Les choses simples

27.1.09

Dans les épisodes précédents

Samedi matin, Sandrine, Vincent et moi avons essayé de courir après la montre pour faire nos passeports.

Nous avons déjà un certain nombre de papiers mais il nous manquait encore les photos. La veille, nous avions essayé d’en faire aux Arcades, à Photo Service mais la jeune fille avait refusé de prendre Vincent en photo à cause de ses plaques sur les joues, prétextant qu’à la Mairie, ils pourraient refuser de les valider. « Si mon fils ne guérit pas, il n’aura jamais de passeport alors ? » ai-je demandé. Elle m’a fait un sourire gêné.
Finalement, nous avons fait les photos dans la galerie marchande d’Auchan chez une dame qui fait les mêmes photos que Photo Service mais deux fois moins chères et surtout garanties… Désormais, pour les photos officielles, il faut être le moins heureux possible. Nous avons fait le nécessaire, ce qui donne huit photos d’identités chacun avec une tête triste et horrible. A la limite, c’est Vincent qui s’en sort le mieux.

Mon père devait déposer ma sœur pour 11h30. La Mairie fermait à 11h45. Nous sommes sortis d’Auchan à 11h40, en retard pour Rebecca, et trop justes pour la Mairie. Tant pis, ce sera la semaine prochaine.

Mon père m’a filé une enveloppe et une clé USB. Il m’a dit : « Bon, tu sais ce que c’est dans l’enveloppe… enfin, tu t’en doutes… Mais il y a une surprise dans cette Clé, en rapport avec le cadeau. Tu mets la clé dans ton ordi et tu prends ce qu’il y a dessus. J’espère que ça te fera plaisir ! » Ca faisait très mystérieux et je ne savais pas exactement ce qu’il pouvait y avoir à l’intérieur de cette clé.
Je voulais l’ouvrir tout seul mais Rebecca et Sandrine m’ont forcé la main, trop curieuses.
Il s’agissait du dernier roman de Paul Auster, Seul dans le noir, dédicacé par l’auteur, avec insérées dans les pages trois photos de lui prises pendant qu’il dédicaçait. Dans la clé se trouvaient cinq films de trois minutes montrant Paul Auster lors d’une lecture par lui-même de son roman au Théâtre du Vieux-Colombier. Un moment rare et passionnant. Ca m’a beaucoup touché.

L’après-midi est passée lentement, Sandrine roupillant dans le canapé, Rebecca redécouvrant le bonheur de jouer au Sims. Au réveil de Vincent, nous sommes tous allés aux Arcades, je devais acheter un sac à dos à Rebecca pour Noël. Je lui avais déjà achetée un jeu DS qu’elle avait déjà et que j’ai toujours alors que je n’ai pas de DS. Elle a choisi un sac Eastpak noir avec une tête de mort dessus. Je lui ai dit que je n’assumerais pas ce choix auprès de ses parents et qu’elle dira que c’est elle seule qui avait choisi.

Dans la soirée, j’ai abandonné mes femmes et mon fils pour mon match de hand. Défaite et impression désagréable de ne servir à rien. Ou plutôt, je n’arrivais pas à savoir si l’entraîneur me voyait comme un mec polyvalent (ce qui est positif) ou comme un bouche trou (ce qui l’est moins). J’avais déjà rencontré ce problème dans mes autres clubs sans trouver la réponse. Alors que notre pivot ne faisait pas spécialement l’affaire, notre entraîneur m’a demandé de prendre sa place alors que je n’ai jamais joué à ce poste assez technique et que je n’ai rien pu faire d’intéressant.

Je me suis fait mal au doigt, à l’annulaire de la main droite. Il a gonflé, il est devenu bleu puis violet et je ne pouvais pas très bien le plier.

A mon retour, j’ai mangé pendant que Rebecca s’essayait sur la WII, pestant un peu parce qu’elle perdait et n’y arrivait pas. Elle s’est couchée vers minuit, ce qui était déjà suffisamment tard mais ne faisait pas trop de nous des rabat-joie.

Dimanche

A notre réveil, Rebecca n’était plus dans la chambre. Nous l’avons retrouvée dans le salon, avec sa couverture. Elle est venue se coucher là au milieu de la nuit parce nous ronflions trop. J’ai eu un peu de mal à la croire (mais finalement Sandrine m’a confirmé, dans la nuit de dimanche à lundi, que c’était surtout moi qui ronflait).

Petit-déjeuner devant les clips. Rebecca a rejoué un peu au Sims. J’ai eu un peu peur de la ramener à mon père complètement lobotomisée.

Le midi, Michaël et Nicolas, mes petits frères, nous ont rejoints au Quick de Chelles 2. Nous y allions souvent avec mon père quand nous étions plus petits. Repas sympathique en famille, avec Vincent qui veut cavaler partout, qui monter des escaliers, découvrir le monde…
Mon père nous a retrouvés à la fin du repas. C’était bien d’être tous ensemble.

J’ai ramené mes petits frères après avoir promis à Rebecca de renouveler ce genre de week-end et de tout faire pour se voir plus cette année.

Nous avons discuté dans la voiture et nous nous sommes également engagés à nous voir plus. Des paroles, des paroles, mais cette fois-ci, ça pourrait être vrai.

Ma mère est passée à la maison pour profiter un peu de Vincent. Elle est repartie avant le bain.

Soirée tranquille à la maison devant les derniers épisodes de certaines séries.

Lundi

Alors que nous étions à la maison, le soir, attendant le retour de Sandrine, Vincent s’est cogné contre le quoi de son placard, sous l’œil. Je lui faisais confiance, me forçant à ne plus être constamment derrière lui mais là, il a raté son coup et s’est pris le mur. Il a pleuré et il saignait un peu. Je l’ai soigné et consolé, et du coup, il a une écorchure sous l’œil droit mais rien de grave, ça lui donne un air plus dur.

Après le bain, je suis parti faire les courses en vitesse à Auchan., le temps d’acheter quelques bricoles et surtout un nouveau séchoir. Arrivé devant la voiture, avec mon bidule haute de 1,80 mètres, je me suis soudain souvenu que la BM n’avait qu’un coffre et pas un hayon. Je me suis torturé l’esprit pour rentrer le séchoir à l’intérieur mais j’y suis parvenu.

De retour à la maison vers 21h30, nous avons pu manger un bon repas asiatique et nous détendre dans le canapé.

2 Comments:

Blogger Claudia said...

Un as de la débrouille Mr...

J'aime beaucoup l'idée que ton fils qui a un an a un air plus dur grace à un bobo sous l'oeil! lolol

Et vous partez où pour avoir besoin de passeports? enfin c'est juste une question...
beijinhos

29 janvier, 2009  
Blogger Romain said...

Au Maroc, à Tanger pour être plus précis, rendre visite à la soeur de Sandrine, fin avril.

29 janvier, 2009  

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