Les choses simples

17.9.08

Après le grand jour

Lundi

Sandrine avait pris sa journée. Elle avait prévu de laisser Vincent quelques heures chez la nourrice mais finalement elle est restée avec lui toute la journée.

Le midi, je suis allé à la salle. Je m’habitue. J’essaie de nouvelles machines.

Le soir, j’ai retrouvé ma petite famille chez les parents de Sandrine.

Soirée très cool à la maison. Nous nous sommes endormis de bonne heure, ça change enfin surtout pour moi.

Mardi

Le matin, dans le RER, je me suis fait bousculer par un mec qui avait l’air de vouloir se tenir debout là où moi je me tenais déjà. Il semblait très agressif, le genre de mec qui t’écarte sans aucun embarras si tu te mets en travers de ton chemin. J’ai voulu lui répondre, lui dire ce que je pensais de son attitude puis j’ai réfléchi. Je me suis souvenu d’autres disputes auxquelles j’avais pu assister dans le RER ; en général, ça ne donne rien de bon. J’ai donc fermé ma gueule comme souvent mais au fond de moi, je lui ai dit ce que je pensais et je crois même que je lui ai cassé la gueule. Je devrais écrire chaque jour les phrases que j’aurais dû dire, les gestes que j’aurais dû faire…

J’ai récupéré Vincent chez la nourrice. Sandrine a acheté une écharpe de portage. Je ne sais pas pourquoi quand il était petit et léger, on prenait la poussette et maintenant qu’il pèse près de 10 kilos, elle tient absolument à le porter. Je n’étais pas vraiment sûr de mon nœud mais ça a tenu jusqu’à la maison et il avait l’air content.
Je l’ai couché peu de temps après pour une petite demi-heure. Sandrine est revenue de son rendez-vous quelques minutes avant la fin du bain. J’ai préparé mon sac et je suis allé au hand. Il y a des nouveaux, des moyens et surtout des très mauvais… Un autre gars m’a félicité pour mes buts de samedi soir à l’aile. J’ai dit que c’était dommage qu’au poste d’arrière, ça se soit bien moins passé et il m’a répondu, comme l’autre : « oui, mais enfin, ce n’est pas ton poste… »

Je me suis couché un peu trop tard.

Mercredi

Je suis allé à la salle avec Sophie, une collègue. Elle m’a traîné au cours de Body Sculpt. Je me suis retrouvé dans une salle avec des femmes partout, de tous les âges et un prof aux allures militaires, adepte de dance et eurodance. J’ai souffert alors que Sophie à mes côtés semblait bien sure d’elle.

Je suis fatigué bien sûr mais j’assume…