Les choses simples

5.9.08

Le reste de la semaine

Mardi

Je devais aller à l'entraînement le soir. A la maison, quelques minutes avant de me préparer, je me disais que je n'étais pas très motivé. Bon, il pleuvait, il faisait gris et j'étais bien content d'être à la maison. Nous devions encore faire un footing, c'était peut-être ça qui ne me motivait pas.
Finalement, j'ai reçu un coup de fil d'un mec qui m'a dit que vraisemblablement, personne ne viendrait. Je n'ai pas longtemps hésité, j'ai envoyé un texto à l'entraîneur et j'ai passé la soirée à la maison.
D'habitude, je suis assez déçu quand je ne peux pas aller faire du sport mais là... Pas vraiment. C'est un tournant un peu.

Mercredi

J'ai rejoint Sandrine dans le RER et nous sommes rentrés à la maison. Les parents de Sandrine étaient avec Vincent. Nous avons chanté joyeux anniversaire à Manu.
Les Pinto sont arrivés vers 21h. Laetitia était déjà fatiguée par sa rentrée et surtout par un gamin, insolent et difficile.
Séverine, Jérémie et Cali ont aussi passé la soirée à la maison. Cali a déjà grandi mais elle reste tellement petite. Ils avaient l'air à l'aise, comme quoi tout est facile malgré l'angoisse.
J'ai reçu un mail de Rémi avec des photos. Ca m'a rassuré. Ils prennent leurs marques.

Jeudi

Journée de pression au boulot. Veille de séminaire. Nous faisons tout pour être au point mais ce n'est pas simple. Toute la maison ne semble pas comprendre les enjeux en cours. Malgré tout, à mon départ, vers 18h15, les choses avaient l'air d'être finies.

Quand nous sommes arrivés à la maison, les parents de Sandrine étaient à nouveau avec Vincent. Ana nous a dit qu'elle avait trouvé Vincent un peu ronchon, pas comme d'habitude. Le matin déjà il avait eu un peu de fièvre.
Avant de partir au hand, et pendant que Sandrine préparait le biberon, j'étais avec lui sur son tapis de jeu et en effet, il ne voulait pas jouer, chouinait, avait les yeux rouges, les traits tirés.
J'ai fait mon sac et je suis parti.

Sur la route, j'ai appelé François pour lui demander si cela ne le dérangeait pas de lire un petit texte à l'église. Il a accepté avec plaisir. J'ai parlé un peu avec Virginie aussi.

En entrant dans le gymase, j'ai vu que la plupart des mecs étaient déjà là, en train de jouer au foot. Des mecs que nous n'avions pas vu une seule seconde quand il fallait courir autour des Bords de Marne. Je me suis un peu demandé ce que je foutais là, dans ce club, avec eux.
Je me suis quand même changé, je me suis échauffé.
L'entraîneur avait prévu une bonne demi-heure de physique avec différents ateliers. J'ai eu un peu de mal mais j'ai tenu le coup.

Après, sans échauffement, sans un travail de passe, ni quelques tirs, nous avons enchaîné directement sur un match. Je me suis pas trop mal démerdé pour une reprise.

C'est dingue comme je me rends compte des différences qu'il peut y avoir dans ce club au niveau moyen, dans la préparation, dans l'ambiance, dans l'esprit... Mais bon, je l'ai choisi.

En pleine nuit, alors que Sandrine dormait, et que je regardais un reportage intéressant sur le 11 septembre, j'ai entendu Vincent qui parlait dans son lit. J'ai attendu quelques minutes puis je suis allé le voir. J'ai pris sa température et j'ai ouvert grands les yeux en voyant 39,5 °C. Je lui ai donné un doliprane puis je l'ai recouché. Je m'inquiétais. Je suis allé réveiller Sandrine pour l'informer de l'état de santé de Vincent. Elle a écarquillé les yeux.
Vincent ne dormait toujours pas. Il était déjà 1h du matin.
Elle a été le prendre dans ses bras. Il avait l'air d'avoir mal aux dents. Nous l'avons recouché une nouvelle fois mais sans succès. Nous étions dans notre lit, incapables de trouver le sommeil, inquiets, pas surs de ce qu'il fallait vraiment faire. Dans le noir, nous écoutions les bruits que notre enfant faisait dans son lit, se débattant avec sa fièvre.

J'ai fini par m'endormir.

Vendredi

C'est Vincent qui m'a réveillé en larmes dans son lit. Sa température avait baissé mais ce n'était pas encore ça. J'ai retrouvé Sandrine avec Vincent lui disant que finalement, il avait réussi à s'endormir dans la nuit. Elle m'a répondu : "Euh, non ! Je me suis levé quatre ou cinq fois !"
En partant, nous ne savions pas ce que nous allions faire.
Finalement, Sandrine l'a laissé chez notre nourrice et la journée s'est déroulée tranquillement. Le soir, il n'avait presque plus de fièvre et avait retrouvé le sourire. Et nous aussi.

Séminaire. Près de Bercy. Moins de préstations que les séminaires précédents mais ça pouvait aller. Tout s'est bien passé. Je suis toujours un peu inquiet. C'est moi qui organise alors je préfère que les choses tournent bien.
Quand ils font des remarques sur la bouffe, ou la clim qui ne fonctionne pas ou le café qui n'est pas bon, j'ai tendance à le prendre pour moi. Même si ça n'a rien à voir !

Je suis rentré retrouvé ma femme et mon fils. Et nous avons passé une soirée calme, fatigués par notre semaine.

2 Comments:

Blogger Claudia said...

La vie avec un enfant change tout... apparement! suis bien contente d'avoir un chat! lol
ravie de te retrouver après qq déboires avec internet à la maison!
Bisous à tous les 3

07 septembre, 2008  
Anonymous Anonyme said...

Romain, je te veux jeudi 16 octobre pour le concert des Girls In Hawaii au nouveau casino. Seras-tu dispo ?

Nico

08 septembre, 2008  

Enregistrer un commentaire

<< Home