Les choses simples

30.4.08

Les CD que j'écoute en ce moment


Cocoon - My friends all died in a plane crash






Syd Matters - Ghost days








Camille - Music Hole








Lenny Kravitz - It is time for a love revolution

Toutes choses scintillant




Dans un village, proche du pôle Nord vit une petite fille, Nikko, seule bébé rescapée d'une pollution chimique due à l'usine. Tous les enfants qui sont nés la même année sont morts.

Elle raconte sa vie dans ce village où les gens boivent, se réchauffent comme ils peuvent.

Il y a toute une histoire autour de cette usine, de ce village dont on ne peut pas sortir et de cette jeune fille fragile qui ne veut pas mourir...

C'est particulièrement bien écrit, avec une pureté étonnante mais je n'ai jamais accroché à l'histoire.

Aya de Yopougon T2



Toujours aussi génial !

La Haine




Je suis tombé sur ce film par hasard, en zappant sur La Chaine parlementaire, canal sur lequel je m'arrête très rarement.

La Haine date de 1995 et j'avais été impressionné à l'époque.

Je n'ai pas pu décrocher cette fois, fasciné par les images, par l'histoire, par la violence... fasciné surtout par la modernité du sujet.

C'est un film qui n'a pas vieilli, qui nous parle encore et qui décrivait à l'époque ce qui existe encore aujourd'hui. A la limite, La Haine est aujourd'hui moins violent que la réalité.

Après le film, il y avait un débat avec le réalisateur, Matthieu Kassovitz, et il était lui-même étonné d'avoir été aussi devin, aussi vrai dans sa vision du présent (1995) et de l'avenir...

A revoir...

28.4.08

[REC]





Je n’ai jamais eu aussi peur dans un cinéma. Sandrine me serrait le bras, ça me faisait un peu mal mais j’étais bien content de ne pas être tout seul.

Deux journalistes suivent des pompiers. Ils se retrouvent, la présentatrice et le caméraman, au cœur d’un immeuble où des choses atroces sont en train de se passer. Ils filment tout (c’est un peu dur à suivre parfois, ça fait mal à la tête) et surtout on perçoit les moindres sons…

On sursaute, on crie, on tremble, on soupire…

Un film espagnol puissant, fort, qui joue sur nos angoisses.

A voir absolument. Ame sensible s’abstenir.

27.4.08

Là-haut vers le nord




Un recueil de nouvelles écrit par Joseph Boyden, auteur remarqué du roman Le chemin des âmes.
Ce recueil traverse tout l'espace géographique du Canada, du nord au sud et d'est en ouest.
La plupart des nouvelles se situent au coeur de réserves indiennes reculées, pauvres, dans lesquelles les habitants sont souvent désoeuvrés, alcooliques et désespérés.
Ici encore, nous plongeons dans les profondeurs du pays, dans le quotidien de ces hommes et de ces femmes coincés entre la modernité du Canada et les traditions de leur culture ancêstrale.
C'est un peu moins puissant que Le chemin des âmes mais l'ensemble se tient mlagré quelques inégalités.
PS : Intéressant de remarquer la couverture de l'édition originale, plus parlante à mon goût, et avec un titre qui correspond à la première nouvelle du recueil.

Aya de Yopougon T1



Un premier volume plein de frâicheur qui nous présente l'Afrique et plus particulièrement la Côte d'Ivoire dans toute son innocence.

Nous suivons surtout le quotidien de Bintou, Adjoua et Aya, les deux premières qui n'ont qu'un désir, trouver un mari riche qui pourra les entretenir, la dernière qui aimerait devenir médecin.

L'ambiance est très bien rendue, en tout cas je me suis projeté, imaginé. Je me sentais là-bas, avec eux, à Yopougon. Je vais me précipiter sur le deuxième tome.

Robinson Crusoë

Nouvelle collection qui propose d'adapter en BD des grands classiques de la littérature.
Premier volume intéressant même si nous sommes encore loin de ce que nous connaissons de Robinson puisqu'il ne fait que passer de navire en navire, seulement motivé par un désir d'aventure.
La malchance paraît le poursuivre. Et ça ne va pas s'arranger.
Je suis curieux de lire le second volume.

21.4.08

La guerre des mondes


Je n'y croyais pas vraiment à ce film. Je me disais que c'était surtout un film catastrophe mais bon Spielberg, Cruise, pourquoi pas ?
Et en effet, je suis sorti de ce film plutôt agréablement surpris. Il y a de l'action, des scènes vraiment prenantes.
C'est par contre très loin de ce que j'ai pu lire quand j'étais plus jeune, la guerre des mondes, d'H.G. Wells.

17.4.08

Fils unique












La quatrième de couverture est un peu trompeuse tout comme le bandeau annonçant un « Rousseau, mon frère » racoleur qui ne trouve pas son écho dans les 260 pages du roman.

L’auteur part d’un passage des Confessions dans lequel Jean-Jacques Rousseau évoque un frère à peine vu, à peine aimé et déjà oublié. Stéphane Audeguy essaie ici de faire vivre l’histoire de ce grand frère, François Rousseau, en inventant sa vie au cours d’un 18ème siècle riche sur de nombreux plans.

Nous traversons ce siècle avec François sans vraiment parler de Jean-Jacques, juste quelques mots par-ci par-là. La première partie du roman est très portée sur le sexe, le libertinage, la découverte de l’autre, fille ou garçon, des objets. Certaines scènes sont très drôles notamment avec l’histoire d’un pantin articulé qui servait à pénétrer les femmes et qui a fait un temps la gloire de François, jusqu’à ce qu’on découvre qu’un nain était caché à l’intérieur et s’activait comme il pouvait à chaque représentation.
Une seconde partie est plus axée sur Paris, la montée de la révolte, les années passées enfermé à la Bastille, avec le marquis de Sade. La révolution, la prise de la Bastille, la Terreur…
C’est un roman historique que nous lisons sur les mœurs, la philosophie, la politique, toutes ces choses dont François a été proche.

Ce qui est surtout formidable dans ce roman c’est l’écriture de l’auteur, d’un vocabulaire très riche, très recherché, dans un français impeccable. Nous lisons le récit écrit par la main de François à la fin de sa vie et j’avais vraiment l’impression d’un lire un texte écrit à la fin du 18ème siècle mais sans le côté vieux français. C’est agréable, vraiment de lire un bouquin écrit avec toutes les forces et les qualités de notre langue.

16.4.08

Quelques grands thèmes du moment

Banque

La semaine dernière, pendant mes vacances avec Sandrine et Vincent, nous avons eu un rendez-vous avec notre banquière.
Vincent était chez la nourrice, pour la première fois seul sans nous.
Notre banquière a à peu près notre âge et nous suit depuis que nous avons acheté notre appartement, c’est-à-dire il y a 4 ans.
Nos rapports sont sympathiques. Nous nous voyons une fois dans l’année, parfois pour rien, juste pour nous informer que les tarifs ont changé… Finalement, moins on la voit, mieux c’est…

Nous discutons avec elle de l’ouverture d’un compte pour Vincent, et de l’intérêt d’ouvrir une assurance-vie pour nous. Ce dernier point nous trotte dans la tête depuis longtemps mais le décès de ma grand-mère a un peu précipité les choses. La banquière nous conseille deux trois trucs, nous fait des plans, des graphiques sur une feuille blanche. Puis elle nous parle de la retraite, nous explique que c’est dur aujourd’hui d’être retraité, qu’il faut y penser de bonne heure. Elle nous donne en exemple, la femme de son père, qui touche 276 € par mois. Nous compatissons devant ce revenu minable. La banquière poursuit :
« En même temps, elle a eu de la chance, ses parents sont morts » Sandrine répète, surprise : « De la chance ? » Et la banquière, se reprend : « Elle a hérité en fait. Ses parents sont morts et elle a hérité, c’est tout. »
Quelques instants plus tard nous en venons à parler de la mort la banquière nous raconte qu’elle a vu une cliente la semaine dernière à qui elle avait demandé : « Tout va bien ? Et le petit, la forme ?». La cliente s’était mise à pleurer informant la banquière que son petit garçon de 9 mois venait de mourir. Nous n’avons rien dit, pétrifiés par cette nouvelle atroce. Elle n’a pas eu l’air de s’en rendre compte puisqu’elle a enchaîné sur une autre anecdote. Cette fois, c’est la bouchère qui vient à la banque, le visage triste. La banquière demande si tout va bien et la bouchère répond en pleurant qu’elle vient récupérer un chèque de banque pour payer le cercueil de son petit-fils de 10 ans.
Nous faisons bonne figure. A peine arrivés dehors, nous nous regardons, Sandrine et moi, les yeux écarquillés, l’air de dire : « Non, mais c’est quoi ces histoire ! »
Sandrine me dit : « On aurait dû lui dire qu’on connaissait une banquière, jeune, genre à peu près notre âge, qu’on avait retrouvé morte il y a quelques jours »

Handball

Samedi soir, nous avions un match hyper important.
Nous sommes 12ème sur 14 et notre adversaire était le 11ème. Un match de bas de tableau comme on dit, un match pour sauver sa saison et peut-être éviter la descente comme on dit du côté du Parc des Princes. Même si passer 11ème ne changerait rien. C’est la place suivante qu’il nous faudrait atteindre et celle-ci est déjà trop éloignée. Autrement dit, notre saison est déjà pliée mais nous continuons à nous battre jusqu’au bout. On ne sait jamais, sur un malentendu…
A l’échauffement, nous étions très décontractés. L’équipe adverse également.
Certains d’entre nous discutaient déjà de ce qu’ils comptaient faire l’année prochaine. Il faut préparer assez tôt la nouvelle saison pour être prêt au moment des transferts.
Quand le match a débuté, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que nos adversaires n’étaient pas au complet. En effet, sur le terrain, nous avions devant nous un gardien de but et cinq joueurs de champ. Il leur manquait un sixième homme, absent pour cause de mariage ou baptême, blessé, désespéré…
Le match semblait d’un coup très facile. Mais nous n’avons rien fait pour le rendre vraiment simple car nous avons lutté pendant soixante minutes pour rester devant et ne pas trop être rejoints. Malgré tout, à huit minutes de la fin, il n’y avait que 25-25. Nous avions honte et j’entendais notre public venu en masse, disons quinze personnes, critiquer notre jeu, notre attaque, notre défense, rien n’était bon, tout était à jeter.
Nous avons tout de même gagné 32-28 mais avec aucune fierté. Mais comme dirait Zidane interviewé après un match amical, « l’important, c’est les 3 points ».
C’est toujours difficile de finir une année comme celle-ci, avec la descente comme point de mire. Il faut se motiver jusqu’au bout tout en sachant que ce qu’il y a au bout, ce n’est pas terrible.

Golf

En deux jours, j’ai entendu deux personnes me parler de golf. Et m’en parler avec passion, comme si les deux gars venaient de découvrir que ça existait. En fin de compte, c’était un peu ça : ils venaient surtout de s’apercevoir que ce n’était pas si cher que ça et qu’ils avaient passé de très bons moments.
Le premier, J., plutôt pas trop sportif, sauf devant la télé avec une bière, a eu l’occasion d’en faire avec le boulot. Il a pris cela au sérieux, s’habillant en conséquence, à deux doigts de venir avec le béret et le jour même, voyant tous ses collègues en jean, il s’est senti moyen dans son pantalon écossais.
Le second, R., notre meneur de jeu dans l’équipe, racontait qu’il avait trouvé ça génial, qu’il ne savait pas quoi faire s’il arrêtait le hand mais qu’enfin, il avait trouvé. C’était vraiment bien, marcher au grand air, envoyer sa balle à plus de 100 voire 200 mètres.
Il y a quelque chose autour du golf. Il faut surveiller ça. Après la Tecktonik, le golf.

Les travaux

Plusieurs personnes autour de moi se sont lancées dans des travaux.
Les Pinto depuis déjà plusieurs mois, voire des années maintenant. Ils continuent à construire mais c’est moins visible puisque c’est à l’intérieur désormais. Ca prend du temps, ça avance avec les finances.

Marie qui est sur le point d’ouvrir son centre de remise en forme, « Vitaform ». Elle a le local, les prêts, les autorisations et il faut encore faire des travaux. Elle emploie des professionnels ainsi que des volontaires qui s’y connaissent un peu ou pas du tout mais qui viennent donner des coups de main. J’ai proposé à Anthony de venir les aider et finalement je n’ai toujours pas pointé le bout de mon nez, les soirées et les week-ends étant déjà bien pris, notamment par ce petit garçon qui vit chez nous depuis 3 mois et demi.

Ma cousine et son copain se sont eux-aussi lancés dans de grands travaux pour transformer leur F2 et F3. Ils ont fait des plans, sollicités les avis de leurs proches et ont décidé de casser des cloisons, couper, des murs, ouvrir ici, fermer par là, monter une cuisine dans un dressing, une chambre dans une cuisine, etc. Ca a l’air monstrueux mais ils semblent avoir la tête sur les épaules et savoir où ils vont. C’est génial, on peut suivre leurs travaux sur leur blog…

Si les Pinto ou Marie avaient fait ça, nous aurions pu mieux suivre l’avancée de leurs travaux.

Copains d’avant / Facebook

Le site Copains d’avant existe depuis très longtemps. J’avais crée une fiche à l’époque puis je m’étais désintéressé de tout ça quand j’ai découvert que c’était devenu payant.
Récemment, sollicité par quelqu’un qui voulait m’ajouter à sa liste d’amis, je me suis replongé sur ce site avec plaisir. C’est de nouveau gratuit et j’ai adoré naviguer un peu partout, sauter de liste d’amis en liste d’amis, retrouver des amis, connaissances ou autres.
Je n’y tenais pas trop, conscient qu’il est bien difficile de parler avec quelqu’un que nous n’avons pas vu depuis 15 ans : « Alors, qu’est-ce que tu deviens ? » Difficile de répondre à cela. Pendant 15 ans, je suis devenu beaucoup de choses que je ne peux pas résumer d’un coup.
La liste s’est allongée. J’ai retrouvé des photos de classe honteuses, observé les têtes des gens aujourd’hui, remarqué ceux qui étaient mariés, avec des enfants, qui avaient quitté la région parisienne. C’est rigolo mais je crois que je m’en suis déjà lassé. C’était comme une mode, une passion, un truc excitant sur le moment mais qui est déjà retombé.
Je me dis que les copains d’avant que je n’ai pas perdu de vue aujourd’hui sont en fait mes amis. Quand j’étais plus jeune, je ne comprenais pas pourquoi mes parents avaient si peu d’amis et plus je vieillis, plus je comprends. Ca ne m’enchante pas mais le temps, les différentes vies, tout ça nous éloigne les uns des autres… Malgré tout, je continue à faire des efforts pour rester en contact avec les gens qui me sont proches.

Au contraire, Facebook m’ennuie. Je n’y comprends rien. En plus c’est en anglais, en tout cas, en grande partie. Je retrouve des gens mais je ne sais pas quoi faire après. Du coup, je me sens mal à l’aise, un peu vieux, has been, coupable de ne pas comprendre un truc de jeunes… Je compatis avec les grands-parents qui restent sans voix devant un ordinateur…

Finalement, j’ai quand même retrouvé lors du Salon du livre de Paris, un mec que je connaissais du collège. Nous n’étions ni amis, ni camarades. Nous nous connaissions, nous nous parlions de temps en temps. Au fil des ans, j’ai eu des nouvelles de lui, par des connaissances communes pour finir par apprendre qu’il était le petit ami d’une collègue de chez Albin (avec qui il n’est plus aujourd’hui d’ailleurs). Nous avions discuté au salon comme si nous nous étions quittés la veille.
Nous échangeons des mails depuis quelques jours, avec une facilité déconcertante, une liberté, parfois même une intimité, que je trouve étonnante…
Comme quoi, 15 ans après, c’est possible !

13.4.08

Cloverfield ; Pirates des Caraïbes 3


Je me suis fait surprendre par ce film. Ca part doucement mais quand ça se met en route, il est difficile de lâcher... Il y a certaines scènes que nous avons déjà vues dans d'autres films du même genre mais le résultat est vraiment prenant.
Filmé caméra au poing, comme Le Projet Blair Witch, quelques plans donnent envie de vomir tellement ça bouge dans tous les sens mais ça reste "regardable".
Et même plus que ça, puisque je suis resté scotché au canapé !

Malgré tout, je suis un peu déçu. J'aurais aimé ne pas voir, ne pas savoir, que tout ce chaos était dû à quelque chose. Je trouve que la peur est pire quand on ne sait pas...

Le troisième volet. Il faut suivre le rythme, les personnages, les histoires de légende, de malédiction mais c'est toujours intéressant même si je trouve que les précédents étaient bien meilleurs.

Quelques photos de Vincent

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/Vincent2

Photo de famille


12.4.08

Ocean 13




Le troisième volet. Rythme intéressant mais toujours la même chose et du coup, bon, bah, bof.

11.4.08

Où en sommes-nous ?

Je n’ai encore jamais passé autant de temps sans raconter ma petite vie sur le blog. Ma dernière note date du 21 mars et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi…

Beaucoup de choses depuis cette date, beaucoup d’événements, heureux ou malheureux, graves ou dérisoires…

Ma grand-mère

Trois étapes.
Décès – enterrement – déménagement de ses affaires dans son appartement.
Des moments difficiles, des épreuves pour toute la famille mais chacun a été digne.

J’ai lu un texte à l’église. Je pensais que tout se passerait sans problème et puis après avoir posé ma feuille sur le pupitre, j’ai senti que mes forces me lâchaient. J’ai gardé ma tête baissée, j’ai pris sur moi et j’ai lu, en prenant mon temps, en essayant de calmer ma voix tremblante et je suis retourné à ma place, toujours sans relever la tête, de peur de rencontrer la douleur dans les yeux de quelqu’un.
Premier enterrement pour moi (tant mieux, à 27 ans…, c’est plutôt bon signe pour la famille). Il pleuvait, il faisait froid et nos visages étaient fermés jusqu’à la fin de la journée quand nous nous sommes tous retrouvés autour d’un café ou d’un chocolat.
Je n’étais pas revenu depuis très longtemps dans ce village, Sigy (quel nom pour se faire enterrer !) où j’ai passé quelques vacances dans ma jeunesse.
Nous sommes rentés plus tôt que les autres, pour retrouver notre fils, avec Ana depuis le début de l’après-midi. Quitter la mort pour retrouver la vie… Le cycle éternel.

Le dimanche, nous avons vidé son appartement. Très rapidement. Trop rapidement je trouve. Incroyable de voir que tout pouvait tenir dans une remorque. 85 ans et ce qui reste de nous tient dans une remorque… Mais finalement, ce qui reste de nous se trouve surtout dans le cœur des gens que nous avons aimés.

Ma semaine de vacances avec Vincent et Sandrine

Très agréable. Notre petit garçon s’est plutôt bien adapté et nous aussi, même si sa maman a eu un peu plus de mal. Notre nourrice nous a rassurés.
Nous en avons profité pour nous reposer, nous occuper de la maison et prendre Vincent en photo.
Sandrine a repris le boulot mercredi dernier. Elle a beaucoup de choses à faire donc elle n’a pas trop le temps de passer à la séparation, à son fils qui l’attend.
Nous avons trouvé un rythme : Sandrine le dépose le matin, je viens le récupérer le soir. C’est un peu la course mais pour l’instant ça va.

Le boulot

Rien de plus, rien de moins. Des bruits de couloirs, des projets mais je continue à chercher de mon côté et on verra bien.

Les robes bleues





Ultime roman de ce formidable auteur canadien, décédé en 2002.

La couverture de l'édition originale correspond plus au roman que celle de l'édition française.

Les Robes bleues, de son titre original et plus évocateur, Spadework (littéralement, "le travail à la pioche") raconte comment un couple modèle, trente ans, lui acteur prometteur, elle accessoiriste pour le théâtre, rentière, avec un fils âgé de 7 ans, intelligent et gentil, vont réussir à se déchirer.

L'action se déroule pendant l'été 1998, au même moment que l'affaire Clinton-Lewinski. Il ne faut que quelques jours pour que ce qui paraissait si parfait se désagrège, se dissolve et n'existe plus ; que quelques jours pour que le couple éclate.

Ils vont chacun devoir creuser au plus profond d'eux-mêmes, chercher sous la culpabilité, l'ambition, le désir, ce qui pourrait les faire tenir, ce qui pourrait les garder l'un près de l'autre, sans se perdre, sans perdre leur fils...

Un très bon roman sur le monde particulier du théâtre et sur la fragilité des liens qui semblent nous unir.

10.4.08

Le magasin général T3 : Les hommes





Une province du Canada dans les années 1920. Un petit village. Un homme se perd et se fait accepter par les gens du village en devenant cuisinier et en ouvrant un restaurant.

Enfin, jusqu'au retour des hommes... qui voient en lui un rival...

Ce n'est pas déplaisant à lire, mais c'est quand même assez creux dans l'ensemble.

7.4.08

Donjon Monsters : les profondeurs


Un nouveau volume encore plus fou que les précédents. Sur un monde bizarre, dans le futur lointain de l'histoire.
Un peu moyen, il faut l'avouer mais bon...

4.4.08

Beau rôle



Je me suis décidé à lire ce livre pour deux raisons. J'avais adoré le précédent roman, J'étais derrière toi, et Virginie me l'a fortement conseillé.
J'ai donc ouvert les premières pages avec une vraie curiosité.
Et effet, dans les premiers instants, il y a un ton, un rythme. C'est engagé, vif. Le personnage principal est attachant malgré son egoïsme.

Puis, je trouve que ça s'essouffle, que ça perd de sa force au fil des pages. Je me suis détaché de l'histoire qui n'en est pas une. Il y a une quelque chose autour d'une rupture qui ne se guerit pas, autour des problèmes entre les Noirs et les Blancs, et de la difficulté d'être métis, il y a quelque chose autour du cinéma, de la célébrité, des femmes, de la famille.
En réalité, je crois qu'il y a bien trop de thèmes à peine traités, survolés et que le lecteur, du coup, ne se fixe sur rien.

Avec ses parents




2.4.08

Un petit bonjour de notre fils