Les Bienveillantes
Je l’ai fini il y a déjà une semaine mais il me fallait un peu de temps pour digérer ce pavé sur lequel j’ai passé un mois et demi.
Ce fut une lecture éprouvante qui demande toute l’attention et un peu de force aussi dans les avant-bras parce qu’il pèse son poids et d’une seule main, dans la foule des transports, il fallait le tenir…
Un roman de 894 pages, en pleine page, sans trop d’aérations, avec un corps de texte et des interlignages très petits… Un livre qui fait peur avant même de l’ouvrir, comme beaucoup de pavé. Il est resté presque deux ans dans ma bibliothèque avant que je me décide. En même temps, je crois beaucoup « au bon moment » pour lire un livre… Il ne faut pas se forcer parce que c’est le livre dont tout le monde parle, parce que tout le monde le conseille, parce qu’il fait débat. Il faut être prêt.
Pour celui-ci, fin décembre, je me sentais prêt.
Et je suis content de l’avoir lu, et fier aussi car parvenir à surmonter une épreuve comme celle-ci, aussi bien pour le fond (les mémoires d’un officier SS) que pour la forme (dont j’ai déjà parlée plus haut) est une bonne chose.
C’est un bon roman, très bien écrit, dans un style plutôt classique mais rempli de grades allemands, militaires et administratifs, qu’il faut oublier au fur et à mesure qui sont lourds au début.
Le personnage principal qui pourrait facilement être détestable, ne l’est pas tant que ça et c’est sûrement l’idée première du livre, placer le lecteur devant cette question, qu’aurais-je fait à sa place, dans les mêmes conditions ?
Je reste tout de même assez critique sur certains passages du livre, trop délirants, fantasmatiques, trop provocants. L’avant dernier chapitre, celui intitulé « Air » m’a déçu au plus haut point. Je ne voyais pas l’intérêt de ce passage. Je trouvais cela dommage car la fin approchait et je ne voulais plus le lâcher, je voulais aller au bout et ces 50 pages ont été un véritable calvaire. Elles n’apportent rien au roman ni au personnage.
Habituellement, quand je finis un roman, je me jette très vite dans un autre mais là, j’ai préféré attendre. Trop de choses à ruminer, d’informations à ranger, trop de questionnement.
Du coup, je lis un essai assez intéressant dont je parlerais plus tard.
Ce fut une lecture éprouvante qui demande toute l’attention et un peu de force aussi dans les avant-bras parce qu’il pèse son poids et d’une seule main, dans la foule des transports, il fallait le tenir…
Un roman de 894 pages, en pleine page, sans trop d’aérations, avec un corps de texte et des interlignages très petits… Un livre qui fait peur avant même de l’ouvrir, comme beaucoup de pavé. Il est resté presque deux ans dans ma bibliothèque avant que je me décide. En même temps, je crois beaucoup « au bon moment » pour lire un livre… Il ne faut pas se forcer parce que c’est le livre dont tout le monde parle, parce que tout le monde le conseille, parce qu’il fait débat. Il faut être prêt.
Pour celui-ci, fin décembre, je me sentais prêt.
Et je suis content de l’avoir lu, et fier aussi car parvenir à surmonter une épreuve comme celle-ci, aussi bien pour le fond (les mémoires d’un officier SS) que pour la forme (dont j’ai déjà parlée plus haut) est une bonne chose.
C’est un bon roman, très bien écrit, dans un style plutôt classique mais rempli de grades allemands, militaires et administratifs, qu’il faut oublier au fur et à mesure qui sont lourds au début.
Le personnage principal qui pourrait facilement être détestable, ne l’est pas tant que ça et c’est sûrement l’idée première du livre, placer le lecteur devant cette question, qu’aurais-je fait à sa place, dans les mêmes conditions ?
Je reste tout de même assez critique sur certains passages du livre, trop délirants, fantasmatiques, trop provocants. L’avant dernier chapitre, celui intitulé « Air » m’a déçu au plus haut point. Je ne voyais pas l’intérêt de ce passage. Je trouvais cela dommage car la fin approchait et je ne voulais plus le lâcher, je voulais aller au bout et ces 50 pages ont été un véritable calvaire. Elles n’apportent rien au roman ni au personnage.
Habituellement, quand je finis un roman, je me jette très vite dans un autre mais là, j’ai préféré attendre. Trop de choses à ruminer, d’informations à ranger, trop de questionnement.
Du coup, je lis un essai assez intéressant dont je parlerais plus tard.
Ci-jointes, les couvertures de certaines éditions étrangères. Amérique, Italie et Espagne.
1 Comments:
félicitation, quand mon père l'a lu, j'avais voulu le lire, après lui, puis je m'étais découragé. peut être qu'un jour, mais la je suis pas prêt.
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