Les choses simples

30.9.09

Un petit bonjour de Vincent


Une semaine chargée (tiens, ça change)

Vendredi

Repas à la maison avec Nico, Stéphanie, Anthnoy, Marie, et leurs deux petites filles, Jade et Elana.

Nico et Stéphanie se sont installés directement devant la télévision et Plus belle la vie, ce qui nous a donné la possibilité de faire manger Vincent et d'aller le coucher.

Dans la journée, Sandrine avait acheté au marché de Nanterre du Poulet Yassa et du riz, donc repas à l'africaine en écoutant le live de Cocoon. Petite soirée agréable, avec Koh Lanta en fond puis la finale de Secret Story...

Samedi

Le matin, nous avons retrouvé mon père, Nadia et Rebecca à Val d'Europe. J'avais proposé à ma soeur de venir faire les magasins pour son anniversaire, avec un budget limité.
Nous avons eu un temps limite parce qu'il fallait la ramener assez tôt mais elle a réussi à se débrouiller entre Pimkie, Jenyfer et H&M.
Nous l'avons ramenée et mon père en a profité pour me montrer ses derniers travaux, notamment le ravallement de sa maison, fait de ses propres mains...

Nous avons continué notre route jusqu'à Bay 2 afin de faire les courses à Carrefour. Il était déjà tard et Vincent était fatigué, nous n'avons donc pas trop traîné.

Après la sieste de Vincent, nous sommes sortis pour nous promener sur les Bords de Marne. Vincent était sur son vélo, content d'être poussé par ses parents.

Le soir, nous avons reçu Laetitia, Micaël et leurs deux filles, Alexia et Mélina, ainsi que Cédric, le frère de Laetitia et son épouse Audrey.
Sandrine avait choisi un repas chinois.
Stéphane et Elodie sont venus nous rejoindre en deuxième partie de soirée et nous avons passé la reste de la soirée à nous souvenir de nos vêtements portés au début des années 1970 (respect pour ma belle veste C&A avec des cactus mauves).

Dimanche

Sandrine et Vincent sont allés à la brocante de Bry.
Je suis allé au badminton. Ils sont venus me chercher et Vincent m'a encouragé avec des "allez papa" bien rigolos.

Nous avons tous fait la sieste dans l'après-midi.

Ma mère, son compagnon Claude et sa fille Bianca sont venus en fin d'après-midi pour un goûter tardif et un apéro en avance.

Lundi

J'ai d'abord rejoint ma mère chez elle pour lui donner mon double de clés, elle avait oublié les siennes au bureau.?

Je me suis dépêché, craignant d'être en retard au gymnase. Je suis arrivé là-bas vers 20h10 et il y avait des jeunes filles qui jouaient au basket. J'ai attendu un peu et finalement leur entraînement s'est terminé et les jouers de badminton sont arrivés.
Nous avons fait des doubles toute la soirée. J'ai joué avec une femme contre deux hommes et tous les sets ont été serrés.

Mardi

Sophie, notre collègue qui doit partir en Australie d'ici un mois, est venue manger au japonais avec nous. Elle a écouté les dernières nouvelles du boulot, rien qui ait pu lui faire regretter son choix.

Soirée du mardi chez Stéphane et Elodie.

Mercredi

Squash le midi avec mon collègue. J'ai gagné cette fois mais c'est vraiment dur désormais.

Je suis rentré plus tôt pour faire les courses. Sandrine m'a rejoint puis nous sommes allés chercher Vincent chez mes beaux-parents.
Vincent et Ana n'étaient pas là. Manuel nous a dit qu'ils étaient sûrement chez la voisine. Nous avons sonné chez elle et elle a dit qu'elle ne les avait pas vus.
J'ai laissé Sandrine et son père et je suis allé à l'arrêt de bus où j'ai retrouvé Ana et Vincent.
En embrassant Vincent, j'ai vu un téléphone portable. Ana m'a dit que deux jeunes étaient assis là et venaient de monter dans le 127. A cet instant, je le vois vibrer et je décroche. Je tombe sur une femme qui me demande qui je suis. Je réponds que j'ai trouvé ce téléphone par terre et que j'ai répondu pour indiquer où il était... Elle m'a proposé de le laisser à une caissière de Simply Market. J'ai dit que j'allais le faire. Elle m'a demandé mon nom et semblait toujours inquiète. Elle ne me lâchait pas la jambe. J'ai dû hausser le ton, lui rappelant que j'aurais pu laisser ce téléphone par terre et que j'étais déjà bien gentil de m'en charger...
J'ai ajouté : "Je vais le déposer à Simply" ; elle me répond : "Très bien, je vous regarde" Je laisse passer un temps et je dis : "Vous me voyez, là ?" Pas de réponse. J'ai raccroché et je me suis dit que j'étais peut-être entrer dans Phone game.
J'ai donné le téléphone à une caissière puis je suis revenu près de Vincent.
Nous avons retrouvé Sandrine et nous sommes rentrés pour ranger les courses, donner le bain à Vincent, le faire manger et le coucher.
Un petit épisode des Sopranos et j'ai préparé mes affaires pour mon déplacement à Saint-Dié-des-Vosges, pour le Festival International de Géographie jusqu'à samedi soir.

25.9.09

Notre appartement est à vendre

http://appart-a-vendre.blogspot.com/

Merci de vous renseigner autour de vous...

24.9.09

Couper la semaine en deux

Mardi

Je suis rentré plus tôt pour retrouver Vincent à la maison avec mes beaux-parents. J’étais pile à l’heure donc il ne fallait pas trop traîner. J’ai laissé Vincent prendre une moto et son bonhomme et nous sommes allés chez la coiffeuse qui est dans la résidence. Sandrine y était allée avec notre fils début août.

Dans le salon de coiffure, nous avons attendu un petit quart d’heure. Vincent jouait tranquillement sur un siège destiné au lavage des cheveux. Quand ce fut son tour, il n’a rien dit et s’est installé sur sa chaise. La coiffeuse lui a proposé de lui mettre un épisode de Oui-Oui sur un lecteur DVD portable. Du coup, il ne disait rien et avait l’air confiant. Il a tout de même poussé un petit cri avant qu’elle commence à lui couper les cheveux mais après, rien à dire…

Nous avons retrouvé mes beaux-parents à la maison. Ana en avait profité pour faire une compote pour Vincent en attendant notre retour. Du coup, elle a joué aux voitures et aux motos avec Vincent, pendant que je rangeais deux trois trucs en attendant Sandrine.

Ils sont partis assez rapidement.

Nous avions prévu de recevoir les Pinto à la maison pour notre soirée mais Sandrine m’a prévenu qu’ils ne pourraient pas venir. En effet, ils venaient d’être victimes d’un cambriolage.

Mercredi

Nous avions pris notre journée pour aller à Disneyland avec Vincent et normalement avec Laetitia et Alexia. Laetitia devait attendre les flics et les experts chez elle mais nous a demandé de bien vouloir emmener la petite, surtout qu’elle ne devait toucher à rien à la maison avant le relevé des empreintes.

Vers 9h30, nous sommes rapidement passés chez Laetitia pour récupérer la poussette et voir les dégâts. Les mecs (ou les filles d’ailleurs) avaient volé du parfum de femme, des bijoux, des bodys…

Nous sommes remontés jusqu’à Champs pour prendre Alexia chez sa nounou. Elle nous a d’ailleurs prêté un réhausseur.

Journée à Disney très sympathique, avec deux enfants. Nous n’avons fait que des trucs cools, les tasses, Dumbo, le carrousel, la maison de poupées. Il faisait beau et les enfants étaient ravis. Nous n’avons pas vu les heures passer. Pendant la sieste, Sandrine est restée avec les enfants endormis dans leur poussette et j’ai pu faire la tour de la terreur, l’ascenseur qui dégringole. C’est pas mal mais c’est vraiment trop court.
Nous avons acheté des babioles et nous sommes rentrés. Nous avons déposé Alexia chez les parents de Laetitia où Micaël et Laetitia nous attendaient. Nous avons discuté de la journée, la nôtre et celle de Laetitia qui a passé son temps à attendre les flics…

Nous sommes ensuite rapidement passés prendre ma mère au RER pour la ramener chez elle et prendre la moitié du potiron cueilli dimanche dernier.

J’ai mis Vincent dans le bain, je l’ai lavé. Sandrine a pris le relais pour l’habiller et je suis allé au badminton.

J’ai joué encore une fois avec les mêmes personnes mais je me suis retrouvé avec un partenaire plus ou moins débutant. J’ai donc perdu et quand on perd, vu le monde qu’il y a, on laisse sa place. J’ai joué un peu plus tard avec une autre personne. C’était mieux mais nous avons tout de même perdu. Encore après, j’ai attendu mon tour en regardant un match de mecs qui jouaient vraiment bien. Un des mecs a dû partir et ils m’ont demandé de prendre sa place, ce que j’ai fait en précisant que je n’étais pas très fort. Finalement, je ne me suis pas trop mal débrouillé et nous n’avons perdu qu’en trois sets, sans avoir l’air ridicule.

Je suis rentré à la maison en ayant perdu tous mes matchs mais j’étais fatigué et content.

Tu es donc Daniel


Un recueil de textes sur des survivants des camps et leurs familles. Certains passages sont vraiment remplis d'émotion et très forts mais l'ensemble est trop court et ne fait malheureusement qu'effleurer le sujet.
Il y a de plus de nombreuses références à d'anciens ouvrages qui déstabilisent un peu quand on en le connaît pas.
Le titre est assez mauvais à mon goût et ne donne pas envie.

22.9.09

Le conte de la lune non éteinte

Un roman écrit en 1926 qui a été censuré en URSS dès sa parution.

L'histoire d'un général d'armée à qui le système impose une opération inutile ; opération qui le ménera à la mort.
Il ne peut rien faire contre cela et c'est ce que décrit le roman ; l'écrasante force du régime.

Très russe mais pas mauvais.

La semaine

Mardi

Soirée du mercredi le mardi, sans Stéphane et Elodie, en vacances sous la pluie près de La Ciotat.
Nous avons mangé avec les Pinto et je suis resté un long moment avec une jeune fille de la Hotline de Free, toujours pour l’histoire de notre disque dur qui ne fonctionne pas.
Elle m’a demandé de brancher, débrancher ma freebox. Je le fais et il ne se passe rien. Elle me demande de le refaire et il ne se passe toujours rien. Elle me met en attente un long moment et me reprend pour finir par me dire que c’est mon boitier d’alimentation qui est défectueux. Je proteste et lui demande pourquoi avant mon appel tout fonctionnait et que maintenant il n’y a plus rien du tout. Elle me répond que c’est une simple coïncidence. Je la trouve énervante.
Elle me dit qu’elle va m’envoyer un nouveau boitier et qu’après si cela ne fonctionne toujours pas, ils pourront éventuellement envisager un échange.
Dans le même temps, quelques jours plus tôt, Sandrine avait eu quelqu’un qui lui avait annoncé qu’un technicien viendrait nous voir. J’ai reçu un message jeudi me disant qu’ils allaient me rappeler et depuis rien…

Du coup, pas de téléphone, pas d’Internet, pas toutes les chaînes géniales en bonne qualité et encore moins d’enregistrement.

J’explique ça à Sandrine qui bouillonne et décide de rappeler à son tour pour obtenir le même résultat.

Ambiance sympa (phrase ironique...)

Mercredi

Je me faisais une joie d’aller au Badminton. Nous devons courir un peu entre chez les parents de Sandrine et chez nous, pour tout ranger, donner le bain à Vincent et je ne veux pas partir en ayant l’impression de n’avoir rien fait.
J’arrive là-bas et je vois trois mecs sortir du gymnase. Ils me regardent et l’un deux remarque ma raquette. Il s’avance vers moi et m’annonce qu’il n’y a pas entraînement ce soir. Je suis hyper déçu, j’avais toute cette énergie en moi.

Je suis rentré et j’ai passé une soirée détendue à la maison, avec ma femme. Et c’était bien aussi, d’être chez soi.

Jeudi

Rien de spécial, si ce n’est qu’on m’a annoncé que j’allais avoir quelques changements au boulot.
En effet, G. avec qui je travaille, attendait de moi que je puisse l’aider (ce que faisaient les personnes à ce poste avant). Or, moi, je n’ai pas le temps de l’aider, ayant plusieurs missions liées à plusieurs services. Du coup, elle n’a pas le temps de son côté de finir son boulot et elle a donc demandé à la DRH de trouver une solution. Ils ont rappelé la jeune fille qui était là pendant les vacances, celle qui habite Voulangis, qui sera donc là trois jours par semaine, lundi, mercredi et vendredi.
Elle s’installe donc à mon poste trois jours jusqu’à la fin du mois. J’adore…

J’ai joué au squash avec mon collègue et j’ai gagné mais il commence à s’améliorer.

Le soir, nous avons profité d’une soirée à la maison pour regarder une partie de la première saison des Sopranos.

Vendredi

J’ai passé la matinée à prendre mes marques sur le poste de Sophie, celle qui vient de partir. J’ai récupéré un mac, ce qui n’est pas trop gênant mais il faut se réhabituer et depuis « l’entreprise qui ne paie pas ses employés », j’ai un peu perdu la main.
La responsable marketing m’a bien fait comprendre que ce n’était que provisoire et qu’il ne fallait pas s’habituer à ce poste ; ça fait toujours plaisir.
Ce qui est bien c’est que je me retrouve avec mes collègues, notamment Thomas.
Ce n’est pas simple de se concentrer dans un bureau avec trois autres personnes mais c’est mieux que les OpenSpace énormes…

Le soir, Nico et Stéphanie devaient venir à la maison pendant que j’étais au badminton mais ils se sont désistés. Du coup, Sandrine a passé la soirée toute seule devant Koh-Lanta et Secret Story (ceci est un message de culpabilité envoyé à Nico et Stéphanie, alors que Sandrine a passé une soirée tranquille à la maison…)

Au badminton, il y avait beaucoup de monde, notamment pour les entraînements des « forts » et seulement trois terrains pour le jeu libre. Du coup, il a fallut attendre pour jouer et laisser sa place.

Samedi

Le matin nous avons fait du rangement dans l’appart. J’ai démonté la chaise qui était dans la chambre de Vincent, chaise dans laquelle Sandrine s’asseyait pour lui donner le sein, dans laquelle je m’installais la nuit pour le calmer quand il avait mal au ventre et sur laquelle il monte de temps en temps pour attraper un livre dans sa bibliothèque. L’idée était de faire de la place pour prendre des photos et préparer les éventuelles visites. Nous avons également enlevé la télévision qui était dans notre chambre ainsi que la chaise à bascule que j’ai depuis que je suis tout petit.

Déjeuner chez les beaux-parents avec Mathieu, le petit ami de Cidalia, de passage pour le week-end, lui qui habite Lyon.

Après la sieste de Vincent, nous sommes retournés à la maison, le laissant aux parents de Sandrine, pour ranger encore un peu et prendre d’autres photos.
Nous avons retrouvés Vincent et les beaux-parents au centre équestre.

En fin de soirée nous avons fait un petit tour aux Arcades pour acheter des CD et un sac de sport assez grand pour y rentrer des raquettes.

Dimanche

Mathieu et Cidalia sont arrivés vers 9h. Je lui ai rasé la tête avec un sabot. Cidalia regardait pour pouvoir le faire la prochaine fois. Ils avaient apporté des croissants et ont pris le petit-déjeuner à la maison.

Deux heures de badminton, toujours en double. Je m’améliore mais il faut vraiment que je joue contre des gens plus forts que moi.

Je suis rentré à 12h, j’ai pris ma douche et nous sommes allés déjeuner chez ma mère, sur son balcon.
Nous avons profité de la connexion Internet de ma mère, elle qui dispose de Free (après plusieurs semaines de siège de leur Hotline).

Après la sieste de Vincent nous sommes allés à la Cueillette de Compans. J’ai attrapé une brouette et nous avons parcouru cet immense espace pour ramener des oignons, un potiron, des concombres et bien sûr des tomates (des « commates » comme dirait Vincent). C’est sympa comme endroit et en plus il y des avions qui passent au-dessus de nos têtes toutes les cinq minutes.
Nous avons donné le goûter à Vincent sur une table de pique-nique et nous sommes passés chez Anthony et Marie. Vincent a joué avec les jouets de Jade et nous avons pu voir la petite Elana.

Lundi

Je me suis installé à mon nouveau poste temporaire et j’ai encore galéré une partie de la journée pour me familiariser avec le mac.

Squash : dès les premières balles, les choses ne se sont pas passées comme d’habitue. Je n’arrivais à rien. Et mon collège, par contre, réussissait tout.
Du coup, je me suis crispé. Il a vite mené 2 à 0. J’ai réussi à remonter mais en m’épuisant. De son côté, à 2-2, il m’a dit : « Romain, je n’en peux plus… » sous-entendant qu’il souhaitait arrêter. Nous avons tout de même continué. J’avais l’air en meilleure forme. Malgré tout, j’ai très mal joué faisant des fautes directes et j’ai fini par perdre. Il n’en revenait pas mais était très content de l’issue de notre rencontre. C’est la première défaite pour moi au squash, depuis un an que nous nous affrontons. Il fallait bien que ça arrive. Il n’avait jamais joué avant et à force de jouer, il s’est amélioré. Dans le même temps, j’aurais dû m’améliorer aussi mais bon… Comme quoi, il faut toujours se remettre en question et l’élève dépasse souvent le maître…

J’ai pris un peu de temps pour mettre en ligne un blog pour la vente de l’appartement. Je transmettrai les coordonnées dans les prochains jours pour profiter de la toile et toucher le plus de monde possible.

Le soir, apéro chez les beaux parents pour l’anniversaire d’Ana. Avec les deux voisines d’en face, deux veuves très gentilles.

Vincent a été malade une partie de la nuit. Il toussait et pleurait. Nous sommes allés le voir trois quatre fois.
La cinquième fois, j’ai dit à Sandrine qu’il faudrait peut-être attendre un peu, qu’il s’endorme tout seul. Au bout de quelques minutes, Sandrine, n’y tenant plus, est allée le voir et m’a appelé tout de suite. Il avait vomi dans son lit puis deux minutes plus tard, il a vomi sur Sandrine. Elle l’a changé dans la salle de bain et l’a calmé et consolé. Pendant ce temps-là, j’ai changé son drap et nettoyé les traces par terre. Il a beaucoup pleuré, ne voulait plus retourner dans son lit. Nous avons usé de toutes nos techniques ; j’ai même ressorti « Le lion est mort ce soir » qui fonctionne toujours un peu. Finalement, je crois qu’il s’est endormi, épuisé. Le temps d’étendre les machines avec les fringues et draps remplis de vomis désormais propres et nous avons pu nous coucher, épuisés nous aussi.
Aujourd'hui, 22 septembre, c'est l'anniversaire de ma soeur, Rebecca. 13 ans. (Oh mon Dieu ! 13 ans !!!!)

21.9.09

Trois pièces contemporaines

Je n’aime pas trop le théâtre contemporain. Et ce recueil ne m’aide pas à changer d’avis. 

La route






Un homme et son fils errent sur une route au milieu d’un monde apocalyptique.
Nous ne savons pas ce qu’ils faisaient avant ni la raison de cette errance. Ils semblent seuls, comme s’ils étaient les derniers être humains vivants sur Terre.

C’est l’histoire de cet homme et de son fils, de leur lutte pour survivre et ne pas désespérer.

A la lecture des premières pages, on se demande pourquoi la pauvreté des actions, des dialogues, nous passionnent autant ; et puis, plus on avance, plus tout cela est vraiment touchant, émouvant, prenant, angoissant...

D’après la couverture ci-dessus, il semble qu’un film a été tourné. Intéressant.

Un très beau livre.  

16.9.09

Soirée départ Sophie






























Baptême Mélina
















Repas La Ferté





























Egypt farm









Roman d'une jeune anglaise qui avait déjà écrit un recueil de nouvelles dont j'ai parlé ici, Arlington park.
Belle écriture, pleine d'images et de silences. Mais une histoire assez molle et quelques passages ennuyeux pour un ensemble laborieux...

15.9.09

Le week-end chargé

Vendredi

Séminaire un peu étrange car c’était le dernier que j’avais réservé avant la passation de pouvoir. J’ai préparé le terrain et elle a finalisé les contacts et le nombre de participants. C’était notre séminaire.
Dans l’ensemble, les gens étaient plutôt contents du lieu et du repas. J’étais ici avec un nouveau rôle mais j’avais l’impression que rien n’avait changé. Pourtant, cette fois, j’étais l’invité et pas l’organisateur.

Pendant le dernier séminaire, au mois de juin, notre PDG avait annoncé à tout le monde mon départ imminent. Deux heures plus tard, mon patron et le DRH me proposaient un CDI. Et trois semaines plus tard, mon patron était viré.

Cette fois-ci, il n’y pas eu d’annonce pour expliquer ma présence (tout le monde était déjà au courant) mais il y avait quelque chose de particulier à être là, avec tout le monde, alors que j’étais passé si près d’un départ. Nous avons quand même dû leur expliquer ce que je faisais désormais, où je me situais et quelle était ma ligne directe.

Je suis arrivé à 8h pour aider L. à débarrasser le coffre de sa voiture des différents cartons destinés aux représentants, ce qui nous a pris à peine 10 minutes. Je n’arrivais jamais aussitôt les fois précédentes car mon patron s’occupait de certaines choses au niveau de l’intendance dont cette fois-ci personne n’avait pensé gérer. Comme quoi, il n’était pas si inutile…

Le soir, des collègues de Sandrine ont passé la soirée avec nous. Un peu de Koh-Lanta mais sans rien regarder ; un peu de Secret Story ; du japonais ou des pizzas et nous avons fini par un Time’s Up. Je crois que nous étions trop nombreux pour une fois car la partie était longue et les gens sont partis avant la troisième manche consacrée aux mimes, pourtant la plus drôle…

Samedi

Je me suis levé et je suis resté avec Vincent, essayant de lui expliquer qu’il ne fallait pas parler fort pour laisser maman dormir. Il avait dû mal à comprendre et voulait ouvrir la porte pour aller la réveiller. Finalement, Sandrine s’est quasiment réveillé toute seule un peu plus tard.

Vincent a glissé dans notre chambre et s’est pris le coin de la porte sur le front. Il a pleuré et Sandrine l’a pris dans ses bras pour le consoler et lui dire que ce n’était rien. Elle l’a emmené dans la cuisine pour lui mettre notre Monsieur Bobo sur le front. Lorsqu’elle a soulevé sa mèche, elle a vu un œuf assez gros et m’a tout de suite appelé. J’ai eu un choc aussi en voyant cela et en l’entendant pleurer. Il a fini par se calmer. Nous lui avons donné des granules d’arnica et de l’Hemoclar mais nous n’étions pas fiers.
Pour la première fois, nous avons ouvert un livre offert par ma cousine à la naissance de Vincent sur comment réagir en cas d’accidents plus ou moins graves de notre enfant. Le livre précisait qu’il fallait faire attention en cas de coup sur la tête, vérifier qu’il ne tombe pas dans les pommes, qu’il soit toujours cohérent… des trucs sympas quoi.

Je devais aller à Décathlon pour m’acheter une nouvelle raquette de badminton. J’ai pris Vincent avec moi et nous sommes passés à la pharmacie d’Auchan pour demander l’avis à un pharmacien. Il a fait une remarque du genre « ah, bah, dis donc » en voyant la bosse de Vincent mais m’a confirmé qu’il n’y avait rien d’autre à faire. J’ai acheté ma raquette profitant d’une réduction intéressante. Je voulais m’acheter un sac mais quand j’ai vu le prix, je me suis demandé si c’était si utile d’avoir un sac en forme de raquette.

Je suis passé rapidement chez les parents de Sandrine pour récupérer les écouteurs puis je suis rentré.

Repas de famille à la Ferté chez ma tante et mon oncle. Toujours agréable de les retrouver surtout qu’il y a des enfants dans tous les sens maintenant. Julie avec Clémence ; Cécile avec Martin, Jeanne et un troisième qui arrive en début d’année prochaine ; et nous avons Vincent. Les parents sont contents, les grands-parents aussi. Ma mère était avec son compagnon, Claude, donc elle était encore plus contente. Une journée presque parfaite. Nous avons mangé dehors. J’ai pris des photos. Nous sommes partis vraiment en fin de journée. Je n’arrêtais pas de parler, avec mon oncle notamment. C’était sûrement le Champagne qui me rendait si bavard.

Soirée tranquille à la maison.

Dimanche

Nous avons pris notre temps le matin. Pour le petit-déjeuner, pour la douche. Du coup, alors que le baptême de Mélina était à 10h30, nous sommes partis de la maison à 10h25. J’avais mis la pression à Sandrine qui, malheureusement pour elle, était la dernière à la douche ; elle n’arrivait pas à choisir les bonnes chaussures avec les bons vêtements ou l’inverse. Du coup, dans la voiture, sur le chemin, il y avait un peu d’électricité…
Devant la petite église, nous avons reconnu des gens et surtout Marion, Sylvain et Maxime qui arrivaient quasiment en même temps que nous. Sandrine a pensé que nous étions donc encore à l’heure. En réalité, il y avait une messe portugaise ce matin-là et ceux qui étaient dehors étaient ceux qui n’avaient pas pu avoir de places assises ou qui avaient des infos qui préféraient gambader dehors que rester silencieux dans une église.
En même temps, dehors, il y avait surtout des bouts de verre et des bouteilles de Kronenbourg cassée, pas l’endroit idéal pour jouer innocemment.

A la fin, quand tout le monde est sorti, je me suis faufilé à l’intérieur pour prendre quand même quelques photos de Mélina, de son parrain, de sa marraine et de ses parents.

Nous sommes repassés rapidement à la maison pour récupérer un gâteau préparé la veillé par Sandrine que, dans la précipitation du matin, nous avions oublié. Marion et Sylvain, nous ont suivis ; du coup, les filles, Maxime comprise, ont toutes pu faire un arrêt pipi…

Nous avons trouvé deux places parfaites près de chez les parents de Laetitia et nous avons rejoint la fête. La maison est grande et très jolie. Le jardin était parfait pour les enfants, surtout avec les balançoires, le toboggan.
Nous avons bien mangé, bien rigolé, notamment avec les collègues de Laetitia. Vincent a beaucoup joué dans le jardin, et je n’étais jamais très loin, espérant qu’il ne tomberait plus du week-end. Sa bosse n’était déjà plus qu’un mauvais souvenir mais il restait encore une trace bleue.
Evidemment, Micaël a joué de la mandoline et de l’orgue mais n’a pas trop chanté.

Nous sommes restés jusqu’à la fin d’après-midi et avons profité de notre soirée pour nous reposer de ce week-end.

Lundi

Dernier jour de ma collègue Sophie qui a négocié un licenciement afin de pouvoir partir dès le 1er novembre, un an en Australie.

Pot le midi avec du vin, des cacahuètes, des M&M’s, du saucisson… Dur…

Vers 18h, je suis monté retrouver Thomas et Sophie et nous sommes allés à la Butte aux cailles, quartier où habitent Sophie, et également Adrien. Nous sommes montés dans son petit appartement pour que je puisse faire pipi et tout de suite après, nous sommes redescendus pour entrer dans le bar juste en dessous, La Folie en tête. Endroit très sympa avec une décoration de récup’, et un papier peint composé d’extraits de journaux, de magasins, d’affiches, de publicités, de dessins ; accrochés en hauteur, des instruments de musique.

Il y a eu beaucoup de cocktails, notamment un truc appelé Le planteur folie pour Thomas et moi. Sophie a presque tout payé ; elle était euphorique, elle venait de déposer son solde de tout compte à la banque.
D’autres personnes sont venues nous rejoindre. Nous avons bu, rigolé, bu, rigolé. Et, bien sûr, j’ai pris des photos.

Dans la soirée, j’ai téléphoné à Adrien me disant que s’il était chez lui, tout seul, il apprécierait sûrement de venir nous rejoindre mais, il ne l’était pas (seul, je précise car il était bien chez lui ; j’étais au téléphone et j’ai pu lui faire signe car il était à sa fenêtre avec son portable).

Nous avons mangé après 23h dans un restaurant appelé Chez Gladine, un truc basque, très parisien. Il était blindé à notre arrivée. Du coup, nous avons attendu au bar, toujours en buvant. Finalement, nous avons pu nous assoir à une table et manger des énormes salades servies carrément dans des saladiers, et le tout pour pas très cher. Quand nous avons quitté le restaurant, il n’y avait plus personne et les serveurs remettaient déjà les chaises sur les tables pour balayer.
Nous avons discuté un peu dehors. Thomas qui attendait sa copine pour venir le chercher a appris qu’elle ne viendrait pas tout de suite car sa voiture avait été enlevée par la fourrière.

Avec trois autres collègues, nous nous sommes dirigés vers Place d’Italie pour attraper un taxi. Nous sommes montés à trois dans un C4 Picasso bleue et nous sommes passés par République pour ramener la première puis par le centre de Nogent pour ramener la seconde.
A partir de ce moment-là, le chauffeur a commencé à se sentir très fatigué et je voyais ses yeux dans le rétroviseur qui se fermaient dangereusement. Il roulait doucement, se motivait pour rester éveillé. Il freinait longtemps avant les feux ou les stops puis accélérait à nouveau.
Il m’a demandé si c’était encore loin ; j’ai répondu non, pourquoi. Il m’a répondu, la voix pâteuse : « Parce que là, je suis vraiment fatigué »
J’ai failli lui demander de me laisser là mais j’étais fatigué, trop loin de la maison.

Il a quand même réussi à me déposer devant la maison. Je lui ai conseillé d’aller dormir un petit peu avant de repartir. Il a souri.
Je ne me suis pas couché tout de suite car j’avais un hoquet assez énervant. Il était déjà 2h30.

8.9.09

Slam










Encore un livre offert par Adrien.
Premier livre de Nick Hornby pour moi et réel plaisir.
L'histoire d'un adolescent (16 ans), skateur, qui vit avec sa mère, elle-même âgée de 32 ans et qui découvre l'amour... et un problème de grossesse qui va tout remettre en question.
Le narrateur est cet adolescent qui raconte sa propre histoire deux ans plus tard. Le style est très "jeune" et on y croit vraiment.
Bien sûr, toutes ces références au skate et à Tony Hawk m'ont touché plus particulièrement.
A lire pour passer un bon moment.

Wanted



Film que je voulais voir depuis le temps alors même que je ne connaissais pas du tout l'histoire.
Quelle surprise ! Ces effets spéciaux, ces courses poursuite, ces armes ! Ca bouge dans tous les sens, c'est assez violent mais j'ai passé un bon petit moment...
Angélina Jolie est sur le devant de l'affiche mais finalement, ce n'est pas vraiment elle le personnage principal, c'est le petit mec derrière...

3.9.09

Un livre


Un policier d'à peine 100 pages. Facile, bien écrit.
Une enquête sur la mort mystérieuse de Gérard de Nerval.

La rentrée

Boulot

Difficile de revenir au boulot à un nouveau poste dans lequel je ne sais presque rien faire. J’ai l’impression de repartir de 0 et ma fierté en prend un coup. J’arrive le matin, je m’installe à mon poste dans ma cave. J’ouvre mon ordinateur et je ne sais pas par où commencer. De plus, avant, toute l’entreprise passait devant mon bureau ; mes collègues en premier. Désormais, je peux passer toute la matinée sans voir personne. Je pourrais arriver et repartir sans que personne ne se soit posé la question de ma présence. C’est déstabilisant.

Je sais que ça ira mieux dans les prochaines semaines, le temps de me faire à ces nouvelles fonctions, d’être plus à l’aise, mieux organisé…

Dans le même temps, je m’entends très bien avec D. la jeune femme que j’ai remplacée pendant presque deux ans. Elle est drôle et n’a pas la langue dans sa poche, et le courant passe plutôt bien. Le problème c’est qu’elle récupère les merdes que, si j’avais gardé le poste, j’aurais géré moi-même et du coup, certains s’interrogent doucement sur mes compétences. En fait, elle travaillait différemment et avait plus d’expérience que moi. Du coup, elle s’aperçoit que j’ai fait certaines choses d’une autre manière et que celle-ci n’était peut-être pas la meilleure.

Il y a une ambiance un peu morose dans notre service. Ma collègue L. qui est rentré de trois semaines à Bali a du mal à s’y remettre. Elle s’est mise à verser quelques larmes alors que j’étais dans son bureau avec elle. Comme d’habitude, je n’ai pas su trouver les mots alors j’ai sorti deux trois conneries pour détendre l’atmosphère et c’est passé. Mais bon, dur quand même…

Sport

Je ne suis pas allé au hand mardi soir. Par contre, hier, je suis allé m’inscrire au NBC, Neuilly Badminton Club. J’ai donné mes papiers à Robert, le président et il m’a proposé de rejoindre les autres qui étaient en train de jouer. Il y avait une réunion du bureau.

Je me suis changé, j’ai attrapé ma raquette qui me faisait un peu honte et j’ai attendu sur le côté, de quelque chose se passe. Il y avait trois terrains. Sur les deux premiers, des gens plutôt forts, tapaient de toutes leurs forces et couraient dans tous les sens. Sur le troisième, un homme et une femme s’échauffaient plus tranquillement.
J’avais l’air con, comme ça, sur le côté mais je ne savais pas comment aller vers les gens. Finalement, une femme du bureau est allée voir les joueurs du fond qui m’ont appelé pour que je vienne jouer avec eux. J’ai joué avec la fille, contre le mec, puis une femme est arrivée et s’est jointe à notre adversaire. J’essayais de faire attention, de ne pas faire de conneries.

A la fin, ils m’ont dit que j’avais quand même un bon niveau et que ça se voyait que je n’étais pas un débutant. Je suis resté humble mais ça faisait plaisir de ne pas être totalement largué. En même temps, je n’ai pas joué contre des mecs vachement plus forts que moi qui auraient adoré me balader sur le terrain et qui donc m’auraient dégoutté.

Je suis parti à 22h30. J’avais mal aux jambes, j’étais en sueur et le premier contact avait été bon.

Je venais juste de ne plus être un handballeur et ça ne me faisait rien du tout.

Ce midi, j’ai repris le squash avec mon collègue. J’avais des courbatures mais nous avons bien joué.

1.9.09

Eleanor Rigby










Un livre offert par Adrien, qui m'a accompagné au Portugal et qui était très bien pour les vacances, à la fois simple, facile et sensible. J'avais lu et adoré de cet auteur Toutes les familles sont psychotiques.
Avec ces trois couvertures, il est plus simple d'envisager l'histoire de cette femme, Liz Dunn, 36 ans, grosse, sans charme et désepérement seule, qui n'attend plus rien de sa famille, de ses amis, de son travail... jusqu'à ce que son téléphone sonne et qu'une voix totalement inattendue lui demande de l'aide...
C'est à la fois drôle et cruel, étrange, onirique, tendre et en même temps très réel...
Moins bien que celui dont je parlais plus haut mais pas mal du tout quand même.
Voici le refrain de la chanson des Beatles, Elanord Rigby :
All the lonely people
Where do they all come from ?
All the lonely people
Where do they all belong ?

Deux films

Un père recherche son fils disparu alors qu'il venait juste de rentrer d'une mission en Irak...
Le père, ancien militaire, se heurte à des histoires qui ne semblent pas tourner rond. Il parvient à convaincre une flic de l'aider.
Derrière cette enquête, il y a un film très lent avec des silences, des non-dits, mais surtout une vision étrange de l'armée, du conflit, du patriotisme... C'est dérangeant car on sent parfois trop la suprématie des Etats-Unis sans savoir si c'est la volonté du film ou celle du personnage...
A voir pour ceux qui s'intéressent au sujet et pour Tommy Lee Jones.

A ne pas voir, sauf si on vient de rentrer de vacances et qu'il n'y a rien d'autre et qu'on a pas le courage de bouger du canapé... Sauf si on aime vraiment beaucoup le 13ème et la philosophie chinoise...
Quand même, à retenir, une scène de danse assez cool avec Darry Cowl.