Ca avance !
Dimanche
Repas chez les parents de Sandrine. Nous avons attendu ma mère qui revenait de son cours pour ne plus avoir peur de l’eau. Les mamies ont profité de leur petit fils. Vincent a passé sa journée à sauter de bras en bras, chacun rivalisant de ruse pour le récupérer.
Cindy est passée quelques minutes avec sa mère et sa fille.
Nous nous sommes promenés dans l’après-midi. Il y avait du monde sur les Bords de Marne, c’était la fête de l’eau.
En partant, nous avons appelé Nicolas pour les prévenir de notre départ. Comme Nicolas a eu un petit accrochage avec sa Twingo, nous sommes passés les chercher en bas de chez eux. Ils étaient tous les trois serrés derrière pendant que Vincent et moi nous profitions bien des places de devant.
A la maison, nous avons entamé le rythme du soir pour Vincent, invitant nos invités à nous suivre. Jouer un peu avec lui dans le canapé. Le laver, jouer encore un peu puis lui donner le biberon. Stéphanie avait la côte avec Vincent.
Après avoir couché Vincent, nous avons pu passer aux choses sérieuses, à savoir connaître le niveau de chacun sur la Wii Fit. Nicolas s’était venté d’être assez bon au Hula-Hoop et nous avons vu qu’en fait non…
Ils ne se sont pas trop mal débrouillés dans l’ensemble.
Même au bowling, malgré un certain précédent de Nicolas pour ce sport mais dans la vraie vie…
Après cette soirée cool et une bonne plâtrée de spaghetti bolognaise, je les ai raccompagnés.
Lundi
Journée cool au boulot. J’ai bien avancé dans mon boulot. Ma collègue n’était pas là donc je n’avais personne pour déconcentrer.
Le soir, nous avons commencé le fil rouge de la semaine, se coucher avant 23 heures. Je me suis même débrouillé pour me coucher avant Sandrine et lui sortir à mon tour le discours qu’elle me fait à chaque fois. C’est toujours drôle d’inverser les rôles.
Mardi
Entretien chez Gallimard.
J’avais mis mon costume et tout le monde m’a demandé si j’avais un entretien. Sauf mon patron.
Je suis allé à pied jusqu'à la rue Sébastien-Bottin, protégé sous mon parapluie, mon plan imprimé sur Internet à la main. D’extérieur, l’immeuble ne paye pas de mine. A deux pas du Boulevard Saint Germain, dans un quartier agréable.
Je suis entré pour la première fois de ma vie dans ce lieu qui pour moi à une connotation forte. Personnellement, Gallimard c’est le summum. Au centre de l’histoire littéraire du XXème siècle, éditeur de Camus, de Modiano, de Kundera, d’Alexandre Jardin et j’en passe et des meilleurs… C’est avec un profond respect que je me suis annoncé à la jeune fille de l’accueil et que je me suis assis sur un des fauteuils de l’entrée. J’ai refermé mon parapluie dégoulinant. Je me tenais assis au bord puis les minutes passant je me suis installé au fond et j’ai pris le temps de feuilleter l’album Pléiade sur André Breton.
Finalement, la standardiste m’a donné le signal pour aller à mon rendez-vous. Elle m’a expliqué le chemin : l’ascenseur au 4ème, trois petites marches sur la gauche et le bureau tout au fond. Je me suis jeté un coup d’œil très critique dans le miroir : rasé de la veille, la peau rouge, coupé au niveau de la pomme d’Adam, déjà un peu en sueur dans le dos. En traversant le couloir, sous les toits mansardés, je me suis dit qu’après tout, j’étais comme j’étais et que je n’y pouvais rien.
J’ai été accueilli par une jeune femme, la trentaine, sympathique, qui m’a tout de suite mis à l’aise. Elle m’a expliqué le poste, Assistant Gestion. Elle cherche quelqu’un qui n’est pas allergique aux chiffres et qui aime aussi les livres, car le poste c’est surtout beaucoup d’extraction de données pour en faire des tableaux sous Excel. Cependant, le service commercial, du fait des départs à la retraite, est en train de se modifier et il y aurait peut-être des possibilités.
Elle m’a demandé mes prétentions salariales. J’ai demandé 500 € brut en plus de ce que je gagne actuellement et elle m’a dit que j’étais dans la plaque… Elle m’a expliqué les avantages, les horaires, etc. Avant de partir, elle a fini par me dire qu’elle pensait que j’étais seulement en concurrence avec une autre personne pour ce poste, et ça se jouerait entre nous.
La responsable du service devait encore me voir puis sûrement le directeur commercial mais ça partait plutôt bien.
En quittant son bureau, je me suis rendu compte que ma chemise s’était transformé en éponge. Heureusement que je peux faire confiance à mon Mennen sinon le poste me passait sous le nez. Dans le métro et le RER, je ne faisais pas le malin, j’avais même fermé ma veste.
Je suis rentré en vitesse. C’est Sandrine qui avait exceptionnellement récupéré le petit et à mon arrivée, elle avait déjà presque fini de lui donner le bain.
Le père de Sandrine est passé nous rapporter le linge de Vincent que nous avions lavé dimanche et étendu dehors, à l’air libre. Tout le linge était repassé. Génial ce service à domicile !
Je suis parti à l’entraînement mais cette fois-ci moins loin que d’habitude, à l’AS Saint Maurice du Perreux. Je me suis garé sur le parking du Centre des Bords de Marne, qui pour moi n’était jusqu’à présent qu’une salle de cinémas, et je me suis présenté à l’entraîneur, Rachid. Il m’a expliqué la saison des mecs, son style, son envie pour l’année prochaine et m’a invité à me changer. J’ai fait du foot avec eux. Nous étions beaucoup, sur un petit terrain. J’ai marqué un but et fait deux passes décisives. Pas trop mal sur trois buts au total. Je me suis dit qu’au foot en salle, je n’étais pas mauvais.
Nous avons ensuite fait un hand. Pendant l’échauffement, trois mecs n’étaient pas très sérieux. Rachid n’a pas hésité une seconde à les virer.
Lors du match, je n’ai pas été très impressionnant, pas mauvais non plus mais bon. Je ne me suis pas vanté de venir d’un club qui joue deux niveaux au-dessus. Je suis resté très humble.
C’était sympa mais on ne peut pas dire qu’ils m’aient tous accueilli les bras grands ouverts. Je crois qu’ils doivent être deux ou trois à connaître mon prénom. Il faut dire aussi que je ne suis pas vraiment allé vers eux mais je ne suis pas resté dans mon coin. Je vais y retourner la semaine prochaine et on verra…
Par contre, c’es très Le Perreux : que des têtes de petits français, des Nicolas, des Guillaume, des Marc, des Cédric, etc.
Point positif : ils n’ont pas l’air dans le même esprit bizutage qu’à Ozoir…
J’étais chez moi avant 22h30. J’ai mangé en vitesse et pour continuer le fil rouge, je n’ai pas traîné pour aller me coucher.
Résultat, je me sens moins crevé aujourd’hui.
Mercredi
A 10h, je reçois un coup de fil. C’est la responsable du service commercial de Gallimard qui m’appelle pour un rendez-vous, que nous fixons tout de suite à ce soir.
C’est bien mais bon, je ne suis pas en costume aujourd’hui. Au contraire, habit détente à volonté : jean, baskets, t-shirt. Tant pis, je ne vais pas m’acheter un costume dans l’après-midi juste pour ça. J’espère juste que ça ne posera pas de problème…
Repas chez les parents de Sandrine. Nous avons attendu ma mère qui revenait de son cours pour ne plus avoir peur de l’eau. Les mamies ont profité de leur petit fils. Vincent a passé sa journée à sauter de bras en bras, chacun rivalisant de ruse pour le récupérer.
Cindy est passée quelques minutes avec sa mère et sa fille.
Nous nous sommes promenés dans l’après-midi. Il y avait du monde sur les Bords de Marne, c’était la fête de l’eau.
En partant, nous avons appelé Nicolas pour les prévenir de notre départ. Comme Nicolas a eu un petit accrochage avec sa Twingo, nous sommes passés les chercher en bas de chez eux. Ils étaient tous les trois serrés derrière pendant que Vincent et moi nous profitions bien des places de devant.
A la maison, nous avons entamé le rythme du soir pour Vincent, invitant nos invités à nous suivre. Jouer un peu avec lui dans le canapé. Le laver, jouer encore un peu puis lui donner le biberon. Stéphanie avait la côte avec Vincent.
Après avoir couché Vincent, nous avons pu passer aux choses sérieuses, à savoir connaître le niveau de chacun sur la Wii Fit. Nicolas s’était venté d’être assez bon au Hula-Hoop et nous avons vu qu’en fait non…
Ils ne se sont pas trop mal débrouillés dans l’ensemble.
Même au bowling, malgré un certain précédent de Nicolas pour ce sport mais dans la vraie vie…
Après cette soirée cool et une bonne plâtrée de spaghetti bolognaise, je les ai raccompagnés.
Lundi
Journée cool au boulot. J’ai bien avancé dans mon boulot. Ma collègue n’était pas là donc je n’avais personne pour déconcentrer.
Le soir, nous avons commencé le fil rouge de la semaine, se coucher avant 23 heures. Je me suis même débrouillé pour me coucher avant Sandrine et lui sortir à mon tour le discours qu’elle me fait à chaque fois. C’est toujours drôle d’inverser les rôles.
Mardi
Entretien chez Gallimard.
J’avais mis mon costume et tout le monde m’a demandé si j’avais un entretien. Sauf mon patron.
Je suis allé à pied jusqu'à la rue Sébastien-Bottin, protégé sous mon parapluie, mon plan imprimé sur Internet à la main. D’extérieur, l’immeuble ne paye pas de mine. A deux pas du Boulevard Saint Germain, dans un quartier agréable.
Je suis entré pour la première fois de ma vie dans ce lieu qui pour moi à une connotation forte. Personnellement, Gallimard c’est le summum. Au centre de l’histoire littéraire du XXème siècle, éditeur de Camus, de Modiano, de Kundera, d’Alexandre Jardin et j’en passe et des meilleurs… C’est avec un profond respect que je me suis annoncé à la jeune fille de l’accueil et que je me suis assis sur un des fauteuils de l’entrée. J’ai refermé mon parapluie dégoulinant. Je me tenais assis au bord puis les minutes passant je me suis installé au fond et j’ai pris le temps de feuilleter l’album Pléiade sur André Breton.
Finalement, la standardiste m’a donné le signal pour aller à mon rendez-vous. Elle m’a expliqué le chemin : l’ascenseur au 4ème, trois petites marches sur la gauche et le bureau tout au fond. Je me suis jeté un coup d’œil très critique dans le miroir : rasé de la veille, la peau rouge, coupé au niveau de la pomme d’Adam, déjà un peu en sueur dans le dos. En traversant le couloir, sous les toits mansardés, je me suis dit qu’après tout, j’étais comme j’étais et que je n’y pouvais rien.
J’ai été accueilli par une jeune femme, la trentaine, sympathique, qui m’a tout de suite mis à l’aise. Elle m’a expliqué le poste, Assistant Gestion. Elle cherche quelqu’un qui n’est pas allergique aux chiffres et qui aime aussi les livres, car le poste c’est surtout beaucoup d’extraction de données pour en faire des tableaux sous Excel. Cependant, le service commercial, du fait des départs à la retraite, est en train de se modifier et il y aurait peut-être des possibilités.
Elle m’a demandé mes prétentions salariales. J’ai demandé 500 € brut en plus de ce que je gagne actuellement et elle m’a dit que j’étais dans la plaque… Elle m’a expliqué les avantages, les horaires, etc. Avant de partir, elle a fini par me dire qu’elle pensait que j’étais seulement en concurrence avec une autre personne pour ce poste, et ça se jouerait entre nous.
La responsable du service devait encore me voir puis sûrement le directeur commercial mais ça partait plutôt bien.
En quittant son bureau, je me suis rendu compte que ma chemise s’était transformé en éponge. Heureusement que je peux faire confiance à mon Mennen sinon le poste me passait sous le nez. Dans le métro et le RER, je ne faisais pas le malin, j’avais même fermé ma veste.
Je suis rentré en vitesse. C’est Sandrine qui avait exceptionnellement récupéré le petit et à mon arrivée, elle avait déjà presque fini de lui donner le bain.
Le père de Sandrine est passé nous rapporter le linge de Vincent que nous avions lavé dimanche et étendu dehors, à l’air libre. Tout le linge était repassé. Génial ce service à domicile !
Je suis parti à l’entraînement mais cette fois-ci moins loin que d’habitude, à l’AS Saint Maurice du Perreux. Je me suis garé sur le parking du Centre des Bords de Marne, qui pour moi n’était jusqu’à présent qu’une salle de cinémas, et je me suis présenté à l’entraîneur, Rachid. Il m’a expliqué la saison des mecs, son style, son envie pour l’année prochaine et m’a invité à me changer. J’ai fait du foot avec eux. Nous étions beaucoup, sur un petit terrain. J’ai marqué un but et fait deux passes décisives. Pas trop mal sur trois buts au total. Je me suis dit qu’au foot en salle, je n’étais pas mauvais.
Nous avons ensuite fait un hand. Pendant l’échauffement, trois mecs n’étaient pas très sérieux. Rachid n’a pas hésité une seconde à les virer.
Lors du match, je n’ai pas été très impressionnant, pas mauvais non plus mais bon. Je ne me suis pas vanté de venir d’un club qui joue deux niveaux au-dessus. Je suis resté très humble.
C’était sympa mais on ne peut pas dire qu’ils m’aient tous accueilli les bras grands ouverts. Je crois qu’ils doivent être deux ou trois à connaître mon prénom. Il faut dire aussi que je ne suis pas vraiment allé vers eux mais je ne suis pas resté dans mon coin. Je vais y retourner la semaine prochaine et on verra…
Par contre, c’es très Le Perreux : que des têtes de petits français, des Nicolas, des Guillaume, des Marc, des Cédric, etc.
Point positif : ils n’ont pas l’air dans le même esprit bizutage qu’à Ozoir…
J’étais chez moi avant 22h30. J’ai mangé en vitesse et pour continuer le fil rouge, je n’ai pas traîné pour aller me coucher.
Résultat, je me sens moins crevé aujourd’hui.
Mercredi
A 10h, je reçois un coup de fil. C’est la responsable du service commercial de Gallimard qui m’appelle pour un rendez-vous, que nous fixons tout de suite à ce soir.
C’est bien mais bon, je ne suis pas en costume aujourd’hui. Au contraire, habit détente à volonté : jean, baskets, t-shirt. Tant pis, je ne vais pas m’acheter un costume dans l’après-midi juste pour ça. J’espère juste que ça ne posera pas de problème…
1 Comments:
Comment s'est passé l'entretien??? L'apparence est importante mais pas primordiale et les employeurs sont assez intelligents pour le savoir!
Je vous embrasse,
Clo
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