Les choses simples
28.10.08
27.10.08
MIse à jour
Du coup aujourd'hui, je n'ai pas pu bosser comme je voulais mais j'ai pu m'avancer sur d'autres petites choses.
21.10.08
La consolante
Un bon roman avec deux parties bien distinctes. Une première très sombre et une seconde plus dans l'esprit d'Ensemble c'est tout...
C'est un peu troublant surtout que le roman est vraiment centré que sur un seul personnage.
Je pense que l'auteur a dû écrire son bouquin pendant deux périodes différentes de sa vie, une triste et une heureuse.
20.10.08
Lecture, avance rapide, pause
J’ai retrouvé Sandrine à la maison. Le bain et hop direction Gagny pour une soirée chez les Suret. Ca faisait longtemps. Nous étions très heureux de les retrouver même si monter quatre étages avec le sac à langer, le lit parapluie, le matelas pour moi, ou Vincent et ses 10 kg pour Sandrine, ça fait un peu mal au dos.
Soirée très sympa. Audrey avait fait un très bon plat, Alex (qui ne boit jamais) a même sorti une bouteille de rosée. Plaisir aussi de retrouver les enfants qui ont bien grandi. Je regardais Tom et je me disais que je l’avais vu tout bébé, minuscule dans son lit, et qu’il était vraiment très grand aujourd’hui. Audrey a l’air de bien avancer dans sa formation ; Alex a pris de nouvelles responsabilités dans son boulot.
Samedi
Vincent nous a laissé dormir. Sandrine est allée chercher les croissants et nous avons pris le petit déjeuner. Après, j’ai emporté Vincent avec moi dans sa poussette et nous avons traîné un peu, pour laisser Sandrine faire le ménage tranquille (pour y échapper aussi…). Je suis passé à la bibliothèque et j’ai fait quelques courses à Super U.
Nous avions rendez-vous à 12h45 chez le pédiatre et après chez ma mère. Vincent a beaucoup toussé cette semaine et il respirait avec difficulté.
Je lui ai donné à manger et nous avons filé à Noisy. A l’accueil du cabinet, la secrétaire m’a dit qu’il y en avait pour au moins une heure d’attente. J’ai fait demi-tour après avoir pesé mon fils (10,3 kg) et je suis resté quelques minutes chez ma mère qui nous attendait toujours pour manger.
A mon retour dans le cabinet du pédiatre, il y avait encore deux personnes devant moi, dont Olivier (mon ancien kiné) et son fils. Vincent a été très sage et nous sommes passés 20 minutes plus tard. Diagnostic du médecin : comme la dernière fois, asthme du nourrisson. Soins : ventoline, sirop, et kiné réspiratoire. Sandrine n’a pas du tout apprécié l’idée de retourner chez le kiné mais bon c’est quand même efficace.
Sandrine m’a rejoint près de l’Espace Michel Simon et nous avons pu enfin arriver chez ma mère. Nous avons pu nous mettre à table vers 15h et nous avions très faim. Très bon repas. Ma mère m’a fait boire de la bière et du cidre, du coup, fatigué comme j’étais, après manger, je me suis effondré dans le canapé.
Après le goûter de Vincent, nous sommes rentrés pour lui donner le bain, le préparer. J’ai fait mon sac et hop, direction chez Nico et Stéphanie, à Fontenay. J’ai encore dû me porter lit, sac et matelas mais bon… les papas sont faits pour ça.
Tony, Marie et Jade étaient déjà là. Je ne suis pas resté très longtemps. J’avais envie de rester avec eux mais j’avais aussi envie de faire mon match.
J’aurais dû rester. Nous avons perdu de deux buts contre Nogent et j’ai sûrement fait mon plus mauvais match depuis le début de la saison, ratant des tirs faciles.
Je suis rentré rapidement pour retrouver les autres. Vincent dormait. Jade pas encore mais elle n’a pas attendu trop longtemps pour rejoindre notre petit bonhomme.
Soirée très sympa. Nico m’a prêté le dernier Lodge et quelques CD de Radiohead.
Dimanche
Nous devions aller chez Elodie et Eric pour voir Gwénael, le petit dernier mais avec la santé fragile de Vincent, nous ne voulions pas exposer leur bébé du coup, nous avons appelé pour annuler et nous avons fait une journée comme on les aime parfois : glandouille en pyjamas.
Nous avons pu profiter de notre petit garçon, jouer et rigoler avec lui, le gronder aussi parce qu’il touche à tout et est vraiment très têtu.
Nous avons aussi pu nous mettre à jour dans les dernières séries US en cours. Et faire une sieste.
Une journée géniale.
Lundi
Une journée de merde au boulot avec des petites conneries à gérer alors que le séminaire approche et que je n’ai presque rien foutu.
Heureusement, il y avait le squash le midi.
Je suis arrivé en retard chez la nourrice et je n’ai pas trop traîné. J’ai installé Vincent dans l’écharpe de portage et nous sommes rentrés en vitesse pour prendre la voiture et rejoindre Sandrine chez le kiné aux Arcades.
Sandrine n’était venue qu’à la première séance la dernière fois et m’avait laissé les autres, trouvant cela trop dur pour elle.
Elle s’est décidée à revenir aujourd’hui. Pendant que la kiné lui faisait ses gestes hallucinants sur la cage thoracique et que Vincent criait, devenait tout route, versait quelques larmes aux coins des yeux, je voyais Sandrine qui se mordait les lèvres, qui plissait les yeux et qui devait se demander si ça changerait quelque chose de donner un grand coup de poing à cette jeune fille en face d’elle.
Donc, elle appuie ses mains, une sur le ventre, une au niveau du plexus et elle les rapproche, plusieurs fois, de toutes ses forces. Ensuite elle fait une pression sur la gorge pour le forcer à tousser puis fait remonter ses glaires et stimulant une partie en haut du cou. Elle attrape ce qu’il sort et c’est comme ça qu’elle lui dégage les bronches.
A un moment, je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais soudain, Vincent a hoqueté un peu différemment et il s’est retrouvé en une seconde avec du vomi partout sur le visage, dans le cou, sur les oreilles, dans les yeux, les cheveux. Une grande plaque jaunâtre s’était répandue partout, même sur la table. Les filles, Sandrine et la Kiné, se sont précipitées pour le nettoyer avec les mouchoirs et les lingettes. Il pleurait. L’odeur se répandait très vite. C’était une scène vraiment étrange.
Sandrine lui a fait un câlin. Il avait les cheveux qui sentaient mauvais.
La kiné a recommencé une dernière fois puis nous avons pu le rhabiller et partir. Sandrine me pressait pour quitter au plus vite ce lieu qui retournait son cœur de mère.
Sur le chemin vers la voiture, j’ai essayé de dédramatiser tout ça en rigolant un peu de cette scène, en appelant Vincent Vomito. Ca n’a pas beaucoup fait rire Sandrine. Et encore moins Vincent, à qui on avait mis un bonnet pour éviter qu’il attrape froid avec ses cheveux humides…
A la maison, le bain (obligatoire et à fond parce que bon, le vomi…) et le biberon. Il s’est très vite endormi. Depuis quelques semaines, nous le retrouvons toujours dans des positions bizarres lorsqu’il s’endort. Il bouge, se met à quatre pattes, ses lève et finalement se retrouve à l’envers, allongé sur le ventre, ou plié, en travers du lit.
Soirée glande. Je crois que nous sommes fatigués tous le deux. Vivement les vacances !
16.10.08
Milieu de semaine
Dans la soirée, Vincent avait un peu de fièvre et s’était remis à tousser. Les doigts dans la bouche, de la bave, les fesses rouges, ça sentait les dents. Un bain moins chaud que d’habitude, un doliprane, un biberon et au lit.
Il commence à se mettre assis dans son lit pour jouer avec les peluches qui sont rangées au fond. Il joue aussi avec l’écoute-bébé. Alors, parfois, on le retrouve à plat ventre dans l’autre sens, sa gigoteuse de travers.
Entraînement de hand intéressant. Nous étions nombreux. Pas mal de physique mais toujours de façon ludique.
Mercredi
Le midi, je suis allé au squash avec O. Il m’a à nouveau pris un set et il faut que j’applique un peu plus pour gagner. C’est aussi plus passionnant pour moi. Je suis rentré avant lui. Il prend du temps pour refroidir, s’étirer, boire de l’eau, etc. Moi, je suis tellement un bouffon, que je passe tout ça pour revenir plus vite au boulot et éviter les réflexions.
Le soir, les Pinto et Stéphane et Elodie sont venus manger à la maison. Vincent était toujours dans les vaps. Micaël et moi nous avons commandé une pizza ; les autres ont pris du chinois.
Nous avons tenté un tournoi de tennis. Les filles ont vite abandonné. Micaël a aimé et Stéphane a été le plus fort, il semble avoir trouvé la technique.
Jeudi
Au réveil, nous avons entendu Vincent tousser et pleurer. Du coup Sandrine s’est levée plus tôt que d’habitude. Vincent était énervé, pas dans son assiette. Nous avons passé plusieurs minutes à réfléchir sur la bonne décisions à prendre : appeler le pédiatre, appeler le médecin traitant, décider qui n’irait pas bosser aujourd’hui, ou ne rien faire en se disant que c’était surtout les dents et qu’on ne pouvait rien faire de plus. Sandrine était plutôt dans la première partie et moi dans la seconde. Au fil de la matinée, Vincent allait beaucoup mieux et finalement, à 8h30 nous sommes partis tous ensemble, eux vers chez la nourrice, moi vers le bus.
Il y avait beaucoup de monde sur la route. Le bus que je voyais au loin a mis du temps à atteindre l’arrêt. Je savais que ça ne servait à rien de monter dedans, que j’irais sûrement plus vite à pied pour rejoindre la Résistance et récupérer un autre bus mais je suis quand même monté dedans. Et surtout, je suis resté dedans. Bêtement. Sandrine m’a appelé pour me dire qu’elle avait attrapé l’autre bus qui rejoint le RER mais en faisant le tour donc en évitant tous les embouteillages. Elle m’a rappelé de la gare, j’étais encore dans le bus. Elle m’a attendu une bonne dizaine de minutes et nous avons pris le RER après en avoir laissé passer un qui était trop bondé.
J’ai également dû laisser passer deux métros trop remplis. Je suis arrivé au boulot à 10h, pas forcément de bonne humeur. J’avais envoyé un texto à Thomas pour le prévenir de mon retard et en fait, il est arrivé 5-10 minutes après moi.
Repas entre collègues à la cafet et débat animé sur le marseillaise sifflée mardi soir.
Je suis resté plus longtemps au travail et j’ai retrouvé Nico à la station Parmentier, entre l’avenue Parmentier et la rue Oberkampf. Nous avons opté pour le McDO et un menu CBO qui donné une haleine remplie d’oignons toute la soirée.
Devant le Nouveau Casino, il y avait déjà une longue file d’attente. Alors que je regardais toutes ces personnes, Nico a vu sortir Julien Doré de la salle pour s’engouffrer dans un taxi. Le temps qu’il me dise ; « Hey, mais c’est Julien Doré là, dans le taxi ! » et que je réagisse, il devait déjà être Place de l’Etoile.
La salle est vraiment sympa. Petite, intime avec des lustres, et une mezzanine où ils ont aménagé un espace fumeur derrière une vitrine. Agréable de vivre un concert sans la fumée et de revenir avec des fringues qui ne sentent pas la cigarette.
Nous avons presque attendu une heure l’arrivée des 6 garçons belges de Girls In Hawaï. Concert acoustique, très simple, presque entre potes, mais avec des arrangements pointus. Ils étaient très cools, et avaient l’air parfois, avant de commencer un morceau, de ne plus vraiment savoir comment le jouer.
Nous ne sommes pas rentrés très tard. Nous avons pu prendre le RER de 22h40 à Nation.
J’ai attrapé un 113 à Neuilly et de la Résistance, j’ai parcouru à pied les quelques mètres qui me séparaient du domicile conjugal.
Vincent allait mieux.
Photos
Les photos vers le Festival International de la Géographie
http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/FestivalInternationalDeLaGOgraphie#
Les photos vers chez Adrien
http://picasaweb.google.com/leschosessimplesenphotos/ChezAdrien#
14.10.08
13.10.08
Week-end bien rempli
Le midi, j’ai joué au Squash avec O. Il s’améliore. Il m’a même pris un set.
La jeune fille qui m’avait donné les horaires de réservation m’avait indiqué 13h30. Du coup, à l’heure dite, nous étions devant le cours, faisant des signes aux deux sportifs derrière la vitre. Ils sont sortis et l’un deux m’a dit, après avoir regardé l’horloge, sur un ton très agressif, que ce n’était pas l’heure, qu’ils avaient réservé jusqu’à 13h45. Je lui ai proposé d’aller voir l’accueil et une jeune fille a bien confirmé l’horaire prévue pour l’énervé. J’ai dit que j’étais désolé et il n’a rien dit, haussant seulement les épaules, l’air de dire « Je te l’avais dit connard ! » Je lui aurais bien fait bouffer les cordages de sa raquette un par un mais nous avons préféré nous échauffer moi sur le vélo et O. sur le tapis.
J’ai retrouvé Sandrine et Vincent à la maison. Nous n’avons pas trop eu le temps de traîner. J’ai donné le bain à Vincent pendant que Sandrine préparait tout ce dont nous aurions besoin pour la soirée.
Nous avons respecté notre timing. Même si nous avons tourné et traversé plusieurs fois les mêmes rues, nous étions près de chez Adrien vers 20h. Par contre, après, pour trouver une place, les choses se sont un peu compliquées. Finalement, nous nous sommes décidés pour une place « livraison » juste en bas de chez lui.
Adrien habite au deuxième étage d’un immeuble situé dans le quartier de la butte aux cailles. Quartier qui semble assez vivant avec pas mal de bars et des jeunes qui boivent et fument dans le rue en profitant à fond de leur vendredi soir.
Avec le sac à langer en bandoulière, le lit parapluie et mon sac à dos, j’ai dit à Sandrine avant d’appeler Adrien pour qu’il nous donne le code de la porte d’entrée, que j’aurais très bien pu vivre ici. Dans une autre vie…
Nous avons monté les escaliers exigus pour nos multiples bagages et nous avons enfin pu pénétrer dans l’univers d’Adrien. Pendant que nous préparions les affaires pour la nuit de Vincent et pour son repas, nous en avons profité pour observer les lieux et admirer l’ensemble.
Très bel appartement, décoré avec goût, qui ne ressemble pas à l’appartement d’un mec célibataire qu’on peut avoir en tête tout en n’étant pas non plus un appart de filles… Sandrine n’a pas hésité à lui faire des compliments.
Vincent n’a pas bien mangé. Il laissé plus de la moitié de son biberon, ce qui est étonnant pour un gros mangeur comme lui.
Nous l’avons couché dans son lit parapluie, dans la chambre d’Adrien. Seul bémol de cette pièce, la fenêtre qui donne sur la cuisine. Du coup, pour ne pas déranger, Adrien a tenté la cuisine dans la pénombre et il ne s’est pas trop mal débrouillé. Mais Vincent n’a pas vraiment réussi à s’endormir. De la cuisine, je pouvais le voir s’agiter. Au bout d’un moment, je suis retourné le voir discrètement. Il était sur le ventre. Quand Sandrine est allée le voir, il s’est relevé pour nous montrer une belle tâche de vomi sur son matelas.
Nous l’avons donc gardé un peu avec nous. Il n’avait plus du tout l’air fatigué. Pourtant, nous avons bien dû le recoucher, il était déjà tard pour lui. Il a pleuré quelques minutes, énervé mais a cédé face au sommeil.
Nous avons bien mangé, bien rigolé et discuté de nos boulots respectifs, des gens avec qui on bossait, de nos responsables, de l’hypocrisie sociale et de mon projet de monter un truc autour de « ce que j’aurais dû dire… »
Galants, nous avons laissé le canapé à Sandrine mais c’était sans compter sur son état de fatigue très avancé.
J’ai pris quelques photos de l’appart d’Adrien.
Nous sommes rentés sans problème. Vincent et Sandrine dormaient dans la voiture.
Samedi
Sandrine a ouvert les yeux avant moi, m’a réveillé en me montrant l’heure : 9h. Vincent se réveille au plus tard à 7h30, même le week-end. Nous nous sommes donc précipités dans sa chambre pour le découvrir dans son lit, souriant et jouant avec son doudou. Je ne sais pas depuis combien de temps il était réveillé mais s’il ne disait rien c’est que tout allait bien. La veille, je lui avais demandé de nous laisser faire une grasse matinée. Je disais ça pour rire, persuadé que ça n’arriverait jamais et en réalité, il m’a écouté. Il est formidable cet enfant.
Nous avons passé la matinée aux Arcades et notamment à la boutique Bouygues Télécom. Sandrine venait récupérer son portable en réparation depuis trois semaines à cause d’une bouteille d’eau malencontreusement renversée sur les microcomposants. Elle venait surtout entendre le vendeur qu’il n’était pas réparable.
Du coup, je lui ai filé le mien et avec mes points, j’ai choisi un nouveau portable.
Nous sommes passés à la FNAC. C’est toujours un plaisir de retrouver mes anciennes collègues, surtout E. toujours aussi aigrie, révoltée, anti-chef mais toujours à son poste.
Dans l’après-midi, Vincent a fait une grosse sieste. Nous attendions la venue de Christelle et Romain avec leur fils Raphaël, né en février dernier. Ils sont arrivés comme prévu, pour le goûter. Quand ils ont sonné, nous étions dans un semi-coma, prêts à partir le sommeil profond paradoxal.
Les enfants ont joué comme ils pouvaient. Raphaël a déballé tous les jouets de Vincent, un par un. Vincent, quant à lui, bougeait un peu partout, ne se souciant pas de la présence de cet autre bébé sur son aire de jeu, s’asseyant une ou deux fois presque sur sa tête…
Lorsqu’ils sont partis, je me suis éclipsé à mon tour laissant Sandrine s’occuper du bain et du rangement. J’avais rendez-vous pour le match de hand et j’étais déjà en retard.
Nous avons enfin gagné. Stéphane et Elodie sont venus voir le match. Stéphane a bien gueulé. On entendait que lui dans ce gymnase où les supporters se comptent sur les doigts des mains.
Plusieurs fois, mes coéquipiers m’ont demandé qui était cet énergumène. J’expliquais et ils me répondaient que c’était vraiment cool qu’il soit là.
A la fin du match, dans les vestiaires, l’ambiance était bonne. Les mecs me parlaient, rigolaient avec moi. Je ne sais pas si ça a un rapport (je pense que oui…) mais la présence de Stéphane dans les tribunes m’a rendu plus populaire. Comme avant en fait, comme quand on jouait ensemble. Les mecs avec qui je m’entendais bien s’entendaient surtout avec Stéphane et comme j’étais son super pote, je ne pouvais être que sympa.
Stéphane et Elodie sont venus à la maison. Nous avons essayé de jouer à la WII. Ils veulent s’en acheter une pour Noël et voulaient tenter un nouveau jeu, le tennis, acheté récemment. Malheureusement, les piles des deux manettes étaient totalement HS. Nous avons dû en trouver dans les différents autres produits électroniques de la maison.
Les filles ont commencé puis se sont enfermées dans la cuisine pour discuter de tout et de rien, nous laissant les manettes presque vides car les piles à l’intérieur n’étaient pas de première jeunesse.
Nous avons quand même pu en trouver ailleurs et nous n’avons lâché le jeu, épuisés par nos efforts que vers 2 h du matin, alors que Stéphane avait annoncé la couleur dès le début de la soirée, « On ne rentre pas trop tard, ok ? »
Dimanche
Nous sommes passés chercher ma mère et nous avons fait un tour au marché ainsi qu’au vide grenier de Noisy-le-Grand. Nous avons retrouvé sur place Stéphane, Elodie, les parents d’Elodie et JF. Marinette n’était pas là, elle était aux Courses (pas à Auchan ou Carrefour, non, à Auteuil…)
Nous n’avons rien trouvé de bien intéressant. Nous avons juste rencontré Séb, deux vinyles à la main, prêt à se barrer à Tokyo.
Lorsque nous sommes arrivés prêt de la voiture, nous nous sommes rendu compte que le doudou que Vincent tenait dans sa poussette manquait à l’appel. J’ai transmis mes affaires à Sandrine et j’ai fait demi tour en courant, les yeux scrutant le caniveau, la route, la pelouse. Vincent aurait pu vivre sans ce doudou mais il semble vraiment l’apprécier plus que les autres. J’ai retracé notre parcours à l’envers, pas très longtemps heureusement, et j’ai retrouvé le doudou, assis sur le trottoir, malheureux. Je l’ai repris en poussant un léger ouf de soulagement.
Nous avons déposé ma mère et nous sommes allés chez les parents de Sandrine pour un repas. La mère de Sandrine avait, par habitude, disposé une assiette pour Cidalia. Il y avait quelque chose de touchant et de triste dans ce geste…
Pendant la sieste de Vincent, alors que le repas touchait à sa fin, Sandrine et moi nous sommes éclipsés, prétextant je ne sais quoi et nous nous sommes assoupis sur le lit, juste dix minutes le temps d’entendre Vincent nous indiquer que c’était bon, lui, il avait dormi.
Ensuite, un goûter chez Marion et Sylvain. Nous avons laissé les enfants jouer ensemble. Maxime a du mal à prêter ses jouets mais sous l’œil attentif de ses parents, elle cède quand même. Marion et Sylvain étaient inquiets pour Vincent qui avait tendance à dodeliner et vaciller trop près de la table basse aux coins carrés et pointus.
Soirée détente à la maison.
J’ai appelé Rémi pour son anniversaire et j’ai enfin pu avoir de ses nouvelles en direct. Il a traversé une période difficile avec la naissance de sa fille, période dont il semble être en train de sortir. Il ne se sentait pas capable d’évoquer cela et encore moins avec des amis qui avaient déjà eu un enfant.
Comme quoi, nous sommes vraiment tous différents devant cette aventure incroyable qu’est la naissance d’un enfant.
J’ai joué un peu au tennis et je me suis rasé.
Lundi
Sport le midi à la salle.
Des nouvelles de mon père. Pas fameuses mais des nouvelles quand même…
Sandrine s’est couchée vers 22h30, épuisée.
10.10.08
Les accommodements raisonnables ; La porte des Enfers
L’Italie. Naples. Deux époques. 1980. 2002.
1980, un enfant de 6 ans meurt d’une balle perdue au milieu d’une rue pendant un règlement de compte. Ses parents ne parviennent pas à s’en remettre et se déchirent.
2002, un jeune homme assouvit enfin sa vengeance en mutilant celui qui avait tiré, 22 ans plus tôt.
Entre les deux, un voyage au fond de la tristesse, du deuil, qui revisite le mythe d’Orphée.
Excellent. A lire.
9.10.08
Bon, alors, on en est où là ?
7.10.08
Le rhume en rentrant
J’ai essayé de profiter de ma petite famille le plus possible et de soulager Sandrine, seule avec Vincent pendant 3 jours.
Dans l’après-midi, nous sommes passés chez Jérémie et Séverine qui avaient réuni autour d’eux des amis de Jérémie pour fêter avec un peu de retard son anniversaire. Pratiquement tout le monde avait un enfant et pour une fois, Vincent faisait parti des plus grands. Nous ne sommes pas restés très longtemps mais c’était quand même très sympathique.
Lundi
Retour au travail. Fatigue et pas mal de choses à faire.
Je suis parti en retard du boulot. Je me suis un peu fait remonter les bretelles par mon patron pour une histoire de quiproquo idiot mais rien de grave, juste que ça a eu lieu vers 17h30…
Mardi
Dans la matinée, j’ai reçu un appel de Nico qui me dit qu’il est à Paris et que si je n’ai rien de prévu, il a du temps pour manger avec moi. J’accepte avec plaisir. Je le rejoins un peu après 12h30. Nous prenons deux trois trucs au Monoprix et nous nous installons sur un banc du Jardin du Luxembourg, en face des joueurs d’échecs. Nicolas était chargé comme un baudet, avec des sacs remplis de CD qu’il était venu vendre et que Gibert Joseph ne lui a pas acheté. J’ai réussi à le libérer de trois maxi CD d’Archive. C’est tout ce que j’ai pu faire parce que la plupart des autres, soit je les avais déjà à la maison, soit il me les avait déjà prêtés.
Repas agréable. Discussion autour de l’avenir et cette phrase qui est tombée toute seule : « les projets, ça se fait à deux… »
Je suis parti à nouveau en retard mais beaucoup moins qu’hier.
A Châtelet, quand j’arrive sur le quai, un RER pour Neuilly me passe sous le nez. Je poursuis pour me positionner à ma place habituelle.
Je regarde les panneaux d’affichages, là où il y a les petits carrés lumineux qui indiquent dans quelles stations s’arrête le train. Je vois que le prochain est pour Boissy Saint Léger. Je ne m’en occupe donc pas. Mais alors qu’il se trouve sur le quai et que j’entends à travers Radiohead qui passe dans mes oreilles, la sirène, je relève la tête et je vois que les carrés ont changé et sont maintenant pour Marne la vallée Chessy avec un passage pour Neuilly. Je n’ai pas le temps de monter dedans.
J’en laisse passer un autre qui lui semble bien aller à Boissy. Je prends celui d’après qui indique un arrêt à Neuilly. Je m’installe, je suis plongé dans mon livre et dans ma musique.
Je vois défiler les gares du coin de l’œil, Gare de Lyon, Nation, Vincennes et… Fontenay-sous-Bois… Surpris, je sors en catastrophe. Sur le quai, je regarde l’heure, 18h13 et je dois récupérer Vincent à 18h30, je suis mal barré. Je change de quai, j’attends un temps interminable le train qui m’emmène à Vincennes puis j’attrape celui qui va bien s’arrêter chez moi.
J’attends encore le bus et j’arrive finalement chez Abassia à 18h55, super en retard. Je m’excuse platement mais elle semble ne pas m’en tenir rigueur. Je lui raconte mon histoire et ça l’a fait bien rire.
J’installe Vincent dans l’écharpe, j’ouvre mon parapluie et nous rentrons. Sandrine arrive quelques minutes plus tard.
Entraînement moyen. Je n’étais pas très motivé. Je n’avais pas envie d’être là avec eux. Je crois que je ne me suis pas encore bien intégré et que je n’y arrive pas en fait.
A la fin, dans les vestiaires, il n’y avait pas un seul bruit. Comme si on se faisait tous la gueule. Ca me change d’Ozoir où les mecs criaient, se tapaient sur les fesses, se lançaient des vannes, etc.
Festival International de la Géographie
Jeudi matin.
J’ai retrouvé L. à la gare de l’Est. Nous étions en avance alors nous avons discuté dehors. Puis nous nous sommes dirigés vers le quai. Elle a vu la voie sur l’écran et je l’ai suivie. Au bout de quelques mètres, nous avons fini par nous apercevoir qu’il ne s’agissait pas d’un TGV mais d’un train allemand pour Francfort. Du coup, nous avons fait demi-tour et nous nous sommes pressés (alors que nous étions bien en avance au début) pour rejoindre la bonne voie (à l’autre bout de la gare) et monter dans le bon TGV.
Nous avons dû attendre un peu plus d’une heure à Nancy avant de récupérer notre changement. Nous en avons profité pour boire un coup à côté. Nous avons d’abord essayé l’Excelsior, un truc apparemment connu et très prisé. Nous nous sommes installés avec nos bagages et au bout de 10 minutes, aucun serveur n’était venu prendre notre commande. D’un commun accord, L. et moi nous sommes levés et nous avons quitté les lieux pour un truc plus cool, La Taverne de l’Irlandais.
Nous avons ensuite acheté des sandwichs pour les manger dans le TER qui nous conduisait jusqu’à Saint-Dié des Vosges.
A la gare, nous avons pris un taxi pour nous rendre jusqu’au lieu du Festival. Et là, oh surprise, en arrivant sur notre stand, vers 13h30, nous nous apercevons que les livres ne sont toujours pas arrivés.
Les livres ont fini par arriver aux alentours de 16h. Le camion avait été arrêté par les flics sur la route et immobilisé pour cause de surcharge. Le transporteur avait dû affréter une camionnette pour nous livrer les trois palettes. Mais sans penser que sur place, nous n’avions rien pour les descendre, ni hayon, ni fenwick…
Heureusement, un vieil homme à lunettes nous a prêté un chariot. Le chauffeur, un gros monsieur avec le pantalon qui descend (celui des maçons, raie des fesses et tout…), râlait, mécontent d’avoir été envoyé là dans ces conditions. Avec tous les cartons disposés devant le stand, nous avions du mal à croire à la fin de l’installation avant la tombée de la nuit.
Par chance, une ancienne de chez Belin était là et s’est proposé de nous aider. Du coup, à 19h, c’était fini. Pas parfaitement mais présentable.
Ensuite, avec deux autres mecs, délégué pédagogique pour des maisons concurrentes, nous avons pris un verre dans un pub à côté. Nous étions en terrasse couverte, pour contenter les fumeurs. Mais il pleuvait, il faisait froid.
Le soir, repas et nuit à l’hôtel de Roches de Saales. Une déco un peu dépassée mais nous avons bien mangé.
J’ai monté le chauffage avant le dîner et à mon retour, il faisait toujours froid. J’ai traîné un peu dans la chambre le temps que la chaleur s’installe partout. Ca a pris du temps et quand je me suis glissé sous les couvertures, je frissonnais encore.
Vendredi
Réveil à 6h30, douche, petit-déjeuner et sur le salon dès 8h30. Des livres à ranger, des tables à modifier selon les thèmes de la journée ou les dédicaces prévues. J’adore faire ça.
J’ai pris pas mal de photos. L. trouvait que c’était une super idée de faire un reportage sur le salon, sur les auteurs, sur notre boulot… Je lui ai montrée les photos que j’avais prises depuis notre départ. Elle a dit que tout comme son mari, qui est photographe à ses heures, « j’avais un œil… » Ca m’a touché.
Le midi, j’ai déjeuné avec M., un de nos représentants. Il a acheté pour Vincent une peluche à l’effigie du FIG, une petite souris. C’était touchant mais une étiquette dans l’oreille montrer un logo qui explique que ce produit est interdit pour les enfants entre 0 et 3 ans…
Retour à l’hôtel à 19h45. Je suis resté allongé sur le lit, encore en manteau, quasiment prostré. Je ne pouvais plus rien faire.
J’ai réussi à rejoindre les autres pour un repas copieux et arrosé. A la fin, le patron nous a fait goûter sa prune (41°C), un truc qu’ils doivent utiliser dans le « cillit bang ». J’ai bu mon verre mais je me suis couché avec du feu au fond de la gorge.
Samedi
C’est Sandrine qui m’a réveillé à 7h47. Je pensais avoir mis mon réveil à 6h30 mais j’ai dû me tromper. Heureusement qu’elle a pensé à m’appeler sinon… En même temps, nous avions rendez-vous à 7h45 pour le petit-déjeuner alors je n’étais pas très bien parti.
Je me suis dépêché mais pour couronner le tout, je n’avais pas d’eau chaude. J’ai quand même pris ma douche et je suis descendu. En bas, les autres venaient à peine de s’installer à table.
Plus tard, j’ai rejoint L. à la réception. J’ai dit au mec pour l’eau froide, il m’a répondu que ce n’était pas de chance, que ça lui était aussi arriver l’été dernier quand il était au Futuroscope. Ca m’a laissé sans voix.
Matinée cool au salon.
Le midi, j’ai mangé avec L. J’ai un peu parlé de mes parents, de leur divorce, elle de son rôle de mère, de son divorce. J’avais l’impression de parler à ma mère mais comme si elle avait mon âge.
Nous avons pris notre train à 15h58 et quand nous sommes arrivés à la gare de l’est, à 18h45, nous nous sommes séparés assez vite.
Je suis rentré à la maison assez rapidement. Sur le chemin, à Neuilly, j’ai même été embarqué par Elodie et Eric. Ils étaient avec Titouan et surtout Gwenael, arrivé sur terre 10 jours plus tôt. Je ne l’ai pas bien vu, il était bien endormi au fond de son manteau.
A la maison, il y avait Séverine et ses deux enfants, Iliana et Anissio.
Je me suis jeté sur Vincent et Sandrine mais ce n’était pas pareil, nous n’étions pas seuls.
Je ne pensais pas que mon fils me manquerait autant. Je ne pensais pas avoir tant besoin de lui. Je voulais le prendre dans mes bras, le sentir, écouter sa respiration, le regarder dormir, le regarder bouger, toucher à tout…
1.10.08
Du temps pour écrire, du temps pour vivre
Le midi, j’ai déjeuné avec Alexandra, dans un restaurant de la Rue Bréa, à peu près à mi-distance entre Albin et Belin. J’ai beaucoup parcouru la rue Vavin que je travaillais chez Albin. Je la descendais pour rejoindre le jardin du Luxembourg après avoir pris un sandwich dans la boulangerie bondée. Je l’ai cette fois remontée, me rappelant avec un certain plaisir cette période pas si lointaine.
Nous avons discuté de ses vacances, de ses projets. Je lui ai parlé de mon besoin, toujours inassouvi, d’accomplir quelque chose, de produire enfin le texte qui me remue au fond de moi. Elle m’a donné des conseils que je ne pourrais suivre que si j’avais un minimum de courage et que j’étais prêt à des sacrifices, ce qui n’est pas mon cas aujourd’hui.
Ce que Sandrine m’avait déjà dit : « si vraiment c’était important pour toi, tu trouverais du temps ».
Le soir, j’ai récupéré Vincent chez Abassia. En entrant dans son salon, Vincent a tourné la tête vers moi. Il m’a reconnu et a tout de suite fait son grand sourire (ce que Sandrine et moi nous appelons, « sa tête de chinois ») puis il s’est jeté sur ses mains et est venu jusqu’à moi pour que je le prenne dans mes bras… Mon petit cœur de papa a tremblé… Comme dirait le poète, Pascal O. : « C’est ça, être père »
Je l’ai installé dans l’écharpe et nous sommes rentrés sous quelques gouttes de pluie.
De retour à la maison, j’ai couché Vincent jusqu’au retour de Sandrine. Je l’ai laissé lui donner le bain mais je la regardais avec un œil expert comme si j’étais l’unique spécialiste de la maison.
Entraînement : certains mecs commencent à donner leurs avis sur les matchs, les entraînements et même les joueurs. J’ai cru entendre une petite réflexion qui m’était destiné mais je n’ai pas relevé. Je ne veux pas me prendre la tête cette année. Je fais mes entraînements, mes matchs et puis c’est bon…
Mercredi
Le midi, cours de Body Sculpt avec Sophie. J’ai moins souffert et il y avait un autre mec pour m’accompagner.