Les choses simples

28.5.09

Comment ça bouge en ce moment ?

RER

Lundi soir, je suis parti vers 17h30 pour aller chercher mon fils. Je devais y être pour 18h30.
Dans le RER, il y a un monde fou. Il fait très chaud. La peau des gens contre moi est moite. Les odeurs ne sont pas très agréables. Le train n'allait vraiment pas vite.

A Nation, le chauffeur nous annonce que tout le monde doit descendre. Deux autres RER entreront ensuite en gare pour abandonner ses passagers sur le quai. J'attends un peu. Je ne m'ennuie pas, je lis mais bon l'heure tourne...
J'appelle mon beau-père pour lui demander d'aller chercher Vincent à ma place. Il accepte avec un sourire que j'entends à travers le téléphone. J'appelle la nourrice de Vincent pour la prévenir. Cette partie réglée, je me sens déjà mieux.
Je prends finalement la décision d'emprunter la ligne 1 jusqu'à Vincennes. Je ne suis pas le seul mais ça peut aller.

À Vincennes, j'essaie de monter dans un 114 mais d'autres avaient la même idée que moi et avaient surtout bien plus envie de se battre pour remplir à ras bord un bus. J'ai préféré me lancer dans une petite marche à pied sous le soleil, jusqu'à Nogent. Ce n'est pas la première fois que je fais ce chemin à pied mais j'ai l'impression que la distance n'est jamais la même.

À Nogent, j'arrive à monter dans un 113 et je peux enfin me rendre chez les parents de Sandrine où m'attendaient Vincent et Sandrine qui elle était partie de son travail vers 18h et n'était jamais descendue du RER pour arriver un quart d'heure avant moi.
Le temps de rentrer, de donner un bain express à Vincent et un biberon, et hop c'était l'heure d'aller se coucher. Soirée qui débutait mal...

La raison du retard n'était pas claire. Il semblait y avoir des gens sur les voies entre Vincennes et Fontenay.
Sandrine me dit ce soir qu'une nouvelle rumeur, presque une légende urbaine, court déjà : une femme aurait accouché dans le RER...

L'histoire du voile

Notre nourrice et sa fille de 22 ans ont décidé de porter le voile il y à peu près deux mois. Pour des raisons purement spirituelles, sans avoir été poussées par leurs maris.
Mardi dernier, sa fille devait accompagner son petit frère de 5 ans et ses petits camarades à une sortie scolaire au Parc floral.
Les institutrices ont refusé sa présence pour la journée à cause du voile qu'elle portait.
Elle n'a pas du tout apprécié ce qu'elle a perçu comme de la discrimination.
Je parle de cette histoire autour de moi et bien sûr, les réactions ne sont pas les mêmes, selon les degrés d'ouverture d'esprit des gens, la religion, la culture, l'éducation...
De mon côté, je suis à la fois étonné qu'on lui refuse cette journée à cause du voile et je trouve cela aussi un peu compréhensible.
Je ne sais surtout pas ce que dit la loi quant aux signes extérieurs de religion dans le cadre d'une sortie scolaire...
En tant que papa, cela ne m'aurait pas du tout dérangé qu'une maman vienne à cette sortie avec son voile. Mais d'autres auraient pu ne pas apprécier.

Un ton raciste ?

Dans le métro bondé, mercredi matin, une jeune femme reste assise sur son strapontin. Une autre, debout, coincé entre plusieurs personnes, lui demande plus ou mois gentiment de bien vouloir se lever. La jeune femme assise reste assise et semble un peu mépriser ce que lui dit l'autre. Un monsieur lui montre avec son index le panneau qui explique qu'en cas d'affluence, il faut se lever pour laisser de la place. Elle s'en fout.
Du coup, la dame debout commence à s'énerver et à dire à voix haute : "Ça prend ses aises ! Ça se permet n'importe quoi ! C'est inadmissible !" Le ton de ces phrases me parait immédiatement fondé sur des a priori et des généralités troublantes.
L'arrêt suivant, la jeune femme assise se lève. L'autre se met devant elle et l'empêche ouvertement de sortir. "Mais, laissez-moi sortir !" crie la jeune femme assise qui désormais est debout. "Je descends là moi aussi alors calmez-vous" répond l'autre dans le même esprit.
Finalement, la jeune femme assise, qui je le précise enfin était noire, arrive à se dégager et finit par dire en sortant du wagon et en pointant son index en direction de la dame : "Si ça avait été une blanche, vous n'auriez rien dit !"

Je n'ai pas pu entendre la suite car elles ont continué sur le quai. Je ne comprenais pas pourquoi cette histoire de couleur de peau était venue s'insérer là-dedans. Étrange.

Entraînement de hand

Mardi soir, je suis retourné m'entraîner, après presque quatre mois d'arrêt à cause de mon entorse. Stéphane était là, par encore décidé à venir au Perreux pour l'année prochaine mais curieux quand même et motivé à l'idée de rejouer un peu avec moi... C'est mignon, un vrai petit couple.
La soirée a commencé par une longue réunion au sommet, en cercle au milieu du terrain pour savoir ce que mes coéquipiers avaient envie de faire l'année prochaine, du handball loisir et un truc sérieux, histoire de jouer la montée. Peu de gens ont pris la parole. Ce qui a fait halluciner Stéphane qui lui ne s'est pas gêné pour donner son avis sur l'ambiance générale et le fond de jeu. "Je crois que votre problème, et je suis venu vous voir plusieurs fois, c'est que vous n'avez pas de couilles" a-t-il dit l'air sérieux. Je ne sais pas s'il s'est fait des copains avec ça mais il s'en fout.
À la fin de l'entraînement, nous avons discuté avec Rachid, l'entraîneur, et Stéphane l'a prévenu que s'il venait jouer au Perreux l'année prochaine, il allait sûrement s'embrouiller avec un deux mecs dont il ne supporte pas l'attitude.
Ma cheville va bien. J'ai des micros douleurs après, à froid, mais pendant l'entraînement, rien du tout, aucune inquiétude.

Clash

Dans le RER, mercredi soir, à Châtelet, cinq petits renois de 13-14 ans sont entrés en faisant beaucoup de bruit. Ils criaient, rigolaient. Ils avaient tous un portable à la main. À un moment, ils ont parlé du fait de " se clasher". Je n'ai pas tout de suite compris mais quand la musique a démarré, j'ai compris qu'il s'agissait d'un Battle comme pour le hip-hop. L'un danse devant l'autre, donne le meilleur de lui-même, le provoque un petit peu, puis l'autre fait de même en réponse. Les trois autres pendant ce temps-là s'occupaient de la musique avec leur portable, de filmer aussi avec un petit appareil photo et de chanter pour les motiver.
La danse ressemblait à de la tektonik avec du coupé-décalé...
C'était à la fois captivant et énervant.
Le plus petit, habillé tout en jaune, se prenant pour Lil'Bow Wow, n'arrêtait pas de dire pendant qu'il se faisait "clasher" : "T'es un guignol !" Il n'avait pas d'autres réponses à donner.

Kiné

Mercredi soir, je suis allé chez le kiné. Olivier pense qu'il me reste encore une séance la semaine prochaine et après c'est bon.
Je fais à chaque fois mes exercices et j'observe les gens que j'ai vu arriver avec une béquille se plaignant auprès d'Olivier que ça faisait mal, que c'était dur, qu'il n'y arriverait jamais et qui désormais marche sur leurs deux jambes.
À l'époque, le fait de remarcher, je l'avais vécu comme un petit miracle, et j'ai toujours en moi cette reconnaissance immense envers Olivier pour ça.

Football

Après le kiné, je suis allé rejoindre Stéphane et Micaël, chez Stéphane et Élodie pour la soirée finale de ligue des champions. Les filles étaient à la maison, toutes ensembles. Il n'y a que Vincent qui a eu le droit de rester avec les filles, la chance.
Repas : McDo, bière. La classe !
Micaël s'est endormi vingt minutes avant la fin du match.
Il m'a déposé à la maison où j'ai retrouvé les filles en pleine discussion.

Boulot

Un CDI m'attend chez les Éditions Guyguy (ce n'est pas le vrai nom de cette maison d'édition mais depuis l'histoire avec les éditions qui ne payent pas leurs employés, je fais gaffe).
CDI que j'ai obtenu après un passage de CV par Olivier sur l'ordi de son directeur commercial et un entretien.
C'est un peu moins bien payé que chez les éditions de gâteaux apéros et moins intéressant mais c'est un CDI et c'est dans le milieu de la BD, donc ça peut valoir le coup.
Chez les gâteaux apéros, j'essaie de jouer la carte à fond. Je les ai prévenus que j'avais ce CDI.
Ils s'activent un peu pour essayer de me garder, tentent de trouver une solution pour une création de poste mais la conjoncture ne permet pas grand-chose.
Je les vois surtout brasser de l'air, faire du vent et je n'y crois pas trop mais on ne sait jamais...
S'il ne se passe rien chez eux, le 1er juillet, je serai chez les Éditions Guyguy pour commencer une nouvelle expérience... Encore…

27.5.09

Prison break ; 24 ; Desperate Housewives




Que dire encore sur 24 ?
Cette saison n'a rien révolutionné. A la limite, ce qui était intéressant, c'était le film, Redemption, qui devait lancer la saison où Jack était à l'étranger, au milieu d'un conflit qui n'avait enfin rien à voir avec un président des Etats-Unis, une bombe nucléaire, des terroristes russes, saoudiens, tchetchènes, chinois ou autres...

Pour une fois, je trouve que la fin n'est pas très bonne, contrairement à celle avec les chinois par exemple...
Mais bon, toujours aussi fort ce Jack (même si cette fois, il l'était peut-être un peu moins quand même...).
J'attends la suite avec impatience. Et le film au cinéma peut-être...


Série qui aurait dû s'arrêter à la fin de la saison 1, voire la saison 2. Ils s'évadent, ils profitent du pognon et viva la vida !
Mais non, les scénaristes ont préféré tirer sur le fil, quitte à faire des épisodes entiers sur presque rien.
Dommage.
Difficile de tenir le coup dans les saisons 3 et 4.
Un peu moins pour la 4 parce qu'on savait déjà que c'était la toute dernière et qu'il y a cette curiosité sur la manière dont tout ça va finir.
Et je ne suis pas mécontent de la fin. Ils se sont pas mal débrouillés finalement.
Mais je persite à penser que les saisons 3 et 4 ne valaient pas le coup.
Saison 5 de Desperate Housewives : très bien, rien à dire. Vivement la suite !

Ladykillers ; Les promesses de l'ombre

Film très drôle des frères Cohen. Un remake mais quand même, il y a toutes les touches des réalisateurs : des couleurs, une BO géniale, des plans reconnaissables...
Tom Hanks est très bon en homme de lettres, organisateur d'un vol dans un casino...
C'est une sorte d'Ocean's eleven du Mississipi avec des mecs moins forts, moins intelligents et moins beaux.
En tout cas, ça m'a bien fait rire !
Je ne sais pas trop quoi dire sur ce film.
Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Ce n'est pas mauvais et il y a quand même trois acteurs doués et qui jouent ici très bien.
Je n'arrive pas à définir. Je crois que l'histoire ne m'a pas plu, que le côté maffia russe ne m'a pas accroché et que le rôle de Naomi Watts dans l'affaire est beaucoup trop flou pour qu'on s'y attache...
Donc, bon, bilan moyen.

25.5.09

Un putain de bon week-end

Mercredi soir

Mal de tête

Cette migraine m’a tenu le cerveau jusqu’à mercredi soir. J’ai fini par prendre un Migpriv, un médicament anti-migraine efficace, déjà utilisé par ma mère et Sandrine.
Lorsque Laetitia est arrivée pour finaliser avec Sandrine le diaporama prévu pour le mariage de son frère, ça allait déjà beaucoup mieux. En fin de soirée, ce n’était déjà plus qu’un mauvais souvenir.

J’ai laissé les filles s’amuser à écrire des commentaires. Pendant ce temps-là, j’ai lu, regarder la télé, essayé un jeu sur la WII puis un autre avant de ranger les derniers livres de poche lus qui traînaient sur mes étagères.

Jeudi

Parc

Le matin, profitant du soleil, Vincent, Sandrine et moi, nous sommes allés au square près de la maison. D’autres parents étaient là avec leurs enfants. Difficile pour moi qui peut être très associable de me retrouver à discuter avec un autre papa de la période bénie où il avait encore des cheveux ou avec une maman de l’importance de laisser ses enfants jouer par terre dans les gravillons… Sandrine est plus douée pour ça alors je la laisse devant moi répondre aux questions.
Pendant ce temps-là, Vincent s’en fout et monte sur le toboggan tout seul ou pique un seau ou s’allonge par terre.

Visite de mon grand-père

Il est arrivé vers 15h avec Suzanne sa compagne. Nous avons discuté de tout et de rien, grignoté un gâteau au chocolat fait par Sandrine. A un moment, mon père a téléphoné pour savoir où nous étions. J’ai répondu que j’étais à la maison. « Et ton grand-père ? » ; « Bah, il est là aussi ». Après un soupir, il continue : « Bon, je crois qu’on s’est mal compris ! Moi, je suis à Crouy avec ta sœur, chez ton grand-père ! » Je ne peux alors m’empêcher de rire du comique de la situation. Ce qui ne plaît pas trop à mon père qui met fin à notre conversation par un : « Bon, je raccroche, ça ne me fait pas rire moi ! » J’annonce à mon grand-père que mon père est chez lui. Il me dit : « Bah, qu’est-ce qu’il fout chez moi ? » Automatiquement, Suzanne l’engueule gentiment en lui demandant ce qu’il a bien pu dire encore comme bêtise pour que son fils comprenne mal le lieu du rendez-vous. Mon grand-père se justifie et affirme qu’il n’a jamais rien dit dans ce sens. Moi aussi, j’y vais de mon argument, surpris quand même par ce quiproquo.

Parc, partie 2

Après leur départ, retour au parc. Il y avait trop de monde, du coup, nous avons fait une promenade par un chemin que nous ne connaissions pas : le chemin Saint-Vincent. Plus loin, nous sommes passés devant une grande maison bleue qui était à vendre. J’ai noté le numéro et appelé pour décider d’un rendez-vous le samedi.

Dîner presque parfait de Micaël

Tout le monde a eu l’agréable surprise d’avoir une déco, une ambiance et un dîner presque parfait. C’était bon, bien servi. L’effort sur la déco portugaise était vraiment présent et avec sa mandoline ou son synthé (que nous connaissons pourtant par cœur), il a réussi à nous faire danser dans le salon…
Un sérieux client finalement, qui cachait bien son jeu et qui m’a donc mis la pression pour le dimanche 31, date à laquelle je suis attendu au tournant pour mon dîner.

Vendredi

Tout seul avec mon fils

Notre enfant, gentil petit ange, est revenu et ça fait du bien.

Le matin, nous sommes passés chez Laetitia pour récupérer le téléphone de Sandrine oublié la veille, puis au laboratoire les analyses de Sandrine et essayer de trouver une place chez le coiffeur à côté pour Vincent, mais sans succès. Du coup, nous avons tenté notre chance chez Cath’line, un autre coiffeur mais près du marché de Neuilly. Une coiffeuse s’est occupée de nous. Vincent a été très gentil, se faisant couper les cheveux sans rien dire. Il a juste pleuré au moment du sèche-cheveux mais sans conséquence.

L’après-midi, il a fait une bonne sieste de trois heures me laissant le temps de faire du repassage et de regarder deux films.

Après le goûter, nous sommes allés chercher Sandrine pour un petit tour à Décathlon, le temps d’acheter un petit ballon pour Vincent.

Le soir, je suis allé chez Stéphane qui m’a montré le jeu Call of Duty en ligne et avec qui j’ai joué à PES chez PS 2 pour perdre comme d’habitude.

Samedi

Repas festif chez les parents de Sandrine

Au départ, il ne devait y avoir que ma mère à ce repas. Puis mon père, Nicolas et Rebecca qui pouvaient se libérer dans l’après-midi. Puis Marion, Sylvain et Maxime. Puis Laetitia, Mélina et Alexia. Pas mal de monde en fait.
Pour info, certaines photos ont été prises par Marion.

Vers 17h, je suis allé visiter la maison avec Sylvain. Une maison de l’horreur, comme un vieil hôtel de passe où des petites roumaines devaient être exploitées. Beaucoup trop de travaux. Et une ambiance étrange.

Le soir, les Pinto sont venus à la maison. Les filles ont terminé le diaporama. Micaël s’est endormi de bonne heure, fatigué par son père et les travaux dans la maison.

Dimanche

10 km de Noisy

Avec Vincent et Sandrine, nous avons rejoint mon père et mon oncle à l’arrivée des 10 km afin d’attendre les récompenses. En Vétéran 2, mon oncle a terminé 2ème et mon père 4ème. Le premier, un kényan, Bernard Lagatte, a terminé en 30 minutes.
Nous avons vu Emmanuel Constant, ancien prof de Science Eco à Evariste et Thierry Morin, ancien prof de Physique-Chimie à Evariste, en compagnie de l’infirmière du lycée. Il va avoir 50 ans l’année prochaine. Je l’aimais bien.

Les 33 hectares

Vincent a joué après sa sieste dans la partie jeu des 33 hectares proche de Gagny. Il y avait beaucoup d’enfants et il fallait faire attention à tout.
Après, nous avons visité la maison en construction d’Elisa et Stéphane ; il y a un boulot monstre.

Soirée 24 et Prison Break.

22.5.09

Le dîner presque parfait de Micaël

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/DinerPresqueParfaitDeMicael?feat=directlink

20.5.09

Outsiders











Outsiders. Livre qui m’est tombé dans les mains un peu par hasard, rapporté par Adrien lors d’une de ses visites à la maison.

C’est avant tout l’histoire de trois frères, Ponnyboy, Soda et Darry, qui vivent seuls depuis la mort de leurs parents. Les deux grands ont arrêté l’école pour subvenir au besoin et laisser la chance au plus jeune de réussir ses études et de devenir quelqu’un.
Ils sont pauvres et vivent du mauvais côté de la ville. Ils font partie d’une bande de voyous, les Greasers, reconnaissables à leurs dégaines, à leur gomina sur leurs cheveux longs, à leur air méchant.

En face, du bon côté de la ville, il y a les Socials, les Socs. Propres sur eux, sans aucun problème d’argent, mais pas moins violent que les Greasers, au contraire car c’est souvent eux qui cherchent les ennuis.

Ponnyboy, le plus jeune des trois frères, racontent une petite semaine de la vie des Greasers où tout bascule…

L’auteur de ce livre avait 16 ans quand elle l’a écrit ; ça sent un peu dans le style mais comme le narrateur a 13 ans, ce n’est pas plus gênant que ça. Et surtout, pour 16 ans, c’est quand même rempli de maturité, de force, d’émotion…

F.F. Coppola en a fait un film en 1983, avec Matt Dillon, Rob Lowe, Tom Cruise… Si je tombe dessus un jour, j’y jetterai un coup d’œil.
A propos des couvertures, je trouve que celle choisie par l'édition de poche est vraiment bien mais reflète beaucoup moins l'esprit du livre que la troisième avec ces trois mecs à la fenêtre...

19.5.09

La semaine

Vendredi
Pédiatre
Je suis rentré plus tôt car je devais emmener Vincent chez le pédiatre. Il était avec ma mère. je les ai un peu speedés tous les deux car notre temps était compté. Nous avions rendez-vous à 19h30 chez Nicolas et Stéphanie, et avec un rendez-vous à 18h30 pour notre enfant, cela paraissait très compliqué.
Je devais déposer ma mère chez elle mais arrivé dans Noisy, je suis tombé sur une route barrée près de l'Espace Michel Simon et j'ai tenté ma chance ailleurs pour tomber sur un embouteillage qui ne laissait rien présager de bon. Du coup, j'ai fait demi-tour et proposé à ma mère de m'accompagner chez le pédiatre.
Nous avons laissé Vincent jouer à droite à gauche. Il rentrait dans une maison, ouvrait les volets, les refermait et sortait pour monter sur une chaise ou regarder les autres enfants faire des choses qui semblaient très intéressantes.
Finalement, nous n'avons pas trop attendu. Le pédiatre lui a décelé une rhino et un début d'ottite, comme à chaque fois que ses dents poussent en fait.
En sortant, j'ai pris le temps de passer à la pharmacie récupérer ses médicaments. Je n'avais pas la carte vitale de Sandrine, ça fait bizarre d'avancer les frais !
J'ai ensuite ramené ma mère chez elle.
En passant par Noisy, j'ai téléphoné à Fanny pour qu'elle descende me filer les places pour le concert de Massive Attack qu'elle avait prises pour moi. Les places étaient plus chères que prévues mais bon, tant pis...
Je suis redescendu à Neuilly. Le timing était parfait pour récupérer Sandrine et sa mère à la sortie du RER. Nous avons ramené ma belle-mère et nous sommes rentrés.
J'ai donné une douche ultra-rapide à Vincent pendant que Sandrine préparait les affaires.
Soirée chez Nico et Stéphanie
Je ne sais plus exactement quelle heure il était à notre arrivée à Fontenay mais il était au moins 21h passées... J'avais tenu Nicolas au courant de nos différentes étapes et je l'avais prévenu de notre retard.
J'ai déposé Sandrine devant l'immeuble afin qu'elle puisse monter donner le biberon à Vincent. Pendant ce temps-là, j'ai cherché une place, puis j'ai enfilé sur mon dos le lit parapluie, j'ai attrapé le matelas et je me suis dirigé vers chez Nicolas et Stéphanie où il me restait encore quatre étages à monter.
Jade, Anthony et Marie étaient là aussi. Marie a le ventre bien rond mais souffre de diabète gestationnel. Je voulais lui dire quelque chose au sujet de sa mère, décédé il y a peu, mais comme d'habitude, je n'ai pas trouvé les mots et j'ai préféré ne rien dire plutôt d'être mal à l'aise et peut-être même de l'embarasser.
Nous avons bien mangé et bien bu. J'ai été surpris de voir en Anthony un amateur de vin qui avait envie de s'y connaître.
Nicolas et Stéphanie nous ont annoncé qu'ils avaient trouvé un appart de fonction à Rosny sous bois, dans du neuf, pour un loyer moins important que celui d'aujourd'hui avec pourtant plus de surface.
Anthony et Marie, de leur côté, n'avait rien de spécial à annoncer, à part peut-être un mariage l'année prochaine mais ce n'est encore qu'un vague projet.
Et, pour nous, rien non plus... Ca ne peut pas toujours être les mêmes, et heureusement...
Samedi
Les arcades
Pendant que Sandrine faisait les courses pour son dîner presque parfait de dimanche soir, je me suis promené avec Vincent et mes pas m'ont étrangement mené ver la FNAC. J'ai pu voir plusieurs de mes anciennes collègues. Les joyeuses, les résignées, les râleuses, les déprimées. L'une d'elle m'a dit que tout allait bien puis lorsque les autres se sont éloignées, elle m'a dit plus doucement qu'elle allait avoir 38 ans cette année, qu'elle n'avait pas de mec, que son horloge interne faisait tic-tac tous les matins et qu'elle était foutue ! Je n'ai pas su quoi répondre. Elle tenait déjà ce discours il y a 5 ans à mon départ.
Vincent, l'étrange petit bonhomme
Je ne sais pas si c'était la maladie, les dents, la fatigue, l'âge ou simplement son caractère qui s'affirme, mais Vincent, samedi dernier, nous a montré un visage assez énervant.
Au réveil, il n'a pas du tout calculé Sandrine. Elle s'approchait pour lui faire un bisou, il tournait la tête. Il l'a snobé plusieurs fois puis pendant que le repas, il faisait n'importe quoi, poussant Sandrine dans ses retranchements. De mon côté, aucun problème, des calins, des bisous et une relève sans soucis pour le repas du midi.
Sandrine a dû prendre sur elle mais cette réaction de Vincent vis-à-vis d'elle l'a beaucoup touchée.
Dans l'après-midi, ce n'était plus ça. Il n'écoutait rien, criait beaucoup, tapait du pied quand on lui disait non. Nous avons passé 90% de notre temps à le reprendre et le gronder.
Mon père nous a rendu visite. Il a pu nous montrer les photos de Maelya, la fille de Vanessa, la soeur de ma petite soeur...
La mère de Sandrine est venue garder Vincent chez nous. Ce n'était pas ce qui était prévu ; à la base, elle devait le garder chez elle (je ne l'aurais jamais ma grasse matinée !) Cependant, comme il était malade, qu'elle était toute seule chez elle, son mari hospitalisé à Cochin pour un léger problème de prostate, elle a trouvé ça plus simple de venir le garder là... Ce qui a soulagé Sandrine.
Elle a pu voir comment était Vincent et a reconnu elle aussi qu'il était bizarre mais bon, "il est petit, il a mal aux dents, etc."
En couchant Vincent, je lui ai dit que s'il voyait le vrai Vincent pendant la nuit, il pouvait lui dire de revenir.
Pour la première fois en presque 17 mois, j'ai été presque réellement soulagé de le coucher. Il nous avait pris toute notre énergie.
Trente ans d'Audrey
Nous sommes allés chez Audrey et Alex. Nous n'étions pas très nombreux. Je m'attendais à une fête avec du monde, de la musique, des conneries, de la folie, comme pour ses 20 ans mais en réalité, c'était une soirée de trentenaires (ou approchant), sur des canapés et des fauteuils, autour du table avec à manger et à boire, une petite musique de fond et des discussions par-ci, par-là, sur tout et n'importe quoi...
Séverine et Jérémie étaient là, avec Callie. J'ai pris quelques photos.
Nous ne sommes pas rentrés très tard, ce qui a surpris ma belle-mère allongée sur le canapé, un plaid sur elle.
Je l'ai raccompagnée chez elle et je suis rentré.
Dimanche
Visite au père de Sandrine
Ma belle-mère est passé vers 13h. Nous en avons profité pour nous éclipser et aller jusqu'à Paris en transports. Enfin en voiture jusqu'au RER où nous en avons attrapé un de justesse. 45 minutes porte à porte pour rejoindre l'hôpital Cochin, près de Port-Royal. Et pareil pour rentrer.
Mon beau-père est dans une chambre pour trois qui est prévu, à mon avis, dans un hôpital normal, pour seulement deux.
Mais il allait bien et devait bientôt sortir. Nous ne sommes pas restés très longtemps, Sandrine avait un dîner à préparer.
Dîner presque parfait de Sandrine
De mon côté, j'ai assisté à tous les préparatifs, toute la décoration, toute l'ambiance ; j'ai même aidé à faire la vaisselle parce qu'à un moment on n'y voyait plus rien. Du coup, je n'ai pas eu le même effet de surprise que les autres.
Franchement, et je ne dis pas ça parce que c'est ma femme, elle a mis la barre très haute. Bonne ambiance, un jeu sympa ; une bonne déco. Et un repas très bon malgré le tagine vraiment trop épicé.
Malheureusement, elle n'a pas eu de chance car pour l'entrée Elodie n'aimait ni les poivrons, ni les oignons, et pour le plat, Elodie encore elle, ne peut pas manger épicé. Sandrine lui a fait des coquillettes au fromage pour compenser.
Avant 23h30, ils étaient tous partis. Nous avons rangé.
Lundi
Vincent est malade
Sandrine m'a appelé alors que j'étais dans le RER. "Je rentre, Vincent vient de vomir sur son manteau... il n'a pas l'air en forme et Abbassia ne peut pas le garder... Je reste à la maison avec lui aujourd'hui !"
Le soir, elle m'a confirmé qu'elle ne pourrait pas être une femme au foyer malgré tout l'amour qu'elle éprouve pour son fils.
Le soir, nous avons vu la fin de la saison de LOST et je n'ai qu'un mot à dire : WAOUUU !
Mardi
Soirée du boulot
Dans l'après-midi, j'ai ressenti un puissant mal de tête. Je frissonnais et j'avais les yeux qui me piquaient. J'ai pris un doliprane 1000 gentiment offert par Dalila et ça s'est un peu arrangé.
Le midi, Dalila a été acheté le cadeau pour Laurence.
Le soir, nous avions rendez-vous à 19h30 au restaurant Tout le monde en parle, au pied de la tour montparnasse. J'ai trouvé une astuce pour proposer à Thomas d'y aller à pied avec moi. Pendant ce temps-là, Laurence et Dalila sont allées acheter un jeu PS3 pour son anniversaire.
Mais à pied, nous avons été aussi vite que les filles. Du coup, alors que nous approchions de Micromania, j'ai vu la voiture de Laurence et j'ai trouvé un stratagème pour détourner l'attention de Thomas, entrer avec moi dans le magasin H&M.
A 19h30, nous étions devant le restaurant. Dalila et Laurence nous ont rejoints quelques minutes plus tard et nous sommes rentrés. Nous avons commandé des apéritifs. J'avais de plus en plus mal à la tête, ça devenait insupportable. J'ai repris un cachet et donner le reste de ma Desperados à Thomas. Je suis passé aux toilettes. J'y suis resté longtemps, les yeux fermés, assis sur le trône, puisque Thomas est venu à deux reprises vérifier que tout allait bien pour moi.
Marina et Djazira sont arrivées vers 21h15. Dès le départ, j'ai eu l'impression d'être transparent. Elles m'ont fait la bise mais tout le monde était content de se revoir, sauf pour moi. Le fait d'avoir les yeux dans le vague et la tête brûlante ne m'a pas aidé à la communication.
Malgré tout, je les écoutais parler, raconter des souvenirs de cette période qui existait avant mon arrivée, de leur joie de retrouver ces moments à leur retour, et j'avais l'impression de ne pas faire partie de l'équipe. En fait, pour être plus précis, j'avais l'impression d'avoir retrouvé ma place, le remplaçant de la titulaire pendant son congé maternité. Ce qui n'était pas facile même si je ne peux pas crier au scandale si le 31 juillet au soir, mon contrat s'achève sans rien derrière.
D'ailleurs, Djazira l'a affirmé en parlant de la jeune fille qui remplace Marina et qui elle aussi veut rester : "De toute façon, il y a une règle du jeu. Tu remplaces quelqu'un. Quand elle revient, tu te tires, c'est tout, c'est comme ça !" J'ai cru percevoir un léger flottement autour de la table. Cette phrase ne m'était pas directement adressée mais comment ne pas la prendre aussi pour moi ?
Elle a précisé qu'elle était sure que mon patron préparait un sale coup pour elle et qu'elle ne se laisserait pas faire. Elle ne m'a pratiquement pas adressé la parole de la soirée, ni posé des questions, rien. J'étais transparent. Marina s'est intéressée un peu plus mais je me sentais tout de même pas très bien autour de cette table. Et même si je n'avais pas eu cette migraine horrible, qui a fini par s'estomper mais que je sens toujours, je n'aurais pas plus été présent ni sollicité. Je me disais qu'ils auraient tous pu passer une meilleure soirée sans moi.
Je suis parti un peu après 23h. Et j'étais à la maison à 0h30.
Sur le chemin, je me sentais nostalgique, triste. Je sentais, comme si quelque chose d'inéluctable allait arriver, que le destin n'était pas en ma faveur cette fois-ci. Je me disais que j'allais devoir tous les quitter bientôt et perdre cette harmonie que j'avais trouvée.
Je n'étais pas très optimiste sur la suite.
Heureusement, il y a un poste qui m'ouvre les bras ailleurs... Mais ailleurs, ce n'est peut-être pas l'harmonie ? Non, mais c'est un CDI...
Il est 1h44. J'ai toujours mal à la tête. Je crois qu'une bonne nuit de sommeil me fera du bien et que le week-end de quatre jours qui s'annonce pour moi va me faire du bien.

18.5.09

Les photos

Les photos de l'anniversaire d'Audrey (30 ans) :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/30AnsAudrey?feat=directlink

Le dîner presque parfait de Sandrine :

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/LeDinerPresqueParfaitDeSandrine?feat=directlink

15.5.09

La semaine

Lundi

Soirée du syndic

Après le bain, je me suis éclipsé. J’ai pris la voiture pour aller jusqu’à la mairie, disons 900 mètres. La salle était déjà bien remplie, plus que les fois précédentes. J’ai été content de voir Sylvie et Ernesto, ça me donnait l’occasion de m’assoir à côté de gens que je connaissais.
J’avais apporté mon livre pour passer le temps pendant les débats, les prises de têtes, etc.
J’ai failli m’endormir à plusieurs reprises.
Dans le dossier que nous avons reçu avec cette réunion, il y avait en tout 29 résolutions à voter. Comme par hasard, la seule qui pour nous avait un réel intérêt (la remise en état de notre cage d’escalier) était la numéro 28.

Tout le monde a chipoté pour des détails, des histoires de sous à débourser pour des mises aux normes qui avec le devis sous les yeux faisaient peur à tout le monde mais qui rapporté à chaque copropriétaire ne coûtait finalement que 27 €.
Ils ont commencé à parler des ravalements, des travaux pour les routes. Ils nous ont annoncé qu’ils allaient devoir couper et déraciner 7 arbres qui avaient été plantés trop près des immeubles ou qui avaient des racines qui poussaient trop loin en largeur provoquant des zones au terrain gondolé.
Je voyais l’heure tourner et ça n’avançait pas. Il y a aussi ceux qui font des commentaires à voix haute mais juste pour eux et ceux qui les entourent. Il y a ceux qui lèvent la main pour prendre la parole et contester chaque détail. Il y a celui qui est là depuis la création de la résidence et qui a toujours un point historique à nous faire sur les volets, le chauffage, le terrain de boules.

Quand la résolution sur les cages d’escaliers est enfin arrivée, il était déjà 0h30.
Deux ans plus tôt, nous avions déjà voté cage par cage, et la notre plus dix autres n’avaient pas eu assez de vote. En réalité, il y avait eu égalité, au même nombre de tantièmes et malgré tout la résolution avait été rejetée. Cette année, rebelote. Quatre copropriétaires, deux pour, deux contre. La résolution est à nouveau rejetée. Nous gardons donc notre moquette mauve et moche. Je décide de prendre la parole pour demander si cette fois-ci, on ne pouvait faire pencher la balance du côté du oui mais sans succès.

Je m’enfuis à toute vitesse. Il est déjà 1h du matin. Je prends la voiture et rentre. Sandrine dort déjà. Je n’ai rien mangé, je suis crevé. Une bonne petite soirée de merde.

Mardi


Réunion tardive

Je devais aller chercher Vincent mais ayant une réunion importante qui débutait à 16h30, j’avais pris les devants pour que mes beaux-parents y aillent à ma place. Malgré tout, à 18h45, voyant que nous nous n’en étions qu’à la moitié, je me suis levé discrètement et je suis rentré. J’ai appris plus tard que cette réunion s’était achevée à 20h15.

A la maison, j’ai retrouvé Sandrine qui venait juste de rentrer de chez ses parents avec Vincent. Douche express pour lui. Sandrine est partie faire les courses au moment du biberon.
J’ai pu passer une partie de la soirée à m’occuper des photos du week-end à Lille et à préparer à manger.

Mercredi

Kiné

En sortant du bureau, une énorme averse tombait sur Paris. Un vrai rideau de pluie qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. J’ai ouvert mon parapluie et je me suis dirigé vers la station de métro. Arrivé sur le quai, mon jean était trompé jusqu’au dessus du genou ainsi qu’une manche de mon manteau. Mes chaussures et mes chaussettes, n’en parlons pas. D’autres étaient comme moi, voire pire.
Deux stations plus loin, deux personnes sont entrées dans le wagon, totalement sèches. D’où venaient-elles ?

A 19h, je montais les marches (sans tapis rouge, sans Cannes). J’ai retiré mes affaires trempées et changé de chaussettes pour m’habiller en sportif. Olivier m’a fait quelques exercices de manipulation pour connaître les réactions de ma cheville. Il me motivait, me charriait un peu, pour que j’en fasse plus ; comme avant pour mon genou quand je n’arrivais pas à plier.

Après j’ai fait du stepper puis des exercices sur le trampoline, avec des réceptions sur ma cheville, droit, sur le côté, avec des demis tours, des quart de tours. Je me sentais bien et n’avais aucune douleur. Cependant Olivier ne m’a pas proposé de reprendre le sport tout de suite. Encore quelques séances. J’en ai douze en tout mais j’espère en faire moins pour vite reprendre le hand, le squash, le bad et être en forme. Le sport me manque.

J’ai attrapé le bus de 20h15. Sandrine me disait au téléphone que notre cave était une nouvelle fois inondée. Nous avions appris des erreurs de la première fois donc nous avions déjà surélevé les meubles et rangé les papiers dans les étagères. Malgré tout, il y avait bien 10 centimètres qui stagnaient dans notre cave.
J’ai étrangement oublié mon parapluie dans le bus. Je l’avais posé sur le siège devant moi et en le posant, je m’étais fait un dialogue dans ma tête : « - Attention, Romain, si tu le laisses là, tu vas l’oublier ! – Mais non ! Impossible ! – Je t’aurais prévenu… - Maintenant que je viens de me dire ça, je n’ai plus aucune raison de l’oublier… »
Et pourtant, je l’ai fait.

Elodie et Stéphane étaient déjà là. Vincent ne dormait pas encore. Je me sentais fatigué.
Les Pinto sont arrivés un peu après. Nous avons commandé du chinois / japonais.

Dans la soirée, Vincent a beaucoup toussé. Je suis allé le voir, il était assis dans son lit, à moitié endormi. Je l’ai recouché et là, il a vomi. C’était la première fois que je le voyais faire ça. J’ai appelé Sandrine pour l’informer et pour qu’elle vienne me donner un coup de main. Il s’est rendormi sans trop de problème.

Jeudi

Entretien

En fin de journée, j’ai passé un entretien intéressant, dont je reparlerais plus tard.

Je suis rentré de Paris avec Olivier que j’avais invité à venir manger à la maison. Comme les parents de Sandrine n’étaient pas là (le père de Sandrine rentrait à l’hôpital pour une petite opération), c’est Stéphane qui a gardé Vincent le temps que je rentre.
Après le bain et le biberon, j’ai préparé à manger. Nous avons bien discuté de BD, de photographie et d’écriture. A la fois à la maison et dans la voiture, devant chez lui. Ca donne envie de se lancer. Encore.

Vendredi

Au réveil, Vincent avait un peu de fièvre. Il a une grosse poussée dentaire, le nez qui coule, il tousse, les yeux brillants. Nous avons pris rendez-vous chez le pédiatre pour 18h30, ce qui veut dire que nous passerons à 19h30, heure à laquelle nous devrions être chez Nicolas et Stéphanie.

Absurdistan








Merci la FNAC pour ce résumé que je trouvais difficile à faire :
"« Le sujet de ce livre, c’est l’amour. Les 407 pages qui suivent, dégoulinantes de ce sentimentalisme russe qui passe pour de la vraie chaleur, sont dédiées à mon Papa Bien-aimé, à la ville de New York, à ma douce et pauvre petite amie de South Bronx, et à l’INS (Service d’immigration et de naturalisation des Etats-Unis). Le sujet de ce livre, c’est aussi le trop-plein d’amour. Son sujet, c’est l’art de se faire avoir. Autant le dire tout de suite : je me suis fait avoir. On m’a utilisé. Exploité. Jaugé. On a su au premier coup d’œil que j’étais le pigeon idéal. Si « pigeon » est le mot qui convient. » Micha Vainberg est un Juif profondément laïque qui ne trouve pas plus de réconfort dans le nationalisme que dans la religion. Citoyen russe, héritier d’un baron de la Mafia, il a quitté New York pour son pays natal, laissant une fiancée bientôt tombée dans les bras d’un autre. C’est alors qu’il décide de partir en Absurdistan. Son avenir semble tout tracé. La famille, l’amitié, le coït, l’avenir, le passé, le présent… : il a tout faux. Mais il ne le sait pas encore. Refusant de voler avec Aeroflot, il s’embarque sur l’Austrian Airlines et, après une correspondance à Vienne, atterrit enfin à Svanï, capitale de la République absurdsvanï. La guerre civile éclate. La vérité crève les yeux, mais Micha ne peut la voir. Tout aussi loufoque que percutant sur le cynisme de l’économie mondiale, Absurdistan est une fable politique qui voit plus loin que le regard. Un régal de drôlerie et d’intelligence. "
Livre que j'ai lu en deux temps.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, très peu réceptif au cynisme, à l'humour noir et à cette ambiance russe.
C'est un roman où l'absurde est roi et qui dénonce la mondialisation, le capitalisme, les rapports entre les Etats-Unis et les petits pays qui ont du pétrôle ou un quelconque intérêt...
Les 150 dernières pages m'ont plus enthousiasmé.
Avis sur les couvertures : l'édition française avec les poupées russes est plus suggestive mais assez bien trouvée ; la plus représentative du livre est celle avec la faucille, le marteau, les étoiles, le transformé en dollar...

14.5.09

Thirty-three years



















Ci-dessus : 1975 et 2004

Livre de photos édités par le MoMA sur lequel je suis tombé dans le bureau d'une collègue et qui m'a soufflé.

A chaque page que nous tournons, une seule photo en noir et blanc de quatre soeurs, toujours alignées dans le même ordre, sans texte.

Nous observons l'évolution de chacune, les rides, les traits qui s'affaissent, les prises de poids. D'une année sur l'autre, ce ne sont jamais les mêmes qui sont les plus marquées et c'est surtout tout ce qu'il y a derrière ces photos qui m'a touché, toute l'histoire qui n'est pas racontée.

En effet, entre cette photo et cette photo, que s'est-il passé pour que celle-ci soit autant marquée ? Un malheur, des soucis, une maladie... Et celle-là moins ?

Ce qu'on peut lire aussi dans ces photos, ce sont les rapports entre les soeurs. Celles qui sont proches, qui se touchent, celles qui gardent les bras croisés, qui semblent en retrait et on invente une histoire de famille, peut-être totalement fausse, qui découle simplement de ces attidues fixées à un instant t dans le courant d'une année.

Lorsque je suis parvenu à la dernière page (qui ne correspond pas à la seconde photo ici présentée), j'ai ressenti une profonde tristesse pour ces quatre femmes et une mélancolie générale.

J'avoue avoir même eu envie de tourner d'autres pages, d'aller encore plus loin dans l'écoulement des années. J'avais cette envie macabre de tomber sur la page où elles ne sont plus que trois, où elles sont vraiment très vieilles, pour aller au bout de ces vies...
33 ans d'une vie... de quatre vies...

Quelques photos à voir ici : http://www.zabriskiegallery.com/Nixon/TBS/nixonimages.htm#21

Wilt 4 ; Tanger




Quatrième et dernier volume en date des aventures d'Henry Wilt, professeur dans un lycée technique, de sa grosse épouse étouffante et de ses quadruplés agaçantes.
C'est toujours aussi déjanté, ça part dans tous les sens et les protagonistes se retrouvent dans des situations totalement farfelues mais on adhère à 100 % à cette folie et même on en redemande...













Texte du début du 20ème siècle écrit par Jules Huret, écrivain voyageur moins connu que Pierre Loti, et qui nous raconte ici les jours qu'il a passés à Tanger, puis son voyage pour rejoindre Fès et Méknès.
Historiquement intéressant car il y a des références politiques sur l'époque, sur les régnes différents...
Sociologiquement moins probant car il y a assez peu de choses sur les gens, leurs habitudes, leurs traditions, comme s'il ne s'était pas trop mélangé mais était resté dans l'administration... C'est un peu dommage.

Gran torino




Malgré la lenteur du film, le manque d'action, Clint Eastwood reste un incroyable acteur et il porte tout sur ses épaules.
Il y a des choses intéressantes et certaines scènes m'ont fait penser à des duels de western où chacun a déjà presque le doigt sur la gachette.
La fin est à la fois surprenante et puissante.

12.5.09

Week-end + les photos

Jeudi soir
Nous sommes partis après le biberon de Vincent. Le coffre de notre BMW nous permet d'être plus à l'aise qu'avant même avec un lit parapluie et une poussette.
Vincent s'est endormi assez vite et nous avons bien roulé, nous arrêtant juste une petite fois.
A notre arrivée, nous avons discuté un peu avec Virginie et François nous rendant compte que notre dernière visite chez eux datait déjà d'il y a un an.
Vendredi
Le matin, nous avons retrouvé Virginie et François dans les rues de Lille. Nous avons bu une petite bière dans une brasserie en face de la gare.
L'après-midi, nous avons essayé de tenir mais chacun notre tour, nous avons fini par nous endormir.
En fin de journée, nous avons emmené les enfants jouer dans un parc à côté.
Dans la soirée, je suis allé chercher des pizzas en bas. Nous avons joué à plusieurs blind test avant de nous coucher.
Samedi
François n'était pas là de toute la journée car il fêtait l'enterrement de vie de garçon de son frère.
Vincent et moi sommes restés en minorité avec les filles.
Dans l'après-midi, nous sommes allés dans des magasins d'usine à Roubaix. J'ai pu m'acheter des chaussures que les filles n'ont pas trop appréciées, c'est le moins qu'on puisse dire mais bon...
Je suis allé courrir dans la soirée. Le long de la Deûle et dans le parc de la citadelle. Je me sentais bien. Le soleil se couchait doucement. Je n'avais pas mal à la cheville. Sur le retour, j'ai même accéléré le pas. Avant de remonter, j'ai fait quelques étirements et des exercices pour vérifier que ma cheville tenait bon, et tout allait bien...
A mon retour, j'ai retrouvé les filles dans la chambre des enfants qui ne dormaient toujours pas. Vincent parlait un peu trop, du coup Armelle lui demandait d'arrêter, et c'était un cercle vicieux.
Ils ont quand même fini par s'endormir.
Et nous aussi pas trop tard...
Dimanche
François qui était rentré à 4h du matin n'était pas très en forme. Il était comme un zombi toute la matinée.
Nous sommes partis après le déjeuner pour revenir tranquillement.
Nous sommes passés voir les parents de Sandrine qui avaient lavé et fait sêcher notre linge pendant le week-end. Vincent a bougé partout dans le jardin. Il n'avait pas dormi de l'après-midi et était vraiment dans un grande forme.
Nous l'avons couché plus tôt que d'habitude.

7.5.09

Miami Vice


Je pensais que ça serait horrible mais en fait, pas tant que ça. J'ai bien aimé la manière dont le film est tourné, avec certaines scènes qui nous mettent au coeur de l'action.
Bon, la fin est nulle par contre, enfin les dernières minutes...
Et il y a deux ou trois scènes vraiment longues.
Mais dans l'ensemble, c'est pas si mal.
Même si je n'ai rien retrouvé de l'ambiance de la série.

Avant le week-end à Lille

Cheville

Mercredi, je suis parti à 16h30 du boulot. J’ai été assez rapide pour rentrer. Du coup, j’ai pu me poser un peu, faire quelques petites courses avant de partir.

Je me souvenais vaguement du chemin pour y être allé cinq plus tôt pour mon genou.

J’étais à l’heure. La secrétaire m’a prié de venir dans son bureau pour régler la consultation avant. J’ai attendu en feuilletant des anciens numéros de l’Equipe, notamment ceux annonçant le choc entre Barcelone et Lyon, et donnant à Lyon des chances de gagner… Nous n’en sommes plus là.

Le docteur m’a pris avec 25 minutes de retard. Il est grand, la peau bronzée d’un mec qui ne part pas en vacances à Sarreguemines ni à Tours mais plutôt dans les îles (et pas l’île de Ré), les cheveux bien calés, rien ne bouge, argentés, des lèvres très fines, trop peut-être, la poigne de main plutôt ferme.
Je m’installe et sors mon échographie pendant qu’il va chercher un rouleau de papier pour protéger la table consacrée aux patients.

Il ne dit rien pendant qu’il installe le papier ou s’assoit à son tour. Toujours rien alors qu’il ouvre une enveloppe. J’ai un peu l’impression d’être invisible quand je me rends compte qu’il vient en fait d’ouvrir mon dossier. Il me demande comment va mon genou et si la rééducation s’est bien passée. Je réponds que oui, sans problème, que j’étais très content de mon genou. Il me demande si je n’ai fait que ça, je réponds oui.

Je retire mes chaussures, mes chaussettes et mon jean. Il me demande de marcher, dans un sens puis dans l’autre. Il m’invite à m’installer sur la table et m’allonger. Au lieu de manipuler ma cheville, il s’approche de mon genou et triture ma cicatrice. « C’est quoi cette cicatrice ? » me demande-t-il. Je réponds : « Bah, c’est mon opération du genou ». Il me regarde, plisse les yeux : « Je croyais que vous n’aviez fait que de la rééducation… En même temps, ça m’étonnait vu ce qu’il y avait sur votre dossier que vous ayez pu continuer le hand juste avec du renforcement musculaire… »

Il a quand même fini par manipuler ma cheville dans tous les sens pour me dire que tout allait bien, qu’en effet, j’avais eu une entorse sérieuse et qu’il fallait penser à faire des séances de kiné, travailler sur le renforcement musculaire et la proprioception, avant de penser à reprendre le hand même si j’avais l’impression de n’avoir plus mal.
Ce qui voulait dire que je pouvais tirer un trait définitif sur ma fin de saison et penser plutôt à bien revenir en septembre.

J’ai immédiatement appelé mon kiné pour prendre rendez-vous et c’est parti pour 12 séances…

Soirée

J’ai attrapé Sandrine qui m’attendait à Noisy et nous sommes allés récupérer notre fils qui jouait dans le jardin de ses grands-parents.
Ensuite, direction Chelles pour prendre Michaël et retour à la maison.

Marion, Sylvain et Maxime sont arrivés peu de temps après nous. Nous avons commandé des pizzas et du japonais. Le match a commencé et Michaël a tout fait pour se contenir devant tant de pression.

Vincent s’est endormi assez rapidement. Par contre Maxime n’a pas voulu et du coup Alexia a fait aussi celle qui ne voulait pas dormir. Au final, à 22h30, les deux jouaient dans le salon, à côté de nous. J’ai dit à Michaël que c’était vraiment exceptionnel.

Les Pinto ont ramené mon frère.

5.5.09

L'anniversaire de Maxime (2 ans)

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/2AnsDeMaxime?feat=directlink

4.5.09

Slumdog millionaire



Très bon.
Rien à voir avec le livre. Pratiquement rien.
Du coup, j'ai eu l'impression de voir une autre histoire. Ce qui n'était pas plus mal.

Week-end du 1er mai

Vendredi

Promenade en famille

Nous avons profité du beau temps et de ce jour de congé pour nous promener dans le parc des 33 hectares. Vincent a pu glisser du toboggan et essayer de communiquer avec d’autres enfants.

Nous avons rencontré Humberto qui faisait son jogging et nous l’avons raccompagné chez lui, à Gagny, comme ça Vincent a pu voir Diego et Andréa.

Soirée séparée

Le soir, Sandrine est partie après le biberon pour rejoindre Audrey chez elle. De mon côté, j’ai attendu Alex qui devait venir en transports et qui a bien galéré pour un soir de 1er mai.
Il avait emporté sa Playstation 3 et PES et nous avons passé toute la soirée à discuter, grignoter et jouer, jusqu’à s’en faire mal aux pouces…

Sandrine est rentrée assez tard. Nous étions déjà fatigués depuis longtemps avec Alex. Je l’ai ramené chez lui. Et je me suis couché à 4h.

Samedi

Ménage

Pour échapper au ménage, je me suis enfui avec mon fils et nous avons traîné. Je devais récupérer un colis chez le fleuriste puis j’ai fait un tour au Décathlon et je me suis acheté de nouvelles affaires pour courir. C’était un achat psychologique. Ma blessure à la cheville semble ne jamais vouloir guérir et je me suis dit que cet achat me pousserait à sortir pour faire un footing. Nouvelles fringues, nouvelles résolutions.

Nous avons fait une bonne sieste.

Soirée cinéma

Les Pinto sont arrivés vers 21h. Nous avons mangé et regardé Slumdog Millionaire. Nous avons passé une partie du film à surveiller Micaël pour qu’il ne s’endorme pas. Nous avons réussi à le maintenir éveiller avec des coups de coude, du Coca et des petites gâteaux.

Dimanche

Footing

Pendant que Sandrine, Vincent et Laetitia étaient au marché de Noisy, j’ai enfilé mes nouvelles affaires et je me suis lancé. J’ai bien fait attention à poser mon pied gauche aux bons endroits et j’ai fait mon petit tour en passant par le parc. Ce n’était pas facile de reprendre mais ça m’a fait du bien. J’ai d’ailleurs envie de recommencer bientôt.

Anniversaire de Maxime

Repas et goûter d’anniversaire dans le jardin des parents de Sylvain. Il y avait Alexia, Olivia, Maxime et Vincent. Trois filles pour lui. Mélina est encore trop petite mais l’année prochaine, ça sera bon…
Les enfants ont bien profité du jardin, de la balançoire et des camions. C’est toujours rigolo de les voir jouer tous ensemble, c’est un vrai spectacle.
J’ai absolument souhaité qu’on mange dehors. Je trouvais qu’il faisait bon et puis que c’était plus simple pour surveiller les enfants mais en réalité, il faisait froid.
Nous avons pris le goûter à l’intérieur.
Finalement, il a fait beau en fin de journée, au moment du départ.

1.5.09

Les photos de vacances

Premier jour :

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Deuxième jour :

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Troisième et quatrième jours :

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Cinquième jour :

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Sixième jour :

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