Les choses simples

30.3.07

Japon



Un des cadeaux offerts par mon départ d'Albin.

En général, je ne suis jamais déçu par les BD de cette collection et encore une fois, c'était génial. La démarche est différente cette fois puisqu'il s'agit d'un recueil de 17 histoires écrites par 17 auteurs (franco-belges ou japonais).

C'est très intéressant. Chacun donne sa vision du japon souvent sans langue de bois et ça donne un ensemble foisonnant.

En fait, ça donne même envie d'y aller pour voir cela directement.

OSS 117


Alors, là, je dis oui !!! Je me suis bien marré en regardant ce film, pas à me rouler par terre mais le sourire aux lèvres à chaque scène. Jean Dujardin est très fort, très drôle.
Et ce film tourné comme un film des années 50 avec la voiture et le fond qui bouge derrière... Tout est décalé, c'est à prendre au premier degré...
J'ai adoré !!

29.3.07

Le magasin des suicides



Un livre très drôle malgré le titre. Dans un futur lointain et proche à la fois, la famille Tuvache s'occupe de ce magasin où l'on peut tout trouver pour mettre fin à ses jours. Leur slogan : "Vous avez râté votre vie ? Avec nous, vous ne râterez pas votre mort !" Chouette programme....

Ils ont trois enfants. Les deux aînés sont dépressifs. Mais au grand malheur de tous, le petit dernier, Alan est souriant. Toujours, tous les jours et cette joie de vivre commence à s'installer, à s'accrocher et à pourrir tout le monde...

Sous ces airs naïfs, un livre qui en dit plus sur l'état morose du monde et sur ce qu'il pourrait devenir demain ou dans un siècle.

Dernier volet de la série..


J'ai fait l'impasse sur le V. Dans mon souvenir, c'était un peu la honte des Rocky ce film...
Donc Rocky VI...
Un film mélancolique, un peu dans l'esprit du premier, où Rocky n'est plus vraiment grand-chose puisqu'il a perdu ses deux miracles, Adrian, morte d'un cancer, et la Boxe...
Il tient un restaurant où il raconte aux clients ses combats. C'est quand même un peu une légende !
Paulie est toujours là, cigare au bec, bouteille de whisky dans la poche et mauvaise foi... Et le fils de Rocky est là aussi, il essaie de se faire une place dans la vie avec le nom de famille légendaire qu'il a... Et surtout Rocky retrouve une jeune fille qu'il engueulait dans le premier film et qui est maintenant grande et a un fils adolescent.
Il remonte sur le ring par un concours de circonstances et affronte le jeune champion en titre, un cogneur qui n'a pas encore eu l'occasion de rencontrer un vrai boxeur et qui a gagné tous ses combats. Rocky s'entraîne comme un fou avec Paulie, son fils et Duke, l'ancien entraîneur d'Apollo qui est maintenant bien vieux. Rocky est vieux aussi mais il tient le choc et remonte avec son petit chien les marches légendaires (voir la photo de l'affiche, où en fait Rocky tient son chien dans ses bras)... Et la musique fait beaucoup pour les frissons qui parcourent le corps.
Le match est particulièrement bien filmé. D'une qualité autre que les matchs des précédents films. Là, les boxeurs se touchent, le sang et la salive dégoulinent, les machoirs plients, les côtes souffrent... On y croit. Alors que dans Rocky III, on voyait bien que Mr T bougeait la tête en même temps que le poing de Stallone.
Quand le film est sorti, je me suis demandé pourquoi en faire un autre, pourquoi poursuivre, surtout après la nullité du V.
En fait, aujourd'hui, je me dis que c'était le film qui manquait, celui qu'il fallait pour tirer sa réverence, pour saluer la foule, remercier tout le monde, partager encore une fois une émotion forte... Les battants se battent. Et en effet, les dernières scènes sont émouvantes. Finalement, je crois même que Stallone a fait ce film pour dire au-revoir à Rocky, à cette belle aventure, mais aussi pour que les spectateurs du monde entier lui disent au-revoir.
Je l'avoue, quand on voit son image disparaître à la fin après qu'il ait lever la main vers la tombe d'Adrian pour un dernier geste, j'ai eu envie de lui dire adieu moi aussi.

28.3.07

Films vus dernièrement



Très beau film aux dialogues ciselés et profonds. Dupontel et Lemercier sont de très bons acteurs, très humains. Sur le théâtre, l'art, la musique... A voir.






C'est sûrement le Rocky que j'ai vu le plus souvent quand j'étais petit. Sébastien, le fils de Jacques, adorait ce film et nous avons regardé plusieurs fois la cassette.
Un scénario un peu simpliste. Apollo, qui n'était finalement qu'un bon boxeur, un peu trop guignol, veut remonter sur le ring et profite de la présence de Drago, un boxeur russe quasi muet pour prouver au monde qu'il n'a pas disparu. Mais manque de chance, Drago le tue d'un direct du droit. Rocky n'est pas content et décide de venger son pote en organisant un combat en Russie. Là, il s'entraîne comme un fou dans la neige, utilisant la nature et le grand air, alors que Drago a un entraînement à l'intérieur, avec des machines, comme s'il était lui-même une machine.
Finalement, Rocky gagne assez facilement. Il se prend des coups incroyables par le colosse russe, tombe plusieurs fois mais parvient quand même à le mettre K.O. sans trop de soucis.
Mais en fait, Rocky IV est surtout un film politique sur la guerre froide, sur les Etats-Unis et la Russie (l'URSS à l'époque). Apollo veut battre Drago pour montrer que les Américains sont plus forts et qu'on ne vient pas les battre aussi facilement sur leurs terres. Rocky est seul au milieu d'une salle remplie de russes, de militaires, et de membres du parti. Il prend le micro à la fin pour dire qu'il faut aller au-delà des préjugés et que deux hommes qui se battent sur un ring, c'est mieux que 20 millions et que si lui il a changé, c'est que tout le monde peut changer.
Un vrai grand message politique ce film, à montrer dans toutes les écoles pour comprendre la guerre froide !!!!

Promis, après Rocky 6, j'arrête mes conneries avec ces films...

27.3.07

Faire l'amour ; Kennedy et moi


Très beau livre sur l'histoire d'une rupture. Un couple déjà en fin de course se sépare dans une chambre d'hôtel d'un palace japonais. Mais cette séparation n'est pas si simple car il reste encore de l'amour au fond d'eux, et la peur de se quitter... Ils errent dans les rues, sous la pluie, dans les profondeurs du japon, dans leurs profondeurs personnelles... De temps en temps, par envie ou par habitude, ils font l'amour mais c'est pour mieux le défaire...


Samuel Polaris est écrivain qui n'écrit plus. Il trouve ses enfants bêtes et sans intérêt et se rend compte que sa femme le trompe avec un pauvre type, ORL. Il achète un pistolet qu'il range dans son bureau. Il rend visite à l'amant en se faisant passer pour un patient. Suite à une rage de dent, il est suivi par le meilleur dentiste du coin qui le bâcle. Enervé, il retourne le voir et le mord jusqu'au sange. Il arrête sa thérapie avec son psy. Rien ne va plus...
Jusqu'au moment où son psy lui parle d'une montre qu'il possède, la montre que Kennedy portait le jour de son assassinat... C'est très drôle.

22.3.07

Sandi Thom - Crazy

Une version plus cool.

Films vus dernièrement


La revanche du 1. Le film est fait sur le même scénario sauf qu'Adrianne ne veut plus qu'il boxe. Rocky essaie de se reconvertir mais il s'en rend compte assez vite qu'il ne sait faire que boxer. Et quand il a dilapidé tout son fric, il décide de reprendre les gants mais Adrianne tombe dans le coma après avoir accouché de leur enfant. Rocky sent qu'il peut tout perdre d'un coup. A son réveil, Adrianne lui dit qu'elle veut bien qu'il boxe contre Apollo mais seulement pour gagner... Et hop, la musique hyper connue de Rocky, l'entraînement à l'ancienne et la victoire contre Apollo et le titre de champion du monde et toujours une fin avec une sale gueule...



Rocky a tout. Il enchaîne les victoires et ramasse beaucoup d'argent. Il est heureux en ménage, éléve son fils, fait quelques pubs... Un boxeur teigneux, Mr T, gagne et le défie en publique. Rocky relève le défi mais alors qu'il allait monter sur le ring, son entraîneur, le vieux Mickey meurt. Et Rocky se fait massacrer. Il propose ensuite une revanche. Et pour ce combat, Apollo décide de devenir son entraîneur mais Rocky a peur. Apollo lui redonne confiance et fait tout pour qu'il retrouve l'oeil du tigre. Et hop, la musique hyper connnue de Rocky, un entraînement à l'ancienne et le match. Il gagne plus vite, plus nettement et avec une gueule moins amochée.


J'ai lu le livre il y longtemps maintenant. Du coup, je n'ai pas été déçu par les images qu'on m'a montré hier. Un bon film, bien fait. Le personnage de Franck joué par Guillaume Canet n'est peut-être pas aussi grossier que dans le bouquin mais tient debout quand même. C'est toujours une belle histoire.

Pedro et moi



L'auteur a participé à une émission de télé-réalité dans les années 90 : Real World, San Francisco. Pendant cette expérience, il a partagé sa chambre avec Pedro, un jeune homme de 22 ans atteint du virus du SIDA. Il raconte comment ses préjugés sont tombés un à un en présence de cet homme fabuleux qui parcourait le pays pour faire des conférences sur la prévention et pour expliquer la maladie. Il raconte aussi les liens forts qui se sont crées dans cette maison et la femme qu'il a rencontrée. Il nous parle aussi de la maladie de Pedro. Un beau témoignage, un bel hommage, triste et sincère.

20.3.07

Films vus dernièrement




Ouais... Bon, il manque la moitié du bouquin mais ce n'est pas trop mal quand même...








J'avais oublié à quel point Rocky dans le premier est un moins que rien, un loubard, perdu, à qui il n'est jamais rien arrivé. Adrianne et ce combat incroyable contre Apollo sont les deux miracles qui vont le sortir du marasme qu'est sa vie. Un film naïf et très émouvant.






Très beau film. Sur les parents qui vivent en banlieue, sur la complicité entre un frère et une soeur. Sur l'amour d'un père. Sur l'amour en général.






Un très bon film. Jaoui et Bacri s'attaquent cette fois au monde des écrivains, de l'édition. Il s'agit de l'égocentrisme d'un père, écrivain reconnu mais déclinant face à sa fille, adolescente, complexée par ses formes et son inexistence, qui essaie de se faire remarquer par lui. Il y a également un jeune auteur qui publie son troisième roman et qui touchant enfin au succès se met doucement à changer... Très instructif, très intéressant.

Dans le scriptorium



Le dernier roman de Paul Auster est court (146 pages) et très troublant.

Un vieil homme se réveille dans une chambre. Des visiteurs étranges entrent et parlent avec lui. Des photos sont diposées sur le bureau. Deux manuscrits ne demandent qu'à être lu. Il ne se souvient plus de grand-chose. On lui donne des médicaments.

Le narrateur nous décrit de manière très précise chaque geste et chaque parole du vieil homme, appelé Mr Blank.

Tous les personnages de ce livre ne disent rien au vieil homme. A peu près au 3/4 du roman, ils ont commencé à me dire quelque chose. J'ai ouvert les autres romans de Paul Auster et j'ai compris.

C'est sûrement un des meilleurs romans qu'un écrivain a pu écrire sur l'écriture et le rôle de l'écrivain. Mais je pense que son impact est plus fort si on a déjà lu du Paul Auster.

Une jeunesse soviétique



L'auteur raconte sa jeunesse en Sibérie et sa vie à Moscou de 1970 à nos jours. L'état de délabrement du pays. Et surtout cette Vodka qui coule à flot, que tout le monde boit pour combler le vide qui se trouve dans chaque russe.

Une fin un peu trop brusque mais un bon témoignage.

19.3.07

Le week-end

Vendredi soir, j'ai terminé ma première semaine de chômage. Et ça m'a quand même fait plaisir de voir arriver le week-end. Nous l'avons commencé assez calmement. Nous devions passer voir Audrey et Alexandre mais finalement, nous sommes restés à la maison. Nous avons regardé le film "Je vais bien, ne t'en fais pas". Très bon film, bons acteurs, bonne BO avec la magnifique chanson du groupe AaRon, "Lili".
Nous avons continué à en parler une bonne partie de la soirée et encore un peu samedi tellement le sujet nous a remué.

Samedi, la mère de Sandrine nous a réveillé vers 12h en téléphonant à la maison...
Nous voulions sortir nous promener. Il avait fait beau toute la semaine. J'avais même ressorti mes tongs et mes lunettes de soleil. Bien sûr, le week-end arrive et le ciel est gris.
Du coup, nous en avons profité pour passer voir les Suret. A notre arrivée, Maxence était déjà réveillé. Il nous a montré sa force.
Tom s'est réveillé un peu plus tard. Il nous a présenté Moustilou, mascotte en peluche de sa classe qui doit passer un week-end chez chaque enfant. Les parents et l'enfant doivent alors remplir le cahier de Moustilou avec des photos, des commentaires, etc. Moustilou a déjà eu l'occasion d'aller en Normandie, à la montagne, au Louvre, à la Tour Eiffel. Cette peluche m'a fait penser au nain de jardin d'Amélie Poulain.
Nous avons déposé Alex, Tom et Moustilou à Auchan puis nous sommes rentrés.
Stéphane et Ludivine sont arrivés peu après.

Match de handball à Ozoir contre Montfermail. Nous avons perdu. L'équipe adverse avait plus envie de gagner. Nous avions travaillé toute la semaine sur une certaine manière de contrer leur défense montée. Ils ont défendu à plat tout le match.
Je n'ai joué que quatre minutes (j'ai eu le temps de marquer un but...). Difficile de trouver sa place dans cette équipe.
Après le match, alors que Sandrine nous avait rejoint, nous sommes allés chez Patrick, un joueur de notre équipe. Nous étions une douzaine chez lui. Alcool, coca, jus d'orange, gâteaux apéritifs, bonbons, Poker et Playstation : une vraie soirée étudiante... Sandrine a pris sur elle mais n'a pas passé une mauvaise soirée.
Alors que je n'avais plus que trois petits jetons et que Sandrine croyait que nous étions sur le point de partir, j'ai eu de bonnes mains et je me suis refait. Nous étions sept au départ et j'étais dans les trois derniers avec un tas qui n'était pas honteux. Malgré tout, voyant l'heure avancer vers les 3 heures du matin et les yeux de Sandrine se fermer, j'ai tenté des coups risqués, misé mon tapis et nous avons pu partir.

Dimanche, j'étais débout à 11h2. Sandrine, pour une fois, a dormi jusqu'à 13h15, heure à laquelle Micaël a téléphoné à la maison... Il voulait savoir quand il pouvait me rapporter le démarreur qu'il avait pris pour moi à la casse.
Nous avons traîné, regardé la fin de la saison 1 d'Ugly Betty.
Les Pinto sont arrivés pour le goûter. Sandrine avait fait un gâteau au chocolat.
Ils sont restés l'après-midi et quand les filles ont eu une envie de chinois, Micaël et moi n'avons pu que céder. J'ai bien mangé mais un fois n'est pas coutume, je suis resté cool sur les nems.
Ils nous ont ramené.
Avec Sandrine, nous avons préparé un programme pour la semaine. Sandrine me disait des choses qui semblaient normales et simples pour elle, et qui m'apparaissaient que des Everest à franchir chaque jour. Mais en fait, ça va aller. Tout est une question d'organisation. Enfin, je vais sûrement être plus lent que Sandrine mais l'important c'est que ça soit fait...

15.3.07

Lorsque je picole un peu trop...



Un des cadeaux de mon départ.
Une petite BD autoproduite bien rigolote. Une case par page et des remarques sur l'état de la narratrice quand elle picole un peu trop.


J'étais un enfant de survivants de l'holocauste



Dans un beau livre cartonné et illustré de nombreux dessins au style naïf, Bernice Eisenstein nous parle de ses parents et grands-parents qui ont survécu aux camps de la mort.

Elle raconte simplement leur histoire pendant la guerre et après leur arrivée au Canada. Les survivants aiment se retrouver entre eux, forment un Groupe uni.

L'auteur essaie aussi d'expliquer comment on peut trouver sa place, raconter sa propre histoire quand l'histoire de ses parents est si dure et si puissante ; quand l'Histoire est dans leur vie.

Un beau texte. Une approche différente du sujet, vu à travers les yeux des enfants, des générations suivantes... Qui ne peuvent faire autrement que de témoigner à leur tour pour que la souffrance de leurs parents ne disparaisse jamais.

14.3.07

Une page qui se tourne

Aujourd'hui, 14/03, je viens de faire mon pot de départ chez Albin Michel. Et de retour chez moi, je me dis que ça y est, la page est tournée et qu'il faut désormais passer à autre chose.

Lundi dernier, c'était mon dernier jour.
La DRH n'avait pas préparé mes papiers, persuadée que je devais rester jusqu'à la fin du mois pour aider pendant le salon. C'est en effet ce qui avait été prévu mais ma responsable a changé d'avis et il semble que les informations ne sont pas montées jusqu'à la DRH. Tant pis, mais je suis parti sans mon solde de tout compte, sans papiers, sans rien et je me disais que ça ressemblait étrangement à un autre départ, d'une autre maison d'édition... Aujourd'hui, tout s'est arrangé.

Lundi matin, je suis arrivé très tôt. J'ai voulu finir des choses, avancer, préparer une note pour le retour de ma collègue Sandrine. La journée est passée très vite.
Le midi, j'ai mangé un sandwich au jardin du luxembourg, devant les joueurs de boules, ce que j'ai déjà fait à de nombreuses reprises. J'avais envie de les voir, de les regarder une dernière fois. J'avais le soleil face à moi, il faisait bon et je me disais que je ne voulais pas que tout ça s'arrête, que c'était trop con de devoir partir alors que je me sentais si bien...
Et puis, finalement vers 16h30, je me suis soudain rendu compte que c'était presque terminé et toute la pression est retombée. J'ai commencé à me sentir triste, à regarder chaque personne que je croisais avec un peu de nostalgie, à répondre au téléphone en me disant que c'était peut-être la dernière fois.
Stéphanie est partie, une petite bise et au-revoir, elle était pressée et je revenais mercredi. Je me suis retrouvé tout seul et j'ai eu envie de pleurer. J'ai ravalé mes larmes.
Ma responsable est venue dans le bureau me dire tout le bien qu'elle pensait de moi, qu'elle était triste de me voir partir, qu'elle espérait que je trouverais vite un autre emploi. Elle a également ajouté une petite remarque : elle m'avait trouvé un peu trop réservé, elle attendait de moi que je sois plus ouvert. Je crois que je suis en effet timide, réservé, et que j'ai eu du mal à être moi-même.
Je suis passé dans plusieurs bureaux pour dire au-revoir, certaines personnes étaient au téléphone et m'ont salué de la main, d'autres m'ont fait la bise mais comme je revenais mercredi, la tristesse n'était pas vraiment là. En passant la lourde porte vitrée des éditions Albin Michel, j'ai poussé un long soupir, je me suis retenu de chialer, là, comme ça, sur le trottoir et j'ai descendu la rue vers le métro, m'éloignant pour la dernière fois de ce lieu qui m'est cher.

Aujourd'hui, j'y suis allé en voiture pour apporter les boissons, les bonbons, les gâteaux aperitifs et le cake au thon fait par Sandrine. Les filles avaient elles-aussi acheté des choses pour le pot, du coup, nous en avions trois fois trop. Tout le monde n'a pas pu venir mais c'était sympa quand même. Ils m'ont offert des BD, de bons choix. Ca m'a fait très plaisir. Et puis le bureau s'est vidé.
Tout a été très vite et je n'ai pas pu profité de tout le monde ni exprimé ma gratitude à chacun.
J'ai discuté avec Sandrine, rayonnante, qui ne semble pas avoir découvert de choses atroces sur son bureau, dans son ordi, dans les dossiers... Elle a retrouvé très vite le rythme.
J'ai mangé avec une collègue, puis nous nous sommes promenés dans le Jardin du Luxembourg, il faisait vraiment très beau.

Sur le chemin du retour, dans ma voiture, je n'ai pensé à rien.

13.3.07

Hommes entre eux



Hasselbank vit à Toulouse. Il a une maladie grave. Sa femme, Anne, l'a quitté il y a déjà trois ans, lui laissant juste une carte postale du Canada.

Paterson vit au Canada dans une maison isolée. Il passe ses journées à chasser, écouter le silence. Il a eu une greffe du coeur. Une femme, Anna, a passé quelques temps chez lui puis est partie sans rien dire...

Hasselbank décide de partir sur les traces de son ex-épouse et se retrouve un jour devant la porte de Paterson. Une tempête de neige tombe soudain et les deux hommes sont obligés de cohabiter pendant trois jours. Hasselbank, fiévreux, et Paterson, nerveux, vont vivre cette tempête au fond d'eux mêmes, découvrant ce qu'ils ne voulaient pas voir, l'obscurité profonde de leurs âmes...

8.3.07

Un passé envahi d'ombres


Charles Boatman, ancien combattant de la guerre du Vietnam, décide de revenir trente ans plus tard dans ce pays qui l'a tant marqué.
Deux de ses enfants, Ada et Jon, n'ayant plus de nouvelles de lui depuis quelques semaines partent à sa recherche et quitte le Canada pour errer dans les rues de Da Nang, Hanoï, Hué, et retrouver leur père disparu.
Les deux histoires sont racontées, et les deux parties de la famille se suivent sans se rapprocher.
Il émane de ce livre une profonde tristesse, une rêverie étrange comme si les personnages flottaient, hors d'eux mêmes, de leur corps, de leur esprit. Ils frôlent tous le désespoir, hésitant entre vivre ou arrêter de vivre, ne comprenant pas vraiment pourquoi il faudrait continuer à vivre...

6.3.07

Un ciel radieux



Un jeune motard percute une camionette. Le conducteur et le motard sont dans le coma, dans le même hôpital. Le jeune homme se réveille, pas l'autre.

Malheureusement, en ouvrant les yeux, il comprend que quelque chose n'est pas normal, il ne reconnaît pas sa famille autour de lui, il demande à voir sa femme et sa fille. En fin de compte, l'esprit du conducteur s'est retrouvé dans le corps du motard de 16 ans.

Il n'arrive pas à expliquer son problème sans passer pour un fou. Après une période de rééducation, il revient chez lui et parvient à se confier à la petite amie du motard qui essaie tant bien que mal de le croire. Il décide alors de rencontrer sa femme et sa fille. Sa femme le rejette mais sa fille se jette dans ses bras, comprenant assez facilement la situation. Il parvient alors à s'excuser d'avoir été si souvent absent, d'avoir délaissé sa famille, etc et leur confirme qu'il les aime de tout son coeur. Dès lors, il peut quitter le corps du jeune homme et laisser l'esprit de celui-ci revenir.

Une belle histoire de schizophrène, entre poésie et science-fiction.

Le père adopté



Le narrateur raconte son père mort il y a deux ans. Il se souvient de cette complicité entre eux, de son envie de vivre malgré les condamnations des médecins, de sa manière d'aimer sa famille.

Le narrateur, écrivain, nous explique aussi comment l'envie d'écrire lui est venu, combien son père adorait secrétement ce qu'il était devenu.

Un bel hommage d'un fils au père qui l'a façonné.

1.3.07

Encore un peu

Mercredi
J'ai eu un appel pour un second entretien. Qui aura lieu mercredi prochain. Je ne suis pas hyper motivé mais intéressé quand même. Alors je vais y aller, je vais me vendre et demander une hausse de mon salaire fixe. Et on verra.
Marlène et son copain, Maxime, sont venus nous chercher à la gare.
Arrivé à la maison, je me suis mis à la cuisine, enfin j'ai fait un des mes plats préférés : pâtes chinoises et knacki coupées en morceaux, revenues dans la Poêle avec des herbes de provence et du piment doux. Malheureusement, je me suis laissé emporter par une discussion sur les livres avec Marlène et j'ai un peu oublié mes pâtes. Elles collaient au corps comme on dit et on s'est bien moqué de moi...
Les Miranda-Pinto sont arrivés avec leur princesse vers 21h20. Et Stéphane, tout seul car Ludivine était crevée, vers 22h30. Soirée sympa devant La Nouvelle Star, à discuter de choses et d'autres. Petite discussion avec Laetitia et Michaël pour finir sur les semaines incroyables où chaque soir est pris par quelque chose ou quelqu'un, où le samedi il faut travailler et le dimanche voir la famille, etc, et ainsi de suite jusqu'à épuisement. De temps en temps, il faut savoir se reposer, s'arrêter et ne pas se sentir coupable.

Fluffy ; Kenya T4 ; Ces années-là T2


C'est le prénom d'un lapin qui croit être un petit garçon et qui cause bien du souci à Michaël qu'il croit être son papa. Ils décident de quitter Londres pour aller en Sicile retrouver les parents de Michaël. Ils y vont en train et Fluffy aimerait bien être gentil mais fait des bétises de petit garçon. J'aimerai bien lire la suite pour savoir ce qu'ils ont fait en Sicile... C'est quand même une BD un peu étrange.



Au fond du Lac Victoria, les héros trouvent des boîtes étranges. Dans ces boîtes dorment des animaux préhistoriques qui n'attendent que de se réveiller. Revenus à la surface, sur la terre ferme, une boîte se dissout et laisse sortir une animal inconnu.
Un univers étonnant. J'attends le dernier tome pour me faire une idée globale.






Une bande de jeunes, la vingtaine. Les amis, les amours, les emmerdes. Entre les filles, les jeux vidéo, les manifestations, les prise de conscience. Léger mais sympa.