nous avions hâte de les retrouver. Et surtout de revoir Armelle qui est bien grande. Une vraie petite fille, mignonne, drôle avec son petit caractère. Le soir, nous avons fêté l’anniversaire de François. Il avait invité des amis. Nous avons bien mangé et bien rigolé. Après le départ de tout le monde, nous sommes restés ensemble, prêts à nous relancer dans une de nos discussions interminables d’avant mais la raison l’a emporté. Quand mon fils ouvre les yeux et pousse son premier cri à 6h30 du matin et qu’il est déjà 2h, je préfère me dire qu’on aura du temps pour parler demain.
Dimanche cool avec une promenade en porte bébé pour nous et poussette pour eux le long de la Deûle. J’ai pris pas mal de photos.
Nous avons mangé avec eux le soir et nous sommes partis un peu avant 22h. J’étais en forme mais sur la route, le coup de barre m’est tombé dessus. Vincent dormait, Sandrine aussi. Je me suis arrêté et j’ai demandé à ma chère femme de bien vouloir me faire la conversation, histoire de tenir le coup jusqu’à la maison.

Lundi, glande et Wii Fit. Ma mère est passée, a essayé, s’est prise au jeu.

Pascal Sevran

J’ai appris pendant le week-end que Pascal Sevran était mort. Je ne peux pas dire que je suis resté insensible à cette nouvelle.
Alors que j’étais en stage chez Albin Michel, j’avais lu par curiosité son journal et j’avais trouvé qu’il avait un certain talent d’écriture. Je me suis intéressé aux autres titres. J’ai apprécié alors je me suis mis à lui écrire une lettre. Quelques jours plus tard, j’apprends que Pascal Sevran me cherche. Nous nous croisons sans nous rencontrer. Il repart de chez Albin sans me voir et m’envoie un petit mot me précisant ses numéros de téléphone, à Paris et à Morterolles. Quelques jours plus tard, je l’appelle et nous essayons de trouver un moment pour nous rencontrer. Plusieurs dates sont décidées mais aucune ne convient et ce pendant trois ou quatre semaines et puis finalement, nous trouvons une date.
Un soir, je le retrouve sur le quai d’Orléans, sur l’Ile Saint Louis. Il me voit boiter. Je me suis blessé au genou droit un mois plus tôt. Il m’amène dans un restaurant tout près et nous dînons au calme, en tête à tête. Il porte un foulard rouge autour du cou, il est très jovial, gentil, séducteur un peu aussi. Il m’écoute, me pose des questions mais se lasse assez vite de mes réponses. Le repas est excellent. Je me souviens surtout du mi-cuit au chocolat avec un coulis de chocolat chaud à l’intérieur.
Après, il me propose de monter chez lui. Je le suis. Je ne suis pas inquiet. J’ai parlé de Sandrine, je n’ai pas caché ma sexualité ni mes préférences et je n’étais pas là pour ça.
Son appartement au dernier étage, quai d’Orléans, semble assez grand mais finalement, je ne rentre que dans le salon. J’admire la vue sur Notre Dame, la Seine. Je regarde les péniches passer et illuminer l’intérieur de l’appartement avec leurs projecteurs. Je m’assois sur le canapé en cuir aux coussins très larges. Il allume une grande télé, me montre son bureau où il dit écrire tous les jours. Nous discutons encore un peu puis je prends congé. Je suis à pied et je dois bien attraper mon RER pour rentrer.
Nous nous promettons de nous revoir. Mais en fin de compte, cela n’arrivera plus.
Nous avons encore échangé depuis cette rencontre quelques coups de fil. J’ai continué à lui écrire par-ci par-là, notamment à mon retour chez Albin. Il me répondait par un petit mot ou m’appelait pour me dire quelques phrases. J’ai continué à le lire aussi.
Et puis voilà, il est mort.

Deuxième auteur avec qui j’ai correspondu, que j’ai rencontré, qui meurt.

Je me faisais la réflexion tout à l’heure en regardant les noms présents dans la liste téléphonique de mon portable.
J’ai encore enregistré trois noms de personnes qui sont aujourd’hui décédées : ma grand-mère, Boris Schreiber et Pascal Sevran. Je n’arrive pas à les effacer.
On commence à vieillir quand les noms de notre répertoire doivent être effacés.

L'erreur est humaine



Un recueil de nouvelles toutes plus loufoques les unes que les autres. On reconnaît bien le ton et l'humour de Woody Allen même si certaines histoires paraissent un peu faibles à mon goût.

7.5.08

Les autres autres CD que j'écoute en ce moment



Jay-Jay Johanson - Long term physical effects are not yet known







Bat for Lashes -Fur and gold








Perry Blake - The crying room






Wax Tailor - Hope and sorrow

Entre les murs














Le récit d'un prof de français d'un collège difficile du 19ème arrondissement.
L'insolence, l'impolitesse, la rage, le dégoût, le manque de respect des élèves, face au découragement des adultes qui ne savent plus quoi faire.
Pas vraiment un roman, plutôt une suite d'événements marquants au cours d'une année scolaire.
Assez édifiant sur l'état de l'éducation aujourd'hui...
Très réaliste sur le plan des niveaux de langage.
Livre adapté au cinéma, séléctionné pour le Festival de Cannes.

6.5.08

Les autres CD que j'écoute en ce moment


Moriarty - Gee whiz but this is a lonesome town









Morcheeba - Dive deep







Alela Diane - Pirate's gospel






Beirut - The flying club cup

Un été autour du cou





Simon, presque 12 ans, vit ses premiers émois sexuels auprès de Monette, la femme du couvreur qui habite une maison dans un lieu dit proche de chez lui, le Haut-mal.

C'est érotique, drôle et souvent tragique car au-delà de la découverte d'une sexualité, c'est avant tout un récit qui parle de la perte trop rapide d'une innocence rare et de l'incapacité pour le jeune garçon de se détacher de cette femme qui est à la fois son bonheur et sa perte.

D'une écriture souvent poétique, ce roman aux apparences simples est bien plus profond.

5.5.08

Lien vers les photos de l'anniversaire de Maxime

http://picasaweb.google.fr/leschosessimplesenphotos/Anniversaire1AnMaxime

2.5.08

Vincent a déjà 4 mois !



Quelques infos

Mercredi de la semaine dernière.

Soirée bien arrosée au Ice Kube avec le boulot. Des états étonnants pour tout le monde. J’ai pris beaucoup de photos donc j’ai des dossiers, même sur certaines personnes avec des responsabilités. Je crois qu’avec ça, je vais avoir mon Cdi sans problème. Je suis rentré en taxi avec une collègue, pas bourré mais pas frais quand même.
La coupe de Champagne, le vin à table, plus les quatre cocktails de vodkas à boire dans le bar de glace (-7°C) en moins de 30 minutes, ça faisait beaucoup pour moi mais dans l’ambiance, je me suis laissé emporter et voilà…
Le lendemain, séminaire à 9h. Tous là, frais et dispo, des cheveux qui nous poussaient quand même à l’intérieur du crâne mais bon…

Dimanche soir dernier

Nous avons laissé Vincent à ma mère pour passer une soirée tranquille à l’extérieur. Nous sommes partis après son biberon et le sachant déjà endormi, vers 20h.
Petit resto sympa en terrasse à Bercy village, avec une bouteille de vin blanc qui descend bien (semaine d’alcoolo pour moi !!). Nous avons essayé de ne pas trop parler de Vincent mais surtout de nous, de nous depuis dix ans. Comment nous étions le 27 avril 1998 et comment nous étions ce 27 avril 2008 ? Quelles différences ? Des regrets, des frustrations ou au contraire, le bonheur complet, l’idéal ? Intéressant de faire un petit bilan et de décider sans hésitation de resigner pour 10 ans.
En 1998, nous avions vu un film, Déjà mort (sympa le titre pour commencer une nouvelle relation). Cette année, nous avons vu [REC], film d’horreur. Je ne suis pas très doué pour le choix des films en rapport avec le moment…
Mardi soir
J'ai récupéré mon fils chez la nourrice et nous n'avons pas traîné pour le bain. Je l'ai laissé à Cidalia le temps que Sandrine rentre de sa séance de kiné. La course, la course, pour quand même arrivé quelques minutes en retard.
1h20 de squash avec Stéphane. Je l'ai battu 5-3 mais c'était épuisant.
1h de badminton. Sans vouloir me vanter, je crois que ça fait vraiment très longtemps qu'il ne m'a pas battu. Nos matchs sont accrochés mais penchent toujours de mon côté. Ce soir-là, "les mouches ont changé d'âne" comme dit parfois Stéphane, il m'a atomisé 5-1. Je n'ai rien vu. Tout ce qu'il tentait réussissait et je n'ai jamais trouvé la parade. Amorti, smash, lob, je me prenais tout et je ne rendais rien. Horrible.
Pour une fois, il n'a pas trop paradé, pourtant heureux de m'avoir battu mais finalement déçu de l'avoir fait avec autant facilité.
Je vais être obligé d'organiser une revanche.

Jeudi matin

Après le réveil avec Vincent, le biberon et tout, je me suis éclipsé à toute vitesse pour rejoindre mon père au départ du Marathon de Sénart, marathon un peu particulier car c’était celui du Championnat de France. Je n’avais pas prévenu mon père. J’ai eu un peu père d’avoir fait tout ça pour rien quand à 10 minutes du départ, je ne l’avais toujours pas aperçu. Et puis finalement, je l’ai vu. J’ai discuté avec lui, je l’ai encouragé, pris en photo pour immortaliser l’instant. Bernard Laporte était là pour lancer le départ. La classe !
Je me suis souvenu d’un temps qui me paraît si lointain maintenant où j’avais moi aussi pris le départ de ce marathon pour me prouver qu’après mon genou, je pouvais faire quelque chose de grand, et prouver à tout le monde que je pouvais aller jusqu’au bout. Quand je suis arrivé, 6h02 plus tard, sous un soleil de plomb, les ravitaillements rangés, la circulation qui avait reprise et plus personne qui m’attendait sur le parcours, j’avais tout de même ressenti une immense fierté. Si je refais un marathon un jour, j’essaierai de m’entraîner un peu plus avant…
Je suis rentré retrouver ma petite famille.
Nous avons fait un peu de ménage. Dans l’après-midi, Sandrine me voyant en train de m’endormir, m’a poussé à faire une sieste. Elle n’a pas eu besoin de le faire trop longtemps et j’en ai bien profité pendant deux bonnes heures.
Mon père est passé en fin d’après-midi, cassé mais pas trop mécontent de son temps (3h30).
Nous avons passé la soirée chez les Pinto. Fanny et Seb étaient là aussi. Nous avons parlé d’argent et de vacances, au ski ou ailleurs. Du fait de pouvoir glander en vacances.

Vendredi

Je ne bosse pas et je passe la journée avec mon fils pendant que Sandrine est au boulot. Je vais le rejoindre tout à l’heure pour montrer la merveille à ses collègues…

Gone baby gone



Une petite fille est portée disparue. La Police enquête mais la famille fait appel en parallèle à un couple de détectives qui connait bien le quartier et les gens. Ils enquêtent à leur tour aidés par deux policiers et découvrent des choses très étranges. Et de plus en plus scabreuses.
Un policier bien monté avec une fin surprenante.




La couverture du roman à partir duquel le film a été fait.