Les choses simples

2.5.08

Quelques infos

Mercredi de la semaine dernière.

Soirée bien arrosée au Ice Kube avec le boulot. Des états étonnants pour tout le monde. J’ai pris beaucoup de photos donc j’ai des dossiers, même sur certaines personnes avec des responsabilités. Je crois qu’avec ça, je vais avoir mon Cdi sans problème. Je suis rentré en taxi avec une collègue, pas bourré mais pas frais quand même.
La coupe de Champagne, le vin à table, plus les quatre cocktails de vodkas à boire dans le bar de glace (-7°C) en moins de 30 minutes, ça faisait beaucoup pour moi mais dans l’ambiance, je me suis laissé emporter et voilà…
Le lendemain, séminaire à 9h. Tous là, frais et dispo, des cheveux qui nous poussaient quand même à l’intérieur du crâne mais bon…

Dimanche soir dernier

Nous avons laissé Vincent à ma mère pour passer une soirée tranquille à l’extérieur. Nous sommes partis après son biberon et le sachant déjà endormi, vers 20h.
Petit resto sympa en terrasse à Bercy village, avec une bouteille de vin blanc qui descend bien (semaine d’alcoolo pour moi !!). Nous avons essayé de ne pas trop parler de Vincent mais surtout de nous, de nous depuis dix ans. Comment nous étions le 27 avril 1998 et comment nous étions ce 27 avril 2008 ? Quelles différences ? Des regrets, des frustrations ou au contraire, le bonheur complet, l’idéal ? Intéressant de faire un petit bilan et de décider sans hésitation de resigner pour 10 ans.
En 1998, nous avions vu un film, Déjà mort (sympa le titre pour commencer une nouvelle relation). Cette année, nous avons vu [REC], film d’horreur. Je ne suis pas très doué pour le choix des films en rapport avec le moment…
Mardi soir
J'ai récupéré mon fils chez la nourrice et nous n'avons pas traîné pour le bain. Je l'ai laissé à Cidalia le temps que Sandrine rentre de sa séance de kiné. La course, la course, pour quand même arrivé quelques minutes en retard.
1h20 de squash avec Stéphane. Je l'ai battu 5-3 mais c'était épuisant.
1h de badminton. Sans vouloir me vanter, je crois que ça fait vraiment très longtemps qu'il ne m'a pas battu. Nos matchs sont accrochés mais penchent toujours de mon côté. Ce soir-là, "les mouches ont changé d'âne" comme dit parfois Stéphane, il m'a atomisé 5-1. Je n'ai rien vu. Tout ce qu'il tentait réussissait et je n'ai jamais trouvé la parade. Amorti, smash, lob, je me prenais tout et je ne rendais rien. Horrible.
Pour une fois, il n'a pas trop paradé, pourtant heureux de m'avoir battu mais finalement déçu de l'avoir fait avec autant facilité.
Je vais être obligé d'organiser une revanche.

Jeudi matin

Après le réveil avec Vincent, le biberon et tout, je me suis éclipsé à toute vitesse pour rejoindre mon père au départ du Marathon de Sénart, marathon un peu particulier car c’était celui du Championnat de France. Je n’avais pas prévenu mon père. J’ai eu un peu père d’avoir fait tout ça pour rien quand à 10 minutes du départ, je ne l’avais toujours pas aperçu. Et puis finalement, je l’ai vu. J’ai discuté avec lui, je l’ai encouragé, pris en photo pour immortaliser l’instant. Bernard Laporte était là pour lancer le départ. La classe !
Je me suis souvenu d’un temps qui me paraît si lointain maintenant où j’avais moi aussi pris le départ de ce marathon pour me prouver qu’après mon genou, je pouvais faire quelque chose de grand, et prouver à tout le monde que je pouvais aller jusqu’au bout. Quand je suis arrivé, 6h02 plus tard, sous un soleil de plomb, les ravitaillements rangés, la circulation qui avait reprise et plus personne qui m’attendait sur le parcours, j’avais tout de même ressenti une immense fierté. Si je refais un marathon un jour, j’essaierai de m’entraîner un peu plus avant…
Je suis rentré retrouver ma petite famille.
Nous avons fait un peu de ménage. Dans l’après-midi, Sandrine me voyant en train de m’endormir, m’a poussé à faire une sieste. Elle n’a pas eu besoin de le faire trop longtemps et j’en ai bien profité pendant deux bonnes heures.
Mon père est passé en fin d’après-midi, cassé mais pas trop mécontent de son temps (3h30).
Nous avons passé la soirée chez les Pinto. Fanny et Seb étaient là aussi. Nous avons parlé d’argent et de vacances, au ski ou ailleurs. Du fait de pouvoir glander en vacances.

Vendredi

Je ne bosse pas et je passe la journée avec mon fils pendant que Sandrine est au boulot. Je vais le rejoindre tout à l’heure pour montrer la merveille à ses collègues…