Les choses simples

30.11.07

Papa champion, poisson suicidaire

Mercredi

J’ai retrouvé Sandrine à Auchan. Je devais la rejoindre pour l’aider à faire les courses mais je suis arrivé, comme une fleur, juste au moment où elle quittait la caisse. Nous sommes rentrés et nous avons préparé à manger.
Nous avons attendu mon père qui est arrivé vers 20h. Il a pu vérifier par lui-même l’avancement de la chambre et la vitalité du poisson.
Nous avons mangé et il nous a raconté son marathon de dimanche dernier, couru en 3h17, ce qui lui permet de se qualifier pour les championnats de France. Il s’est aussi confié au sujet du soutien qu’il aimerait avoir autour de lui et qui n’est pas simple à obtenir.
Fanny, Seb et les Pinto devaient venir mais les premiers ont changé d’avis dans la journée et Laetitia a appelé pour nous informer qu’Alexia n’était pas bien, que Micaël rentrait tard à cause du boulot et qu’elle préférait rester à la maison. Du coup, seuls Séverine et Jérémie étaient là.
Le prétexte de ce repas était surtout d’offrir enfin le cadeau d’anniversaire de mon père (il est né le 8 août mais alors qu’il avait son manteau sur le dos, s’apprêtant à partir, il m’a glissé : « C’est pas grave pour le cadeau, je le prendrais un autre jour ». Je lui ai tout de suite donné sa boîte.
Sévérine et Jérémie sont restés jusqu’à minuit et demi.

Jeudi

A midi, avec ma collègue D., nous avons visité un Hôtel rue de la paix dans le cadre d’un séminaire que nous devons organiser. Le hall décoré était sublime. La chambre la moins chère est à 550 € et la suite présidentielle est à 3000 €.
Je me disais que je m’habituerai très vite à la vie de grands hôtels, de palaces…

Le soir, je suis parti un peu plus tôt du boulot pour retrouver à la station Maison-Blanche, dans le 13ème une jeune femme, client d’Ebay à qui nous avions acheté un sac-à-couches. Nous nous sommes retrouvés devant un kiosque à journaux et nous avons fait l’échange, sous une pluie fine et froide. Sandrine est venue me chercher à Noisy et nous sommes rentrés.

J’ai pu rester un peu à la maison mais assez vite, c’était déjà l’heure de faire mon sac et de partir avec Stéphane. Au gymnase d’Ozoir, nous nous sommes aperçus que nous étions vraiment peu nombreux. Du coup, nous avons rejoint l’équipe 2 au gymnase de Roissy afin de faire un petit match. L’ambiance entre nous est toujours très bonne mais nous avons du mal à croire en nos chances pour le reste de la saison.
J’ai ramené Stéphane jusqu’à sa voiture, c’est-à-dire près de chez nous et je suis rentré. J’ai mangé et je suis resté avec Sandrine.
Le poisson a eu une nouvelle phase étrange. Il était complètement à l’envers, se laissant bercer par l’eau ou nageant tranquillement. Mais je dis bien à l’envers. Sandrine m’a à nouveau rappelé que ce n’était qu’un poisson et qu’il allait mourir bientôt, que c’était déjà pas mal l’effort qu’il avait fait toute cette semaine. J’ai tenté encore une fois les électrochocs à l’aide de mon flash d’appareil mai sans succès. J’ai fini par me faire une raison et je me suis couché mais ce matin, au réveil, j’ai retrouvé mon poisson à l’endroit, faible mais dans le bon sens.

Je n’ai aucune explication à ce sujet. A moins qu'il essaie de suicider, qu'il fasse simplement des appels au secours pour qu'on s'intéresse à lui, se sentant délaissé ces derniers temps pour un petit bonhomme qui n'est pas encore là, la jalousie des grands frères sur les petits frères...

Vendredi

Journée crevante au boulot. Il y a un peu moins de choses à faire, du coup, tout est un peu plus mou.
J’ai eu un message hier de mon ancienne collègue, K., qui me disait que la société « les Editions de je ne paie pas mes employés » venait d’être liquidée. Une bonne nouvelle même si je n’ai toujours pas tout récupéré.

Vivement le week-end… !