Les choses simples

30.5.08

Ca avance encore plus !

Mercredi

Nouvel entretien.
J’arrive un tout petit peu en retard mais j’avais appelé pour prévenir. Je ne marche pas très vite pour ne pas augmenter ma sudation extrême. Surtout qu’il fait plus chaud qu’hier. Je garde tout de même mon gilet tout en retroussant mes manches.
La lourde porte du 5, rue Sébastien-Bottin est déjà ouverte. Je me présente à la même jeune fille de l’accueil qui ne semble pas me reconnaître. Je ne me formalise pas et je m’installe à nouveau dans un fauteuil, le même que la veille, plus à l’aise, plus dans mon élément.
Je n’attends pas trop longtemps et une jeune femme vient à ma rencontre pour se présenter et me serrer la main. Elle m’indique un bureau proche de l’accueil. Je la suis. Elle ouvre la porte et nous nous retrouvons dans une pièce assez étouffante composée de deux bureaux très larges qui se font face et d’étagères remplies de classeurs noirs avec pour chacun un nom d’auteur inscrit aux marqueurs. Elle me déplie une chaise métallique et l’installe sur le côté du bureau pour que nous ne soyons pas trop éloignés.

Je commence par m’excuser pour ma tenue en précisant que j’avais fait des efforts pour le premier entretien et que ne pensant pas avoir une réponse aussi rapide, je m’étais un peu relâché aujourd’hui. Ce qui explique le jean, le t-shirt et les baskets. Elle m’a répondu que ce n’était vraiment pas grave, que de toute façon, ici… (elle n’a pas fini sa phrase mais a pointé du doigt ses propres baskets).
Elle me présente le poste plus en détails. Ce dernier ne fait pas vraiment rêver : beaucoup de chiffres, de la saisie mais il peut évoluer. Des départs en retraite prévus d’ici moins d’un an… Elle me fait parler un petit peu mais ne tient pas à me faire rentrer dans les détails que la DRH lui a déjà transmis. Je me vends comme je peux. Je fais un peu de « name droping », mon patron qui travaille avec son patron (et qui pourrait donc devenir mon futur patron), une nouvelle collection que nous co-éditons avec eux et les gens que j’ai rencontrés dans le cadre de ce projet. Bref, l’entretien avance et je sens que la balance penche assez bien de mon côté.
Une demi-heure après, elle me relâche.
Plutôt que de rentrer par le même chemin que la fois précédente, j’ai voulu tenter autre chose. Du coup, je suis allé vers les quais et j’ai marché un peu. Je me suis retrouvé en face du Louvre. J’ai attrapé un bus qui s’est perdu dans les embouteillages, s’est éloigné de Châtelet. Je pensais pouvoir rejoindre Sandrine mais je voyais le temps passer… J’ai pris le métro à Saint-Michel et j’ai quand même pu atteindre le quai du RER au moment où Sandrine entrait en gare.
Nous sommes rentrés pour retrouver notre fils. Cidalia est arrivée presque en même temps que nous. La mère de Sandrine et Cidalia sont restées quelques temps.
Après le bain, le biberon et le couché, nous avons regardé l’heure et hop, c’était 21 h. Les Pinto sont arrivés un quart d’heure plus tard. Soirée cool à la maison.

Jeudi

Le matin, je reçois un coup de fil de l’assistante du directeur commercial de Gallimard me demandant si j’étais libre pour un troisième entretien vendredi à 17h30. J’accepte évidemment.

Je note le rendez-vous sur un Post-it. Dans l’après-midi, mon patron entre dans le bureau, veut me piquer un Post-it et retire le premier, tout en lisant ce que j’y avais inscrit. Il n’a pas fait de commentaire…

Après la journée de boulot, vers 17h, il y a eu le pot de départ de notre ancienne PDG. On fêtait son départ mais elle change simplement de poste, à cause de la limite d’âge.
Dans la cour, ils ont monté un chapiteau et le traiteur s’est installé. Pot très sympa avec des discours tous plus ou moins intéressants. Nous avons bien mangé et bien bu. J’ai eu Virginie au téléphone. Elle a trouvé que j’avais l’air un peu bourré et je crois que j’étais juste fatigué de mes quatre ou cinq coupes.
Vers 20 h, nous sommes allés tous ensemble au restaurant (13 personnes) du côté du marché Saint-Germain. Repas du sud-ouest en terrasse. Vers la fin du dîner, nous avons vu Edouard Baer s’installer tranquillement à une table avec sa copine.
Je suis parti vers 23h30 et j’ai eu la chance d’attraper mon métro, mon RER et un bus presque tout de suite. En 45 minutes, j’étais à Neuilly. J’ai marché un peu jusqu’à la maison où j’ai rencontré Marion qui partait après avoir passé la soirée avec Sandrine. Je l’ai raccompagnée jusqu’à la grille juste pour parler un peu et lui souhaiter une bonne nuit.
A la maison, je me suis dépêché pour essayer de me coucher en même temps que Sandrine mais c’était plus compliqué que prévu. Nous avons discuté quelques instants.
Avant de me coucher, comme tous les soirs, je suis allé voir mon fils qui dormait. Il m’avait manqué.

Vendredi

J’ai ouvert les yeux à de nombreuses reprises pour arrêter mon réveil. Je suis également passé voir mon fils pour lui redonner sa tétine.
Mais je me suis vraiment réveillé alors que le réveil indiquait 7h42 (ce qui correspond dans la vraie vie à 7h12, alors que je me lève normalement vers 6h30). J’ai pris ma douche et en m’essuyant, j’ai soudain mieux regardé l’heure sur ma montre pour me rendre compte qu’il était 7h25 (heure à laquelle habituellement Sandrine donne le biberon et moi je me prépare à partir). Je me suis empressé de réveiller Sandrine qui n’a pas paniqué du tout et je suis allé voir Vincent qui devait crever la dalle. Et en fait, non, il jouait dans son lit avec ses deux doudoux : Noël et Capt’ain Chocolate.
Nous nous sommes préparés un peu plus rapidement que d’habitude mais sans pression… On devient plus cools quand on est parents…

Ce midi, nous avons fêté les anniversaires de quatre collègues au restaurant Coco & Co (un resto spécialisé dans les plats à base d’œufs), situé dans la même rue que les Editions de Minuit. Les filles du marketing qui étaient enceintes et qui ont accouché à peu prés en même temps que Sandrine étaient là avec leur bébé. Je me suis senti un peu seul sans mon fils qui aurait trouvé aisément sa place.
La fille que je remplace est passée voir son bureau. Je lui ai dit qu’à son retour, tout serait bien, qu’il n’y aurait pas de dossier horrible en attente. Elle m’a répondu qu’elle n’était pas inquiète du tout.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Et ben on peut dire quer vou prenez du bon temps au taf...

Quant au patron il serait anormal u'il te fasse un commentaire après avoir vu ton entretien! Personne ne pense que maintenant on entre ds une boite pour y faire tte sa carrière!

Becs à tous les 3

Clo

02 juin, 2008  

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