Les choses simples

23.4.10

Comme ça en passant (1000ème post)

Le moustique

Mercredi soir, alors que je pensais que Sandrine dormait depuis déjà plusieurs minutes, je l’ai entendue m’appeler. Je suis allé la voir et elle m’a dit : « Il y a un moustique »

J’ai allumé et j’ai commencé ma chasse. Très vite, j’ai repéré un petit truc du côté de la fenêtre et à l’aide d’un chausson de Sandrine, je l’ai écrabouillé. Un bisou du sauveur à la victime et retour à la normal.

Quelques minutes plus tard, Sandrine me rappelle pour me dire qu’il y a en un autre et qu’il vient juste de la piquer. J’allume à nouveau et voit sur sa joue, une belle piqûre de moustique. Je fais le tour de la chambre et tombe sur la bête, vrai moustique assoiffé de sang, à quelques centimètres de Sandrine, immobile prêt à frapper encore. Je reprends mon arme mais je le rate. Nous attendons encore un peu mais plus un bruit, plus un mouvement. Nous tentons alors de la feinter. Nous éteignons la lumière et deux minutes plus tard, nous entendons à nouveau son bzzz près de nos oreilles. Nous rallumons et là toujours rien.
Nous allions abandonner, Sandrine s’imaginant littéralement bouffé le lendemain, ayant une peau que les moustiques adorent, et moi m’imaginant toute la nuit étouffant sous la couette juste pour éviter d’entendre le vol de ce moustique, bruit qui pourrait me rendre fou.
Nous allions céder au désespoir quand Sandrine propose d’essayer une dernière fois. Lumière éteinte, nous sommes aux aguets. Le moustique revient nous narguer et malheureusement pour lui continue à voler alors que la lumière est déjà rallumée. Il se pose près du radio réveil et je l’extermine sans aucune culpabilité. Sandrine peut alors dormir tranquille. Il est 2 h du matin.

Le squash

Comme beaucoup de jeudi depuis plus d’un an, je vais faire 45 minutes de squash avec mon collègue O. Jusqu’à présent, je n’avais encore jamais rien oublié, ni slip de rechange, ni serviette, ni balle, ce qui était plutôt un point positif pour un mec comme moi. Pourtant, cette fois, en m’habillant, je m’aperçois que je n’ai pas pris de t-shirt. Je sue tellement qu’il est impensable de jouer avec mon polo et de revenir bosser avec après. Je mandate O. pour qu’il demande à l’accueil s’ils n’ont pas un vieux t-shirt à me filer mais sans succès. Du coup, je suis allé fièrement jusqu’à notre terrain, heureusement le plus en retrait de l’entrée et de la zone de passage, et j’ai joué torse nu. Bon, je pense que ceux qui sont super bien taillés, ça ne les gêne pas mais moi je n’étais pas trop à l’aise. Au début, ça me posait même problème pour jouer. Et puis j’ai dépassé ma honte et j’ai réussi à gagner. Conclusion : c’était mes t-shirts qui me faisaient perdre, je ne vois que ça !

Boulot

En arrivant, jeudi matin, G. ma collègue de bureau m’a gentiment demandé de quitter mon poste pour que la jeune fille qui doit la remplacer pendant ses vacances soit près d’elle afin qu’elle puisse la former dans les meilleures conditions. Je me suis donc retrouvé dans le coin le plus reculé de mon travail sur un vieil ordi avec des versions de 75 de Word, Outlook, une connexion Internet lente comme c’est pas permis et peu d’accès à mes fichiers, dossiers, et autres… Bref, le délire ! J’ai pu bosser un peu mais bon, j’ai connu des situations plus idéales.

Je suis en contact, grâce au boulot (elle bosse chez fnac.com) avec mon ancienne binôme de la FNAC Noisy, Sandrine (elle était à notre mariage, à l’église et au vin d’honneur, avec son mari et leur fils Tao, pour ceux qui suivent…). Nous avons discuté un peu et nous projetons de nous revoir. Comme quoi, on peut retrouver des gens sans Facebook ni Copains d’avant.