Les choses simples

15.5.09

La semaine

Lundi

Soirée du syndic

Après le bain, je me suis éclipsé. J’ai pris la voiture pour aller jusqu’à la mairie, disons 900 mètres. La salle était déjà bien remplie, plus que les fois précédentes. J’ai été content de voir Sylvie et Ernesto, ça me donnait l’occasion de m’assoir à côté de gens que je connaissais.
J’avais apporté mon livre pour passer le temps pendant les débats, les prises de têtes, etc.
J’ai failli m’endormir à plusieurs reprises.
Dans le dossier que nous avons reçu avec cette réunion, il y avait en tout 29 résolutions à voter. Comme par hasard, la seule qui pour nous avait un réel intérêt (la remise en état de notre cage d’escalier) était la numéro 28.

Tout le monde a chipoté pour des détails, des histoires de sous à débourser pour des mises aux normes qui avec le devis sous les yeux faisaient peur à tout le monde mais qui rapporté à chaque copropriétaire ne coûtait finalement que 27 €.
Ils ont commencé à parler des ravalements, des travaux pour les routes. Ils nous ont annoncé qu’ils allaient devoir couper et déraciner 7 arbres qui avaient été plantés trop près des immeubles ou qui avaient des racines qui poussaient trop loin en largeur provoquant des zones au terrain gondolé.
Je voyais l’heure tourner et ça n’avançait pas. Il y a aussi ceux qui font des commentaires à voix haute mais juste pour eux et ceux qui les entourent. Il y a ceux qui lèvent la main pour prendre la parole et contester chaque détail. Il y a celui qui est là depuis la création de la résidence et qui a toujours un point historique à nous faire sur les volets, le chauffage, le terrain de boules.

Quand la résolution sur les cages d’escaliers est enfin arrivée, il était déjà 0h30.
Deux ans plus tôt, nous avions déjà voté cage par cage, et la notre plus dix autres n’avaient pas eu assez de vote. En réalité, il y avait eu égalité, au même nombre de tantièmes et malgré tout la résolution avait été rejetée. Cette année, rebelote. Quatre copropriétaires, deux pour, deux contre. La résolution est à nouveau rejetée. Nous gardons donc notre moquette mauve et moche. Je décide de prendre la parole pour demander si cette fois-ci, on ne pouvait faire pencher la balance du côté du oui mais sans succès.

Je m’enfuis à toute vitesse. Il est déjà 1h du matin. Je prends la voiture et rentre. Sandrine dort déjà. Je n’ai rien mangé, je suis crevé. Une bonne petite soirée de merde.

Mardi


Réunion tardive

Je devais aller chercher Vincent mais ayant une réunion importante qui débutait à 16h30, j’avais pris les devants pour que mes beaux-parents y aillent à ma place. Malgré tout, à 18h45, voyant que nous nous n’en étions qu’à la moitié, je me suis levé discrètement et je suis rentré. J’ai appris plus tard que cette réunion s’était achevée à 20h15.

A la maison, j’ai retrouvé Sandrine qui venait juste de rentrer de chez ses parents avec Vincent. Douche express pour lui. Sandrine est partie faire les courses au moment du biberon.
J’ai pu passer une partie de la soirée à m’occuper des photos du week-end à Lille et à préparer à manger.

Mercredi

Kiné

En sortant du bureau, une énorme averse tombait sur Paris. Un vrai rideau de pluie qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. J’ai ouvert mon parapluie et je me suis dirigé vers la station de métro. Arrivé sur le quai, mon jean était trompé jusqu’au dessus du genou ainsi qu’une manche de mon manteau. Mes chaussures et mes chaussettes, n’en parlons pas. D’autres étaient comme moi, voire pire.
Deux stations plus loin, deux personnes sont entrées dans le wagon, totalement sèches. D’où venaient-elles ?

A 19h, je montais les marches (sans tapis rouge, sans Cannes). J’ai retiré mes affaires trempées et changé de chaussettes pour m’habiller en sportif. Olivier m’a fait quelques exercices de manipulation pour connaître les réactions de ma cheville. Il me motivait, me charriait un peu, pour que j’en fasse plus ; comme avant pour mon genou quand je n’arrivais pas à plier.

Après j’ai fait du stepper puis des exercices sur le trampoline, avec des réceptions sur ma cheville, droit, sur le côté, avec des demis tours, des quart de tours. Je me sentais bien et n’avais aucune douleur. Cependant Olivier ne m’a pas proposé de reprendre le sport tout de suite. Encore quelques séances. J’en ai douze en tout mais j’espère en faire moins pour vite reprendre le hand, le squash, le bad et être en forme. Le sport me manque.

J’ai attrapé le bus de 20h15. Sandrine me disait au téléphone que notre cave était une nouvelle fois inondée. Nous avions appris des erreurs de la première fois donc nous avions déjà surélevé les meubles et rangé les papiers dans les étagères. Malgré tout, il y avait bien 10 centimètres qui stagnaient dans notre cave.
J’ai étrangement oublié mon parapluie dans le bus. Je l’avais posé sur le siège devant moi et en le posant, je m’étais fait un dialogue dans ma tête : « - Attention, Romain, si tu le laisses là, tu vas l’oublier ! – Mais non ! Impossible ! – Je t’aurais prévenu… - Maintenant que je viens de me dire ça, je n’ai plus aucune raison de l’oublier… »
Et pourtant, je l’ai fait.

Elodie et Stéphane étaient déjà là. Vincent ne dormait pas encore. Je me sentais fatigué.
Les Pinto sont arrivés un peu après. Nous avons commandé du chinois / japonais.

Dans la soirée, Vincent a beaucoup toussé. Je suis allé le voir, il était assis dans son lit, à moitié endormi. Je l’ai recouché et là, il a vomi. C’était la première fois que je le voyais faire ça. J’ai appelé Sandrine pour l’informer et pour qu’elle vienne me donner un coup de main. Il s’est rendormi sans trop de problème.

Jeudi

Entretien

En fin de journée, j’ai passé un entretien intéressant, dont je reparlerais plus tard.

Je suis rentré de Paris avec Olivier que j’avais invité à venir manger à la maison. Comme les parents de Sandrine n’étaient pas là (le père de Sandrine rentrait à l’hôpital pour une petite opération), c’est Stéphane qui a gardé Vincent le temps que je rentre.
Après le bain et le biberon, j’ai préparé à manger. Nous avons bien discuté de BD, de photographie et d’écriture. A la fois à la maison et dans la voiture, devant chez lui. Ca donne envie de se lancer. Encore.

Vendredi

Au réveil, Vincent avait un peu de fièvre. Il a une grosse poussée dentaire, le nez qui coule, il tousse, les yeux brillants. Nous avons pris rendez-vous chez le pédiatre pour 18h30, ce qui veut dire que nous passerons à 19h30, heure à laquelle nous devrions être chez Nicolas et Stéphanie.