Fils unique
La quatrième de couverture est un peu trompeuse tout comme le bandeau annonçant un « Rousseau, mon frère » racoleur qui ne trouve pas son écho dans les 260 pages du roman.
L’auteur part d’un passage des Confessions dans lequel Jean-Jacques Rousseau évoque un frère à peine vu, à peine aimé et déjà oublié. Stéphane Audeguy essaie ici de faire vivre l’histoire de ce grand frère, François Rousseau, en inventant sa vie au cours d’un 18ème siècle riche sur de nombreux plans.
Nous traversons ce siècle avec François sans vraiment parler de Jean-Jacques, juste quelques mots par-ci par-là. La première partie du roman est très portée sur le sexe, le libertinage, la découverte de l’autre, fille ou garçon, des objets. Certaines scènes sont très drôles notamment avec l’histoire d’un pantin articulé qui servait à pénétrer les femmes et qui a fait un temps la gloire de François, jusqu’à ce qu’on découvre qu’un nain était caché à l’intérieur et s’activait comme il pouvait à chaque représentation.
Une seconde partie est plus axée sur Paris, la montée de la révolte, les années passées enfermé à la Bastille, avec le marquis de Sade. La révolution, la prise de la Bastille, la Terreur…
C’est un roman historique que nous lisons sur les mœurs, la philosophie, la politique, toutes ces choses dont François a été proche.
Ce qui est surtout formidable dans ce roman c’est l’écriture de l’auteur, d’un vocabulaire très riche, très recherché, dans un français impeccable. Nous lisons le récit écrit par la main de François à la fin de sa vie et j’avais vraiment l’impression d’un lire un texte écrit à la fin du 18ème siècle mais sans le côté vieux français. C’est agréable, vraiment de lire un bouquin écrit avec toutes les forces et les qualités de notre langue.
L’auteur part d’un passage des Confessions dans lequel Jean-Jacques Rousseau évoque un frère à peine vu, à peine aimé et déjà oublié. Stéphane Audeguy essaie ici de faire vivre l’histoire de ce grand frère, François Rousseau, en inventant sa vie au cours d’un 18ème siècle riche sur de nombreux plans.
Nous traversons ce siècle avec François sans vraiment parler de Jean-Jacques, juste quelques mots par-ci par-là. La première partie du roman est très portée sur le sexe, le libertinage, la découverte de l’autre, fille ou garçon, des objets. Certaines scènes sont très drôles notamment avec l’histoire d’un pantin articulé qui servait à pénétrer les femmes et qui a fait un temps la gloire de François, jusqu’à ce qu’on découvre qu’un nain était caché à l’intérieur et s’activait comme il pouvait à chaque représentation.
Une seconde partie est plus axée sur Paris, la montée de la révolte, les années passées enfermé à la Bastille, avec le marquis de Sade. La révolution, la prise de la Bastille, la Terreur…
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1 Comments:
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