Les choses simples

15.11.12

Un point sport

Piscine
Le mercredi midi, depuis quelques mois, je vais à la piscine Saint-Germain, près de mon travail.
J’y vais avec ma collègue G. Elle nage bien et essaie de m’apprendre quelques astuces pour mieux nager. Parce qu’il faut bien le dire, je ne suis pas un poisson. Habituellement, la piscine, j’aime surtout y aller pour faire des bombes, des plongeons ou de l’apnée. Faire des longueurs, ça n’a jamais été un vrai plaisir.
Cependant, je me suis forcé un peu pour augmenter mon temps sportif, en plus du badminton et de la course à pied.
 G. est en vacances. Mais une autre collègue, V. a bien voulu m’accompagner. Ce genre de situation avec des collègues de bureau peut s’avérer gênante.
Nous nous côtoyons depuis 5 ans, avec nos manteaux, nos jeans, etc., et là, d’un coup, nous nous sommes retrouvés l’un à côté de l’autre dans les escaliers qui nous mènent au bassin, en maillot de bain.
 Elle a pris les devants et je l’ai suivie. Je n’ai pas fait attention et bien entendu, mon pied gauche a glissé, je me suis rattrapé à la barre, tenant de l’autre main ma serviette et mon bonnet de bain rouge. Oui, parce que nous sommes obligés de porter des bonnets de bain. Même les chauves ou quasi chauves comme moi. Alors que, franchement, poilu et barbu comme je suis, c’est sur le reste de mon corps que j’aurais besoin de porter une combinaison.
V. ne s’est pas retournée. J’ai cru qu’elle ne m’avait pas entendu me vautrer mais lorsque je suis arrivé à sa hauteur, l’air de rien. Elle m’a dit à voix basse : « je t’ai entendu tomber mais je n’ai rien dit ». Nous avons ensuite fait nos 45 minutes de longueur. J’étais dans la ligne d’eau de la brasse, seule nage que je pratique, et encore, comme les vieilles personnes, la tête toujours hors de l’eau. V. a pu aller dans les autres lignes, pour nager le crawl ou le dos crawlé. Quand il y a du monde dans sa ligne, il faut faire attention à ne pas toucher les autres personnes, un coup de bras ou de pied peut faire mal. Quand il y a quelqu’un de moins rapide devant nous, il faut essayer de le doubler mais ça demande énormément d’agilité pour se glisser dans l’espace entre le nageur devant et celui qui arrive en face, sans les toucher ou se faire toucher. Parfois, on préfère ne rien faire et on suit doucement.
Mon vrai problème, c’est que je ne sais pas respirer. Il faut prendre sa respiration hors de l’eau et souffler dans l’eau. J’arrive à faire ça une ou deux fois et puis la troisième fois, je fais l’inverse et là, je trouve ça moins drôle. En même temps, avec une maman qui a peur de l’eau, difficile de devenir l’homme de l’Atlantide.
Mais plus j’y vais, plus je m’améliore.
Course à pied
Je viens de finir une grosse période d’entraînements et de courses. En septembre et octobre, j’ai fait trois 10 km, un 15 km et un semi-marathon (21 km).
Je suis assez content de mes résultats car j’ai pu améliorer mes temps, trouver des sensations, me sentir plus sûr de moi sur les différentes distances.
J’ai pu courir seul ou avec mon père, mon oncle, François, Anthony, partager des moments intenses, des souffrances communes.
Résultat des courses : 46’31 sur 10 km ; 1h13’54 sur 15 km ; 1h48’57 sur 21km.
Là, je me repose un peu mais je vais devoir m’y remettre, avec le semi-marathon de Paris, prévu le 3 mars 2013 et la traversée de l’hiver.
 Badminton
On m’a demandé d’être capitaine l’équipe 3. J’ai accepté bien sûr. J’avais déjà pu occuper cette responsabilité quand je faisais du hand, pas chaque année ni pour chaque équipe dans laquelle j’ai pu jouer, mais de temps en temps. Au hand, il faut surtout motiver ses coéquipiers, prendre en charge l’échauffement, serrer la main du capitaine adverse, de l’arbitre, porter un brassard et à la fin, signer la feuille de match.
Au badminton, c’est un piège en réalité. C’est plus un rôle d’organisateur. Il faut trouver parmi tous les licenciés du club et leur classement ceux qui veulent bien jouer dans ton équipe tel jour de la semaine (et jongler avec ceux qui ne font que les rencontres à domicile et ceux qui jouent dans les équipes au niveau inférieur ou supérieur) puisque ce n’est jamais le même jour d’une semaine sur l’autre. Il faut échanger de nombreux mails pour monter son équipe. Ensuite, il faut aller rentrer sa composition d’équipe sur un site internet, imprimer plusieurs feuilles à remplir sur place et acheter deux trois trucs à boire et à manger pour rendre le tout plus sympa. Sur place, le capitaine adverse vient avec sa feuille de présence, la donne au capitaine qui reçoit et ce dernier doit remplir l’ordre des matchs, les scores, etc. Il doit aussi veiller à la bonne organisation des matchs, au bon ordre pour qu’il n’y ait pas trop d’attentes et que le tout se termine pas trop tard. Et après la rencontre, ce n’est toujours pas fini. Il faut retourner sur le site pour rentrer les noms de tous les joueurs, l’équipe adverse et l’équipe qui recevait, ainsi que les scores de chaque rencontre. Ensuite, le système envoie un mai au capitaine adverse qui valide les scores. C’est seulement à cet instant que le rôle du capitaine s’achève. En bref, c’est assez chiant et je ne me ferais pas avoir deux fois. Enfin, je me suis engagé pour cette année mais l’année prochaine, je laisserai ma place…

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Patrick Duffy dit : "C'est l'homme de l'Atlantide, en fait."

Nico R.

18 décembre, 2012  

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