Les choses simples

16.10.08

Milieu de semaine

Mardi

Dans la soirée, Vincent avait un peu de fièvre et s’était remis à tousser. Les doigts dans la bouche, de la bave, les fesses rouges, ça sentait les dents. Un bain moins chaud que d’habitude, un doliprane, un biberon et au lit.
Il commence à se mettre assis dans son lit pour jouer avec les peluches qui sont rangées au fond. Il joue aussi avec l’écoute-bébé. Alors, parfois, on le retrouve à plat ventre dans l’autre sens, sa gigoteuse de travers.

Entraînement de hand intéressant. Nous étions nombreux. Pas mal de physique mais toujours de façon ludique.

Mercredi

Le midi, je suis allé au squash avec O. Il m’a à nouveau pris un set et il faut que j’applique un peu plus pour gagner. C’est aussi plus passionnant pour moi. Je suis rentré avant lui. Il prend du temps pour refroidir, s’étirer, boire de l’eau, etc. Moi, je suis tellement un bouffon, que je passe tout ça pour revenir plus vite au boulot et éviter les réflexions.

Le soir, les Pinto et Stéphane et Elodie sont venus manger à la maison. Vincent était toujours dans les vaps. Micaël et moi nous avons commandé une pizza ; les autres ont pris du chinois.
Nous avons tenté un tournoi de tennis. Les filles ont vite abandonné. Micaël a aimé et Stéphane a été le plus fort, il semble avoir trouvé la technique.

Jeudi

Au réveil, nous avons entendu Vincent tousser et pleurer. Du coup Sandrine s’est levée plus tôt que d’habitude. Vincent était énervé, pas dans son assiette. Nous avons passé plusieurs minutes à réfléchir sur la bonne décisions à prendre : appeler le pédiatre, appeler le médecin traitant, décider qui n’irait pas bosser aujourd’hui, ou ne rien faire en se disant que c’était surtout les dents et qu’on ne pouvait rien faire de plus. Sandrine était plutôt dans la première partie et moi dans la seconde. Au fil de la matinée, Vincent allait beaucoup mieux et finalement, à 8h30 nous sommes partis tous ensemble, eux vers chez la nourrice, moi vers le bus.

Il y avait beaucoup de monde sur la route. Le bus que je voyais au loin a mis du temps à atteindre l’arrêt. Je savais que ça ne servait à rien de monter dedans, que j’irais sûrement plus vite à pied pour rejoindre la Résistance et récupérer un autre bus mais je suis quand même monté dedans. Et surtout, je suis resté dedans. Bêtement. Sandrine m’a appelé pour me dire qu’elle avait attrapé l’autre bus qui rejoint le RER mais en faisant le tour donc en évitant tous les embouteillages. Elle m’a rappelé de la gare, j’étais encore dans le bus. Elle m’a attendu une bonne dizaine de minutes et nous avons pris le RER après en avoir laissé passer un qui était trop bondé.
J’ai également dû laisser passer deux métros trop remplis. Je suis arrivé au boulot à 10h, pas forcément de bonne humeur. J’avais envoyé un texto à Thomas pour le prévenir de mon retard et en fait, il est arrivé 5-10 minutes après moi.

Repas entre collègues à la cafet et débat animé sur le marseillaise sifflée mardi soir.

Je suis resté plus longtemps au travail et j’ai retrouvé Nico à la station Parmentier, entre l’avenue Parmentier et la rue Oberkampf. Nous avons opté pour le McDO et un menu CBO qui donné une haleine remplie d’oignons toute la soirée.
Devant le Nouveau Casino, il y avait déjà une longue file d’attente. Alors que je regardais toutes ces personnes, Nico a vu sortir Julien Doré de la salle pour s’engouffrer dans un taxi. Le temps qu’il me dise ; « Hey, mais c’est Julien Doré là, dans le taxi ! » et que je réagisse, il devait déjà être Place de l’Etoile.

La salle est vraiment sympa. Petite, intime avec des lustres, et une mezzanine où ils ont aménagé un espace fumeur derrière une vitrine. Agréable de vivre un concert sans la fumée et de revenir avec des fringues qui ne sentent pas la cigarette.

Nous avons presque attendu une heure l’arrivée des 6 garçons belges de Girls In Hawaï. Concert acoustique, très simple, presque entre potes, mais avec des arrangements pointus. Ils étaient très cools, et avaient l’air parfois, avant de commencer un morceau, de ne plus vraiment savoir comment le jouer.
A la fin, Nico a voulu s'acheter un t-shirt. Il discute avec le vendeur, décide de prendre aussi le vinyl ; le mec lui propose alors de lui offrir un maxi CD 5 titres. Et là, Nicolas s'aperçoit tout à coup qu'il n'a pas assez de monnaie. Il se retourne vers moi pour me solliciter et, comme d'habitude, je n'ai rien. Il demande s'il peut payer en carte bleue, le mec répond : "Bah, non, on vient de Belgique quand même !" Je n'ai pas bien vu le rapport mais bon...
Nico est sorti. Je l'ai attendu en prenant quelques photos (ci-dessous). Il est revenu, essouflé, me disant qu'il avait dû retourner en courant près de la station de métro, pour trouver un distributeur. Je lui ai demandé : "Pourquoi tu n'es pas allé à celui qui était juste à côté ? Celui devant lequel nous sommes restés un bon quart d'heure avant l'ouverture des portes ?" Il m'a regardé, l'air de dire "Oh putain de merde, je l'avais oublié celui-là !"
Ce n'était pas le même vendeur (c'était le contrebassiste) alors il lui a compté le maxi CD. Ni Nico ni moi n'avons osé lui dire quoi que ce soit. Nicolas a profité de la présence du groupe pour leur demander de signer le vinyl et les féliciter.

Nous ne sommes pas rentrés très tard. Nous avons pu prendre le RER de 22h40 à Nation.
J’ai attrapé un 113 à Neuilly et de la Résistance, j’ai parcouru à pied les quelques mètres qui me séparaient du domicile conjugal.

Vincent allait mieux.