Les choses simples

25.9.08

Les gens

Mardi

Le midi, j’ai déjeuné avec mes collègues de la fabrication. Ils m’ont emmené dans un pub, le Café Six, spécialisé dans les produits du Sud Ouest, avec une déco fortement prononcée du côté du rugby. Ils nous ont placés à l’étage, seuls, tranquilles. Nous avons attendu longtemps pour être servi de nos salades et de notre charcuterie. Je n’en reviens, suite à mon expérience Albin Michel, d’être finalement aussi sociable. Quand je pense qu’avant je passais mes déjeuners à lire, regarder des films ou simplement ne rien faire au jardin du Luxembourg. J’aimais bien malgré tout. Je me sociabilise mais le naturel solitaire n’est pas très loin.

Le soir, entraînement. Je commence à mieux les connaître. Je crois même que je connais enfin les prénoms de tout le monde. N., un mec qui jouait en réserve à Noisy le Grand quand j’y jouais encore, joue désormais au Perreux. Nous nous échauffons souvent ensemble mais je ne sais pas, il est un peu bizarre.
Dimanche après le match, quand nous avons rejoint Stéphane dehors, nous avons un peu parlé du match et N. a dit un truc du genre : « Oui, de toute façon, ils jouaient tous pour Romain, ils ne voyaient que par lui, le Dieu Romain… » Nous n’avons pas relevé mais plus tard, au téléphone, Stéphane et moi avons trouvé cette remarque un peu troublante, pleine d’une jalousie refoulée ou je ne sais quoi…

Un match amical contre Neuilly sur Marne était prévu mercredi soir mais j’ai tout de suite dit à l’entraîneur que je ne pouvais pas venir. Ca fait partie de mes nouvelles résolutions. Ne pas se prendre la tête avec le hand, si je ne veux pas y aller ou si je trouve que c’est un peu abusé avec Vincent et Sandrine, je ne m’embête plus, je ne me culpabilise plus…

Mercredi

Le midi, je suis allé faire un squash avec un collègue (qui d’ailleurs va être papa d’ici la fin de l’année). Il n’avait jamais joué et s’est pourtant très bien débrouillé. Je n’ai pas eu trop de mal à le battre mais il m’a fait courir et a eu deux trois coups bien trouvés. Il fait de l’athlétisme et trouve que ça pourrait lui apporter un complément intéressant. Il veut y retourner, pense s’acheter une raquette. Tant mieux. J’adore ce sport.
Etrange de se voir tous les jours depuis un an et de se retrouver soudain, comme ça, sous la douche, le zgeg à l’air, l’un en face de l’autre, naturellement.

Les Pinto ont passé la soirée à la maison. Nous avons discuté du fait d’être célibataire à 30 ans. Des différences dans ce cas entre les hommes et les femmes. Des histoires d’Internet, des mecs qui ne veulent souvent qu’une seule chose, des hommes qui ne veulent pas un plan cul mais qui ne veulent pas non plus une relation sérieuse (qu’est-ce qu’ils veulent alors ?). De l’horloge interne qui bouleverse certaines femmes.
Et surtout de ce que nous aurions pu être aujourd’hui, célibataires. Nous ne savions pas trop dans quel état nous serions si nous n’avions pas cette vie… En tout cas, je pense bien qu’à l’heure d’Internet, à 28 ans, je n’aurais pas su comment draguer une fille…

Une fille du boulot, célibataire, m’a d’ailleurs dit aujourd’hui qu’en général on trouvait la bonne personne soit pendant ses études soit au boulot. Pour elles les études sont loin et au boulot, disons que ce n’est pas vraiment ça. Elle m’a dit : « la solution, changer de boulot. »

1 Comments:

Blogger Claudia said...

Tu pourras dire à ta colklègue que le boulot n'est pas le seul lieu ou du moins les collègues de travail ne sont pas les seules options. IL y a les amis des amis, les amis des collègues, les clients, le mec du super marché oui le client super mignon! il suffit juste d'ouvrir nos yeux!
J'en sais un rayon ça fait maitenant plus de 9 mois que je suis "célibataire"!

Bisous

02 octobre, 2008  

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