Les choses simples

2.2.09

Champions du monde

Vendredi

Sandrine et Vincent m’attendaient dans le petit parking de la gare de Neuilly. Nous avons ensuite trouvé une place juste devant le cabinet de la dermato. Dans la salle d’attente, nous avons juste eu le temps d’enlever le manteau de Vincent et c’était déjà notre tour.
La dermato trouve que l’eczéma de Vincent s’arrange, notamment sur la tête mais elle nous a redonné d’autres crèmes et d’autres précisions pour le soigner au mieux. Sandrine en a eu beaucoup quand elle était petite. On ne choisit pas ce qu’on transmet…

De retour à la maison, bain pour Vincent et arrivée d’Adrien au moment du biberon. Nous avons bien mangé et bien rigolé en jouant à Fort Boyard sur la WII, enfin surtout Adrien et Sandrine. Pendant ce temps-là, je filais deux trois trucs à Adrien sur son disque dur externe.
Il est parti un peu après minuit sollicité par son cousin, ou la copine de son cousin, un truc dans le genre, pour prendre des photos pendant une soirée d’anniversaire. C’était dans le restaurant en bas de chez lui mais il devait quand même revenir de chez nous.

Samedi

Réveil tous ensemble car nous devions nous rendre à la Mairie pour nos passeports. Tous nos papiers étaient prêts donc les choses ont été assez rapides. Même s’il a fallu remplir des dossiers pour nous et pour Vincent car nous faisions aussi sa carte d’identité.
Sandrine est ensuite passée chez sa sœur pour récupérer des papiers dont Cidalia a besoin pour sa nouvelle demande. Pendant ce temps, je suis rentré avec Vincent en poussette. Il s’est endormi quelques minutes avant d’arriver. Je l’ai donc couché très vite mais il n’a pas voulu dormir. Je l’entendais parler dans son lit et appeler « papa » ou « maman ». Au retour de Sandrine, il n’avait toujours pas trouvé le sommeil alors nous l’avons libéré.
Vincent a pris une porte et un tiroir dans la tête mais il semble avoir la tête dure.

Après-midi très calme à la maison.
Après la sieste et le goûter, nous avons rejoint Marion, Sylvain et Maxime pour un petit tour dans le parc en bas de chez eux mais c’était sans compter sur le froid et le vent glacial. Le petit tour a été microscopique et nous sommes vite remontés au chaud. Vincent était comme un fou, avec des jouets partout. Il en prenait un, avançait puis le lâchait pour en attraper un autre et ainsi de suite, dans le salon ou dans la chambre de Maxime.

Soirée crêpes chez Sylvie et Ernesto, qui habitent l’immeuble en face du nôtre. Sylvie est la fille de l’ancienne nourrice de Sandrine. J’avais proposé à Sandrine de laisser Vincent à la maison et de n’emporter que la baby phone mais étrangement, elle n’a pas voulu. J’ai installé le lit et Vincent s’est endormi assez rapidement. Leur appartement est disposé exactement comme le nôtre mais avec des aménagements différents, plus modernes. Ils ont déjà coupé une partie du couloir pour en faire un bar, ce qui ouvre considérablement la pièce.
Il y avait les crêpes, le sucre et un petit pot de Nutella. Plusieurs fois, j’ai croisé des regards qui avaient l’air de dire que bon, il a l’air d’aimer ça le Nutella Romain ! Et oui, j’aime ça et je ne me suis pas privé.
La conversation a tourné autour de Vincent, de la grossesse, du mariage (ils se marient cette année au Portugal…), etc.
Nous ne sommes pas rentrés trop tard, un peu après minuit et nous en avons profité pour regarder un épisode d’une série en cours.

Dimanche

Je me suis levé pour m’occuper de Vincent (j’avais encore perdu au Chifoumi). Quand Sandrine s’est levée à son tour, je me suis habillé et je suis allé chercher du pain. Petit déjeuner copieux.
Nous avons recouché Vincent et en avons profité pour faire de même. Nous n’avons ouvert les yeux qu’à 13h. Nous devions être chez les parents de Sandrine pour 13h30. Et Vincent qui jouait dans son lit n’avait toujours pas mangé.
Urgence à la maison mais nous avons réussi.

Je ne suis parti trop en retard. Sur l’autoroute, alors que je roulais bien, soudain, le compte tour est redescendu à 0 et la voiture a eu l’air de se bloquer, comme si elle était soudain en roue libre. Les deux voyants qui s’allument au démarrage venaient de s’allumer. J’ai pu freiner, ralentir et me mettre sur le voie de droite. J’ai appuyé sur le bip de la voiture, les voyants se sont éteints et j’ai pu redémarrer mais ça m’a quand même fait flipper.

Je suis arrivé presque le premier au gymnase de Serris. J’ai retrouvé dans l’équipe adverse des mecs qui avaient joué avec moi à Noisy-le-Grand et même Tu (c’est son prénom), mon entraîneur quand j’étais junior.
Pendant le match, j’avais en face de moi Jean-Marc, 1,90 mètres, 120 kgs et je n’ai pas pu faire grand-chose à part marquer un seul et unique but. Au début du match, Tu a dit à Jean-Marc : « Reste bien sur tes appuis, il est bon en face ! » Ca m’a fait plaisir mais après, pendant le reste du match, je n’ai rien fait du tout.
Ah, si, vers la fin, je me suis blessé. Je me suis tordu la cheville gauche en retombant. Elle a finalement gonflé dans la soirée et là, j'ai toujours mal.

Je suis rentré assez vite pour récupérer Sandrine et Vincent et me poster devant la télévision juste à temps pour un vrai match de hand et une vraie victoire de la France.

Elisa et Diégo sont passés nous donner une invitation pour le baptême d’Andréa.