Les choses simples

27.1.12

Portugal





Je voulais lire cette BD depuis sa sortie et j’ai eu la chance d’être entendu par le père Noël (représenté par Cidalia, ma belle-sœur).

J’avais aimé ce que j’avais pu lire jusqu’à présent de l’auteur et bon, le Portugal, c’est un peu un sujet qui m’intéresse, de par mon passé, mes petits-frères, de par mon présent, avec ma femme, sa famille, etc.

Tout était réuni.

Je ne suis pas déçu même si j’avoue que j’attendais autre chose. Je croyais qu’il y aurait plus de pages consacrées au Portugal en lui-même, au pays, à la rencontre du personnage principal vers ces origines. Or, finalement, ces origines, il les découvre en restant en France, au contact de son père, de son oncle et de sa tante, en essayant de comprendre pourquoi son grand-père a décidé de quitter le Portugal pour la France et de n’en jamais revenir.

C’est très beau, avec des couleurs éclatantes. Pour quelqu’un comme moi qui a passé du temps au Portugal (certes que des semaines en été mais quand même…), il y a beaucoup de pages où j’essayais de respirer l’air du pays, d’écouter le chant de la langue et de me replonger dans ce monde qui est toujours un peu le mien.
 
Seul bémol, l’objet est trop lourd et fait très mal au poignet quand on le lit dans le métro.

Happy T.6



Rien de plus que les dernières fois.

Elle joue au tennis pour payer la dette de son frère. Tout le monde lui met des bâtons dans les roues. Elle est amoureuse mais comment vivre son amour au grand jour ?

26.1.12

Comité de soutien de Romain M.


Je me permets d’intervenir suite à la situation rocambolesque dans lequel l’individu susnommé Romain M. s’est étrangement retrouvé lundi soir dernier.

Pour vérifier cette histoire de 312 qui désormais passe à l’arrêt de bus Gare RER E des Yvris, j’ai enquêté de mon côté. Alors que je me trouvais dans la Gare RER A de Noisy-Champs, je me suis approché du plan du quartier avec l’indication des lignes de Bus et des différents moyens de transports.

Quelle ne fut pas ma surprise de remarquer que la ligne 312 ne passait pas du tout par l’arrêt des Yvris !! Comme le montre la photo ci-jointe.



Deux possibilités s’offrent donc à moi :
-          Soit Romain M. est monté dans un bus fantôme et a eu raison d’en descendre
-          Soit le parcours de la ligne 312 a subitement été modifié, sans prévenir personne, créant donc des problèmes à de pauvres personnes innocentes comme Romain M.

On peut trouver sur le site de la RATP le parcours de ligne qui était indiqué à l’intérieur du bus (cf, photo ci-jointe) :



Et, en effet, cette ligne passe par la gare des Yvris.

Mais bon, si deux informations différentes coexistent, où va le monde ? On s’étonne après que la France aille mal !
Alors, c’est un peu facile de rire de cet homme, Romain M., qui voulait juste rentrer chez lui et qui a été victime d’une fourberie de la part de la RATP…

Si vous souhaitez vous joindre à moi et participer aux actions du comité de soutien de Romain M., contactez-moi.


24.1.12

The Walking dead T. 14


Sur certains volumes, il m'arrivait d'être déçu par le manque d'actions. Pour celui-là, je ne dis rien. J'en ai eu pour mon argent. Très bon, violent et horrible.

Une nouvelle aventure de Romain M.

Hier, en fin d’après-midi, Romain M., en tant que parent d’élève, avait un rendez-vous à l’inspection académique, située à Bobigny, avec la directrice de l’école de son fils. Il s’agissait d’une rencontre avec l’inspecteur et son assistante afin de donner des arguments permettant l’ouverture d’une classe.
Le rendez-vous était fixé à 17h30. Romain M. a bien préparé le trajet en regardant le site de la RATP et est arrivé à l’heure. La directrice l’attendait, accompagnée de son mari.
L’entretien s’est bien déroulé. Chacun a avancé ses arguments, expliqué la situation mais évidemment, rien ne s’est réglé immédiatement.
En sortant, Romain M. a appelé son épouse pour la prévenir. C’est elle qui devait aller chercher leur fils.
-          Tu as regardé quel était le chemin le plus rapide pour rentrer ?
-          Non… mais c’est bon… je vais prendre le métro et rejoindre la gare du Nord… De là, je prends le E jusqu’aux Yvris puis le bus et c’est gagné…
-          Tu ne veux pas regarder sur le site de la RATP avec ton téléphone ?
-          Non, ça va… Et puis le temps que je le fasse, je serai déjà dans le métro…
Romain M. prend donc le métro. Quelques stations passent et il reçoit alors un appel de son épouse.
-          Bon, j’ai regardé, le plus rapide, c’est de prendre un bus jusqu’à Noisy-le-Sec puis le RER E jusqu’à Val de Fontenay puis le A jusqu’à Champs.
-          Ok, c’est bien mais je suis déjà dans le métro.
-          A plus tard alors.
En sortant du métro, Romain M. se dirige vers le quai du RER E et attend quelques minutes son train. Il passe le temps en regardant un épisode de Fringe sur son téléphone. A Val de Fontenay, il se demande si ça ne serait plus rapide de descendre là et de prendre le A puis se ravise, ayant trouvé une place assise. Il descend à la gare des Yvris, suit la foule qui passe directement du quai vers l’extérieur par un portillon qui n’est semble-t-il pas toujours ouvert et attend son bus, le 320, à l’arrêt habituel.
Le bus arrive peut-être cinq minutes plus tard. Romain M. monte et s’assoit, tout en continuant à suivre son épisode. Lorsque le bus part, il lève un peu les yeux, juste le temps de passer devant le collège Saint-Exupéry, puis les repose sur l’écran de son téléphone. Il envoie un texto à son épouse : « Je suis dans le bus », sous-entendu, j’arrive dans 15 minutes.
Peut-être dix minutes plus tard, Romain M. relève les yeux et s’inquiète soudain de ne pas reconnaître la route par laquelle passe le bus. Il observe plus attentivement et ne se repère pas du tout. Il regarde alors enfin autour de lui et se rend compte du numéro du bus, du plan de ligne : il est dans le 312 ! Une seconde, il se demande s’il n’est pas tout de même dans le 320 mais qui aurait utilisé un vieux 312 en remplacement, mais en jetant encore un coup d’œil derrière la vitre, il doit se rendre à l’évidence, il est bien dans le 312 ! Mais le problème, c’est qu’il ne connaît pas du tout ce bus ! 30 ans qu’il vit à Noisy-le-Grand et il n’a jamais pris une seule fois cette putain de ligne !
Le bus s’arrête et il regarde alors dehors le nom de l’arrêt. Il est à Malnoue. Il retrouve cet arrêt sur le plan de ligne et comprend enfin qu’il est à déjà 7 stations de la gare des Yvris. Il s’agit en fait d’une ligne qui passe par cette gare, par Malnoue, Emerainville, Champs (Mairie, Château, le rond-point des pyramides), la gare RER de Noisy-Champs et qui revient aux Yvris.
-          Non mais ce n’est pas possible d’être aussi con ! Je n’ai pas fait ça ? Pas encore ? murmure-t-il tout en essayant de trouver une solution.
A l’arrêt suivant, il se dit qu’il faudrait peut-être descendre et prendre le bus dans l’autre sens pour récupérer à la gare des Yvris le 320. Mais le temps de se demander si c’était vraiment la bonne solution, le bus repart et dans l’autre sens, il voit passer le bus qui aurait pu le ramener. Il cherche alors à nouveau sur le plan le meilleur endroit pour s’arrêter mais ne trouve rien.
Il décide alors d’appeler son épouse.
-          Allo, tu ne me croiras jamais ? Je suis dans le bus mais j’ai pris le mauvais bus…
Elle pousse un long et profond soupir.
-          Venant de toi, ça ne m’étonne pas ! Ah, non, vraiment, ça ne m’étonne pas ! Mais comment t’as fait ?
-          Je ne savais pas qu’il pouvait y avoir un autre bus à cet endroit. Je suis à Champs. Tu peux venir me chercher à la Mairie de Champs ?
Romain M. entend derrière elle le bruit de l’eau et de son fils qui joue avec ses bonhommes.
-          Euh… Ben, c’est où exactement ?
-          C’est où ? Bah, c’est la Mairie de Champs, avant le château, quoi ! Là où nous étions pour le mariage de C.
-          Non, je ne vois pas… Dis-moi comment faire pour y aller…
-          C’est-à-dire… Euh, la Mairie de Champs quoi !
-          Attends deux seconde !
Romain M. entend sa femme sortir leur fils de l’eau et lui dire qu’ils doivent partir parce que papa est coincé dans le RER (!!!). Sa femme annonce même à son fils qu’ils vont du coup manger au Quick (!!!). Elle reprend le téléphone et soupire.
-          Bon, alors, c’est où exactement ?
Romain M. repère soudain un endroit qui lui semble familier.
-          Non, laisse tomber. J’ai vu où j’étais. Je me débrouille.
-          T’es sûr ?
-          Oui, oui, c’est bon. J’arrive.
Romain M. raccroche. Le bus s’arrête. Mais personne n’avait appuyé sur le bouton « arrêt demandé ». Romain M. fait un geste au chauffeur qui lui ouvre gentiment la porte. Il descend. De l’autre côté de la route, il voit un 220 mais celui qui va en direction de Torcy. Il se dit qu’il pourrait essayer d’attraper celui qui va vers Bry et qui pourrait le rapprocher de la maison, avec un arrêt à la Pointe de Gournay mais n’est pas sûr de trouver l’arrêt rapidement, ne tient pas à marcher pour rien ni à attendre trop longtemps. Il est au carrefour, juste avant d’arriver à la Mairie de Champs. A gauche, quand on vient de Noisy, on retourne sur Gournay. A droite, on va vers Champs, Emerainville. Et tout droit, on va vers le château et le parc de Noisiel. Il est à la croisée des chemins, perdu au milieu de nulle part.
Romain M. passe parfois par-là lors de ces footings matinaux. Il sait qu’il lui reste environ 2 kilomètres jusqu’à chez lui. Ni une ni deux, il retire son bonnet et son écharpe, attrape son sac en bandoulière, et, avec ses chaussures de villes, sa chemise, son pull, son manteau et son jean, se lance dans un footing imprévu. Il y a d’abord une grande descente avant d’enchaîner sur une grande montée. Le sol est glissant et ses chaussures ne sont pas très adaptées à la course à pied. Il se dit que les entraînements de course à pied ont finalement été bien utiles. Sur le chemin, il rencontre une joggeuse qui le regarde bizarrement. Lorsqu’il attaque la montée, la motivation du départ n’est plus la même. Il marche un peu puis repart. Il parvient enfin sur le pont qui passe au-dessus de l’autoroute A199 et voit passer et s’arrêter à un arrêt un bus. Il le reconnaît immédiatement.
-          Non, ce n’est pas possible ! Ça ne peut pas être vrai ! Non !
C’était le 312 ! Celui dans lequel il était, qui venait de faire son tour et qui s’apprêtait à repartir vers la gare RER de Noisy-Champs ! Alors que Romain M. traversait et passait devant le bus, il a croisé le regard du chauffeur de bus qui a plissé les sourcils, semblant le reconnaître et se demandant quel était ce jeu idiot qui consistait à courir aussi vite que le bus.
Accusant le coup, Romain M. marche un peu, reprenant son souffle. Il est désormais dans la rue qui remonte vers l’éléphant bleu et le McDo. Encore une descente et une montée. Il se motive. Sa chemise est évidemment trempée de sueur. Il se remet alors à courir. Ses chaussures, en tapant sur le sol, font un bruit d’éléphant. Arrivé près du McDo, il ralentit un peu, reprend encore son souffle. Mais pour une courte durée, parce qu’il parvient à voir son bus, le bon, le 320, arriver au loin. Il fait alors un sprint pour rejoindre l’arrêt de bus situé sous le balcon de S. et E. Il entre dans le bus, essoufflé, fumant, les jambes tremblantes et descend deux arrêts plus loin. Il parcourt les derniers mètres vers sa maison en marchant.
A son arrivée, son épouse est en train de faire à manger pendant que son fils regarde la télévision. Il embrasse son fils puis sa femme. Il est 19h55. Il doit partir à 20h10 pour aller à son entraînement de badminton. Elle soupire.
-          Bonjour, au-revoir… Débile !
Romain M. sourit, n’en revient pas d’avoir vécu une nouvelle histoire de ce genre, essaie de trouver une explication mais aucune n’est vraiment valable.
-          Comment savoir qu’un autre bus pouvait passer par là ?
-          Bah, je ne sais pas… Déjà, en regardant le numéro sur le bus. Puis les affiches et les plans à l’intérieur du bus. Puis le chemin qu’il prend. Il y avait des signes quand même.
-          Oui mais je regardais ma série sur le téléphone et puis je n’ai pas fait attention…
-          Je sais oui, je sais… Incroyable.
Romain M. met toutes ses affaires dans le panier de linge sale, se change, prépare son sac, embrasse sa petite famille et repart. Il est en forme, déjà bien échauffé.
Sur la route, repensant à tout ça, il se dit à voix haute :
-          C’est quand même fou d’être si con !




20.1.12

Paulette Comète T. 1



C'est rigolo, un peu genre dessins des années 70 ou 80 mais décalés.

Pour l'empire T. 3


Très belle série. Rien à dire. Qualité du dessin et du scénario.

Rupestres


6 dessinateurs se retrouvent dans des grottes pour observer les premières peintures des hommes préhistoriques.
C'est particulier mais assez passionnant.

Time out


Pas mal. Une belle métaphore. Le temps c'est de l'argent ; l'argent c'est du temps.

18.1.12

Logicomix




Une BD scientifique qui veut nous montrer la quête de grands mathématiciens vers les fondements de la vérité scientifique.
Le passage entre trois époques permet des pauses méritées pour bien comprendre ce qu’on vient de lire.
1.       La conférence du professeur Russel, en 1939, pendant laquelle il raconte sa vie.
2.       Sa vie, entre fin 19ème et début 20ème siècle.
3.       Le temps de l’écriture d’aujourd’hui avec les auteurs au cœur d’Athènes.
Les auteurs du livre eux-mêmes se sont mis en scène pour reprendre en direct leur travail et ce qu’ils essaient de rendre plus clair.
 Il faudrait je pense avoir quelques notions mathématiques plus importantes que les miennes pour saisir la véritable importance de ces différents génies présentés.
Pour une fois, plus que le fond, c’est surtout la forme que j’ai appréciée.

Les Tuche



Un pour Tuche, Tuche pour un

Avec Jeff Tuch, personne ne reste sur la tuche !

Il y a comme cela de belles expressions dans ce film…
Il faut le prendre au 5ème degré ce film mais même moi qui suis bon public, j’ai eu beaucoup de mal à sourire…

Mr Nobody


Un film un peu long et très étrange.
Le récit des possibles, des choix de vie.
Comment un enfant peut-il choisir entre son père et sa mère ? Avec qui aller ? Qui suivre ? Qui soutenir ?
Némo Nobody suit le cours des différentes vies qu’il aurait pu avoir si… Différentes épouses, différents enfants, différents destins…
Tant qu’on n’a pas choisi, rien ne se passe.
Il s’agit d’un film à clefs, à la fois facile et compliqué, qui se regarde sur plusieurs niveaux. Jared Leto est vraiment très bon.
J’ai du mal à dire si j’ai aimé ou pas… Il faudrait le regarder à nouveau, vérifier certains points…

16.1.12

Comment tuer son boss ?



Sympathique. Avec des répliques bien cinglantes et des guests décalés. Pas mal du tout.

Le robinet musical



Toujours aussi drôle et absurde, même si ça ressemble surtout à de légers carnets de voyages, montrant que l’auteur est toujours invité aux quatre coins du monde, tellement il est connu, tellement il est talentueux…

Le Montespan



La BD tirée du roman que je viens de lire. C’est fidèle mais trop rapide et je n’ai pas trop accroché avec le style du dessinateur. Mon avis aurait sûrement été différent si j’avais débuté par la BD…

Notes T. 5 et 6



Toujours à la fois très drôle et très intelligent, lourd et sensible, vulgaire et poétique.

Happy !





Une sorte d'une princesse Sarah du tennis qui joue pour rembourser la dette immense de son grand frère et pour nourrir ses petits frères et sœurs. Bien sûr, de nombreuses personnes lui mettent des bâtons dans les roues. Mais elles gardent toujours le sourire et remercie, et s’entraîne et ne dit rien… Ce n’est pas génial mais bon c’est l’auteur de 20th century boys, Monster et Pluto, alors je m’accroche.

9.1.12

Amour, passion et CX diesel


Une famille de kéké se déchire pour savoir qui aura la CX diesel du patriarche en héritage, à sa mort. Les enfants la veulent, les pièces rapportées aussi. C’est plein de coups bas, de mauvais esprit, de vannes en dessous de la ceinture mais c’est quand même bien drôle. Un mélange entre Confessions intimes et Histoires de famille.


Et toi, quand est-ce que tu t'y mets ?


Une BD qui nous présente une jeune fille, 35 ans, amoureuse, en couple, et qui ne voit aucun intérêt à faire un enfant dans ce monde pourri. Elle doit surmonter la pression de ses amies, sa famille, etc. C'est plutôt drôle et original.

We are the night T. 2


Confirme l'excellente impression que m'avait laissée le premier volume. Sombre et bien ficelé. Un scénario en puissance.

M. Popper et ses pingouins


Et pourquoi pas après tout ?
En fin de journée, un dimanche de janvier, avec sa femme et son fils qui se marre parce qu'un pingouin pête...

6.1.12

La mort dans l'âme



Un fils installe son père dans un centre de soins palliatifs. Nous assistons ici à ses derniers jours et à la manière dont chacun gère cette fin. Pas très joyeux mais bon...

Chico et Rita



Il s’agit ici de la BD adaptée du dessin animé.

Bien sûr, je n’ai pas vu le film d’animation pour pouvoir comparer mais ce que j’ai tenu entre mes mains m’a fait passer un bon moment.

Du coup, ça manque un peu de musique et d’ambiance mais le reste est d’un rendu très correct.

5.1.12

Les ignorants



Encore un chef d'oeuvre.
Ou comment réussir à rassembler un auteur de BD et un vigneron, et faire en sorte que chacun apprenne de l'autre, de son savoir-faire, de sa philosophie...
On y voit des différences mais aussi des similitudes.
Le lecteur apprend beaucoup de choses sur le vin et sur la BD en même temps car l'auteur fait rencontrer à son ami vigneron d'autres auteurs, des éditeurs, un imprimeur, participe à des salons...
C'est frais et enrichissant.

3"


Un chef-d'oeuvre. Toujours en noir et blanc. Une même scène de trois secondes sans dialogues vue à travers différents miroirs reflétant à chaque fois un nouveau point de vue, donnant un nouvel indice.
On zoome de plus en plus pour revenir à un plan plus large, passant de l'oeil d'un personnage au miroir d'un satellite.
La version numérique, accessible grâce à un code présent au début du livre, apporte un vrai complément. Il s'agit d'une véritable enquête pour laquelle il faut essayer de comprendre qui est qui, qui fait quoi, etc.

Les frères Zimmer contre le reste du monde



C'est bête et méchant, parfois répétitif mais il y a quand même pas mal de petites planches drôles.

4.1.12

Une nouvelle aventure de Romain M.


Pendant le semaine entre Noël et jour de l’an, la légendaire soirée du mardi a été décalée au jeudi soir, à cause d’un couple dont le narrateur de cette histoire préfère taire le nom par souci d’anonymat. Nous pouvons seulement dire qu’ils sont portugais et qu’ils construisent une maison.
Romain M. en profita pour inviter son petit frère Michaël à venir passer la soirée à la maison. Son épouse, Sandrine M. en profita de son côté pour inviter sa cousine Loulou et son mari Titi, car cette dernière devait récupérer des bottes qu’elle avait oubliées lors du réveillon de Noël quelques jours plus tôt. De plus, Virginie et François H., habitants de la zone nordique de la France, étaient également dans la région parisienne à cet instant et avait accepté l’invitation.
Le taux de remplissage de cette soirée du mardi le jeudi était donc bien plus important que celui d’une soirée du mardi le mardi…, ça laisse réfléchir !
Lorsque tous les invités furent arrivés, cela faisait une belle cacophonie, surtout avec les enfants de chacun.
L’heure du repas avançant, Romain M. décida de prendre les commandes. Certains prirent le parti du chinois, du japonais, du grec, du McDo, des pizzas… Au final, il y eut deux groupes : les pizzas, représenté par Stéphane qui passa commande et alla les chercher, et le McDo représenté par Titi et Romain M.
Romain M. avait hésité mais avait tout de même choisi de prendre une pizza aux 4 fromages pour changer, tout en se déplaçant jusqu’au restaurant de gastronomie américaine.
Sandrine avait noté sur une feuille la commande pour elle, son fils et quelques glaces souhaitées par le groupe des pizzas.
Lorsque Romain se posta devant la caissière, une jeune personne qui ne semblait pas très heureuse de travailler et qui ne décocha pas un seul sourire, il prit une profonde respiration et donna sa commande, prenant le temps de bien séparer : ça, c’est pour Sandrine ; ça, c’est pour Vincent, etc. A la fin, il se dit que c’était enfin son tour et regarda avec gourmandise toutes les images de burgers, frites et autres mets succulents. Il prit alors un bon menu, conséquent, et paya. Il vérifia ensuite le sac pour être sûr de ne rien avoir oublié puis rentra.
De retour à la maison, le groupe des pizzas avait déjà pris possession de la table et avait même presque déjà terminé. Romain M. se dit que c’était dommage de n’avoir pas pu manger avec tout le monde en même temps. Certains du groupe des pizzas annoncèrent qu’ils avaient presque terminé. Le groupe du McDo fit la répartition des menus pour les enfants et les adultes.
Lorsque le menu de Romain M. fut devant lui, sur la table basse, Stéphane lui dit presque en même temps : « Au fait, Romain, ta pizza est là… » Romain M. se pinça la lèvre inférieure, se traita de con dans sa barbe et se dit que quand même c’était incroyable d’être comme ça. Quand les autres se rendirent compte de son oubli, il y eut quelques remarques, réflexions, vannes et autres, et surtout l’ouverture d’un nouveau dossier qui resterait du coup longtemps à disposition pour de futures moqueries.
Romain M. rangea sa pizza au four pour le lendemain et mangea son repas américain.

3.1.12

Tombé du ciel T. 1


BD prometteuse. A suivre.

Trois Daniel Clowes


Très bien fait, dans le genre de ce que j’avais déjà lu de l’auteur. Des courtes scènes nous présentant les personnages de cette ville, Ice Haven, qui semblent tous errés sans but dans ce monde étrange.



Je n’ai pas tout compris. J’avais l’impression d’être coincé dans la 4ème dimension filmée par David Lynch. Trop obscur pour moi.


Une belle critique du monde la bande dessinée (surtout les comics), du lecteur au dessinateur, de l’éditeur ou collectionneur.

Colombiana



Une histoire de vengeance. Une petite fille qui devient grande et spécialiste dans l’art de tuer et de disparaître. Pas mal. Un peu too much mais bon, c’était les vacances…

Scream 4



Je me suis laissé prendre par le concept pourtant pas novateur du tout. Je suis bon public et j’ai passé un bon moment.