Les choses simples

26.2.09

Les instits n'aiment pas l'école



Il faut rendre à Nicolas ce qui appartient à Nicolas.

En effet, j'avais oublié cette critique et je m'en excuse ici platement.
Mini BD, dédicacée par l'auteur, offerte par Nicolas dans un McDo du Boulevard des Italiens avant d'aller bouger nos têtes comme des trentenaires au concert de Bloc Party.
Je lui avais fait découvrir Le journal d'un remplaçant et il avait fini par adhérer au travail de Martin Vidberg (également dessinateur pour les pubs Direct Assurance...), allant régulièrement sur son blog qui est en effet très sympa http://vidberg.blog.lemonde.fr/)
Petit livre en noir et blanc, toujours drôle, toujours caustique mais trop court... Bien sûr.
Comme un pot de Nutella familial pendant les sports d'hiver à Valmorel...

Seul dans le noir



Roman offert par mon père, signé par de la main de l’auteur.
Mon père était allé l’écouter au théâtre du Vieux-Colombier en janvier lors d’une lecture en duo avec Irène Jacob. Il lisait un passage en anglais et elle le même passage dans la traduction française.
Mon père m’avait apporté, le jour où il était venu déposer ma sœur, des photos de l’auteur ainsi que des vidéos des lectures.
La même semaine, j’avais enregistré une émission sur la cinquième, « La grande librairie » dans laquelle François Busnel recevait Paul Auster qui répondait à toutes ses questions dans un français plus que remarquable. J’avais également vu un passage de l’émission « Au field de la nuit » sur la Une, avec un reportage sur cette même lecture, reportage dans lequel j’avais eu l’impression de reconnaître dans la foule le crâne de mon père, sans pouvoir le certifier. J’essayais de l’imaginer tout près de cette caméra, tout près de cet auteur exceptionnel, les yeux grands ouverts.

J’ai mis un peu de temps avant de me décider de le lire. Je finissais Les Bienveillantes et j’attendais le bon moment, comme lorsqu’une boîte de chocolats trône sur une étagère, qu’on pourrait la manger tout de suite mais qu’on préfère attendre parce qu’on sait très bien qu’elle ne va durer que quelques minutes.
Je me suis même forcé à lire en attendant un autre livre, L'homme-dé, que j’avais laissé de côté depuis encore plus longtemps.

Bref. Me voici, en pleine maladie intestinale, occupé avec ce roman court (180 pages), heureux de l’avoir à mes côtés, entre mes mains, comme un compagnon prêt à me soutenir.
Heureux aussi de me dire que cet exemplaire a été touché, même fugitivement par l’auteur lui-même, qu’il a écrit mon prénom sur une des pages, et que tout cela provenait d’une démarche de mon père pour me l’offrir en cadeau…

Je lis les premières pages et je plonge tout de suite. Les talents de conteurs de Paul Auster ne sont plus à prouver.

Un vieil homme profite de ses insomnies pour s’inventer des histoires. Chacune lui permet d’éviter de trop se souvenir… Car un certain nombre de malheur ont déjà frappé les habitants de cette maison : August Brill, sa fille Miriam et sa petite-fille Katya. Trois âmes brisées, trois âges différents, qui se tiennent psychologiquement par la main.

Nous lisons donc alternativement l’histoire de Brill et celle qu’il se raconte. Cette dernière croisant très vite des détails de la première. Mais la nuit est longue et les souvenirs rôdent, attendant la faille, pour remonter à la surface…

Je n’arrive pas encore à dire si c’est un bon roman ou une bonne idée de roman ou encore une belle petite histoire sans conséquence.
En tout cas, je l’ai dévoré. Et je l’ai trouvé trop court. Pour revenir sur mon image du début, j’ai eu envie de regarder au fond de la boîte pour être bien sûr qu’il ne restait pas un dernier chocolat. Je crois que j’ai lu toutes les lignes imprimées, de la date d’édition au copyright, de la couverture à la quatrième mais non, il fallait se rendre à l’évidence, il n’y avait plus rien. Et je me suis senti triste. J’aurais aimé lire moins vite.

24.2.09

L'homme dé








Un psychiatre décide un beau jour de jouer toutes les décisions de sa vie aux dés. Ils proposent à chaque fois plusieurs solutions à la fois sérieuses et farfelues, sans conséquences ou au contraire désastreuse... Il en vient même à décider de jouer des rôles, de ne plus être lui-même, à décider de devenir qu'un pur être de hasard...
Ce petit jeu prend au fil des pages des proportions hallucinantes.
La lecture est assez euphorique au début mais l'écriture est parfois elle aussi hasardeuse (revendiquée comme telle par le narrateur qui a le même nom que l'auteur) et vers la fin, il y a comme une lassitude qui s'installe...
Cependant, cela reste dans l'ensemble un bon livre qui prône la liberté totale et l'hédonisme.

23.2.09

Le week-end

Vendredi soir chez les Suret

Nous n’étions pas venus chez eux depuis longtemps. Il fut une époque pas si lointaine où nous passions pratiquement deux fois par semaine et puis, il y a eu les mariages, les enfants, les boulots, l’emploi du temps qui se rempli vite…
Du coup, j’ai un petit choc en voyant Tom me sauter dans les bras, lui qui est déjà si grand, qui aura 6 ans cette année et que j’ai porté dans mes bras alors qu’il n’avait que quelques jours. Et Maxence aussi qui n’est déjà plus du tout un bébé. J’avais en face de moi deux petit gars et ça donne un coup de vieux.

Ils venaient de faire des travaux dans leur cuisine, papier peint et parquet. Audrey nous a annoncé qu’elle avait arrêté de fumer depuis un mois et demi, ce qui est une très bonne nouvelle. Ils nous ont annoncé une autre bonne nouvelle, hallucinante, mais je ne crois pas avoir leur feu vert pour en parler ici alors…

Alex et moi, nous avons joué à Mario Kart en ligne pendant que les filles papotaient. Comme avant quoi, quand nous étions à fond dans PES et les filles dans le Yams.

Vincent a eu un peu de mal à s’endormir avec la lumière dans le couloir et Tom qui entre dans sa chambre pour récupérer quelques affaires mais il a fini par s’assoupir.

Nous nous sommes quittés en nous disant qu’il faudrait absolument se voir plus… Ah, si seulement, ils avaient le permis ! Et un monospace !

Samedi

A 9h30, j’ai garé la voiture près de notre médecin. Sandrine et Vincent sont allés au marché et de mon côté, j’ai monté les quelques marches pour aller à mon rendez-vous. Finalement, ce n’était pas mon médecin habituel mais son fils (portrait quasiment craché de son père mais en plus beau et plus jeune, forcément… ). Il m’attendait.
Il a ausculté ma cheville et m’a prescrit une chevillière pour tenir ma cheville et éviter les mouvements latéraux, ainsi que des radios et une échographie pour éliminer le soupçon d’entorse grave. Il m’a aussi dit que j’aurais dû venir plus tôt, ce que Stéphane m’avait fortement conseillé…
Je suis passé la pharmacie et j’ai rejoint Vincent et Sandrine au marché. Ensuite, court passage chez Picard, à Chelles. Je suis resté dans la voiture avec mon fils pendant que Sandrine faisait son tour. Enfin, un autre passage éclair, mais cette fois chez Simply Market. C’était bon, nous pouvions rentrer avec le matos nécessaire pour nos deux repas.

En rentrant nous avons couché Vincent. Les Vantalon sont arrivés vers 12h30. Nous avons fait manger Vincent puis nous l’avons couché. Maxime a dormi dans le lit parapluie, dans notre chambre. Le repas était excellent. Sandrine et Picard forment une équipe géniale. C’était « un dîner presque parfait ».

Dans l’après-midi, les enfants ont joué, essayant de se prêter les jouets, évitant des crises de jalousie, des cris, des pleurs. Il y a eu quelques drames mais dans l’ensemble, ils sont bien débrouillés. Pendant ce temps-là, les adultes jouaient à Mario Kart.

Ils sont partis vers 18h40, juste le temps pour nous de ranger deux trois trucs avant de recevoir Nicolas et Stéphanie, qui eux sont venus avec le repas déjà préparés. C’était également très bon et ça ne nous a pas demandé beaucoup de travail.
J’ai offert deux bouquins à Nico pour le remercier de m’avoir emmené au concert de Bloc Party.
Nous avons pas mal discuté autour de la table. Tous ensemble puis entre mecs pendant que les filles papotaient elles aussi mais dans la cuisine.

Dimanche

La veille, j’avais perdu au Chifoumi pour savoir qui devait se lever le matin pour Vincent. Cependant, dimanche, j’ai eu un peu de mal et c’est Sandrine qui a eu le courage de poser ses pieds par terre la première. Je l’ai suivie cinq minutes plus tard. Ce n’était pas Vincent qui nous avait réveillés mais l’heure sur notre réveil, presque 9h. Comme d’habitude, Vincent était assis dans son lit et se racontait des histoires, avec ses peluches. Il ne pleure pas pour nous appeler quand il est réveillé.
Journée cool, canapé et séries.
Après la sieste de Vincent, nous sommes allés prendre le goûter chez les parents de Sandrine, où se trouvait déjà ma mère, en pleine préparation de son anniversaire.

Le goûter était en fait un mélange entre le vrai goûter sucré et des entrées salés. Il y avait à la fois sur la table des parts de pizza et une tarte au citron meringuée. Des beignets de morue et une tarte aux pommes.

J’ai reçu un appel de Christelle avec qui j’ai discuté une bonne vingtaine de minutes. En revenant à table, je ne me sentais pas très bien, mal à la tête, le ventre un peu en ébullition. Sandrine aussi n’était pas en forme. Elle avait mal au ventre.
Nous sommes rentrés vers 19h30. Nous avons réussi à nous occuper de Vincent alors que nous n’étions vraiment pas au top.

Après un passage au cabinet, j’ai su immédiatement que la gastro venait de m’attraper.

Nous avons couché Vincent. Sandrine s’est installée dans le canapé, en pyjamas avec un plaid. Moi, j’ai essayé d’avaler un smecta mais ça m’a juste donné envie de courir jusqu’aux toilettes pour vomir tous mes repas de la journée.
Après ça, je me sentais mieux. J’ai mangé une banane, assis dans le canapé, moi aussi avec un plaid. Je venais de mettre un pull supplémentaire car j’avais très froid. La banane finie, j’ai commencé à me sentir de moins en moins bien. J’avais soudain très chaud, j’étais en sueur. Sandrine me parlait mais je n’arrivais pas à lui répondre. Elle me conseillait d’aller me coucher, de prendre des médicaments, etc.

Puis je me suis mis sur le bord du canapé, je me sentais défaillir. J’ai mis ma tête entre mes mains, rassemblant les quelques forces qui me restaient pour me lever et tracer jusqu’aux chiottes mais non, je n’ai pas pu… J’ai simplement ouvert mes mains pour vomir dedans mais le jet était si fort que c’est sorti de chaque côté, éclaboussant mes bras, rentrant à l’intérieur de mes manches et tombant en deux galettes sur le tapis. Sandrine s’est levée, m’a tendu un seau et est partie aux toilettes vomir à son tour. Je suis resté deux bonnes minutes, assis, avec le seau à la main, regardant, hébété, mes mains pleines de vomis, le tapis et tous ces morceaux de banane.
Quand Sandrine est revenue dans le salon, elle a commencé à me pourrir, ne comprenant pas pourquoi je n’avais pas eu assez de force pour aller aux toilettes, ou au moins pour lui demander de me filer une bassine. Je n’ai pas trop apprécié de me faire engueuler alors que j’étais quand même malade et qu’en effet, je n’étais pas très fier de moi.
Je suis allé dans la salle de bain. Sandrine a presque voulu me laver tout habillé dans la baignoire mais j’ai tout de même réussi à enlever mes vêtements. Je me sentais mieux et Sandrine aussi puisque nous avons réussi à nous prendre la tête sur ce vomi sur le tapis.
Je me suis changé, m’équipant d’un survêtement, d’un pull. J’ai pris des médicaments et lavé le salon de mes écarts gastriques.

Je suis allé me coucher, accompagné du seau.

Lundi

Au réveil, je n’étais toujours pas très en forme, un petit 38°C de fièvre et l’impression d’être encore faible mais je me sentais capable d’aller bosser. Sandrine m’a encore un peu pourri, cette fois parce que je voulais aller bosser alors que je n’étais pas très bien. J’ai pris sur moi d’y aller et de tenir le coup. Cependant, dans le bus et dans le RER, j’ai croisé les doigts pour ne pas créer comme à la maison la veille, une grande « vomi party » (ce qui m’a fait penser à une scène géniale de ce film génial, Stand by me…)

Toute la journée, je n’étais pas au top mais j’ai tenu. J’ai bien fait rire mes collègues avec cette histoire. J’espère juste que je ne les ai pas tous contaminés.

19.2.09

Rien à dire

5 ans de vie commune

Nous n’avons rien fait de spécial pour la Saint-Valentin, comme chaque année.
J’ai tout de même fait une entrée spéciale que j’ai piquée chez Le Petit Fernand, un restaurant sympa près du boulot dans lequel j’avais emmené Adrien. Sandrine a apprécié. J’étais assez fier de moi.

Nous avons surtout fêté nos 5 de vie commune, nous remémorant notre déménagement et les meubles de notre arrivée, compilation de nos deux chambres et de récupération…

Déjeuner chez C. et J.

Nous avions rendez-vous à 13h chez C. une collègue de Sandrine et son amie J. Nous sommes arrivés à 12h30, les stressant totalement. Nous étions les premiers surpris d’être si en avance.
Après avoir donné à manger à Vincent et l’avoir couché, nous avons mangé à notre tour. Tout était très bon et je ne sais pas si c’est le Champagne, le vin, ou une habitude chez moi, mais j’ai beaucoup parlé et je me suis beaucoup confié. J. est une femme qui écoute bien. C’est rare. Elle a l’air vraiment intéressé par ce qu’on lui dit, et relance même souvent la conversation.
Nous avons essayé de jouer à la WII en fin de journée mais Vincent était dans le salon, bougeant partout, essayant de monter sur des meubles ou attrapant des objets dangereux ou fragiles, donc nous avions du mal à nous concentrer.

Sur le retour, tout le monde dormait dans la voiture, sauf moi, même si ce n’était pas l’envie qui manquait.

J’ai beaucoup joué à Mario Kart pendant le week-end (Thomas me l’avait prêté), me couchant trop tard pour mon âge.

Dessins de Vincent

Mardi, chez Abassia, j’ai eu droit aux deux premiers dessins de Vincent. Des feuilles remplies de traits aux feutres vert et orange, qui partent dans tous les sens. Je me suis extasié devant sa première œuvre mais je n’ai pas vraiment décelé en lui un génie… mais rien n’est fait, il est encore jeune !

Nous les avons bien sûr accrochés sur notre frigo, fièrement. Sandrine a réussi à voir sur l’un d’eux ce que Vincent avait voulu exprimer. Le passage des saisons, la fuite du temps, la vie quoi… Pourquoi pas ?

Cheville

J’ai toujours mal à ma cheville. Je me la suis même retordue devant le Monoprix, au boulot. Je mets de la crème mais je crois bien que c’est une entorse et qu’il va me falloir du repos. Je n’aime pas le repos sportif, j’ai l’impression de m’encroûter et de prendre tout de suite 5 kilos.
Je ne voudrais pas que ça mette un frein à ma grande carrière de handballeur…

Mercredi soir


Nous pensions tous nous retrouver chez les Pinto, à cause de l’accouchement qui approche mais finalement, Laetitia a souhaité venir chez nous. Elle est prête à tout pour accoucher au plus vite. Le terme est prévu pour le 6 ou le 12 mars, donc ce n’est pas encore trop tard mais elle n’en peut plus. Elle s’ennuie et aimerait bien avoir une petite fille qui pleure, qui a besoin de son biberon, qu’on lui change ses couches, qui se réveillent en pleine nuit… Pourquoi pas ?

Pendant que je donnais le bain de Vincent, Sandrine a préparé un petit plat sympa. Nous avons donc pu nous mettre les pieds sous les tables peu de temps après leur arrivée. Vincent et Alexia se sont fait quelques petits bisous mais rien d’alarmant, très soft, mon fils est un gentleman.

Quand Stéphane et Elodie ont passé notre porte, ils ont annoncé à Micaël que sa roue arrière droite était crevée. Il ne les a d’abord pas crus puis lorsqu’il a pu voir cela de ses propres yeux, il a dû se rendre à l’évidence.
Avec l’aide de Stéphane, j’ai pu sortir le cric de la BMW, ce qui m’a permis de voir où il se situait mais il ne convenait pas à la voiture de Stéphane. Du coup, il était allé chercher le sien dans sa voiture. Micaël, bien sûr, qui travaille dans le secteur automobile, n’avait pas de cric dans sa voiture.
Stéphane et moi nous l’avons regardé faire, frissonnant un peu.Pendant ce temps-là, les filles s’excitaient sur Mario Kart que j’avais acheté le midi.
Quand nous sommes remontés, nous avons joué à notre tour. A quatre, ce n’est pas évident, l’écran est coupé en quatre et du coup, tout est petit. Si seulement, j’avais une plus grande télé.
Pour finir, nous avons fait un double au tennis. J’étais avec Elodie et Stéphane avec Micaël. Mon équipe a gagné mais non sans mal. Nous avions du mal à nous placer et je n’étais pas très bon.
Tout le monde était parti avant minuit. Et Laetitia n’avait toujours pas accouché. Mais Micaël, grâce à la WII, avait réussi à rester éveiller toute la soirée, c’est important de le noter.

Déjeuner dans le Jardin du Luxembourg

Ce midi, Thomas et moi avons mangé avec Faustine et Flore pour « fêter » le départ de Faustine (c’était surtout pour marquer le coup parce que nous n’avions presque jamais mangé tous ensemble). Nous devions aller au restaurant mais quelques minutes avant de nous préparer, Flore m’appelle pour me proposer un déjeuner sandwich au Jardin du Luxembourg. Je lui ai rappelée que c’était toujours l’hiver. Elle m’a répondu qu’au soleil, ça ne se sentirait pas. J’ai ensuite essayé de convaincre Thomas qui m’a dit non tout de suite, prétextant qu’il faisait -500 °C dehors et qu’il avait déjà froid rien qu’à y penser.
Malgré tout, un peu plus tard, les filles ont réussi à le convaincre et encore plus tard, lorsque nous étions tous les quatre assis sur un banc en plein soleil, il a fini par retirer ses gants et son manteau…
Et en effet, c’était plutôt une bonne idée de sortir, de ne pas manger à la cafète et de prendre un peu de lumière… ça commence à sentir la fin de l’hiver…

Nous avons parlé des CD que tout le monde (ou presque) avait dans sa discothèque : le best of de Police, de Queen, de Lionel Richie, de Bob Marley, l’album Unplugged de Nirvana, un album des Guns and Roses, le Black Album de Metallica, le Ok Computer de Radiohead, l’album Smash des Offspring et d’autres dont je ne me souviens plus (+ bien sûr le CD honteux dont on ne veut pas parler genre Boulevard des hits…)

Faustine nous a aussi parlé d’un jeu sympa qu’elle pratique souvent en soirée lorsqu’elle ne connaît pas grand monde : s’inventer un nouveau boulot. Deux exemples : dresseur d’ours pour le spectacle du Puy du Fou, nouvelle recrue de la patrouille de France.
Nous avons ensuite imaginé d’autres possibilités. Thomas a proposé "Eleveur de perruches à la Queue-en-Brie". J’ai proposé "Vendeur de cheveux pour un organisme qui tricote des pulls pour le Tiers Monde, actuellement en rupture de stock".
Bon, ça ne volait pas très haut mais le midi, pour décompresser, ça fait du bien…

12.2.09

Les intellectuels et l'occupation



Essai très universitaire que j’avais depuis longtemps dans ma bibliothèque. J’ai profité de l’ambiance de Bienveillantes pour me jeter dessus.

La lecture n’est pas très facile car très académique, très « dissertation » (introduction, trois parties, conclusion) et certains thèmes abordés sont moins intéressants que les autres mais dans l’ensemble, c’est passionnant. Surtout que ce texte ne parle pas

Cet essai pose tout de même la question du manichéisme, du bien, du mal, et du jugement systématique des héros ou des traîtres. Comment juger un homme qui a fait le mauvais choix historique et encenser celui qui a fait le bon choix ? Si l’Allemagne avait gagné la guerre, les traîtres auraient été des héros et les héros des traîtres…

11.2.09

Dans les grandes lignes

Soirée poker

Dans la semaine, Stéphane, pourtant à Valmorel, avait organisé une soirée poker chez lui pour son retour. Il m’a invité trouvant comme argument le fait qu’Olivier, qui habite près de Metz était exceptionnellement présent et disponible seulement ce soir là. J’ai hésité un peu mais j’ai finalement accepté. Quand il m’a dit qu’il s’agissait d’un poker où la mise de départ était de 10 €, j’ai légèrement tiqué mais je me suis laissé convaincre, acceptant à l’avance de perdre cette somme, connaissant mon niveau dans ce jeu.

Stéphane et Elodie sont venus manger à la maison samedi soir. Le rendez-vous chez eux n’était que pour 22h30. Ils sont partis avant moi puis j’ai abandonné Sandrine et je suis monté jusqu’à Noisy. Je suis arrivé en même temps qu’Olivier, déposé, dans un frein à main typique des Noches, par Sandie. Elle est repartie à toute vitesse. J’étais au téléphone avec Rachid, mon entraîneur, qui m’annonçait que deux autres mecs venaient de se blesser mais qu’ils avaient gagné.

Petit à petit, les gens sont arrivés. Que des handballeurs, que des mecs avec qui ou contre qui j’ai déjà joués au moins une fois dans ma vie. De Neuilly Plaisance, de Montreuil, du Plessis Trevise, d’Ozoir, de Noisy le Grand. Nous étions 10 ans tout, avec la petite amie d’un des mecs, qui jouait pour la première fois et qui au début a vraiment une la chance de la débutante, ramassant des mises conséquentes.
La partie était sérieuse, respectant des règles de poker : augmentation des blinds toutes les 40 minutes, une seule recave possible et seulement jusqu’à 1h30… Par contre, les joueurs avaient le droit de fumer. Donc, deux problèmes pour les non fumeurs : la fumée et l’air frais car les portes fenêtres étaient ouvertes pour aérer. Mais je ne pouvais rien dire, j’étais un peu en minorité.
Je ne me sentais pas trop à l’aise au début mais je me suis détendu au fil des minutes.
J’ai sorti mon appareil et j’ai pris quelques photos. Je commençais déjà à perdre donc ce n’était plus trop important. J’ai voulu capter une ambiance, des instants.

Je ne suis pas sorti en premier. J’ai dû terminer 6ème, ce qui m’a laissé du temps pour jouer au tennis sur la WII avec Stéphane et Olivier.

J’ai ramené Olivier vers 3h30 et je suis rentré.

Dimanche chez Anthony, Marie et Jade

Déjeuner très sympa à la campagne, avec la neige qui tenait encore par endroits. Menu léger : tartiflette et fondant au chocolat. Vincent a dormi une bonne partie de l’après-midi, Jade aussi. Les adultes ont surtout mangé et parlé, et joué aussi un peu à Mario Kart sur la WII, ce qui m’a rappelé des souvenirs d’enfance avec mes frères, chez mon père, dans son studio…

Marie a le ventre qui s’arrondit. Ils sont toujours un peu crevés mais il faut ce qu’il faut quand on est chez d’entreprise. Anthony devient un petit portugais à force d’aider Marie à la salle pour des travaux.

Nous sommes rentrés après le goûter, avant la nuit pour retrouver ma mère à la maison qui est toujours dans l’organisation des ses 50 ans.

J’ai eu une longe discussion avec mon père, mouvementée, difficile, comme jamais nous n’en avons eu. Je ne sais pas exactement ce qu’il en est ressorti, si ce que nous avions à nous dire nous a aidés ou pas mais en tout cas, nous avons parlé. Ma mère est rentrée, me disant au-revoir de loin.
Ca m’a évidement remué et j’y pense beaucoup depuis.

Soirée cinéma du lundi soir

L’étrange histoire de Benjamin Button aux Arcades. Séance à 20h20. Nous avons dû courir pour le bain de Vincent, le biberon et pour donner les dernières recommandations à ma mère qui le gardait. Nous étions à 20h10 au ciné, prêts à prendre un paquet de M&M’s, juste à temps pour les bandes annonces. Parfait. Mais la course quand même…

Concert de Bloc Party à l'Olympia

J’ai retrouvé Nico sur le quai de la ligne 4 à Châtelet. Je l’ai guidé dans les différents couloirs du métro pour atteindre l’Opéra et la Quick que nous pensions être dans le boulevard des Capucines mais qui se trouvait en fait dans le Boulevard des Italiens.
Nous étions devant l’Olympia à 20h.
J’avais ramené mon appareil photo mais la sécurité de l’entrée me l’a gardé. Nous avons attendu quelques temps sur l’escalier de la première salle d’accueil puis nous sommes rentrés écouter Delphic, la première partie. Avant l’arrivée de Bloc Party, nous avons trouvé une nouvelle place, bien située, avec une bonne visibilité.
Le concert était sympa, bien vivant et donnait envie de sauter partout. Moi qui n’aime pas trop Bloc Party à la base, ça m’a bien fait kiffer, comme disent les jeunes.

J’étais de retour à la maison vers 23h30, complètement épuisé par ma journée.

L'étrange histoire de Benjamin Button






Très beau film, sensible, servi par deux acteurs formidables.
Une histoire à la fois tendre et dure qui pose des questions sur le temps qui s'écoule, les instants dont il faut profiter, les gens qu'il faut savoir aimer aux bons moments...
Certains plans sont vraiment magnifiques et on se surprend parfois à sourire.
Ca dure 2h40 mais c'est bien pour toute une vie, même à rebours...

10.2.09

Les Bienveillantes - 2



La couverture brésilienne.




















La couverture allemande.


















Une autre couverture espagnole.



















La couverture néérlandaise.

Les Bienveillantes

Je l’ai fini il y a déjà une semaine mais il me fallait un peu de temps pour digérer ce pavé sur lequel j’ai passé un mois et demi.

Ce fut une lecture éprouvante qui demande toute l’attention et un peu de force aussi dans les avant-bras parce qu’il pèse son poids et d’une seule main, dans la foule des transports, il fallait le tenir…

Un roman de 894 pages, en pleine page, sans trop d’aérations, avec un corps de texte et des interlignages très petits… Un livre qui fait peur avant même de l’ouvrir, comme beaucoup de pavé. Il est resté presque deux ans dans ma bibliothèque avant que je me décide. En même temps, je crois beaucoup « au bon moment » pour lire un livre… Il ne faut pas se forcer parce que c’est le livre dont tout le monde parle, parce que tout le monde le conseille, parce qu’il fait débat. Il faut être prêt.
Pour celui-ci, fin décembre, je me sentais prêt.

Et je suis content de l’avoir lu, et fier aussi car parvenir à surmonter une épreuve comme celle-ci, aussi bien pour le fond (les mémoires d’un officier SS) que pour la forme (dont j’ai déjà parlée plus haut) est une bonne chose.

C’est un bon roman, très bien écrit, dans un style plutôt classique mais rempli de grades allemands, militaires et administratifs, qu’il faut oublier au fur et à mesure qui sont lourds au début.

Le personnage principal qui pourrait facilement être détestable, ne l’est pas tant que ça et c’est sûrement l’idée première du livre, placer le lecteur devant cette question, qu’aurais-je fait à sa place, dans les mêmes conditions ?

Je reste tout de même assez critique sur certains passages du livre, trop délirants, fantasmatiques, trop provocants. L’avant dernier chapitre, celui intitulé « Air » m’a déçu au plus haut point. Je ne voyais pas l’intérêt de ce passage. Je trouvais cela dommage car la fin approchait et je ne voulais plus le lâcher, je voulais aller au bout et ces 50 pages ont été un véritable calvaire. Elles n’apportent rien au roman ni au personnage.

Habituellement, quand je finis un roman, je me jette très vite dans un autre mais là, j’ai préféré attendre. Trop de choses à ruminer, d’informations à ranger, trop de questionnement.
Du coup, je lis un essai assez intéressant dont je parlerais plus tard.
Ci-jointes, les couvertures de certaines éditions étrangères. Amérique, Italie et Espagne.

Photos de la soirée Poker

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/SoireePoker?feat=directlink

5.2.09

Arpenter le bitume, finir un pavé

Lundi

Après ma douche, j'ai jeté un coup d'oeil par la fenêtre pour observer la neige annoncée la veille par la météo et au rendez-vous pour débuter la semaine. J'ai souri. Je suis toujours heureux quand le paysage, même le nôte, urbain et gris, est recouvert du manteau blanc. Il y a quelque chose de formidablement beau et apaisant.
En réveillant Sandrine, je lui ai annoncée la bonne nouvelle et finalement nous en sommes très vite venus à penser que ce n'en était pas vraiment une, étant donné les difficultés que nous allions sûrement rencontrer pour nous rendre à nos postes respectifs. Sandrine est dépuis toujours plus terre à terre que moi.

En effet, un peu plus tard, alors que j'avais déjà manqué de tomber plusieurs fois sur le chemin qui me rendait à l'arrêt de bus et que je marchais dans la neige avec mes chaussures les plus fines aux semelles les plus plates (comme si j'avais exprès, alors que j'avais bien vu la neige, de mettre mes chaussures les moins adaptées...), un homme nous a prévenu qu'il n'y aurait pas de bus ce matin.
Je prends mon courage à deux mains, me force pour ne pas rentrer à la maison, me cacher sous la couverture et ne plus penser à ce lundi matin qui commence mal, et je rallie tant bien que mal la gare RER.

A Paris, la neige commençait déjà à ne plus ressembler à grand-chose mais les lions de la fontaine de la place Saint-Sulpice recouverts d'une petite couche poudreuse étaient tout de même beaux à voir.

Le midi, il n'y avait plus rien. J'essayais d'imaginer la compagne, les champs et les forêts qui devaient rester bien blancs toute la journée.

Appel de Stéphane dans la soirée pour nous informer que la chienne d'Elodie, Taïga, est très malade, que les vétérinaires soupçonnent un cancer et ses jours sont comptés plutôt en mois qu'en année. Difficile pour moi de trouver les mots, étant donné mon attachement légendaire aux animaux et particulièrement aux chiens (Europe, si tu nous regardes de là où tu es, désolé...). Ce qui ne m'empêchait pas de partager leur douleur, de me sentir réellement triste pour elle (Elodie).

Mardi
Je crois bien que c'est mardi que Thomas nous a raconté sa petite chute : en voulant attraper un métro, il a glissé et s'est retrouvé, alors que le signal retentissait, les jambes sur le quai et le reste du corps à l'intérieur de la rame. Il s'est revelé à toute vitesse genre "c'est exactement ce que je voulais faire" Un mec qui rigolait bien de sa cascade lui a dit : "Quelle éntrée fracassante !"
Ca nous a bien fait rire.

Pas de hand pour moi toujours à cause de ma cheville qui dégonfle, devient bleue. Sandrine me soigne mais je sais qu'elle espère que ma guérison ne sera pas trop rapide. Je crois qu'elle aimerait bien que je reste plus souvent à la maison...
Donc Koh-Lanta.

Mercredi

Je suis arrivé au bureau à 8h45. Je dépose mon livre que je ne lâchais plus du tout depuis la page 800 dépassée, mon bonnet et m'aperçoit soudain qu'il ne me reste plus qu'un seul gant dans mes poches. Je repars immédiatement pour parcourir le chemin qui me mène à la station Saint-Sulpice, observant le sol, les poubelles, les bancs pour y trouver mon gant noir, chaud, et agréable qui allait si bien à ma main droite.
Je suis retournée au bureau bredouille (ou "brecouille" comme disent les chasseurs de la galinette cendrée). J'ai lu mes mails, fait vite fait des trucs urgents puis j'ai repris le métro direction Bastille pour ma première viste de la journée.
Un espace sympa mais pas du tout pratique. Dans notre salle, en plein milieu, se dressent deux poteaux fins mais tout de même présents qui cassent la visibilité et rend la pièce, en tout cas dans la disposition que nous apprécions, incompatible avec nos besoins.
J'ai rapidement récupéré un métro devant la FNAC Musique et je suis retournée au bureau, relire quelques mails et re-traiter des choses urgentes.
Puis second rendez-vous, dans un club sportif huppé en face du Ministère de l'Outre-Mer, très british avec boiseries, piscines, salle d'armes. Endroit original qui pourrait nous convenir.
Nouveau passage au bureau. Puis nouveau départ mais cette fois pour le Boulevard Montmartre et un hôtel Mercure classique avec prestations classiques.
Je suis resté quelques temps avec Virginie au téléphone puis je suis rentré manger un peu.

Sur le chemin du retour, en traversant la place Saint-Sulpice, je me suis à nouveau tordu la cheville, sur une plaque en métal qui entoure la base des arbes. Pas aussi fort que dimanche dernier mais suffisamment pour avoir à serrer les dents en marmonnant un quel con.
C'est ce jour que j'ai achevé Les Bienvaillantes dont je reparlerai plus tard.
Je ne sais plus si c'était le même jour mais voici l'histoire du radiateur.
** Ma collègue Dalila possède un radiateur d'appoint depuis plusieurs années désormais, qu'elle a récupéré par ses propres moyens du grenier de la maison et qui lors d'un recensement exhaustif pour un enfermement définitif a été oublié.
Ce radiateur est très utile car par temps de grand froid comme ces derniers temps et il fait tout de suite chaud dans notre bureau. Je ne suis pas le dernier à en profiter et d'autres personnes du service passent parfois pour ne rien dire mais seulement pour emmagasiner de la chaleur.
Mon responsable qui est dans un bureau collé au nôtre a lieu toujours très froid. Son bureau semble être dans un courtant d'air.
Un matin (alors que Dalila n'était pas encore arrivée), il entre dans le bureau et se dirigie vers le radiateur me demandant en ayant déjà la main dessus s'il pouvoir l'emprunter. "Parce que là, j'ai vraiment mais vraiment très froid !" ajoute-t-il. Je réponds oui tout en me disant que Dalila n’aimera pas du tout ma réponse. Cependant, je ne me voyais pas du tout dire non.
Et, ça n’a pas manqué, à l’arrivée de Dalila, je lui ai racontée et elle n’a pas aimé, me disant : « Tu aurais pu dire non, quand même ! » Evidemment, le reste de l’équipe, voyant que je me sentais mal m’a encore plus enfoncé, annonçant tous qu’ils auraient dit non à ma place et que bon, je n’étais pas trop un mec qui s’affirmait…
La situation s’est détendue dans l’après-midi après le retour du radiateur dans le bureau.

Soirée crêpes mercredi soir avec les Pinto. Sandrine en avait fait à Laetitia alors qu’elle était enceinte d’Alexia alors là, pour celle qui arrive dans quelques semaines, elle ne pouvait pas faire de jalouses.

Nous avons parlé de l’angoisse du jour de l’accouchement, de la manière dont il faudra gérer Alexia…
De déménagement, d’exil à l’étranger, de vivre en province. Je ne sais pas si je suis attaché à ma région mais pour une vie meilleure, je me sens prêt à bouger aujourd’hui. S’il ne se passe rien sur le plan professionnel d’ici juillet, je regarderai peut-être ce qu’il y a dans le Sud…

Jeudi

Réunion à Saint-Cloud chez un client. J’ai rejoint mon responsable sur place en perdant bien mon temps dans les transports.
En rentrant, mon patron me demande de lui rendre service, en rangeant la voiture au parking. J’accepte bien sûr puisque je ne sais pas dire non.
Lorsque je me mets au volant de ce SCENIC, je suis perdu. Je cherche le frein à main et je ne le trouve pas. Je démarre doucement, et je me dis que merde, j’ai peut-être laissé le frein à main et que je roule bêtement en l’abîmant. Je finis par ma dire 10 mètres plus loin que le frein à main n’avait pas dû être enclenché.
Je rentre donc dans le parking VINCI. Je passe la carte et je poursuis vers la partie privative. Pour passer une nouvelle fois la carte, au niveau de seconde barrière, c’est moins simple. Il faut que je me lève. Je cherche à nouveau le frein à main mais sans succès. J’ai toujours un bout de pied sur le frein et là, je fais tomber la carte. Je sors de la voiture et attrape la carte pour la passer très vite, tant j’angoissais à l’idée de voir la voiture dégringoler…
Je me gare comme je peux en marche arrière. Je retire la carte qui sert de clé et la voiture est toujours en marche. Je ne comprends plus rien, je cherche la caméra de Marcel Bélivaux. Je remarque enfin le bouton Start / Stop et le presse. Soudain, le voyant du frein à main s’allume. Je suis rassuré.
Malgré tout, après avoir éteint la voiture, j’ai quand même essayé de la pousser pour être sûr que le frein à main était bien là.
Je me trouvais con mais bon, la voiture du patron quand même, je ne pouvais pas prendre de risques…

3.2.09

Les dents de la nuit ; Zodiac

Un film naze si on se met devant en pensant regarder un film bien.
Mais si on part dans l’idée que ça va être très con, que les blagues vont être faciles, que tout a déjà été dit ou fait, et que bon, allez, pourquoi pas, bah, parfois, on se marre bien. Les personnages joués par Sam Karman et Hélène de Fougerolles sont vraiment drôles.


Une qualité de la mise en scène, des couleurs, des images, irréprochable. Une transposition dans les Etats-Unis de la fin des années 60 au début des années 80 très bien rendue.
Mais, oh mon Dieu, qu’est-ce que c’est long !
Malgré les acteurs principaux, les seconds rôles, l’intrigue, 2h43, c’était trop.
A voir quand même, notamment pour voir Anthony Edwards (Mark Greene d’Urgences) avec des cheveux.

Champions du monde (encore)

Nikola Karabatic à Laurent Moisset du journal L'Equipe du 02 février 2009 :

"Regardez les yeux de Cédric. Regardez ce qu’ils expriment. C’est pour cela que je joue au hand. Pour ça que j’ai envie de gagner. Parce que notre aventure n’est pas anodine. Elle repose sur des valeurs humaines, des sentiments, des sensations et beaucoup de travail partagés. Et moi, que ce soit bien dit, je ne suis qu’un maillon dans cette chaîne du bonheur."

2.2.09

Champions du monde

Vendredi

Sandrine et Vincent m’attendaient dans le petit parking de la gare de Neuilly. Nous avons ensuite trouvé une place juste devant le cabinet de la dermato. Dans la salle d’attente, nous avons juste eu le temps d’enlever le manteau de Vincent et c’était déjà notre tour.
La dermato trouve que l’eczéma de Vincent s’arrange, notamment sur la tête mais elle nous a redonné d’autres crèmes et d’autres précisions pour le soigner au mieux. Sandrine en a eu beaucoup quand elle était petite. On ne choisit pas ce qu’on transmet…

De retour à la maison, bain pour Vincent et arrivée d’Adrien au moment du biberon. Nous avons bien mangé et bien rigolé en jouant à Fort Boyard sur la WII, enfin surtout Adrien et Sandrine. Pendant ce temps-là, je filais deux trois trucs à Adrien sur son disque dur externe.
Il est parti un peu après minuit sollicité par son cousin, ou la copine de son cousin, un truc dans le genre, pour prendre des photos pendant une soirée d’anniversaire. C’était dans le restaurant en bas de chez lui mais il devait quand même revenir de chez nous.

Samedi

Réveil tous ensemble car nous devions nous rendre à la Mairie pour nos passeports. Tous nos papiers étaient prêts donc les choses ont été assez rapides. Même s’il a fallu remplir des dossiers pour nous et pour Vincent car nous faisions aussi sa carte d’identité.
Sandrine est ensuite passée chez sa sœur pour récupérer des papiers dont Cidalia a besoin pour sa nouvelle demande. Pendant ce temps, je suis rentré avec Vincent en poussette. Il s’est endormi quelques minutes avant d’arriver. Je l’ai donc couché très vite mais il n’a pas voulu dormir. Je l’entendais parler dans son lit et appeler « papa » ou « maman ». Au retour de Sandrine, il n’avait toujours pas trouvé le sommeil alors nous l’avons libéré.
Vincent a pris une porte et un tiroir dans la tête mais il semble avoir la tête dure.

Après-midi très calme à la maison.
Après la sieste et le goûter, nous avons rejoint Marion, Sylvain et Maxime pour un petit tour dans le parc en bas de chez eux mais c’était sans compter sur le froid et le vent glacial. Le petit tour a été microscopique et nous sommes vite remontés au chaud. Vincent était comme un fou, avec des jouets partout. Il en prenait un, avançait puis le lâchait pour en attraper un autre et ainsi de suite, dans le salon ou dans la chambre de Maxime.

Soirée crêpes chez Sylvie et Ernesto, qui habitent l’immeuble en face du nôtre. Sylvie est la fille de l’ancienne nourrice de Sandrine. J’avais proposé à Sandrine de laisser Vincent à la maison et de n’emporter que la baby phone mais étrangement, elle n’a pas voulu. J’ai installé le lit et Vincent s’est endormi assez rapidement. Leur appartement est disposé exactement comme le nôtre mais avec des aménagements différents, plus modernes. Ils ont déjà coupé une partie du couloir pour en faire un bar, ce qui ouvre considérablement la pièce.
Il y avait les crêpes, le sucre et un petit pot de Nutella. Plusieurs fois, j’ai croisé des regards qui avaient l’air de dire que bon, il a l’air d’aimer ça le Nutella Romain ! Et oui, j’aime ça et je ne me suis pas privé.
La conversation a tourné autour de Vincent, de la grossesse, du mariage (ils se marient cette année au Portugal…), etc.
Nous ne sommes pas rentrés trop tard, un peu après minuit et nous en avons profité pour regarder un épisode d’une série en cours.

Dimanche

Je me suis levé pour m’occuper de Vincent (j’avais encore perdu au Chifoumi). Quand Sandrine s’est levée à son tour, je me suis habillé et je suis allé chercher du pain. Petit déjeuner copieux.
Nous avons recouché Vincent et en avons profité pour faire de même. Nous n’avons ouvert les yeux qu’à 13h. Nous devions être chez les parents de Sandrine pour 13h30. Et Vincent qui jouait dans son lit n’avait toujours pas mangé.
Urgence à la maison mais nous avons réussi.

Je ne suis parti trop en retard. Sur l’autoroute, alors que je roulais bien, soudain, le compte tour est redescendu à 0 et la voiture a eu l’air de se bloquer, comme si elle était soudain en roue libre. Les deux voyants qui s’allument au démarrage venaient de s’allumer. J’ai pu freiner, ralentir et me mettre sur le voie de droite. J’ai appuyé sur le bip de la voiture, les voyants se sont éteints et j’ai pu redémarrer mais ça m’a quand même fait flipper.

Je suis arrivé presque le premier au gymnase de Serris. J’ai retrouvé dans l’équipe adverse des mecs qui avaient joué avec moi à Noisy-le-Grand et même Tu (c’est son prénom), mon entraîneur quand j’étais junior.
Pendant le match, j’avais en face de moi Jean-Marc, 1,90 mètres, 120 kgs et je n’ai pas pu faire grand-chose à part marquer un seul et unique but. Au début du match, Tu a dit à Jean-Marc : « Reste bien sur tes appuis, il est bon en face ! » Ca m’a fait plaisir mais après, pendant le reste du match, je n’ai rien fait du tout.
Ah, si, vers la fin, je me suis blessé. Je me suis tordu la cheville gauche en retombant. Elle a finalement gonflé dans la soirée et là, j'ai toujours mal.

Je suis rentré assez vite pour récupérer Sandrine et Vincent et me poster devant la télévision juste à temps pour un vrai match de hand et une vraie victoire de la France.

Elisa et Diégo sont passés nous donner une invitation pour le baptême d’Andréa.