Les choses simples

29.1.10

2012


Ah, ah, ah ! Je n'avais jamais vu des héros survivre aussi facilement (John McClaine, à côté, est un rigolo) mais le spectacle du désastre et de l'apocalypse est vraiment beau et impressionnant.
C'est un film catastrophe qu'il faut voir une fois avec un bon écran et un bon son (ce qui n'était pas mon cas), pour bien flipper sur l'avenir puis rentrer chez soi et se dire que, merde, il ne nous reste que deux ans à vivre et profiter à fond...
Et si dans deux ans, il ne se passe rien, bah, c'est l'occasion de reprofiter à fond pendant deux ans et ainsi de suite jusqu'à la fin...
Ce film pose tout de même la question de ceux qui seront sauvés et de ceux qui ne le seront pas... Sur quels critères ? Affectifs, financiers, génétiques, pour aujourd'hui ou pour l'avenir... Purquoi moi plutôt que lui ? Pourquoi lui et pas moi ?
On en reparle dans deux ans.

28.1.10

Un peu de rien du tout

Travail

Depuis mardi, nous avons un nouveau responsable. En remplacement de celui qui est parti début juillet, que tout le monde détestait et que moi j’aimais bien…

Peu de choses à dire : bonjour le matin, au-revoir le soir, et pas grand-chose d’autres pour le moment.

Mes collègues sont déjà à l’affut de la moindre erreur, d’une faute de goût, d’un défaut.

Badminton

Nouvelle compétition hier soir, contre Noisy-le-Grand. Mon capitaine d’équipe m’a aligné en simple et j’ai gagné mon match en trois sets. Quelques personnes regardaient autour du terrain et un mec de Neuilly a décidé de me coacher, ce qui m’a bien aidé…

Le handball ne me manque pas du tout. J'ai toujours plaisir à regarder un match à la télévision mais revenir sur un terrain, non.

C'est un vrai plaisir de jouer au badminton et de retrouver des sensations, de progresser aussi quand avec le handball j'avais l'impression de stagner.

Dique dur

J'avais branché mon disque dur sur ma freebox pour que nous puissions regarder quelques épisodes de nos séries favorites. Sandrine a fait une manoeuvre malheureuse avec ses doigts et a effacé l'ensemble du disque.

Je n'arrive pas à me représenter ce qui a disparu à jamais. Il y avait des films, des séries mais aussi des photos et des textes. Je n'ai pas encore vérifié s'ils n'étaient que dans ce disque... mais il y a sûrement des pertes définitives.

Trois ans plus tôt, j'avais effacé plus de 1000 photos de l'ordinateur en voulant les graver sur un CD. Comme quoi, rien n'est jamais en sécurité, ni vraiment sauvegardé.

Cartes DS

En novembre, j'ai commandé deux cartes R4, une pour ma mère et une autre pour une collègue de Sandrine. Un mois plus tard, nous avons appris que le vendeur avait eu un souci avec son compte Paypal et qu'on allait nous rembourser. J'ai alors recommander les cartes sur un autre site. Une semaine, je recevais un paquet de Chine avec les deux cartes. Depuis ce jour (il y a deux semaines au moins), j'essaie de mettre le bon logiciel dessus mais sans succès. Hier soir, après plusieurs essais, j'ai finalement réussi. C'était tellement facile que je me suis même demandé si je n'avais pas déjà réussi il y a quelques jours sans m'en rendre compte tant la différence entre cet essai réussi et tous les autres essais infructueux était fine...

Bonus, Martin Vidberg, l'actu en patates




25.1.10

Allez, on s'y remet !

Le travail manuel

Vendredi soir, Micaël m’a téléphoné pour me demander de venir l’aider samedi matin dans sa maison. Il avait besoin de nous pour porter 6 tonnes de sable du sol jusqu’à l’étage.

J’ai immédiatement accepté. J’avais toujours dit à Micaël que s’il avait besoin d’aide, j’étais partant. Au début de ses travaux, quand il a fallu monter des parpaings, du béton, du ciment, faire le grouillot sur le chantier, à tendre des outils par-ci, ranger deux trois trucs par-là, je n’étais pas le dernier. Je n’étais pas le plus technique ni le plus costaud mais je ne ménageais pas ma peine.

Stéphane est passé me chercher vers 8h30 et nous avons rejoint Micaël et Cédric, son beau-frère, sous la petite pluie fine, froide et agaçante d’hiver. Micaël avait déjà installé la poulie et nous n’avons pas trop trainé pour nous y mettre. Le temps de trouver le bon fonctionnement d’un travail à la chaîne efficace et nous étions lancé. Il y avait quatre postes, deux en bas et deux en haut, et nous avons essayé de tourner.

Poste 1 : celui qui mettait le sable dans les seaux récupérés par le poste 2

Poste 2 : celui qui guidait le crochet vers l’anse des seaux et qui disait « c’est bon » au poste 3

Poste 3 : celui qui tirait sur la corde pour faire monter les seaux, les décrocher et les tendre au poste 4

Poste 4 : celui qui récupérait les seaux et les vidait pour les envoyer vide au poste 2

J’ai commencé au poste 2 (le plus facile, il faut bien l’avouer) puis je suis monté aux postes 3 et 4. Le plus éprouvant est celui de la corde (j’ai des courbatures aux biceps).

J’ai aussi fait un poste intermédiaire pendant que mes camarades commençaient à monter les sacs de ciment de 25 kilos chacun, j’ai pris la pelle et déblayé un espace afin de leur faire un chemin plus praticable et surtout de permettre à Micaël de fermer la porte de son garage.

Laetitia est venue nous apporter à manger et nous avons pris le temps de nous installer à table pour un bon petit repas.

Le retour au travail nous demanda plus de motivation. Nous avons fini de monter les sacs de ciment et nous avons encore monté quelques seaux de sable, jusqu’à ce que Micaël nous dise d’arrêter, conscient qu’il y en avait déjà beaucoup et que nous pourrions revenir la semaine prochaine afin de continuer pendant que le travail commençait.

Après tout cela, j’étais fatigué bien sûr même si je savais que la journée avait été légère par rapport à ce qu’ils font d’habitude. J’étais surtout content d’avoir aidé, d’avoir participé à l’entreprise de cette journée, d’avoir pu observer le travail avancer et le résultat de nos efforts : un énorme tas de sable en bas qui est devenu un énorme tas de sable en haut.

Je me disais d’ailleurs qu’il y avait un certain paradoxe à tout cela. Je ne suis pas du tout bricoleur et je suis plutôt maladroit mais à chaque fois que j’ai pu faire quelque chose de mes mains ou aider quelqu’un sur un chantier, j’ai toujours trouvé ça intéressant et enrichissant. Il a de plus une camaraderie nouvelle, un peu liée au sport, c’est-à-dire qui se fait dans l’effort, la douleur, dans l’obtention d’un résultat commun grâce à une équipe formée de plusieurs individualités. Et malgré mon manque d’expérience sur les sujets variés de ces chantiers, j’y ai toujours trouvé mon rôle et une utilité. Si je ne suis pas le maçon mais que j’aide le maçon à travailler dans les meilleures conditions, rapidement efficacement, etc., je suis alors presque aussi utile que le maçon lui-même…

Il me tarde de recommencer… tant mieux parce qu’il y a du boulot chez Micaël et après, ce sera chez moi…

Maison / appartement

Justement, en parlant de chez moi. Nous avons signé un compromis de vente pour notre appartement au prix que nous espérions. J’ai tenu le coup pour la négociation et ça a été payant. Nous sommes encore dans les sept jours de rétractation alors on ne s’enflamme pas mais c’est quand même bien parti.

Nous commençons à envisager les prochains mois : on signe pour l’appartement en avril, on déménage chez mes beaux-parents et on vit en transition jusqu’à la signature de la maison fin juin ; on fait des petits travaux et on déménage début juillet.

Nous pensons aux aménagements, à la décoration (le retour des débats : jaune banane, jaune citron), aux travaux, les prix. On sonde déjà tout le monde pour connaître les disponibilités des gens aux différentes dates.

J’aurais bien fêté mes 30 ans dans le jardin de cette maison.

Vincent

Il grandit vite et devient de plus en plus drôle. En même temps, il s’affirme aussi beaucoup et nous ne devons pas abandonner le serrage de ceinture aux bons moments, sinon il va s’insérer dans la faille et nous serons foutus. Mais ce n’est pas facile d’être parent, à chaque instant.

Dans une journée, nous pourrons vivre des moments très bons, très forts de complicité et en plus, il y aura aussi des moments de crise, de caprice et de rébellion que nous ne pourrons pas laisser passer.

Le plus dur, je crois, c’est surtout d’être parent sans être sûr de faire les bons choix.

Badminton

Je suis mon petit bonhomme de chemin. Je m’améliore en jouant au contact de mecs bien plus forts que moi. J’ai réussi à faire venir Stéphane un dimanche matin. Il a quelques difficultés d’ordre relationnel avec son club et je tente de le faire venir la saison prochaine mais je crois qu’arrêter le hand pour lui aurait une signification proche d’une petite mort intérieure… Il commencera peut-être par moins jouer, puis entraîner, mais changer de sport, je n’y crois pas trop…

Notre équipe gagne des matchs. Nous n’avons perdu que la première rencontre jusqu’à présent. Le championnat est d’ailleurs presque terminé.

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi


Une belle fable sur la mort et le deuil, écrite par le chanteur de Dionysos. Ou comment réussir à respirer quand l'être aimé n'est plus... ?

21.1.10

Les derniers jours de la vie d'Albert Camus


Tout est dit dans le titre. Cependant l'auteur cherche ici à démontrer que l'ensemble de l'oeuvre d'Albert Camus est liée au silence de sa mère...
Pourquoi pas ?

Une belle écriture, un texte court et agréable, très documenté.

Les saisons de solitude













Par l'auteur du livre extraordinaire sur deux indiens dans la guerre de 14, Le chemin des âmes.
Nous retrouvons ici le fils et la petite fille de Xavier, le survivant du livre cité ici. Tout est lié, tout est une histoire de famille, de tribu...
Deux voix parlent, l'oncle dans le coma et la nièce qui se raconte en lui tenant la main, essayant de l'aider à s'en sortir. Chacun raconte ce qu'il a fait ces derniers mois et petit à petit, nous découvrons que les histoires si éloignées au début, ne le sont plus du tout dans les dernières pages.
Nous sommes au coeur du monde des indiens du Canada, pauvres et alcooliques, incapables de se coller au monde moderne mais plus vraiment capables non plus de perpétuer les traditions.
Le livre décrit surtout les conditions de vie des indiens d'aujourd'hui tout en nous livrant une histoire de guerres entre familles au coeur de la nature glacée du Canada...
C'est un peu moins bien que Le chemin des âmes mais l'auteur a vraiment du talent !


Un film

Film que je pensais être la suite de Nos jours heureux... mais en fait pas du tout. Nous retrouvons quelques acteurs c'est tout...
Un film sur la famille, celle qui nous entoure, nous aide et nous étouffe parfois.
Un film sur les différentes manières aussi d'être parents.
La main de Vincent Elbaz sur la tête du petit garçon me gênait au départ. Je trouvais qu'elle cassait l'harmonie de la photo. Finalement, et c'était sûrement volontaire, ce lien entre eux est plus important que prévu...
Drôle et sensible.

13.1.10

Deux films

Alors, bah, oui... ça fera un super film sur M6 bientôt puis un film culte qui passera sur NRJ12 ou NT1 pendant des années. C'est drôle, c'est facile, c'est con mais ça marche bien.








Ah, ah, ah,, SAW VI, saucisse... Il y a de la chair, il y a du sang. Il y a des jeux horribles où les victimes ont à choisir entre mourir doucement ou mourir vite... Le scénario parvient à poursuivre ce qui existait depuis le premier opus. Mais bon, c'est quand même du déjà vu maintenant... ça ne fait plus vraiment peur, c'est juste dégoûtant...


8.1.10

Deux films


Voilà, ça y est, nous l'avons vu ! A force d'entendre Elodie nous parler des livres, puis du film, puis de la beauté du mec... C'est fait.
Malgré le jeu des acteurs assez médiocre, des effets spéciaux pas très spéciaux, une ambiance très marquée "adolescente en pleine mutation hormonale", des incohérences, ce film n'est pas mauvais.
J'essaierai de voir la suite. Et puis si un jour je ne sais pas quoi lire, je pourrais peut-être ouvrir le premier volume et voir ce qu'il en est du texte.




Pas grand-chose à dire. Je l'ai trouvé bien meilleur que le Da Vinci Code et Ewan McGregor en Carmelengo est presque crédible.

6.1.10

Rien de spécial

Maison : nous avons signé un compromis de vente pour une maison le 23 décembre accompagné d'un chèque de 10 000 €. La maison sur laquelle nous avons flashé. Celle dans laquelle nous nous projetons.
La maison ne sera libre que début juillet car les propriétaires veulent aller au bout de la scolarité de leurs enfants.
Appartement : nous n'avons pas encore vendu l'appartement. C'est pourquoi les lignes précédentes font un peu flipper. Il est dans 5 agences et sur le site du PAP. Les visites repartent depuis cette semaine mais toujours pas d'offre. Nous avons en gros jusqu'à fin mars pour vendre sans nous inquiéter. Après, ce sera beaucoup moins drôle.
Noël / anniversaire de Vincent : l'ensemble a bien duré quatre jours.
Jeudi midi : anniversaire de Vincent avec mes beaux-parents, ma belle-soeur, ma mère et mon père.
Jeudi soir : noël chez mes beaux-parents avec ma mère et une des cadeaux par milliers (une bonne heure pour tout ouvrir). Nous avons couché Vincent vers 21h15 et on nous a regardés comme des rabat-joie. En fin de soirée, nous avons joué au Loup-Garou, un jeu tout simple mais hyper prenant.
Vendredi midi : repas chez mon oncle et ma tante, avec mes cousines, leurs compagnons, leurs enfants, ma mère. Beaucoup de cadeaux encore.
Samedi soir : noël entre amis chez les parents de Laetitia. Echange de cadeaux à 5 €. Mention spéciale pour les cadeaux de François et Sébastien.
Dimanche après-midi : goûter d'anniversaire avec mon père, mon oncle, mes frères, la copine de Nicolas, ma soeur. C'était bien chouette. Rebecca est du coup restée à la maison.
Vacances : j'ai passé du temps avec Vincent, ce qui était à la fois génial et épuisant. Certains jours, nous étions bien ensemble, et d'autres, j'attendais avec impatience le retour de Sandrine.
J'ai passé un peu de temps avec ma soeur également pour lui offrir ses cadeaux de Noël en faisant les boutiques à Val d'Europe.
Sport : j'ai fait deux heures de badminton avec Stéphane. Son opération récente au genou, et ma nouvelle expérience dans ce sport, ont rendu le match peu équitable. Contrairement aux fois précédentes où je gagnais presque à chaque fois mais toujours dans des matchs serrés, ce coup-ci, il n'y avait pas photo. Et finalement, c'était moins intéressant pour lui comme pour moi.
J'ai fait également 1h30 de squash avec le copain d'Elisa, le copain de Lourdes (les cousines de Sandrine) et Humberto (son cousin). C'était sympa malgré le terrain peu pratiquable dû aux changements de température.
Jeu : j'ai beaucoup joué à Call of Duty : modern Warfare sur WII. Je me suis couché tard mais je l'ai fini en mode normal. Comme ma résolution 2010 c'est de dormir plus, je ne vais pas y rejouer tout de suite mais bon...
Un soir, Stéphane et moi, nous avons refait une soirée playstation à l'ancienne : coca, gâteaux apéritifs et football.

Mesrine 1 et 2



Rien à dire. Vincent Cassel est énorme. Les rôles secondaires sont bien tenus. Je ne suis pas fan de biopic et encore moins de la vie d'un gangster mais là, pendant les deux films, je suis resté scotché.

5.1.10

Un film au cinéma





Du spectacle, de la beauté, de la poésie, de l'action, de l'émotion, un message engagé, une prouesse technique, de la 3D qui veut vraiment dire quelque chose et qui apporte réellement un plus.
Rien à dire sur ce film qui cartonne. Les 2h40 passent à toute vitesse.
L'histoire est peut-être un peu facile mais finalement, on s'en fout.

Un livre


Une adaptation du célèbre roman de John Steinbeck. En noir et blanc. Bien faite, fidèle à l'histoire initiale et plutôt poétique.

Deux films

Un film sur un couple qui achète un chien et qui évolue avec (travail, maison, enfants, etc.), jusqu'à ce qu'il devienne vieux et qu'il meurt.
Aucune sensibilité pour les chiens de notre côté et malgré Jennifer Aniston, ce film est très moyen.



D'après certains critiques, ce film se présentait comme un ovni conceptuel un peu étrange. C'est le cas. Si on n'adhère pas tout de suite, on adhère jamais. Malgré Eric et Ramzy.
Quelques passages font sourire (enfin moi pas Sandrine) : "Le dernier arrivé est fan de Phil Collins" (plus drôle dans le contexte).
Par contre, si on le regarde au premier degré, ce film est un navet, très chiant.