Les choses simples

30.7.09

La semaine

Lundi

Le midi, squash.
Le soir, détente à la maison, devant L'amour est dans le pré.

Mardi

De retour à la maison, bain utltra rapide pour Vincent et départ pour Compans. Soirée chez Anthony et Marie pour voir leur deuxième petite fille, Elana, née le 22 juillet dernier. J'ai pris quelques photos.
Nous nous sommes pas rentrés trop tard mais je me sentais fatigué. J'ai eu un peu de mal à revenir jusqu'à la maison sans m'endormir.

Mercredi

Nous avons retrouvé Vincent chez les parents de Sandrine. Cidalia était là, de retour de son petit séjour au Portugal. Nous avons donné le bain chez eux et nous sommes allés chez Laetitia et Micaël. Barbecue tous ensemble, avec Elodie et Stéphane, Jérémy, Séverine et Calie.
Il y a eu un petit litige au sujet du canal qui part de Neuilly et qui passe par Chelles, Vaires, etc. Stéphane et Jérémy pensait qu'il s'agissait du Canal de l'Ourcq ; Laetitia et moi savions que ce n'était pas le cas. Stéphane a cherché sur son Iphone mais n'a rien trouvé. Du coup, il est sorti, a pris sa voiture et est allé vérifier par lui-même. Résultat : nous avions raison, il s'agit du Canal de Chelles.

Jeudi

C'est ma mère qui gardait Vincent aujourd'hui. Elle est venu le chercher ce matin et ils ont passé la soirée ensemble.
A notre retour, ils étaient tous les deux à la maison. Vincent avait sur le dos un t-shirt Valmorel rapporté par ma mère. Elle m'a raconté que dans la journée, il avait vu la photo de moi qui se trouve sur le bahut. Il avait répété plusieurs fois : "papa, papa" et quand ma mère lui avait donné le cadre avec la photo dedans, il l'a serré contre lui et lui a fait un gros bisou. Si c'est pas mignon...

Midi, squash.

Soir, badminton avec Stéphane.
A la fin de la première heure, je mène 5 à 0. Puis finalement, je gagne cette dernière partie de la saison : 9 à 2. Dernière partie parce que c'est bientôt les vacances, que la semaine prochaine, Stéphane reprend les footings avec son équipe de hand...
Et à la rentrée, hop, je m'inscris au badminton à Neuilly... Ou pas... Comme dirait Séverine, ça fait trois ans que j'annonce que je vais arrêter le hand, maintenant on y croit plus ! Mais là, je ne sais pas, je me sens bien motivé...
On verra en septembre.

Demain, dernier jour à mon ancien poste. Je vais ranger, préparer un peu quelques dossiers pour ma collègue et quitté ce bureau, Dalila, mes petites habitudes, pour aller ailleurs, à la cave... Un nouveau départ mais le plus important, c'est bien que je reste là-bas, en CDI...

Personnes croisées ces deux dernières semaines


Albert Jacquard, à Paris dans le bus 89, rue Vaugirard, lisant Le Monde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Jacquard







Kristin Scott Thomas, au Daily Monop', rue Vaugirard, en train de faire ses courses, un midi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kristin_Scott_Thomas





Douglas Kennedy, au restaurant Le Petit Fernand (7, rue Lobineau, 75006 à Paris), à une table pour deux en charmante compagnie, sur le trottoir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Kennedy

Revue XXI n° 5


Le numéro 5 de cette revue que je ne présente plus.
Encore des articles très forts, notamment sur ce monsieur :
Ou encore un autre sur cet autre monsieur :
Un portfolio passionnant sur une campagne de l'armée américaine en Afghanistan.
Bref, toujours aussi bien...

29.7.09

Quelques jours

Jeudi

J’ai retrouvé Stéphane à l’UCPA. Je suis arrivé un peu en retard. Juste avant de partir, Vincent a fait une petite crise au sujet de son doudou qu’il ne voulait soudain plus remettre dans son lit. Du coup, il est parti avec dans la salle de bain et l’a jeté dans l’eau pour jouer avec…

Pour une fois, Stéphane et moi avons joué sur un terrain moins bien éclairé. Et, en ce qui me concerne, la différence de perception du volant était très importante. J’avais l’impression de réagir un quart de seconde plus tard que d’habitude.
Pendant la première heure, je parviens à me maintenir à 2 partout mais avec difficulté.

Puis, nous changeons de terrain pour nous retrouver sur celui que nous préférons. J’annonce à Stéphane que les choses devraient mieux se passer maintenant que nous sommes à la lumière. Et en effet, pendant deux sets, les choses se passent parfaitement bien mais seulement pour Stéphane qui me promène sur tout le terrain et qui réussit tout ce qu’il essaie. Je cours, je suis en retard, je ne trouve pas de solution…
Assis sur une chaise, je bois de l’eau et je cherche une tactique mais rien ne vient. Stéphane mène 4 – 2 et j’entends déjà son discours de fin de match…

Je retourne sur le terrain et je décide alors de jouer relâché et d’augmenter le rythme, me rappelant que Stéphane a moins d’endurance et de résistance que moi… Résultat, les points sont à nouveau accrochés mais je reviens dans la partie et finis même par gagner 6-4. Stéphane était déçu, persuadé qu’il me tenait enfin. De mon côté, j’étais plutôt content, conscient que cette victoire était plutôt miraculeuse…

Vendredi, samedi et dimanche

Week-end à Hatrize, chez Olivier, Sandy et Logan.

Nous sommes partis assez tôt vendredi, tous dans le C4 des parents d’Elodie (Tous : Stéphane, Elodie, Sandrine, Vincent et moi).
Nous avons été reçus comme des princes pendant tout le week-end. Sandy est une hôte exemplaire.
Nous avons joué à PES entre mecs, joué au Time’s Up tous ensemble (j’ai battu Sandrine avec l’aide de Sandy !!!).

Samedi après-midi, nous avons joué au foot contre de jeunes du coin, genre 14 ans de moyenne d’âge. Notre équipe : Olivier, Stéphane, Logan, un autre gamin et moi. En face, cinq mecs. Nous avons réussi à tenir le coup mais nous perdons finalement 30-27. A la fin, nous étions épuisés et eux avait l’air en grande forme. A vrai dire, j’avais mal partout et surtout au genou droit, incapable de tendre ma jambe. Mes coéquipiers avaient eux aussi mal quelque part, même Logan qui avait eu une balle contre l’oreille.

Samedi soir, bowling. Olivier a gagné. Vincent a été très sage. Il voulait bien sûr aller sur la piste mais je lui ai expliqué le principe de la frontière et il a semblé écouter.

Dimanche matin, nous nous sommes réveillés à 11h20, Vincent dormait encore : incroyable ! L’après-midi, il a fait une sieste de trois heures : extraordinaire ! Et le soir, pour le retour dans la voiture, il n’a pas presque pas fermé l’œil…

28.7.09

Les dernières photos

L'anniversaire de Micaël et Laetitia

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/AnniversairePinto?feat=directlink

Le week-end à Hatrize, chez Olivier et Sandy

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/WeekEndAHatrize?feat=directlink

23.7.09

Revue XXI n°4


Encore un numéro passionnant avec un dossier sur l'Afrique, notamment le témoignage d'un trafiquant de diamants ou l'enquête relancée de la disparition de Philippe de Dieuleveult...
Un article sur les maladies inventées par les grands laboratoires pharmaceutiques pour se faire du blé m'a laissé sur le cul...
A lire, à lire, à lire, à lire (et non, je n'ai pas d'actions chez eux).

Mercredi

Boulot
Dans la journée, la jeune fille que je vais remplacer aux abonnements m’a fait sa dernière petite heure de formation. Elle m’avait préparé un mémo avec tout ce que nous avions vu ensemble ces derniers jours. Elle semblait mélancolique à l’idée de quitter son poste. Elle bossait bien, avait une organisation géniale et je crains de tout désordonner au début. Ce n’est pas la partie de mes nouvelles responsabilités qui m’intéresse le plus mais bon…
Maison
En allant chercher Vincent chez mes beaux-parents, nous avons téléphoné à Titouan, le petit garçon d'Elodie pour lui souhaiter son anniversaire. Il ne se souvenait pas de nous...
Stéphane et Elodie sont arrivés alors que j’étais en train d’essuyer et de sécher Vincent.

Vincent a appelé : « Ephane ! » plusieurs fois.
Nous avons essayé d'organiser notre départ en week-end à Metz, chez Olivier et Sandie.

Les Pinto sont arrivés un peu plus tard. Laetitia m’avait téléphoné pour que je sorte lui ouvrir la grille de la résidence. J’ai enfilé mes pompes et je suis sorti sous la pluie appuyer sur la télécommande. Laetitia s’est garée devant chez nous et Micaël à l’entrée. J’ai rapidement emporté Alexia à la maison, puis Laetitia m’a rejoint avec Mélina.

Repas du soir : Pizza pour Micaël et Stéphane ; Chinois ou japonais pour les autres. Les pizzas sont arrivées à toute vitesse.
Laetitia nous a raconté l’histoire de Marine, la fille de Jean (le mari de sa cousine) qui a fait une allergie au Primpéran avec des effets secondaires inquiétants.
Nous avons partagé un gâteau aux framboises pour l’anniversaire de Micaël.

Nous avons joué au Time’s Up. Les équipes ont été tirées au sort. Je suis tombé avec Laetitia, qui est après Sandrine, le meilleur choix possible. Les autres équipes : Sandrine et Elodie, Stéphane et Micaël. Etant donné les techniques loufoques d’Elodie, la rapidité d’exécution de Micaël, je n’ai pas honte de dire que je nous voyais déjà, Laetitia et moi, comme des vainqueurs.

Nous avons rivalisé d’efforts pour réussir à faire deviner des noms incroyables et au final, Sandrine et Elodie nous ont battus d’un petit point…
J'ai reçu un petit texto dans le soirée annonçant la naissance d'Elana, la petite dernière d'Anthony et Marie.

Après le jeu, j’ai aidé les Pinto à charger leur voiture, j’ai ouvert la grille et je suis revenu pour border ma femme. Elle m’a sollicité pour un point de règlement du Time’s Up au sujet de George Bizet...

21.7.09

Fringe





Série que je trouvais un peu répétitive au début, avec la même construction à chaque épisode mais plus on avance plus les phénomènes étranges prennent une vraie place et plus la vie de l'héroine révèle ses secrets. A voir jusqu'au bout, avec un dernier épisode qui laisse présager beaucoup de choses...





Le week-end

Samedi

Le matin, nous avons fait les courses. Vincent est venu pour la première fois avec nous. Habituellement, c’est soit Sandrine soit moi, soit tous les deux mais avec quelqu’un qui garde Vincent à la maison. Cette fois-ci, nous nous sommes décidés à l’emmener avec nous. Assis sur le siège du caddie, il a été adorable pendant la bonne heure passée là-dedans.

A 15h30, rendez-vous avec notre banquière. Ma belle-mère gardait Vincent. Elle nous a donné un ordre d’idée pour l’achat d’une maison. Nous en savons un peu plus. Nous connaissons désormais notre marge de manœuvre. Elle nous a parlé aussi de l’Epargne retraite : des sous qu’on met de côté et qu’on ne pourra toucher qu’à la retraite… Sandrine lui a dit : « On est même pas sûr d’atteindre la retraite ! »

Le soir, dîner chez ma collègue Dalila. Nous avons donné le bain à Vincent chez elle et après son biberon, nous l’avons couché dans la chambre. Il a parlé dans son lit pas mal de temps mais a fini par s’endormir malgré nos cris pendant que nous jouions au Time’s Up. Nous avons changé les équipes pour que tout le monde joue avec tout le monde et Sandrine a gagné à chaque fois. La sœur de Dal, Rizlaine, est un peu de mauvaise foi et n’aime pas perdre, du coup c’était très drôle…

Retour à la maison pour 3h du matin.

Dimanche

Réveil à 8h, petit déjeuner et badminton avec Stéphane pendant deux heures. Il a à nouveau cassé son cordage et a dû m’emprunter une raquette. J’ai gagné mais nos parties sont très serrées et ça devient de plus en plus dur.

Déjeuner chez mes beaux-parents. Dans l’après-midi, Sandrine et Vincent ont fait une sieste. Moi, j’ai discuté avec mes beaux parents de maison, d’immobilier, de construction. Ils pensent qu’acheter un terrain et construire, ça coûte moins cher et c’est mieux que d’acheter directement et de refaire à l’intérieur. Je ne suis pas très intéressé par l’idée de construire ; ça doit avoir un rapport avec le fait que je ne suis pas du tout bricoleur.

Nous avons passé la fin d’après-midi chez les Pinto. Vincent a pu jouer comme il voulait avec tous les jeux d’Alexia car elle dormait. Il a passé l’aspirateur, fait du café, de la trottinette, la belle vie quoi.

Lundi

Mon collègue avec qui je vais au squash avait un peu mal à un pied et a voulu annuler notre séance. J’ai téléphoné au Club Med Gym et ils m’ont répondu que l’heure était perdue. Du coup, Olivier m’a dit qu’il préférait y aller juste pour faire des balles. Ca ne m’enchantait pas trop mais j’ai suivi. Finalement, il a pu bouger et me faire courir. J’étais en sueur à la fin mais pas fatigué…

Je suis allé chercher Vincent et nous sommes montés sur Noisy pour récupérer Sandrine. Un petit passage par chez ma mère pour arroser ses plantes et retour à la maison.

20.7.09

Reste de la semaine

Mardi

Dans l’après-midi du 14 juillet, nous sommes passés chez Stéphane et Elodie. Nous avons joué dans le petit parc de leur résidence. Les filles au huit américain et nous au foot. Vincent gambadait, avec le chienne pas loin. C’était cool.

Mercredi

Squash le midi et soirée chez les Pinto sans Stéphane et Elodie qui avaient besoin d’une soirée reposante à deux. Nous avons mangé dehors et discuté. Des moustiques en ont profité pour manger Sandrine.

Jeudi


De retour du travail, je suis allé chercher Myriam et ses enfants à Rosny. Il nous a fallu un peu de temps avant de parvenir à installer tout ce petit monde dans la voiture, plus le transat, le sac à langer. Son fils, Téo, quatre ans, s’est jeté sur moi comme si nous nous connaissions depuis toujours. Je ne l’avais pourtant vu qu’une fois et il était bébé. Du coup, aucun problème avec lui, nous étions des potes dès les premières secondes.
Soirée sympa à la maison. Sandrine et Myriam se voyaient peut-être pour la troisième fois. Quand l’orage a éclaté, Téo, qui faisait un peu le malin à table à commencer à ne plus faire trop de bruits puis sa lèvre inférieure s’est mise à trembler et il a un peu paniqué. Nous avons dû user de nos tous nos stratagèmes pour le calmer. Les dessins animés nous ont bien aidés.

Quand ce fut l’heure de les ramener, il pleuvait encore. Nous avons rentré tout le monde le plus vite possible et je me suis pris la pluie le temps de me souvenir comment on installait un cosy.
Devant chez ses parents, j’ai aidé Myriam à sortir ses enfants et les déposer au sec. Je suis rentré quand la pluie s’arrêtait. A mon retour, Sandrine dormait déjà.

Vendredi

Squash le midi.

En fin d’après-midi, une jeune femme de l’agence ORPI est venue estimer notre appartement. Elle a fait pas mal de compliments et pense pouvoir le vendre assez vite, c’est son boulot de nous dire ça. Elle nous a donné un prix qui nous à nos attentes.

Le soir, Laetitia avait invité pas mal de monde chez elle pour fêter son anniversaire et celui de Micaël. Difficile de parler à tout le monde mais nous avons bien mangé les gâteaux et les bonbons. Vincent a réussi à s’endormir malgré le bruit et le passage mais pas trop longtemps.

17.7.09

Début de la semaine

Dimanche

Dîner presque parfait de Laetitia sur le thème de l’Italie.
Très bon et copieux.

Nous avons visionné la vidéo pour connaître nos notes et remarqué que nous avions tous des tics de langages ou des expressions du visage qui revenaient régulièrement. Pour ma part, je plisse les yeux comme un chinois et j’ai des attitudes de gay. Stéphane, quant à lui, répète souvent que c’est une vraie prise de risques.

Résultat final : j’ai gagné. Etrangement, ça a étonné tous les gens à qui j’en ai parlé depuis… je ne vois pas pourquoi…

Lundi

J’ai passé la journée avec Vincent pendant que Sandrine était au travail. Réveil à 9h30 alors que nous devions être chez Myriam à 10h. Vincent m’attendait dans son lit. Petit déjeuner à toute vitesse. Nous sommes arrivés avec trente minutes de retard.
Je n’étais pas revenu chez ses parents depuis douze ou treize ans. Rien n’avait changé. Son père m’a regardé et m’a dit : « Tu as épaissi, non ? » Plus tard, il m’a demandé où étaient partis mes cheveux…
Ca m’a fait plaisir de passer un peu de temps avec Myriam, surtout qu’elle habite Nice désormais et que c’est donc un peu moins simple…

Je suis allé manger chez Laetitia et Micaël, barbecue dans le jardin. Vincent et Alexia ont pu jouer ensemble.
Nous sommes rentrés pour 15h et j’ai immédiatement couché Vincent.

J’en ai profité pour faire du repassage et jouer un peu à Call of Duty.

J’ai dû réveiller Vincent un peu après 18h pour le déposer chez les parents de Sandrine. Nous devions faire les courses mais le temps nous a manqué et du coup, nous n’avons acheté que l’essentiel pour le soir.
Repas à la maison avec Nicolas et Stéphanie, qui comptaient sur nous pour leur premier déménagement mais nous ne sommes pas là…

10.7.09

Un départ discret

Petit à petit, l’info du départ de mon patron a fini par se répandre. En même temps, il faisait acte de présence le matin et partait tranquillement après déjeuner, sans préciser où il allait et pourquoi.
Ce départ a évidemment été le sujet de toutes nos conversations.
Mes collègues qui avait réussi à taire leur rage depuis mon arrivée et mon côté, « oui, mais bon, mettez vous à sa place", s’en sont donnés à cœur joie, faisant revenir à la surface tous les souvenirs les plus scabreux ainsi que les noms d’oiseaux les plus incroyables. Ils ont parlé d’une époque qui n’était pas la mienne, d’un homme qui n’était pas celui que je connaissais. Je ne pouvais pas mettre en doute ce qu’ils me disaient mais je ne pouvais non plus approuver et jouter des détails. J’écoutais et essayais de les comprendre.
Ce qui était pour eux un soulagement, un juste retour des choses et une vengeance, était pour moi un quasi abandon et une petite déception. Je m’entendais bien avec lui, il m’a donné ma chance ici et m’a finalement trouvé un CDI (bon, pas tout seul mais quand même…)

Au fil des jours, le dossier qui existait déjà et dont j’avais entendu tous les articles à mon arrivée, deux ans plus tôt, a été rouvert. Aucune circonstance atténuante, aucun point positif, que du mauvais, de l’incompétent, de la grossièreté, etc.
Je comprends que les rapports employés – patrons puissent être conflictuels mais là, ça dépassait le milieu professionnel. Certaines attaques étaient sur le physique.

Mardi, dans l’après-midi, je me suis retrouvé dans le bureau du marketing où tout le monde avait son argument pour enfoncer le clou, dresser un portrait du personnage encore plus bas que terre. Chacun redoublait de verve pour trouver encore mieux que le précédent. J’écoutais en souriant mais je n’avais rien à dire. Doucement, je me suis éclipsé du bureau.
Je ne vais pas pleurer à cause de ce départ mais je ne partage pas leur enthousiasme. Pour moi, nous parlons de deux personnes différentes. Le plus fou, c’est que tout cela dépasse également notre propre service. Je n’ai pas rencontré une seule personne que ça touche même un petit peu. Il y a véritable consensus autour de cet homme : il est incompétent et c’est une bonne chose qu’il parte.

Mercredi

Pendant la réunion de préparation du prochain séminaire, notre PDG a annoncé de nouvelles manières de travailler, des procédures plus strictes, afin d’être plus performant. La plupart des remarques qu’elle a faites, je les avais notées sur une feuille volante que j’avais fait lire à Laurence, deux jours plus tôt. Ma PDG m’a volé toutes mes idées mais bon, je n’ai rien dit…

Midi

Avec mon collègue Olivier, nous sommes retournés au Club Med Gym pour 45 minutes de squash. Il a eu une petite fille six mois plus tôt et a du mal à reprendre le sport. Au bout de trente minutes, il montrait des signes de fatigue ; nous avons fini le dernier quart d’heure en dilettante.
Nous allons essayer d’y aller au moins une fois par semaine.

Soirée du mercredi

Alexia et Mélina n’ont pas trop eu envie de dormir. J’ai grondé Alexia (avec l’accord de Micaël juste à côté et le soutien de Laetitia, juste après, quand elle a su) car elle avait touché notre grand cadre du salon… J’ai eu un peu de mal à rester ferme jusqu’au bout, me disant que bon, ce n’était pas ma fille mais je connais suffisamment les Pinto pour savoir qu’il cautionnait… Malgré tout, ce n’était pas évident, elle me jetait ses yeux noirs qui en disaient long…

Jeudi

Mon patron m’a donné, de manière un peu solennelle, sa carte de boissons ainsi que sa clé de café. Comme une transmission de patrimoine. C’était touchant qu’il pense à moi. Du coup, Dalila s’est offert un petit café et nous avons bu deux canettes de coca-light dans la journée. Merci patron.

Vendredi

A mon arrivée, mon patron avait déjà le manteau sur le dos, prêt à partir. Il a pris du temps pour me prévenir que je ne devais pas trop m’investir ici, que c’était très prenant, qu’il y avait une bonne ambiance mais que ça pouvait me bouffer… Un peu avant 10h, il a quitté son bureau, me faisant un signe de la main et hop, il est parti, discrètement, dignement… en tout cas, sans entendre la majorité des gens dire des saloperies sur lui… Il n’a pas dit au-revoir à l’équipe, n’a pas envoyé de mail à l’ensemble de la société, comme certaines personnes ont pu faire à la fin d’un CDD…

Mes collègues ont été choqués de ne pas avoir eu un au-revoir de sa part, ce qui est assez étonnant vu les rapports qu’ils ont avec lui, qu’espéraient-ils finalement ?

Dans la matinée, j’en ai profité pour aller dans son bureau et récupérer un livre que Gallimard lui avait filé, qu’il m’avait prêté et que je n’avais pas terminé, n’ayant pas trop accroché : La métaphysique des catastrophes.

Le midi, j’ai accompagné le service au jardin du Luxembourg où nous avons trinqué pour plusieurs choses, mon CDI, les vacances, le licenciement arrangé de Sophie et le départ du patron : Champagne et rosé. Deux bouteilles couchées. Une ambiance étrange. Certains lui souhaitaient du mal, ce que je trouvais vraiment extrême et cruel, d’autres étaient seulement soulagés.

J’ai trouvé ça triste finalement, ce départ en silence, par la petite porte, sans rien ni personne.

En tout cas, le plus important, c’est que je suis en week-end pour 4 jours.

Grey's anatomy saison 5



De l'amour, des opérations, des accidents, des coeurs brisés, des points de sutures, des gens qui vivent, d'autres qui meurent...
Ce n'est pas révolutionnaire mais ça fonctionne sur nous en tout cas.

Ugly Betty saison 2











Ah, ah, c'est drôle ! Ah, ah, on rigole pour des conneries mais ça permet de patienter en attendant le retour des séries qui sont vraiment intéressantes.
Note positive : pas de mal de guest stars et le départ de M. Meade (aka M. Widmore de Lost)

Revue XXI - Hors série



Un hors-série uniquement sur les livres avec un très beau portfolio sur les gens en train de lire ou une rencontre avec l'auteur de polar, le suédois Henning Menkell, au Mozambique...

Pour finir, quelques lignes d'Orhan Pamuk : "Pour moi, être écrivain, c’est appuyer sur les blessures secrètes que nous portons en nous, que nous savons que nous portons en nous – les découvrir patiemment, les connaître, les révéler au grand jour, et faire de ces blessures et de nos douleurs une partie de notre écriture et de notre identité.
Etre écrivain, c’est parler des choses que tout le monde sait sans en avoir conscience. La découverte de ce savoir et son partage donnent au lecteur le plaisir de parcourir en s’étonnant un monde familier.[…] Tout cela doit nous rappeler que le fait d’écrire et la littérature sont profondément liés à un manque autour duquel tourne notre vie, au sentiment de bonheur et de culpabilité
."

Et oui, je peux prêter les numéros que j'ai déjà lus à ceux qui pourraient être intéressés...

9.7.09

Le dîner presque parfait d'Elodie

http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/DPPElodie?feat=directlink

Revue XXI - n°7



Pour ceux qui ne le savent pas encore, j'ai un vrai gros coup de coeur pour cette revue.

Je me suis même acheté 3 anciens numéros.

Dans celui-ci, un portfolio sur des mormons qui vivent en autarcie et qui continuent à pratiquer la polygamie (reportage qui fait écho à la nouvelle série que je regarde : Big love, sur un mormon qui a trois épouses et qui essaie de garder le secret dans sa vie quotidienne).

Un dossier sur une île du Pacifique qui a subi des essais nucléaires américains dans les années 50-60 et qui a provoqué des désastres considérables (cancer de la thyroïde, enfants malformés, etc.) mais qui a aussi permi de faire des tests grandeur nature sur des humains...

Plus d'autres petites choses...

A lire.

6.7.09

Encore des infos !

Toute la semaine, j’ai eu des félicitations pour mon CDI. Certains n’ont rien dit du tout.
J’ai même reçu un appel d’un délégué du personnel qui s’avère être un de ceux qui a le plus pesé dans la balance pour mon embauche. Il voulait me prévenir que « des personnes », plutôt « des filles » commençaient à parler au sujet de ce CDI, que ce n’était pas normal, qu’il n’y avait pas besoin d’une personne supplémentaire dans notre service et blabla…
J’ai répondu que tant qu’il n’y avait pas d’attaque personnelle, ça ne me touchait mais c’est toujours drôle d’entendre ça, les murmures, les messes basses…

Mercredi soir

Soirée chez les Pinto, dans le jardin. A manger et parler. Puis sur la fin de soirée, nous nous sommes tous retrouvés allongés dans l’herbe, profitant de la fraicheur. C’était très agréable.

Jeudi

Mon patron me demande de venir dans son bureau et ferme la porte derrière moi. Il m’annonce alors qu’il quitte la société Crackers le 10 juillet. Le scoop me scie les pattes et je ne sais pas quoi dire. Je suis déçu parce que je sais qu’il a tout fait pour me garder, j’étais un peu son petit protégé en qui il avait confiance et qu’il voulait épauler jusqu’à ce qu’il vole de ses propres ailes (bon, là, j’exagère un peu…). Mais quand même, ça m’a fait quelque chose.
Il m’a expressément demandé de n’en parler à personne. Ce que j’ai fait. Pourtant c’était vraiment un scoop.

D’autres personnes l’ont su, notamment Laurence et ont failli dire que c’était le plus beau jour de leur vie.

Jeudi soir

J’étais à 20h à l’UCPA. Etrangement, Stéphane n’était pas à l’heure.
Deux heures de badminton. Au bout de 10 minutes, une corde de la raquette de Stéphane a sauté. Je lui ai prêté une raquette qu’il ventait juste de me ramener après environ six mois passée chez lui. De mon côté, après une heure et demi, ma raquette s’est cassée en deux. J’ai gardé le manche dans ma main mais l’autre partie a voltigé au-dessus de Stéphane de l’autre côté du terrain. C’était un premier prix Décathlon qui m’a bien tenu deux ans. Du coup, nous avons dû arrêter. Je menais 6 parties à 2 et Stéphane a annoncé que j’abandonnais par forfait…

Samedi

Le matin, marché et passage à la bibliothèque pour emprunter quelques BD.
Juste après le début de la sieste de Vincent, Sandrine est allée rejoindre sa mère pour une après-midi Soldes à Bay 2. J’en ai profité pour faire toutes les corvées de la maison, les carreaux, les sols, les poussières, les chiottes, le repassage, laver la voiture, etc. Ou je me suis détendu sur le canapé en jouant à Call of Duty sur la WII.

Nous avons ensuite passé la soirée chez Anthony et Marie, à manger un très bon couscous dans le jardin. Nous avons passé une bonne petite soirée, sans voir l’heure passer. Tout à coup, hop, il était deux heures du matin et là, alors que nous n’étions pas fatigués, nous avons décidé de rentrer.

Nos voisins d’en face avait décidé de fêter un anniversaire avec beaucoup de monde et de la musique forte. Et une voiture garée devant chez nous. Le retour ne s’est pas fait dans la quiétude mais malgré le bruit à 3h du matin, toute la famille Marchais s’est endormie en deux secondes.

Dimanche

J’étais encore une fois à l’heure à l’UCPA (ce qui est incroyable) et en avance sur Stéphane.
Une heure de badminton. Stéphane a joué avec la raquette que je lui avais prêté jeudi et moi avec une autre « premier prix » que j’ai retrouvée dans le garage. Je crois que c’était avec celle-là que Sandrine jouait quand la soirée du mercredi s’appelait encore la soirée du lundi et même encore avant quand le lundi était la soirée badminton pour Fanny, Magalie, Laetitia, Sandrine et Laurent… Une autre époque…

Les points ont été bien plus arrachés que jeudi et je n’ai gagné que 3 parties à 2. A la fin nous étions épuisés. Et ce fut donc bien dur d’enchaîner tout de suite sur 45 minutes de squash.
La douche nous a fait un bien fou.

J’ai ensuite retrouvé Sandrine et Vincent chez mes beaux-parents. Nous avons mangé à la maison et couché Vincent.

Dîner presque parfait d’Elodie.


Elle avait mal dans le bas du dos à cause de sa sciatique et faisait un peu de peine à bouger dans tous les sens pour nous. C’était bon et les quelques passages sur le balcon pour profiter du jour qui se couche étaient très agréables même pour un non-fumeur.

Encore le dîner de Laetitia la semaine prochaine et nous pourrons enfin connaître le grand vainqueur de cette compétition acharnée.

Petit passage par la bibliothèque (3)



L'histoire imaginée d'un joueur de blues qui quitte tout pour se lancer sur la route et réussir dans la chanson.
Il rencontre des gens intéressants, intéressés, quelques mauvaises fréquentations, des femmes, parvient tout de même à enregistrer quelques morceaux, entre deux bagarres ou deux cuites.
Beau livre, en noir et blanc, sérieux et documenté sur l'Amérique des années 50.

Petit passage par la bibliothèque (2)



Deuxième et troisième volumes d'une série qui on comptera quatre.
Chaque tome est centré sur un des quatre amis.
Le sous-titre est "la solitude de l'homme adultère".
De courtes histoires liées à une chanson d'un groupe spécifique : les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks.
C'est pas mal, un peu simpliste parfois mais plutôt bien fait.

Petit passage par la bibliothèque (1)




Le dernier volume d'une série à la fois poétique, absurde et sombre.
Opus trop court, trop rapide... mais qui donne envie de relire l'ensemble d'un coup.







L'histoire d'une petite fille blanche avec une maman noire, qui vit dans les beaux quartiers de Rio de Janeiro et qui, du fait de sa couleur de peau, a la chance de ne pas avoir de problèmes pour s'intégrer...
Beaucoup d'expressions en brésilien, une vraie plongée au coeur de la ville et de ses habitants...

1.7.09

Un autre cadeau déjà lu











L'histoire d'un jeune garçon qui veut devenir mangaka à la fin des années 70.
Plusieurs chapitres nous racontent son passage à l'âge d'homme, ses rencontres, sa première cuite, son premier amour, ses premiers dessins, son expérience d'assistant d'un mangaka célèbre...
J'aime beaucoup les dessins et les histoires de Taniguchi, et là, encore une fois, je n'ai pas été déçu.

Un cadeau déjà lu











Très bien, très "trentenaires" sur une femme qui a envie de changer son quotidien et qui décide de passer un mois entier sur un bateau.
C'est simple, épuré et sensible.
Dire que j'aurais pu l'avoir gratuitement si aujourd'hui j'étais bien chez les éditions Guyguy et pas chez les Crackers... mais bon, il y a d'autres avantages...