Les choses simples

7.10.08

Festival International de la Géographie




Jeudi matin.

J’ai retrouvé L. à la gare de l’Est. Nous étions en avance alors nous avons discuté dehors. Puis nous nous sommes dirigés vers le quai. Elle a vu la voie sur l’écran et je l’ai suivie. Au bout de quelques mètres, nous avons fini par nous apercevoir qu’il ne s’agissait pas d’un TGV mais d’un train allemand pour Francfort. Du coup, nous avons fait demi-tour et nous nous sommes pressés (alors que nous étions bien en avance au début) pour rejoindre la bonne voie (à l’autre bout de la gare) et monter dans le bon TGV.

Nous avons dû attendre un peu plus d’une heure à Nancy avant de récupérer notre changement. Nous en avons profité pour boire un coup à côté. Nous avons d’abord essayé l’Excelsior, un truc apparemment connu et très prisé. Nous nous sommes installés avec nos bagages et au bout de 10 minutes, aucun serveur n’était venu prendre notre commande. D’un commun accord, L. et moi nous sommes levés et nous avons quitté les lieux pour un truc plus cool, La Taverne de l’Irlandais.
Nous avons ensuite acheté des sandwichs pour les manger dans le TER qui nous conduisait jusqu’à Saint-Dié des Vosges.
A la gare, nous avons pris un taxi pour nous rendre jusqu’au lieu du Festival. Et là, oh surprise, en arrivant sur notre stand, vers 13h30, nous nous apercevons que les livres ne sont toujours pas arrivés.
Les livres ont fini par arriver aux alentours de 16h. Le camion avait été arrêté par les flics sur la route et immobilisé pour cause de surcharge. Le transporteur avait dû affréter une camionnette pour nous livrer les trois palettes. Mais sans penser que sur place, nous n’avions rien pour les descendre, ni hayon, ni fenwick…
Heureusement, un vieil homme à lunettes nous a prêté un chariot. Le chauffeur, un gros monsieur avec le pantalon qui descend (celui des maçons, raie des fesses et tout…), râlait, mécontent d’avoir été envoyé là dans ces conditions. Avec tous les cartons disposés devant le stand, nous avions du mal à croire à la fin de l’installation avant la tombée de la nuit.
Par chance, une ancienne de chez Belin était là et s’est proposé de nous aider. Du coup, à 19h, c’était fini. Pas parfaitement mais présentable.
Ensuite, avec deux autres mecs, délégué pédagogique pour des maisons concurrentes, nous avons pris un verre dans un pub à côté. Nous étions en terrasse couverte, pour contenter les fumeurs. Mais il pleuvait, il faisait froid.
Le soir, repas et nuit à l’hôtel de Roches de Saales. Une déco un peu dépassée mais nous avons bien mangé.
J’ai monté le chauffage avant le dîner et à mon retour, il faisait toujours froid. J’ai traîné un peu dans la chambre le temps que la chaleur s’installe partout. Ca a pris du temps et quand je me suis glissé sous les couvertures, je frissonnais encore.

Vendredi

Réveil à 6h30, douche, petit-déjeuner et sur le salon dès 8h30. Des livres à ranger, des tables à modifier selon les thèmes de la journée ou les dédicaces prévues. J’adore faire ça.
J’ai pris pas mal de photos. L. trouvait que c’était une super idée de faire un reportage sur le salon, sur les auteurs, sur notre boulot… Je lui ai montrée les photos que j’avais prises depuis notre départ. Elle a dit que tout comme son mari, qui est photographe à ses heures, « j’avais un œil… » Ca m’a touché.

Le midi, j’ai déjeuné avec M., un de nos représentants. Il a acheté pour Vincent une peluche à l’effigie du FIG, une petite souris. C’était touchant mais une étiquette dans l’oreille montrer un logo qui explique que ce produit est interdit pour les enfants entre 0 et 3 ans…

Retour à l’hôtel à 19h45. Je suis resté allongé sur le lit, encore en manteau, quasiment prostré. Je ne pouvais plus rien faire.
J’ai réussi à rejoindre les autres pour un repas copieux et arrosé. A la fin, le patron nous a fait goûter sa prune (41°C), un truc qu’ils doivent utiliser dans le « cillit bang ». J’ai bu mon verre mais je me suis couché avec du feu au fond de la gorge.

Samedi

C’est Sandrine qui m’a réveillé à 7h47. Je pensais avoir mis mon réveil à 6h30 mais j’ai dû me tromper. Heureusement qu’elle a pensé à m’appeler sinon… En même temps, nous avions rendez-vous à 7h45 pour le petit-déjeuner alors je n’étais pas très bien parti.
Je me suis dépêché mais pour couronner le tout, je n’avais pas d’eau chaude. J’ai quand même pris ma douche et je suis descendu. En bas, les autres venaient à peine de s’installer à table.
Plus tard, j’ai rejoint L. à la réception. J’ai dit au mec pour l’eau froide, il m’a répondu que ce n’était pas de chance, que ça lui était aussi arriver l’été dernier quand il était au Futuroscope. Ca m’a laissé sans voix.

Matinée cool au salon.
Le midi, j’ai mangé avec L. J’ai un peu parlé de mes parents, de leur divorce, elle de son rôle de mère, de son divorce. J’avais l’impression de parler à ma mère mais comme si elle avait mon âge.

Nous avons pris notre train à 15h58 et quand nous sommes arrivés à la gare de l’est, à 18h45, nous nous sommes séparés assez vite.
Je suis rentré à la maison assez rapidement. Sur le chemin, à Neuilly, j’ai même été embarqué par Elodie et Eric. Ils étaient avec Titouan et surtout Gwenael, arrivé sur terre 10 jours plus tôt. Je ne l’ai pas bien vu, il était bien endormi au fond de son manteau.

A la maison, il y avait Séverine et ses deux enfants, Iliana et Anissio.
Je me suis jeté sur Vincent et Sandrine mais ce n’était pas pareil, nous n’étions pas seuls.

Je ne pensais pas que mon fils me manquerait autant. Je ne pensais pas avoir tant besoin de lui. Je voulais le prendre dans mes bras, le sentir, écouter sa respiration, le regarder dormir, le regarder bouger, toucher à tout…

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

J'ai besoin d'un arbre généalogique, car je ne comprends plus à qui sont tous ces enfants !!!

Nico

08 octobre, 2008  

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