Les choses simples

29.9.08

Mal à la tête

Jeudi

Entraînement. Stéphane m’a envoyé un texto pour me dire qu’il n’était toujours pas sélectionné pour le match de l’équipe 1. C’est dur pour lui mais c’était le prix à payer pour cette année ambitieuse.

Vendredi

Une bouteille d’eau s’est déversée dans le sac de Sandrine. Plus de portable. Difficile soudain de se rendre compte qu’elle n’est plus joignable. Comment faisions-nous avant ?
De retour du boulot, nous avons un peu profité de notre fils puis nous lui avons donné le bain avant de nous éclipser direction Nogent, chez Julie, ma cousine, et Guillaume, son futur époux, futur père de son futur enfant…
Les travaux qu’ils ont accomplis sont impressionnants. Le résultat est stupéfiant, ça donne l’impression que tout aurait déjà dû être comme ça au départ. Et finalement, ils semblent ne pas avoir perdu trop de place car ils ont surtout mordu sur l’entrée, le dressing et le couloir. Du bon boulot, bien préparé en amont, bien effectué (et je m’y connais…). Bon, tout n’est pas encore totalement fini mais la pièce principale, en tout cas, inspire le respect. Ce petit bébé trouvera une place.
Julie a donné le biberon à Vincent puis nous l’avons laissé vaquer sur le sol, le temps de l’empêcher de monter sur la table basse roulante ou de mettre dans sa bouche des magazines ou la télécommande. La routine quoi… Nous l’avons couché dans leur chambre et nous avons pu poursuivre la soirée.
Julie était surprise de voir qu'il s'endormait si vite. Elle a sorti une nouvelle expression qui nous a fait beaucoup rire : "Il s'est vraiment endormi comme une lettre à la poste"
Nous avons évidemment beaucoup parlé de bébé. Julie a pas mal de questions à poser et nous ne sommes pas les derniers à vouloir y répondre. Tout cela est encore chaud. Même si quand on regarde Vincent, du haut de ses 9 mois, on se demande encore s’il a bien été un jour lové dans le ventre de Sandrine, pas plus grand qu’un haricot…
En allant chez eux, nous sommes passés devant la clinique, faisant remarquer à Vincent les lumières de la salle où nous l’avons baigné pour la première fois. Il s’en foutait royalement.
Au réveil, vers 2h du matin, Julie a été étonnée de le voir sourire. Moi aussi, à dire vrai. Je ne suis pas sûr que si on me réveille à 2h du mat aujourd’hui, j’arrive à me faire la même tête que Vincent.

Samedi

J’ai laissé Sandrine dormir le temps de m’occuper de Vincent et de le rendormir. Je suis allé chercher du pain et nous avons mangé un petit déj digne de Pantagruel.
Au réveil de Vincent, je l’ai calé dans l’écharpe et nous sommes allés nous promener pour ne surtout pas déranger Sandrine qui s’était lancée dans un ménage express. Je suis passé à la bibliothèque et j’ai pu prendre deux nouveautés (alors que nous ne pouvons en prendre qu’une à chaque fois, quel délinquant) en utilisant le sourire de mon fils pour amadouer la jeune fille qui se chargeait des prêts.

Dans l’après-midi, nous sommes passés chez les parents de Sandrine pour leur filer tout notre linge à laver et faire sécher, trop heureux de profiter du soleil et de leur jardin.
Après, un petit tour à Bay 1. Nous n’avons pas trouvé grand-chose pour Vincent, à part chez Toys’r us, avec en prime un nouveau jeu Wii pour moi.
Un gamin avait l’air d’avoir gagné un jeu. Il avait comme récompense de remplir pendant une minute, un caddie avec le plus de choses possibles. A la fin, il était en caisse et continuait à remplir le caddie avec des paquets de bonbons en tête de gondole. Qui a dit qu’il y avait une crise ?
Sur le retour, nous avons récupéré notre linge et nous sommes rentrés.

J’ai préparé mon sac et je suis allé au Perreux pour le troisième match de la saison et, putain de merde, la troisième défaite. 31-30, à la dernière seconde.
L’équipe adverse était la réserve de Val d’Europe. Il y avait dans l’équipe des mecs avec qui j’avais joué plus jeune, à Noisy-le-Grand, et dans les tribunes d’autres mecs que je connaissais de cette équipe mais qui ne jouaient pas ce soir-là. C’est rigolo de jouer les uns contre les autres à d’autres moments de nos carrières. Certains avaient arrêté pendant huit ans et s’étaient décidés à revenir au hand…
J’ai moins bien joué que les fois précédentes mais j’ai quand même marqué 6 buts. Nous avons mené tout le match et le score était de 30-30 à 27 secondes de la fin, avec la balle pour nous. Deux de mes coéquipiers ont attaqué et dans la précipitation ont fait une mauvaise passe, immédiatement récupérée et marquée.
Défaite dure à avaler. A la fin, étrangement, l’entraîneur s’est excusé pour ce résultat comme s’il m’avait promis une super année avec le Perreux et qu’il avait peur que je sois déçu par ce début moyen. Je n’attendais pas grand-chose du Perreux alors pour l’instant, je ne suis pas déçu mais quand même une petite victoire…

Je suis rentré à la maison. Stéphane et Elodie étaient déjà là. Stéphane m’a fait part de sa déception et m’a dit en rigolant qu’il aurait dû venir au Perreux en fin de compte.

Dimanche

Le matin, Sandrine est allée arpentée la brocante de Bry avec sa mère. Je suis resté avec Vincent. Nous avons un peu joué puis je l’ai recouché. J’ai regardé la fin du Da Vinci Code et j’ai essayé mon nouveau jeu mais seulement quelques minutes car mon fils s’est réveillé.
Sandrine est revenue vers 12h15, les bras chargés de cadeaux pour son fils, des jouets surtout et des lots de fringues. Apparemment, c’était la caverne d’Ali Baba pour les enfants… Ah, les brocantes de bourgeois !

Nous avons mangé et là, je ne sais pas pourquoi ni comment mais je me suis soudain senti mal. Je n’arrivais pas à finir mon repas (des pates pourtant !). J’ai dit à Sandrine que je ne me sentais pas bien. J’ai fait un tour pour rien aux toilettes pour je suis allé me coucher, en sueur, tremblant. Ca sentait le retour de la gastro. J’étais dans les vaps, et surtout j’avais mal à la tête. Mais d’un seul côté, du côté gauche. Je ne me souviens pas avoir déjà eu aussi mal au crâne. J’avais envie de me taper la tête par terre.
Je n’avais pas vraiment de problèmes intestinaux (disons que je n’avais pas la diarrhée, pour dire les choses comme elles sont) mais par contre, je me suis levé deux trois fois pour dégobiller tout ce que j’avais dans le ventre et plus encore. A genoux, la tête au dessus la cuvette, on se sent seul et si faible !

Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à ma dernière gastro, quand je m’étais réveillé à trois heures du matin et qu’après m’être vidé de partout, j’avais fini par m’évanouir, tombant en avant dans mon couloir, le caleçon sur les chevilles, une moitié du corps dans les chiottes et l’autre dans le couloir. J’avais ouvert les yeux, le visage contre le lino et j’avais mis un peu de temps à remettre toutes les pièces du puzzle dans le bon sens. Je m’étais relevé, j’avais repris mes esprits et j’étais allé me recoucher. Sandrine n’avait pas bronché.

Hier, j’ai eu du mal à trouver le sommeil tant ma tête me faisait mal. J’entendais Sandrine s’activer, s’occuper de Vincent, m’apporter des médicaments, du Coca (tout est un peu flou aujourd’hui), me demander si je pensais aller mieux d’ici quelques heures…

Nous devions aller au Jamel Comedy Club avec les Pinto. Rendez-vous à 16h30 pour être sur place à 18h. Je ne le sentais pas très bien pour moi, au fond de mon lit, claquant des dents, me demandant si ma tête allait exploser en mille morceaux sur les murs.
Les parents de Sandrine sont venus vers 16h pour garder Vincent, comme prévu. Sandrine a dit à sa mère qu’elle devrait aussi garder le père, pour le même prix.
Sandrine a cherché quelqu’un pour me remplacer et après quelques coups de fils, c’est finalement le père de Laetitia qui a gagné.
Quand Sandrine est partie, j’ai fini par m’endormir. J’ai entendu les parents de Sandrine partir avec Vincent et me laisser seul à la maison puis j’ai ressombré.
Je ne me suis réveillé que vers 20h avec le coup de fil de Sandrine. J’entendais du bruit. Je me suis levé et j’ai découvert Ana avec Vincent dans le salon. Il venait de finir son biberon. J’ai rangé la salle de bain et deux trois trucs dans la cuisine puis je suis resté avec eux. J’étais encore nauséeux alors je ne me suis pas trop approché de Vincent. Nous l’avons couché puis le père de Sandrine est rentré avec ma mère et Claude qu’il venait de récupérer à l’aéroport, après une semaine en Corse.
Sandrine a pointé le bout de son nez quelques minutes après le départ de tout le monde. J’étais en train de manger mon assiette de riz. J’allais beaucoup mieux. Malgré le mal de tête persistant.

Je ne sais pas si c’était une gastro mais par prévention Sandrine m’a donné un Smecta à boire. LE médicament que je déteste le plus au monde mais j’ai pris sur moi. Je suis grand maintenant.
C’était peut-être une intoxication alimentaire mais je ne vois pas à quoi et Sandrine a quasiment mangé la même chose que moi.

Lundi

Je suis allé à la salle le midi, pour libérer mes toxines. Je n’ai fait que du vélo, 23 km et je suis revenu. Ca m’a fait du bien.

Le soir, j’ai récupéré Vincent. De retour à la maison, je l’ai couché tout de suite, il était crevé. J’ai laissé Sandrine et ma mère le réveiller, 45 minutes plus tard, à leur retour des Arcades. Sandrine a un téléphone de prêt. Le sien est en réparation pour 3 ou 4 semaines.
Ma mère nous a donné les cadeaux qu’elle a rapportés de Corse. J’ai déjà goûté le saucisson.

Nous avons appelé Nicolas, le mari de Cindy, pour son anniversaire et Jérémie, mais son anniversaire était hier en fait. On le saura pour l’année prochaine.

1 Comments:

Blogger Claudia said...

Le smecta est effectivement dégueulasse! J'y ai eu drpoit mais il me semble qu'ici ça n'existe pas! Tout n'est pas si mal au Portugal! lol

Et le spectacle était bien? l'heureux vainqueur t'a au moins remercié de t'être senti mal???
Bisous

02 octobre, 2008  

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