Les choses simples

17.5.10

Les jours suivants

Mardi soir

Nous étions invités chez Stéphane et Elodie pour une soirée spéciale « salade de riz ». Je me suis moqué d’Elodie quand elle avait annoncé cette soirée car ça sonnait un peu comme « Attention, ce soir, c’est soirée mousse !!! » mais c’était tout de même une bonne idée. Il était temps de faire un petit break dans les pizzas, chinois, etc. C’était d’ailleurs assez bon car j’en ai repris trois fois.

Vincent a un peu fait son difficile pour s’endormir, empêchant Alexia de trouver le sommeil tranquillement mais au bout de quelques minutes, tout est rentré dans l’ordre.

Mercredi

Le midi, je voulais aller me promener ou lire. Je ne savais pas trop. Je trouvais ça triste de me retrouver tout seul pour manger. Je me suis pris des pâtes et je me suis assis sur une chaise métallique du jardin du Luxembourg. J’ai lu un peu mais il faisait vraiment froid. Et finalement, je suis rentré assez vite. Pathétique en réalité.

Au badminton, le hasard a fait que je ne me suis pas retrouvé avec mes partenaires habituels. J’ai joué avec des gens plus forts et ça faisait du bien. A la fin j’ai joué contre un mec que je sentais pouvoir battre mais il m’a promené sur tout le terrain et je n’ai pas arrêté de courir. Du coup, à la fin du premier set, perdu 23-21, j’étais cramé. Malgré tout, j’ai tenu le coup dans le deuxième et je ne perds que 21-19. Le pire c’est que j’étais en sueur, essayant de retrouver mon souffle, et lui semblait toujours en forme.

Jeudi

Le soir, je devais aller au concert de Ash avec Nico mais le concert a été annulé. Du coup, j’ai pu rester à la maison avec ma petite famille. Dans la journée, nous avons fait quelques courses et pris le temps malgré la météo moyenne de nous promener dans un parc, celui qui est sur les hauteurs de Neuilly-Plaisance et qui est vraiment bien sympathique. J’ai joué avec Vincent dans les jeux et regretté d’être si grand.

Vendredi

Sandrine travaillait mais pas moi. Je suis resté avec Vincent. Nous avons un peu glandé devant la télévision puis nous nous sommes préparés. Je ne savais pas trop ce que nous allions faire puis, dans la voiture, je me suis décidé et je suis allé à la Sécu pour donner notre nouveau RIB. Il a fallu attendre quelques temps et Vincent s’impatientait. Dans les jeux à côté de la Mairie, j’ai croisé un ancien camarade de Sandrine, du collège, Lionel, et nous avons discuté cinq minutes. Nous nous étions croisés la dernière fois fin décembre 2007 à la maternité de Nogent. Sandrine attendait pour un monitoring, Lionel et sa copine étaient là pour une échographie. Deux et demi plus tard, nos enfants se chamaillaient pour une balançoire…

En fin d’après-midi, nous sommes allés chercher Sandrine à la gare puis nous avons retrouvé mon père et Michaël. C’était l’anniversaire de mon petit frère, 27 ans. Et rien ne semble avoir bougé : pas envie de partir, de trouver un travail, de s’émanciper, de passer à autre chose, de s’assumer tout seul… Il se dit déjà qu’il sera encore chez sa mère à 30 ans.

Vincent a joué dans la pièce réservée aux enfants qu’Isaura, la mère de mes petits frères, qui est nourrice, garde. Il était tout content. Mais quand nous avons dû partir, qu’il a dû ranger, il a pêté les plombs, ce qui n’a pas plu à Sandrine. Du coup, cris, pleurs, crise, pour arriver au calme et au rangement des affaires. Ah, faites des mômes !

En rentrant, je ne me sentais pas très bien et j’ai crains que la gastro qui traînait chez Vincent depuis deux jours ait fini par m’atteindre. En partant chez Stéphane, je n’étais pas frais. Du coup, quand je suis arrivé et qu’ils sont descendus, Stéphane et Aurélien, pour aller au McDo, je les ai accompagnés mais je n’avais pas du tout faim. En revenant, nous avons retrouvé Micaël qui attendait en bas de l’immeuble.

La soirée PES a pu commencer. Je n’étais pas en forme, j’avais froid, j’étais nauséeux. J’ai gagné quelques matchs mais c’est Stéphane qui est sorti vainqueur (normal, c’était à domicile !)

J’ai ramené Micaël et je suis rentré. Je n’étais vraiment pas dans mon assiette. A la maison, j’ai enfilé un bas de survêtement, gardé mon pull et je me suis couché.

Samedi

Au réveil, je n’étais pas mieux. Sandrine s’est levée pour s’occuper de Vincent et peut-être dix minutes après, il était déjà en train de faire une comédie, une colère ou un caprice. Il y avait des plaintes, des pleurs, des punitions. Rien qui me motivait pour me lever. Quand j’ai fini par me décider, vers 10h30, ça n’a pas cessé. Nous avons pu souffler et lui aussi au moment de la sieste. Cet enfant que nous avions eu toute la matinée était un enfant que nous ne connaissions pas.

Nous avons reçu un appel du Super U de la Pointe de Gournay pour nous informer que le camion réservé pour le déménagement était en panne et qu’ils n’en avaient pas d’autres. Nous avons accusé le coup puis trouver une autre solution avec le Super U de Champigny. Du coup, après la sieste, nous avons dû y faire un tour pour signer le contrat et donner notre chèque de caution.

Sandrine nous ensuite conduit dans un parc sur le plateau de Champigny. Vincent a pu jouer une grosse demi-heure. En partant, notre voiture qui était au début la quatrième voiture d’un parking vide, était désormais coincé au milieu de deux mariages et de voitures dans tous les sens. Nous avons mis un peu de temps à sortir de là.

Nous avons déposé Vincent chez les parents de Sandrine et nous sommes allés chez Nicolas et Stéphanie pour les 30 ans de Nicolas. Petit comité mais ambiance sympathique dans leur appartement décoré à leur goût. Anthony et Marie n’avaient pas apporté les filles. Du coup, il n’y avait aucun enfant et ça fait un bien fou parfois.

Nous avons écouté de la bonne musique, eu des discussions d’adultes, bien mangé, bien bu.

Dimanche

Nous sommes passés chercher Vincent assez tôt car nous devions être chez Elisa et Stéphane pour 9h. Les Pinto sont arrivés un peu après. C’était surtout pour eux que nous étions là car ils voulaient regarder la cuisine choisie par la cousine de Sandrine pour voir s’ils aimaient bien et si, eux aussi, ils allaient passer par un portugais qui prendrait les mesures ici et iraient chercher l’ensemble ay pays. Les enfants ont joué. Sandrine et moi n’étions pas très rassurés avec les escaliers qui n’avaient pas de garde-fou. Du coup, Sandrine a descendu une caisse de jouets et nous avons pu les surveiller.

Nous avons déjeuné chez Cindy. Ils ont acheté une super grande piscine avec filtre, pompe à chaleur. Comme ils ne partent pas en vacances, ils s’organisent une petite place au soleil dans leur jardin.

Pendant que Vincent et Nolan dormaient, nous avons fini de manger et jouer un peu. Nicolas a installé un parcours de crocket et nous avons bien rigolé avec ce jeu démodé.

A notre retour, nous avons retrouvé les parents de Sandrine chez nous. La finale de la coupe du Portugal était retransmise sur RTP et comme, grâce à la Free, nous avons cette chaîne, j’ai proposé au père de Sandrine de venir la voir même si nous n’étions pas là. J’ai regardé la fin avec lui. Porto a gagné comme souvent.

Sinon, info du jour : François, le mari de Virginie, a été au bout du marathon Lille-Lens en 4h12. Pas mal du tout !

1 Comments:

Blogger Claudia said...

Ça fait toujours du bien de faire un petit tour par ton blog et vpoir que tu continues à écrire... Ça fait aussi beaucoup de bien d'entendre parler de gens que j'ai connu dans mon "ancienne vie"! lol
Gros becs à tous!

26 mai, 2010  

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