Les choses simples

28.4.10

Walking dead. 4. Amour et mort ; 5. Monstrueux



Toujours aussi sanglant et puissant. Avec un petit plus : le danger ne vient plus seulement des morts-vivants...

McCay T. 2


Tome 2 d'une biographie imagée sur Winsor McCay dessinateur de Little Nemo. Sympa mais un peu décousu.

27.4.10

Le week-end

Vendredi

J’ai retrouvé Sandrine, ma mère et Vincent aux Arcades. Vincent a eu le droit à des nouvelles baskets achetées par sa grand-mère. J’ai également lorgné sur des baskets mais cela n’a pas fonctionné.

Nous avons rapidement fait quelques courses puis Sandrine m’a laissé rentrer à la maison avec Vincent. Elle avait une soirée filles comme il en arrive trop peu : restaurant et soirée au Chat’Teigne (ancien pub L’Olympe).

J’étais bien content d’avoir ce moment avec mon fils puis ma soirée libre à la maison, ce qui m’arrive assez rarement puisque je suis plutôt celui qui sort.

Vincent a été assez cool. J’ai mangé, regardé la télé, lu des BD, fait du repassage, glandé quoi. Quand Sandrine est rentrée, vers 0h30, je me disais que j’aurais pu faire encore plein de trucs et qu’une soirée c’était court. J’étais content de la voir. C’est positif pour tout le monde des petites soirées comme celle-ci.

Samedi

Nous sommes passés à la bibliothèque pour rendre des livres, au marché pour acheter des fruits, chez les parents de Sandrine pour leur donner notre linge à laver et surtout à faire sécher au soleil dans leur jardin, puis nous sommes allés à Pontault-Combault (Potou-Poutou pour Vincent) récupérer nos moyens de paiement dans notre nouvelle banque.

Après la sieste de Vincent, Laetitia et Alexia nous ont retrouvées sur le parking du Parc de la Haute-île à Neuilly, en face du Super U Pointe de Gournay. C’est très joli avec des arbres, de l’herbe, un plan d’eau avec des canards et des cygnes… et une énorme ligne droite interminable surtout avec les mômes pour atteindre l’aire de jeux. Par contre, ça vaut le coup. Sur le principe de plusieurs châteaux forts, allant de gauche à droite des plus petits aux plus grands, il y a des toboggans, des échelles, des ponts suspendus. Enfin pleins de trucs qui font flipper un papa comme moi. Bien sûr, Vincent ne voulait pas du tout rester sur la partie des 2 – 4 ans. Du coup, je suis monté dans les jeux avec eux et je dois avouer que je me suis bien marré.

A un moment, j’ai réussi à laisser Alexia et Vincent aller jouer aux jeux alors que nous étions assis dans l’herbe, très loin d’eux. J’ai vraiment pris sur moi pour ne pas me lever. Il faut que j’apprenne à le laisser vivre sans nous… A l’école, je ne serais pas là (et chez la nourrice, je ne suis déjà pas là).

Dimanche

Nous avons rendu visite à mon petit frère Nicolas qui a pris un appartement il y a quelques semaines avec sa copine dans le centre ville de Melu, tout près des Bords de Seine et de la prison. L’entrée ne paie pas de mine, les escaliers non plus mais l’appartement est vraiment sympa, refait à neuf avec beaucoup de lumière, idéal pour un jeune couple comme eux.

Nous avons fait une promenade le long de la Seine avec leur chienne qui se jetait dans l’eau et qui voulait toujours jouer.

Ensuite, nous avons mangé chez eux. Etrange d’être invité chez mon frère, de le regarder nous faire à manger, nous servir. Je crois que ça y est, il est adulte. Encore un peu et ce sera Rebecca : ah, p… de m… ! ça passe trop vite !

Nous sommes partis assez tôt après manger. Vincent a dormi dans la voiture, presque deux secondes après notre départ. Il a dormi encore un peu à la maison.

Après la sieste, celle de Vincent et la mienne qui a duré plus longtemps, nous sommes allés au parc à côté de chez Cidalia. Vincent en a bien profité jusqu’à ce qu’il décide d’arrêter de nous écouter et de faire sa comédie. Du coup, retour fissa à la maison.

Lundi

Nous avons récupéré Vincent chez mes beaux-parents. Il avait eu une journée Pierre Richard. Il est tombé une première fois et avec la voiture qu’il avait dans les mains, il s’est écorché la base du cou. La petite fille qui est avez eux l’a griffé sur la joue. Il s’est pris la balançoire qu’il a poussée, oubliant qu’elle allait revenir. Et suite à un caca atomique, la nourrice a dû le changer et lui mettre des fringues de rechange qui étaient chez elle depuis longtemps et qui n’étaient plus à sa taille, et surtout assez moches…

Pour confirmer tout ça, il était en plus assez rebelle. Du coup, le coin et une bonne soufflante de la part de Sandrine à peine arrivés à la maison. Après, il était plus détendu.

Je suis allé au badminton. Il n’y avait pas grand monde mais je me suis bien défoulé.
 
Mardi
 
Comme ça en passant, aujourd'hui ça fait 12 ans, Sandrine et moi.

Derniers jours de guerre. Bosnie 1995-1996


Ouvrage regroupant deux histoires écrites après guerre au sujet de ses derniers jours. C'est moins horrible que Gorazde, une précédente BD témoignant du côté atroce de ces affrontements. Joe Sacco est un journaliste qui essaie de reproduire au mieux ce qu'il voit, ce qu'il entend mais aussi ce qu'il ressent. C'est plutôt réussi même s'il faut peut-être prendre un peu de temps pour se familiariser avec le dessin.

Paul à la pêche


Les aventures de Paul que je prends en cours... m'ont donné envie de lire les précédentes ainsi que le dernier volume. Il s'agit d'un ouvrage canadien, édité par une maison d'édition canadienne. Le langage et les expressions, ainsi que certaines habitudes du quotidien, en font également une BD très couleur locale, assez rafraichissante.
De plus, cela va bien plus loin que le simple fait de raconter les vacances de Paul au bord d'un lac, c'est également une tranche de vie d'un couple qui essaie d'avoir un enfant, de souvenirs d'un homme qui veut devenir père et qui repense à son propre père, etc.
Une belle surprise.

26.4.10

Pascal Brutal T. 3


Je l'ai lu avant le tome 2. Je voulais connaître les nouvelles aventures du plus viril des français du futur.
A mourir de rire encore une fois...


Une légende japonaise autour d'un kimono avec des chats imprimés dessus. L'un deux s'échappe et se retrouve à Londres. Le kimono réapparaît aussi. Les personnages de Tea party, 15 ans plus tôt...

Victor Lalouz T.3


Victor a des problèmes d'argent et un rendez-vous sec avec sa banquière. Il doit renflouer son découvert. Mais Victor ne l'entend pas comme ça... Toujours aussi drôle.

Trois films


Ah, ah, un film qui demande un fort niveau de second degré. C'est super nul, avec des vannes à deux 50 cents (d'€) mais si on le regarde pour ce qu'il est et qu'on est plutôt un garçon, certains passages font sourire.
Le sujet sérieux du fillm concerne quand même le conflit israélo-paléstinien, c'est pour dire...


Un homme malheureux dans sa vie (boulot, potes, femmes) s'engage à dire tout le temps oui. Il est alors obligé de dire oui à tout, partant du principe qu'il ne peut arriver que du bien après un oui... Sa vie devient tout de suite plus belle même si l'obligation du oui pose de vrais problèmes...
Pas mal.


Je ne peux pas comparer avec les livres, les hisoires, car je ne connais pas du tout. Du coup, j'ai pris ce film comme ça et j'ai surtout vu un film d'enfants qui font des petites bêtises des années 60... Quelques mômes sont vraiment des révélations de spontanéité incroyable. Facile et convenu mais un bon moment malgré tout.

23.4.10

La France a peur de Nic Oumouk

Un jeune de banlieue aimerait participer à la vie rebelle mais sa mère ne veut pas et il est un peureux. Malheureusement, pris au milieu d'une émeute, il est arrêté et envoyé en province pour un travail d'intérêt général. Toujours aussi drôle.

Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune



Sensible, tendre et profond. J'ai adoré.

20th century boys T. 16, 17 et 18


Encore des rebondissements et cela touche à sa fin.

La valse des alliances

L'histoire de l'implantation d'une famille juive allemande aux Etats-Unis et des alliances entre les différentes famille pour des raisons économiques... et rarement amoureuses...
Une histoire des Etats-Unis et de New-York...

Comme ça en passant (1000ème post)

Le moustique

Mercredi soir, alors que je pensais que Sandrine dormait depuis déjà plusieurs minutes, je l’ai entendue m’appeler. Je suis allé la voir et elle m’a dit : « Il y a un moustique »

J’ai allumé et j’ai commencé ma chasse. Très vite, j’ai repéré un petit truc du côté de la fenêtre et à l’aide d’un chausson de Sandrine, je l’ai écrabouillé. Un bisou du sauveur à la victime et retour à la normal.

Quelques minutes plus tard, Sandrine me rappelle pour me dire qu’il y a en un autre et qu’il vient juste de la piquer. J’allume à nouveau et voit sur sa joue, une belle piqûre de moustique. Je fais le tour de la chambre et tombe sur la bête, vrai moustique assoiffé de sang, à quelques centimètres de Sandrine, immobile prêt à frapper encore. Je reprends mon arme mais je le rate. Nous attendons encore un peu mais plus un bruit, plus un mouvement. Nous tentons alors de la feinter. Nous éteignons la lumière et deux minutes plus tard, nous entendons à nouveau son bzzz près de nos oreilles. Nous rallumons et là toujours rien.
Nous allions abandonner, Sandrine s’imaginant littéralement bouffé le lendemain, ayant une peau que les moustiques adorent, et moi m’imaginant toute la nuit étouffant sous la couette juste pour éviter d’entendre le vol de ce moustique, bruit qui pourrait me rendre fou.
Nous allions céder au désespoir quand Sandrine propose d’essayer une dernière fois. Lumière éteinte, nous sommes aux aguets. Le moustique revient nous narguer et malheureusement pour lui continue à voler alors que la lumière est déjà rallumée. Il se pose près du radio réveil et je l’extermine sans aucune culpabilité. Sandrine peut alors dormir tranquille. Il est 2 h du matin.

Le squash

Comme beaucoup de jeudi depuis plus d’un an, je vais faire 45 minutes de squash avec mon collègue O. Jusqu’à présent, je n’avais encore jamais rien oublié, ni slip de rechange, ni serviette, ni balle, ce qui était plutôt un point positif pour un mec comme moi. Pourtant, cette fois, en m’habillant, je m’aperçois que je n’ai pas pris de t-shirt. Je sue tellement qu’il est impensable de jouer avec mon polo et de revenir bosser avec après. Je mandate O. pour qu’il demande à l’accueil s’ils n’ont pas un vieux t-shirt à me filer mais sans succès. Du coup, je suis allé fièrement jusqu’à notre terrain, heureusement le plus en retrait de l’entrée et de la zone de passage, et j’ai joué torse nu. Bon, je pense que ceux qui sont super bien taillés, ça ne les gêne pas mais moi je n’étais pas trop à l’aise. Au début, ça me posait même problème pour jouer. Et puis j’ai dépassé ma honte et j’ai réussi à gagner. Conclusion : c’était mes t-shirts qui me faisaient perdre, je ne vois que ça !

Boulot

En arrivant, jeudi matin, G. ma collègue de bureau m’a gentiment demandé de quitter mon poste pour que la jeune fille qui doit la remplacer pendant ses vacances soit près d’elle afin qu’elle puisse la former dans les meilleures conditions. Je me suis donc retrouvé dans le coin le plus reculé de mon travail sur un vieil ordi avec des versions de 75 de Word, Outlook, une connexion Internet lente comme c’est pas permis et peu d’accès à mes fichiers, dossiers, et autres… Bref, le délire ! J’ai pu bosser un peu mais bon, j’ai connu des situations plus idéales.

Je suis en contact, grâce au boulot (elle bosse chez fnac.com) avec mon ancienne binôme de la FNAC Noisy, Sandrine (elle était à notre mariage, à l’église et au vin d’honneur, avec son mari et leur fils Tao, pour ceux qui suivent…). Nous avons discuté un peu et nous projetons de nous revoir. Comme quoi, on peut retrouver des gens sans Facebook ni Copains d’avant.

21.4.10

George Sprott 1894-1975



L'histoire d'un présentateur d'émissions sur le Grand Nord sur une télé locale au Canada.

L'homme n'a pas existé mais le narrateur nous présente cette oeuvre comme un recueil de souvenirs, de recherches, d'interviews de ses proches, de descriptions de scènes fortes de sa vie. Il s'excuse de ne pouvoir rendre exactement ce qu'a pu être ce George Sprott. Il s'agit d'un personnage qui a plusieurs facettes et c'est au lecteur de se faire son propre avis.

La BD est assez grande (voir image avec la main) et ce n'est pas simple de lire un objet pareil dans les transports. L'ensemble est très riche avec des photos des décors fait en carton et une belle mise à page.
Bravo aux éditions Delcourt, encore ! (quand même, je me demande si j'ai pas fait une belle connerie au mois de juin dernier...)

20th century boys T. 15


Des révélations incroyables, des rebondissements, le plan machiavélique mis à excution. On approche de la fin !

En avril, c'est facile !

Mercredi 14 avril

Sainte Maxime : naissance d’Alexie, deuxième fille de Sylvain et Marion (3.270 kg ; 50 cm).

Pour info, Maxime est le prénom de leur première fille qui va avoir trois ans dans quelques jours et dont je suis le parrain…

Une journée angoissante pour le papa mais tout est rentré dans l’ordre et la petite famille se porte bien.

Jeudi 15 avril

Retour du squash après un long moment de flottement dû notamment à mon collègue qui était moins libre et au Salon du livre qui m’a pris du temps. Il m’a encore battu et comme à chaque fois, il a commencé par me dire qu’il était fatigué, qu’il n’avait rien fait, qu’il n’était pas vraiment pas sûr de pouvoir tenir 45 minutes, et blablabla, et hop, il me bat !

Vendredi 16 avril

Le matin, nous avons déposé Vincent et nous sommes allés en voiture jusqu’à Nogent. Nous avons miraculeusement trouvé une place près de la clinique.

Le soir, je suis arrivé un peu après Sandrine pour rendre visite à Alexie. Nous ne sommes pas restés très longtemps, juste assez pour ne fatiguer personne. Nous avons ramené Sylvain et Maxime, puis nous avons récupéré Vincent chez mes beaux-parents.

Vers 21h, j’étais chez Alexandre pour une soirée playstation à l’ancienne. Audrey n’avait pas souhaité venir à la maison car Nathan était un peu souffrant. Finalement, il n’a pas du tout fait parler de lui pendant la soirée. Du coup, Audrey est restée avec nous et nous avons pas mal discuté avant de brancher la playstation et PES. Je peux être bavard par moment et là, j’en ai pas mal profité. Bien sûr, j’ai perdu.

Je suis rentré à 3h du matin et pendant tout le week-end je m’en suis voulu.

Samedi

Le matin, nous sommes passés prendre Alexia à Noisy et nous nous sommes dirigés vers le Parc de la Haute Ile en face du Super U que nous voulions découvrir mais c’était fermé. Du coup, direction les 33 hectares appelés aussi Parc du croissant vert. Les enfants ont bien joué. A un moment, Sandrine s’est aperçu que le biberon d’eau de Vincent s’était renversé dans le sac et plus particulièrement sur mon portefeuille : mes papiers étaient trempés. J’ai tout apporté dans la voiture pour faire sécher le tout ; ça m’a un peu gâché la fête. Nous avons ensuite décidé d’aller voir la Ferme, mais elle n’ouvrait que l’après-midi. Du coup, j’ai laissé Sandrine avec les enfants et je suis retourné chercher la voiture. Le chemin m’a paru bien long.

Nous avons ramené Alexia chez elle puis nous sommes rentrés.

Vincent a fait un peu la java pendant sa sieste, ce qui n’est pas souvent. Du coup, difficile d’en faire une de notre côté.

Au moment du goûter, nous avons déposé Vincent chez ma cousine Julie pour qu’elle le garde le temps que nous fassions un petit coucou à Marion et Alexie. Quand nous sommes revenus, Vincent jouait avec Guillaume. Ils avaient construit un château fort avec des gros legos. Guillaume est resté un grand enfant. C’est pour Julie que ça a dû être dur cette petite : trois enfants à garder !

Dimanche

Le matin, nous avons fait un petit tour à la piscine du Perreux. Nous en parlions depuis pas mal de temps mais là avec ce beau de temps, nous n’avions plus aucune raison de repousser le moment. Sandrine avait apporté les brassières achetées au Portugal quand nous étions avec les Pinto. Au début, il était un peu flippé et pleurait : l’eau froide de la douche, des pédiluves, l’écho des cris des autres enfants dans le bassin, etc. Nous avons réussi à le détendre petit à petit. Et après, c’était trop cool d’être dans l’eau. Nous nous le passions de bras en bras, chacun faisant un truc différent avec lui. Puis il a voulu faire comme une petite fille, c’est-à-dire sauter du rebord dans l’eau. Je le déposais debout sur le rebord, il comptait (1, 2, 5, 8, 9…) et il sautait dans nos bras. Puis il a sauté dans l’eau, récupéré ensuite très vite dans nos bras. Il comptait alors différemment (1, 2, 3, la tête dans l’eau !)

Au bout d’une demi-heure, Sandrine a considéré que c’était bon, qu’il en avait bien profité et qu’il fallait rentrer pour qu’il n’attrape pas froid. On essaiera d’y rester plus longtemps la prochaine fois et de laisser le papa nager quelques longueurs, histoire de…

J’ai laissé Sandrine et Vincent à la maison et je suis allé au Super U louer un camion pour le dimanche 9 mai (seul jour de disponible).

Après la sieste, nous avons fait une visite éclair chez Marion, Sylvain, Maxime et Alexie. Les Pinto nous ont rejoints. Nous avons mangé un très bon gâteau au chocolat que Sandrine avait fait avec l’aide de Vincent.

Maxime ne voulait pas que je prenne sa sœur en photo parce que c’était « sa petite sœur », ni que Vincent s’approche trop près, pour les mêmes raisons… Dire que plus tard, elle souhaitera sûrement très fort que cette petite sœur chérie lui lâche les baskets…

Nous sommes ensuite rentrés à la maison pour laisser à Vincent à ma mère. Elle le gardait à la maison le temps pour nous de passer une soirée chez Stéphane et Elodie, avec Olivier et Sandie. Les filles ont papoté, les mecs ont joué à PES. Une bonne soirée quoi.

Lundi

Cidalia, qui aurait dû rejoindre Mathieu, partis plus tôt, à Tanger, mais qui a dû annuler son voyage à cause du volcan islandais, est allée chercher Vincent. Elle avait demandé la poussette à Sandrine, ce qui a bien étonné Vincent lui qui n’y va plus depuis pas mal de temps.

Badminton : j’ai joué en double avec Nancy contre Sahid et Louis, le capitaine de mon équipe. Il m’a vraiment fait courir et à la fin des 2 h 30, j’étais vraiment épuisé. Ca fait du bien aussi une soirée contre des mecs plus forts qui te ramènent sur Terre.

Mardi

Soirée du mardi chez Stéphane et Elodie. Ils étaient tout joyeux car l’échographie n’avait montré aucune anomalie et ils avaient pu voir le bébé bouger. Il y avait un match de foot que nous avons regardé d’un œil en discutant de choses et d’autres. Alexia dormait dans le lit de Stéphane et Elodie, et Vincent à côté d’elle dans son lit parapluie. Mélina était chez les grands parents. Je l’écris doucement pour que cela ne nous porte pas la poisse mais nous enfants sont quand même cools.

Mercredi

En regardant mon classement au badminton aujourd’hui, sur un site que je ne connaissais mais qui donne pleins de statistiques, j’ai pu remarquer que ma dernière victoire contre un mec mieux classé m’avait propulsé (virtuellement) au niveau encore supérieur. Si cela reste en l’état, au 1er septembre, je pourrais être officiellement D3. Ce que je ne prends pas trop pour une bonne nouvelle. Je n’ai pas fait assez de matchs pour prétendre avoir ce niveau. Il y a des mecs qui sont D3 chez nous et que je ne peux pas battre en ce moment. Du coup, si je commence l’année en D3, je vais devoir faire des compétitions à ce niveau et je vais me faire exploser. Alors que si je monte juste d’un niveau, donc en D4 pour ceux qui suivent, je serais plus à ma place et je pourrais progresser tranquillement avec pour objectif de passer D3. Si je suis tout de suite D3, mon objectif sera de ne pas descendre en D4…

Reste une possibilité : jouer encore quelques matchs officiels (un ou deux) et les perdre, ce qui ferait baisser ma moyenne un petit peu et me laisserait D4… Mais qui joue pour perdre ?


Sinon, au boulot, ça ne va pas mieux mais ce n’est pas vraiment pire et je commence à me détacher de tout ça.
Pas de nouvelles du côté de la maison, on reste donc sur une signature fin juin.
Et oui, comme ça, au passage, demain, 22 avril, Sandrine et moi fêtons nos 4 ans de mariage : noces de cire.

20.4.10

Le chant des sabres


Encore une histoire japonaise avec un chef fou, un fils qui veut prendre la place du père, un garde du corps dévoué, une femme atteinte d'une maladie étrange qui la change en arbre... Certaines planches sont réellement magnifiques avec des couleurs et des nuances extraordinaires.

La Marie en plastique T.2


Volume 2 de cette histoire simple dans une France simple. Le sang de cette Marie en plastique est-il miraculeux ? Certains y croient, d'autres continuent à vivre comme avant...

Tea party


Un concours pour trouver le meilleur thé des colonies anglaises. Un conseiller culinaire narcoleptique, une jeune fille liée à un kimono. Un monde en noir, blanc et rouge.

19.4.10

Le cheval blême ; Le Tengû carré

L'auteur raconte plusieurs de ses rêves, tous plus ou moins surréalistes, incroyables, fous ou au contraire très simples. On retrouve des choses visibles dans L'ascension du haut mal.


Une histoire de guerre au Japon entre une renarde et un champignon, contre un massacreur d'école de sabre, les policiers de l'Empire, une Tengu des montagnes et un jeune homme qui veut se vanger. C'est très foisonnant et rempli de batailles, de légendes, d'instants magiques ou fantasmagoriques. Deux réactions à ce genre de BD : hermétisme total parce que c'est plein de folie ou adhésion directe pour la même raison.

Je n'arrive pas à me situer. Sans L'ascension du haut mal, je l'aurais oublié mais comme il y a tous les désirs cachés du petit Pierre-François devenu David, ça m'a bien plu...

NB : je préfère la couverture de la réédition à L'Association plus parlante...

Monster T. 5, 6 et 7


J'ai regardé les deux premiers épisodes et c'est très fidèle, un peu lent par moment mais bien rendu.
Les volumes avancent doucement. Le personnage de Monster se devine mieux.

Inspecteur Moroni T. 1, 2 et 3


L'histoire d'un flic psychorigide qui pense être le meilleur, qui a des rapports particuliers avec son chien, un ancien policier viré pour utilisation de psychotropes sur son lieu de travail. L'inspecteur Moroni est toujours à l'affut du moindre détail, souvent trop d'ailleurs.
Ces trois volumes m'ont fait beaucoup rire mais surtout le dernier, quand il se lâche un peu...

16.4.10

L'ascension du haut mal T. 4 et 5


Ou comment l'épilepsie grave d'un grand fère peut modifier de manière profonde une famille entière ?

Les rapports entre frères ne sont pas cléments et rien n'est dissimulé de la haine d'un malade pour son frère valide, ou du frère valide pour son frère handicapé qui empêche tout le monde d'être heureux.

Un véritable chef-d'oeuvre d'introspection, de lucidité, et une formidable ode à l'imagination débordante des enfants et adolescents qui peut parfois les sauver d'une réalité trop lourde.

Le cabinet chinois


La scène se déroule dans un Pays-Bas du 17ème siècle. Un homme séquestre une jeune fille qui ressemble à la femme qu'il a aimé en Asie. Pendant ce temps-là, un apprenti alchimiste essaie de trouver un elixir qui donne la jeunesse éternelle.
La jeune fille s'enferme dans un cabinet chinois dans lequel elle voit des images s'animer sur les murs.
Il y a un univers intéressant mais l'ensemble est trop abstrait pour moi.

Au passage, il s'agit de Nancy Pena, la femme qui partage la vie de Guillaume Long et voici son blog.

Monster T. 4

Toujours aussi bien. J'ai récupéré quelques épisodes que je vais regarder bientôt pour confronter le dessin fixe et le dessin animé.

15.4.10

Mourir Partir Revenir - Le jeu des hirondelles


En 1984, à Beyrouth, plusieurs habitants d'un même immeuble se retrouvent dans l'entrée d'un appartement, endroit le plus sûr pendant un bombardement. Deux enfants sont là, attendant leurs parents qui ont été pris au piège à quelques rues de là, en visite chez la grand-mère.
Chaque habitant a une histoire, une angoisse liée à cette guerre. Les heures défilent, rythmées par les bombes.
Histoire sensible et puissante à la fois sur les ravages d'une guerre qu'on ne voit pas mais qui est omniprésente.
Les traits rappellent ceux de Marjane Satrapi mais il y a pire comme comparaison.
Très belle surprise.

Fagin le juif


Will Eisner tente de réhabiliter le personnage de Fagin dans Oliver Twist, le roman de Charles Dickens. Il y était décrit comme un simple juif, ce qui sous entendait pour l'époque un voleur, profiteur, usurier, mendiant, etc.
L'auteur essaie ici d'aller plus loin et de raconter pourquoi il en est arrivé à devenir ce personnage, quelle est son histoire avant d'être dans ce roman...
Je ne crois pas avoir lu Olver Twist ou alors c'était il y a longtemps et je ne m'en souviens plus. Cela m'aurait aidé pour encore mieux entrer dans cette BD.
Un tableau du juif anglais au 19ème siècle.

Global Boboland


La mondialisation, l'écologie tendance, croquées par Dupuy et Berberian. Drôle, caricatural mais souvent juste.

14.4.10

Walking dead. 1. Passé décomposé


Bon, ça ressemble un peu à 28 jours plus tard et à plein d'autres films avec des morts vivants mais c'est quand même prenant.
La couverture et celles des tomes suivants laissent présager des couleurs qui n'y sont pas car tout le volume est en noir et blanc. C'est un peu décevant au début puis on oublie.
Premier numéro très bien fait. J'attends la suite.

Des rivières sur les ponts


Le dessin a quelque chose d'attirant que je ne m'explique. L'histoire tourne autour de la guerre en Bosnie en 1997, des bombardements de l'OTAN, d'une histoire d'amour et d'amitié entre jeunes...
C'est surtout très flou. Je n'ai pas tout compris et pour le coup, j'en suis arrivé à me dire que ce n'est pas parce que c'est vécu par quelqu'un (même une guerre) qu'il faut forcément en parler, l'écrire, le dessiner...
Le but de cette BD ne m'a pas atteint.

Dropsie Avenue : Biographie d'une rue du Bronx


Tout est dans le sous-titre. En effet, il s'agit de l'histoire d'une rue de New-York : les différentes éthnies, religions, coutumes. Les pots-de-vin, les embrouilles immobilières, la pauvreté. Tout ce qui a fait vivre cette rue jusqu'à aujourd'hui.
Au-delà de l'histoire d'une rue, c'est aussi l'histoire des Etats-Unis qui est dépeinte ici avec les nombreuses couches d'immigrés qui sont venues s'installer dans ce nouveau monde où tout était possible.
Un des volumes les plus intéressants de Will Eisner à mon avis (enfin sur ce que j'ai pu lire jusqu'à présent).

L'angélus de midi


La fausse analyse d'un psy allemand (ex-nazi) réfugié au Brésil au sujet de la crise que la quarantaine...
Bourré d'ironie, de second degré, de cynisme aussi, cet ovni est entre le texte comique et la BD. Il y a certes des crayonnés, des petites chroniques dessinées mais c'est surtout le texte qui prime, et c'est souvent bien pensé et réussi.
A lire pour mieux comprendre les hommes de 40 ans.

Le mec qui lit (des BD) mais qui n'écrit pas (sur son blog)

Mardi il y a une semaine

Soirée du mardi séparée : les filles chez nous pour La nouvelle star et les mecs chez Stéphane pour regarder le foot.

Mercredi

Badminton. Je ne suis pas retourné jouer en double avec les mecs hyper-forts mais pas très pédagogues. Du coup, je me fais plaisir mais c’est vrai qu’il n’y a pas trop d’enjeu.

Jeudi

Soirée cool à la maison.

Vendredi

Je n’ai pas travaillé. RTT imposé. Le matin, j’ai vidé une grande partie de la cave et emporté tout chez ma mère. Puis nous avons eu l’info que la signature pour l’appart était reportée d’au moins une semaine, du coup, j’avais le reste de la journée plus libre. J’ai lavé la voiture, regardé un film, tout ça en short et tongs, une vraie belle journée de vacances.

Vincent a été chez le coiffeur pour une coupe plus courte. Comme d’habitude au début, il a un peu pleuré puis le DVD de Oui-Oui et un bonbon pour partir et c’était gagné.

En fin d’après-midi, alors que nous étions au parc avec Vincent, je me suis souvenu que Marlène était de passage dans le coin. Je l’ai appelée et nous avons convenu d’une soirée à la maison pour le soir même.

Du coup, ils ne sont pas venus trop tard et nous avons pu voir la petite et eux Vincent. Nous avons parlé de maison, d’enfant, de travail, etc. Une bonne petite soirée.

Environ dix minutes après leur départ, je reçois un coup de fil et je vois sur mon portable qu’il s’agit de Marlène. Je décroche et je tombe sur un mec qui n’a pas la voix de Maxime (son copain). Il m’annonce qu’il a trouvé un sac sur le parking, qu’il a fait le dernier numéro et me demande ce qu’il peut faire de tout ça. Je lui dis de m’attendre au Franprix. Là, je rencontre un mec qui rentrait tranquillement chez lui et qui a fait un acte honnête pour finir sa semaine. Il me tend sa carte et me dit : « ça serait sympa qu’elle m’appelle pour me remercier ». Je rentre et j’appelle alors Maxime pour le prévenir.

Samedi

Nous avons fait un petit tour au marché de Neuilly où nous avons rencontré Abbassia, son aînée et son petit dernier. Vincent était content de la voir.

Ensuite, Sandrine est rentrée et moi je suis allé au parc avec Vincent. Il n’y avait personne à part une maman que je voyais dans le bus avant et qui vient d’avoir des jumeaux. Son autre enfant, une petite fille, a joué avec Vincent. Elle s’appelait Léonie et Vincent essayait de faire comme elle sauf qu’elle devait avoir 4 ans au moins que ce n’était pas facile pour lui. J’ai échangé deux mots avec cette femme, des trucs bêtes de parents, autour d’un toboggan.

Après la sieste, nous sommes passés chez les Vantalon. Vincent et Maxime ont pu jouer. Nous sommes motivés pour venir les rejoindre en Auvergne pendant le week-end du 14 juillet.

Dimanche

Le matin, promenade dans le parc de Noisiel. Nous nous sommes arrêtés aux jeux qui n’étaient pas trop pour un enfant de deux ans. La première marche pour rejoindre les toboggans était très haute. Une plus petite que Vincent a réussi sous son nez à monter toute seule alors que Vincent me demandait de l’aide à chaque fois. Voyant cela, je me suis dit qu’il pouvait le faire aussi. Je lui ai montré comment faire. Il a essayé mais sans succès. Puis un peu plus tard, il a fini par y arriver tout seul alors que je n’y faisais plus attention. Je n’étais pas peu fier.

Nous nous sommes extasiés sur les grands arbres, les feuilles, les cris des oiseaux. Il faisait un peu frais mais c’était bien sauf quand j’ai dû me taper la côté pour revenir à la voiture avec Vincent sur mes épaules.

Nous avons déjeuné chez ma mère puis nous sommes rentrés pour la sieste. Vincent n’a pas beaucoup dormi.

Nous sommes allés chez les Suret. Vincent était au paradis : toutes les voitures de Cars, des bonhommes, des Spiderman, des Playmobil et des garçons pour jouer avec lui… !

Nous sommes rentrés avant 20 heures.

Lundi

Badminton : plusieurs personnes qui avaient regardé le classement provisoire pendant le week-end m’ont félicité car je suis « provisoirement » classé, ce qui sans vouloir me la pêter mais un peu quand même, est pas mal en seulement 6 mois de compétition, la première année. J’ai continué à jouer avec des gens faciles avec qui tout se passe bien et ça m’a convenu.

Mardi

Soirée à la maison. Nous avons parlé de tromperie, de bébé, des problèmes relationnels de certaines personnes au boulot, de construction de maison, d’argent à mettre de côté sans devenir fou, etc. Très animée, passionnée. Les Pinto ont l’air prêt à venir en Auvergne aussi, ce serait cool !

13.4.10

Monster T. 2 et 3


L'enquête du Docteur Tenma lui fait découvrir des secrets troublants sur le passé de celui qu'on appelle "Monster". Son emprise est puissante.

L'ascension du haut mal T. 3

Ou comment la famille essaie toujours de guérir l'aîné tout en luttant contre ses propres démons.
C'est toujours noir, sombre, glauque mais c'est un exercice extraordinaire d'introspection.