Les choses simples

30.1.09

Mon jeudi noir à peine beige

Je me suis réveillé à 5h25. Je n’étais pas totalement déphasé comme j’aurais cru l’être.
Douche, petit déjeuner et préparation calme, sans pression. Je suis parti de la main à 6h20, au volant de ma voiture, direction Vincennes. J’ai trouvé une place assez rapidement, dans une rue parallèle à la gare, malgré un passage par le rond-point du château, de sinistre mémoire pour Stéphane, Cindy, Sandrine et moi.
J’ai attrapé un métro qui partait puis à Chatelet, un autre sur la ligne 4, juste avant que les portes ne se ferment. Des places assises. De l’espace, aucun problème technique ni de malaise voyageur, ni de rail cassé. Le bonheur. Une heure pour arriver, presque comme d’habitude.
La grande porte était fermée. Heureusement, depuis les grèves de décembre 2007, j’ai toujours sur moi, le code d’entrée. J’ai passé la journée à mettre à jour un fichier qui m’attendait depuis longtemps. La moitié de l’effectif de notre service était là.

Le midi, je suis allé à l’agence Bouygues Télécom qui fait l’angle entre la rue Vaugirard et la rue de Rennes. J’ai attendu presque une demi-heure, le temps que les deux vendeurs se libèrent. J’en observais un qui utilisait tout son talent pour vendre à une dame un BlackBerry assez simple ainsi qu’une garantie et une carte mémoire. Elle ne comprenait pas grand-chose. Quand il lui a dit qu’il y avait le Wifi, elle a fait de gros yeux. Il a essayé de lui expliquer et elle a fini par dire qu’elle n’avait pas Internet chez elle et que tout ce qu’elle voulait c’était surtout téléphoner.
Quand ce fut mon tour, le jeune homme a regardé mon portable et compris tout de suite qu’il s’agissait d’un problème puce, trop vieille. Il me l’a changée et c’était réglé. Pendant qu’il téléphonait au service client, il regardait mon portable et me disait qu’il n’était pas terrible, qu’il l’avait avant mais qu’il l’avait filé à son fils tellement il le trouvait moyen…

Je suis parti à 16h et je n’ai rencontré aucun problème jusqu’à Vincennes. Par contre, pour traverser le bois en voiture et remonter la N34 jusqu’à la maison, j’ai galéré. Heureusement, j’avais de la musique et mon livre pour m’accompagner (j’avance bien, plus que 160 pages, je tiens le bon bout !)

A la maison, mes beaux-parents, l’oncle et la tante de Sandrine, son petit cousin et ma mère étaient tous là, agglutinés sur le canapé ou le fauteuil, regardant Vincent manger dans sa chaise ou marcher d’un point à un autre.
Je me sentais épuisé avec tout ce monde et Vincent était un peu grognon. Longue journée en fait.

Entraînement. Je n’ai rien fait de bien et, pour finir, il n’y avait pas d’eau chaude pour la douche. Très longue journée.

De retour à la maison, j’ai enfin pu me poser devant des témoignages de femmes battues qui, elles, ont vraiment eu de longues journées…

Je me suis couché tard, happé par Snatch sur une chaîne de la TNT, et le bonheur de la folie de ce film et de Brad Pitt qui parle trop bien le gitan…

1 Comments:

Blogger Claudia said...

comment réussis tu a avoir le courage d'allert t entrainer apres t être levé de si bonne heure...

Gros bisous et bon WE

30 janvier, 2009  

Enregistrer un commentaire

<< Home