Les choses simples

21.1.09

Eh, mec, t'es où là ?

Samedi

Une ancienne collègue de Sandrine nous avait invités chez elle pour déjeuner. Elle habite Saint-Ouen l’Aumône, dans le 95, autant dire à l’autre bout de chez nous…

Nous devions y être pour 12h30 et partir au plus tard à 16h car j’avais match au Blanc Mesnil à 18h30 et un rendez-vous sur place pour l’échauffement à 17h45.

Nous sommes d’abord passés prendre Virginie et son fils Kewan à Livry-Gargan. Elle nous a raconté une histoire d’expulsion de son appartement pour cause de mauvaise information administrative ; une jeune fille n’a pas fait le nécessaire au départ et hop, au final, une lettre de l’huissier… C’est de cette manière que certaines personnes qui n’ont ensuite personne sur qui compter se retrouvent dehors.

Nous ne sommes pas arrivés très en retard chez SML, l’ancienne collègue… En même temps qu’Estelle et sa fille Loane en fait. Nous avons découvert un appartement avec mezzanine, très sympa, lumineux. SML avait décoré son appartement d’une façon assez épurée et avec des meubles qui n’avaient vraiment pas l’air de venir chez Ikéa ou Conforama. Virginie a même dit que la table devait sûrement coûter une paie. SML a confirmé en nous donnant le prix.

Nous avons couché Vincent dans le seul endroit fermé et sans lumière de l’appartement, l’entrée. Vincent n’a pas trop voulu dormir, surtout que je l’ai dérangé une première fois pour récupérer des chaises qui étaient dans le cagibi, et que Fabrice, le mari de SML est rentré du travail, découvrant Vincent debout dans son lit pour l’accueillir chez lui.
Il a quand même fini par s’endormir mais pas très longtemps.
Nous avons très bien mangé. SML avait fait elle-même un repas asiatique avec nems et tout…

Nous sommes partis un peu en retard ; Loane ayant causé un indicent diplomatique en faisant tomber une horloge en verre, fragile et qui devait sûrement coûter une paie.
Donc, 16h30, nous décollons de Saint-Ouen. Il faut ramener Virginie, ce qui n’était pas vraiment prévu au départ.
Bien sûr, sur la route, nous n’étions pas seuls, surtout pour atteindre Livry-Gargan. Je voyais l’heure tourner et je sentais le stress monter. Je savais qu’il n’y avait aucune chance que j’arrive à l’heure au Gymnase et ça me rendait fou.

J’ai déposé Virginie puis retour à Neuilly pour déposer Sandrine et Vincent, attraper mon sac et m’échapper comme un voleur, à 18h25.
Aux différents feux rencontrés sur le chemin, je me suis changé et j’ai trouvé le gymnase du Blanc-Mesnil assez rapidement. Je suis arrivé en courant, il restait 7 minutes de la première mi-temps.
Je me suis échauffé à toute vitesse et l’entraîneur m’a fait rentrer pour 4 minutes.

Le plus drôle c’est que Stéphane qui n’avait pas match ce soir là et qui m’avait dit il y a quelques temps qu’il essaierait de venir avant de me dire qu’en fait non, qu’il n’avait pas le temps, que 18h30, ce n’était pas pratique, m’avait quand même fait la surprise de venir, emmenant avec lui Elodie.
Donc, à 18h30, alors que j’enfilais mon short au volant de ma super BMW du 9-3, je reçois un appel de Stéphane qui me dit : « Eh, mec, t’es où là ? » Je me confonds en excuse et lui dit que j’arrive au plus vite.

A la mi-temps, il est entré sur le terrain pour échauffer notre deuxième gardien. Comme s’il était dans l’équipe mais qu’il n’avait pas été pris dans l’effectif pour raison de blessure. A la fin du match, tous mes coéquipiers m’ont parlé de lui, me disant qu’il encourageait vachement, qu’il avait l’air sympa. J’ai répondu que j’essaierais de la convaincre de venir l’année prochaine. Ils ont eu l’air enchanté alors que personne ne l’a vu jouer encore… Je leur ai quand même dit qu’il criait faire pour encourager mais qu’il le faisait aussi pour gueuler sur ses coéquipiers s’ils jouaient comme nous avions joué ce soir-là.
Bref, Stéphane a déjà un taux de popularité énorme dans mon équipe et tout le monde l’attend pour l’année prochaine. Ils ont déjà senti en lui son charisme de leader… On verra bien.

Nous avons perdu et j’ai fait une prestation somme toute assez moyenne mais j’ai marqué trois quatre buts à la fin. Du coup, un adversaire m’a dit en me serrant à la main après le coup de sifflet final : « Pourquoi ton entraîneur ne t’a-t-il pas fait jouer à ce poste plus tôt ? Tu es bon et tu tires super fort… ! »
Je suis rentré au vestiaire avec les mots de ce mec dans la tête oubliant que je m’étais trouvé moyen.

Nous avons ensuite passé la soirée à la maison avec les Pinto et Elodie et Stéphane. Les filles ont joué au jeu Fort-Boyard sur la WII pendant que Stéphane faisait ses courses avec son super Disque dur multimédia et que Michaël s’endormait… J’ai tout de même pu jouer au tennis contre Stéphane pour perdre assez facilement.

Dimanche

Rien de spécial à part une courte sortie aux 33 hectares pour faire marcher Vincent dans le monde extérieur. Il faisait froid, il y avait du vent, la nuit tombait vite alors nous ne sommes pas restés longtemps mais ça nous a fait du bien. Enfermés toute la journée à la maison était trop dur pour nous.

Il y avait deux gamines de 16 ans peut-être qui se sont installées sur un banc. Elles ont allumé une cigarette et ouvert leur canette de Desperados pour trinquer ensemble en disant « à la tienne » avant de parler des mecs et des profs…C’était plutôt pathétique.

Lundi

RAS.

Mardi

J’ai renoué le contact avec mon père, en tout cas, j’ai fait un pas vers lui. Le résultat n’est pas très probant mais je n’abandonnerai pas.

Vincent est tombé chez Abbassia alors que Sandrine n’était pas encore partie. Il s’est pris un meuble au milieu du front. Il a une petite bosse et un bleu en forme de croissant de lune. Ca lui va bien.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Pauvre petit chou... J'aurai bien voulu lui faire un bisou hier soir...

21 janvier, 2009  

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