Les choses simples

3.9.09

La rentrée

Boulot

Difficile de revenir au boulot à un nouveau poste dans lequel je ne sais presque rien faire. J’ai l’impression de repartir de 0 et ma fierté en prend un coup. J’arrive le matin, je m’installe à mon poste dans ma cave. J’ouvre mon ordinateur et je ne sais pas par où commencer. De plus, avant, toute l’entreprise passait devant mon bureau ; mes collègues en premier. Désormais, je peux passer toute la matinée sans voir personne. Je pourrais arriver et repartir sans que personne ne se soit posé la question de ma présence. C’est déstabilisant.

Je sais que ça ira mieux dans les prochaines semaines, le temps de me faire à ces nouvelles fonctions, d’être plus à l’aise, mieux organisé…

Dans le même temps, je m’entends très bien avec D. la jeune femme que j’ai remplacée pendant presque deux ans. Elle est drôle et n’a pas la langue dans sa poche, et le courant passe plutôt bien. Le problème c’est qu’elle récupère les merdes que, si j’avais gardé le poste, j’aurais géré moi-même et du coup, certains s’interrogent doucement sur mes compétences. En fait, elle travaillait différemment et avait plus d’expérience que moi. Du coup, elle s’aperçoit que j’ai fait certaines choses d’une autre manière et que celle-ci n’était peut-être pas la meilleure.

Il y a une ambiance un peu morose dans notre service. Ma collègue L. qui est rentré de trois semaines à Bali a du mal à s’y remettre. Elle s’est mise à verser quelques larmes alors que j’étais dans son bureau avec elle. Comme d’habitude, je n’ai pas su trouver les mots alors j’ai sorti deux trois conneries pour détendre l’atmosphère et c’est passé. Mais bon, dur quand même…

Sport

Je ne suis pas allé au hand mardi soir. Par contre, hier, je suis allé m’inscrire au NBC, Neuilly Badminton Club. J’ai donné mes papiers à Robert, le président et il m’a proposé de rejoindre les autres qui étaient en train de jouer. Il y avait une réunion du bureau.

Je me suis changé, j’ai attrapé ma raquette qui me faisait un peu honte et j’ai attendu sur le côté, de quelque chose se passe. Il y avait trois terrains. Sur les deux premiers, des gens plutôt forts, tapaient de toutes leurs forces et couraient dans tous les sens. Sur le troisième, un homme et une femme s’échauffaient plus tranquillement.
J’avais l’air con, comme ça, sur le côté mais je ne savais pas comment aller vers les gens. Finalement, une femme du bureau est allée voir les joueurs du fond qui m’ont appelé pour que je vienne jouer avec eux. J’ai joué avec la fille, contre le mec, puis une femme est arrivée et s’est jointe à notre adversaire. J’essayais de faire attention, de ne pas faire de conneries.

A la fin, ils m’ont dit que j’avais quand même un bon niveau et que ça se voyait que je n’étais pas un débutant. Je suis resté humble mais ça faisait plaisir de ne pas être totalement largué. En même temps, je n’ai pas joué contre des mecs vachement plus forts que moi qui auraient adoré me balader sur le terrain et qui donc m’auraient dégoutté.

Je suis parti à 22h30. J’avais mal aux jambes, j’étais en sueur et le premier contact avait été bon.

Je venais juste de ne plus être un handballeur et ça ne me faisait rien du tout.

Ce midi, j’ai repris le squash avec mon collègue. J’avais des courbatures mais nous avons bien joué.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Romain, si un jour j'arrive à 10h30 et que tu n'es pas là, j'appelle INTERPOLE ! T'es fou toi ! On fait encore parti du même service :-) FOREVERRRRRRRR
LC ça va ?
Kiss

03 septembre, 2009  
Blogger Claudia said...

Sympa le babington... moi j'aime bien car mm si on se mange le volant en pleine gueule et ben en principe on ne se fait pas mal...

Pkoi l'autre elle se remet pas de Bali? je n'admet aucune zone d'ombre ds ton blog!

Becs à la famille

05 septembre, 2009  

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