Lecture, avance rapide, pause
Vendredi
J’ai retrouvé Sandrine à la maison. Le bain et hop direction Gagny pour une soirée chez les Suret. Ca faisait longtemps. Nous étions très heureux de les retrouver même si monter quatre étages avec le sac à langer, le lit parapluie, le matelas pour moi, ou Vincent et ses 10 kg pour Sandrine, ça fait un peu mal au dos.
Soirée très sympa. Audrey avait fait un très bon plat, Alex (qui ne boit jamais) a même sorti une bouteille de rosée. Plaisir aussi de retrouver les enfants qui ont bien grandi. Je regardais Tom et je me disais que je l’avais vu tout bébé, minuscule dans son lit, et qu’il était vraiment très grand aujourd’hui. Audrey a l’air de bien avancer dans sa formation ; Alex a pris de nouvelles responsabilités dans son boulot.
Samedi
Vincent nous a laissé dormir. Sandrine est allée chercher les croissants et nous avons pris le petit déjeuner. Après, j’ai emporté Vincent avec moi dans sa poussette et nous avons traîné un peu, pour laisser Sandrine faire le ménage tranquille (pour y échapper aussi…). Je suis passé à la bibliothèque et j’ai fait quelques courses à Super U.
Nous avions rendez-vous à 12h45 chez le pédiatre et après chez ma mère. Vincent a beaucoup toussé cette semaine et il respirait avec difficulté.
Je lui ai donné à manger et nous avons filé à Noisy. A l’accueil du cabinet, la secrétaire m’a dit qu’il y en avait pour au moins une heure d’attente. J’ai fait demi-tour après avoir pesé mon fils (10,3 kg) et je suis resté quelques minutes chez ma mère qui nous attendait toujours pour manger.
A mon retour dans le cabinet du pédiatre, il y avait encore deux personnes devant moi, dont Olivier (mon ancien kiné) et son fils. Vincent a été très sage et nous sommes passés 20 minutes plus tard. Diagnostic du médecin : comme la dernière fois, asthme du nourrisson. Soins : ventoline, sirop, et kiné réspiratoire. Sandrine n’a pas du tout apprécié l’idée de retourner chez le kiné mais bon c’est quand même efficace.
Sandrine m’a rejoint près de l’Espace Michel Simon et nous avons pu enfin arriver chez ma mère. Nous avons pu nous mettre à table vers 15h et nous avions très faim. Très bon repas. Ma mère m’a fait boire de la bière et du cidre, du coup, fatigué comme j’étais, après manger, je me suis effondré dans le canapé.
Après le goûter de Vincent, nous sommes rentrés pour lui donner le bain, le préparer. J’ai fait mon sac et hop, direction chez Nico et Stéphanie, à Fontenay. J’ai encore dû me porter lit, sac et matelas mais bon… les papas sont faits pour ça.
Tony, Marie et Jade étaient déjà là. Je ne suis pas resté très longtemps. J’avais envie de rester avec eux mais j’avais aussi envie de faire mon match.
J’aurais dû rester. Nous avons perdu de deux buts contre Nogent et j’ai sûrement fait mon plus mauvais match depuis le début de la saison, ratant des tirs faciles.
Je suis rentré rapidement pour retrouver les autres. Vincent dormait. Jade pas encore mais elle n’a pas attendu trop longtemps pour rejoindre notre petit bonhomme.
Soirée très sympa. Nico m’a prêté le dernier Lodge et quelques CD de Radiohead.
Dimanche
Nous devions aller chez Elodie et Eric pour voir Gwénael, le petit dernier mais avec la santé fragile de Vincent, nous ne voulions pas exposer leur bébé du coup, nous avons appelé pour annuler et nous avons fait une journée comme on les aime parfois : glandouille en pyjamas.
Nous avons pu profiter de notre petit garçon, jouer et rigoler avec lui, le gronder aussi parce qu’il touche à tout et est vraiment très têtu.
Nous avons aussi pu nous mettre à jour dans les dernières séries US en cours. Et faire une sieste.
Une journée géniale.
Lundi
Une journée de merde au boulot avec des petites conneries à gérer alors que le séminaire approche et que je n’ai presque rien foutu.
Heureusement, il y avait le squash le midi.
Je suis arrivé en retard chez la nourrice et je n’ai pas trop traîné. J’ai installé Vincent dans l’écharpe de portage et nous sommes rentrés en vitesse pour prendre la voiture et rejoindre Sandrine chez le kiné aux Arcades.
Sandrine n’était venue qu’à la première séance la dernière fois et m’avait laissé les autres, trouvant cela trop dur pour elle.
Elle s’est décidée à revenir aujourd’hui. Pendant que la kiné lui faisait ses gestes hallucinants sur la cage thoracique et que Vincent criait, devenait tout route, versait quelques larmes aux coins des yeux, je voyais Sandrine qui se mordait les lèvres, qui plissait les yeux et qui devait se demander si ça changerait quelque chose de donner un grand coup de poing à cette jeune fille en face d’elle.
Donc, elle appuie ses mains, une sur le ventre, une au niveau du plexus et elle les rapproche, plusieurs fois, de toutes ses forces. Ensuite elle fait une pression sur la gorge pour le forcer à tousser puis fait remonter ses glaires et stimulant une partie en haut du cou. Elle attrape ce qu’il sort et c’est comme ça qu’elle lui dégage les bronches.
A un moment, je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais soudain, Vincent a hoqueté un peu différemment et il s’est retrouvé en une seconde avec du vomi partout sur le visage, dans le cou, sur les oreilles, dans les yeux, les cheveux. Une grande plaque jaunâtre s’était répandue partout, même sur la table. Les filles, Sandrine et la Kiné, se sont précipitées pour le nettoyer avec les mouchoirs et les lingettes. Il pleurait. L’odeur se répandait très vite. C’était une scène vraiment étrange.
Sandrine lui a fait un câlin. Il avait les cheveux qui sentaient mauvais.
La kiné a recommencé une dernière fois puis nous avons pu le rhabiller et partir. Sandrine me pressait pour quitter au plus vite ce lieu qui retournait son cœur de mère.
Sur le chemin vers la voiture, j’ai essayé de dédramatiser tout ça en rigolant un peu de cette scène, en appelant Vincent Vomito. Ca n’a pas beaucoup fait rire Sandrine. Et encore moins Vincent, à qui on avait mis un bonnet pour éviter qu’il attrape froid avec ses cheveux humides…
A la maison, le bain (obligatoire et à fond parce que bon, le vomi…) et le biberon. Il s’est très vite endormi. Depuis quelques semaines, nous le retrouvons toujours dans des positions bizarres lorsqu’il s’endort. Il bouge, se met à quatre pattes, ses lève et finalement se retrouve à l’envers, allongé sur le ventre, ou plié, en travers du lit.
Soirée glande. Je crois que nous sommes fatigués tous le deux. Vivement les vacances !
J’ai retrouvé Sandrine à la maison. Le bain et hop direction Gagny pour une soirée chez les Suret. Ca faisait longtemps. Nous étions très heureux de les retrouver même si monter quatre étages avec le sac à langer, le lit parapluie, le matelas pour moi, ou Vincent et ses 10 kg pour Sandrine, ça fait un peu mal au dos.
Soirée très sympa. Audrey avait fait un très bon plat, Alex (qui ne boit jamais) a même sorti une bouteille de rosée. Plaisir aussi de retrouver les enfants qui ont bien grandi. Je regardais Tom et je me disais que je l’avais vu tout bébé, minuscule dans son lit, et qu’il était vraiment très grand aujourd’hui. Audrey a l’air de bien avancer dans sa formation ; Alex a pris de nouvelles responsabilités dans son boulot.
Samedi
Vincent nous a laissé dormir. Sandrine est allée chercher les croissants et nous avons pris le petit déjeuner. Après, j’ai emporté Vincent avec moi dans sa poussette et nous avons traîné un peu, pour laisser Sandrine faire le ménage tranquille (pour y échapper aussi…). Je suis passé à la bibliothèque et j’ai fait quelques courses à Super U.
Nous avions rendez-vous à 12h45 chez le pédiatre et après chez ma mère. Vincent a beaucoup toussé cette semaine et il respirait avec difficulté.
Je lui ai donné à manger et nous avons filé à Noisy. A l’accueil du cabinet, la secrétaire m’a dit qu’il y en avait pour au moins une heure d’attente. J’ai fait demi-tour après avoir pesé mon fils (10,3 kg) et je suis resté quelques minutes chez ma mère qui nous attendait toujours pour manger.
A mon retour dans le cabinet du pédiatre, il y avait encore deux personnes devant moi, dont Olivier (mon ancien kiné) et son fils. Vincent a été très sage et nous sommes passés 20 minutes plus tard. Diagnostic du médecin : comme la dernière fois, asthme du nourrisson. Soins : ventoline, sirop, et kiné réspiratoire. Sandrine n’a pas du tout apprécié l’idée de retourner chez le kiné mais bon c’est quand même efficace.
Sandrine m’a rejoint près de l’Espace Michel Simon et nous avons pu enfin arriver chez ma mère. Nous avons pu nous mettre à table vers 15h et nous avions très faim. Très bon repas. Ma mère m’a fait boire de la bière et du cidre, du coup, fatigué comme j’étais, après manger, je me suis effondré dans le canapé.
Après le goûter de Vincent, nous sommes rentrés pour lui donner le bain, le préparer. J’ai fait mon sac et hop, direction chez Nico et Stéphanie, à Fontenay. J’ai encore dû me porter lit, sac et matelas mais bon… les papas sont faits pour ça.
Tony, Marie et Jade étaient déjà là. Je ne suis pas resté très longtemps. J’avais envie de rester avec eux mais j’avais aussi envie de faire mon match.
J’aurais dû rester. Nous avons perdu de deux buts contre Nogent et j’ai sûrement fait mon plus mauvais match depuis le début de la saison, ratant des tirs faciles.
Je suis rentré rapidement pour retrouver les autres. Vincent dormait. Jade pas encore mais elle n’a pas attendu trop longtemps pour rejoindre notre petit bonhomme.
Soirée très sympa. Nico m’a prêté le dernier Lodge et quelques CD de Radiohead.
Dimanche
Nous devions aller chez Elodie et Eric pour voir Gwénael, le petit dernier mais avec la santé fragile de Vincent, nous ne voulions pas exposer leur bébé du coup, nous avons appelé pour annuler et nous avons fait une journée comme on les aime parfois : glandouille en pyjamas.
Nous avons pu profiter de notre petit garçon, jouer et rigoler avec lui, le gronder aussi parce qu’il touche à tout et est vraiment très têtu.
Nous avons aussi pu nous mettre à jour dans les dernières séries US en cours. Et faire une sieste.
Une journée géniale.
Lundi
Une journée de merde au boulot avec des petites conneries à gérer alors que le séminaire approche et que je n’ai presque rien foutu.
Heureusement, il y avait le squash le midi.
Je suis arrivé en retard chez la nourrice et je n’ai pas trop traîné. J’ai installé Vincent dans l’écharpe de portage et nous sommes rentrés en vitesse pour prendre la voiture et rejoindre Sandrine chez le kiné aux Arcades.
Sandrine n’était venue qu’à la première séance la dernière fois et m’avait laissé les autres, trouvant cela trop dur pour elle.
Elle s’est décidée à revenir aujourd’hui. Pendant que la kiné lui faisait ses gestes hallucinants sur la cage thoracique et que Vincent criait, devenait tout route, versait quelques larmes aux coins des yeux, je voyais Sandrine qui se mordait les lèvres, qui plissait les yeux et qui devait se demander si ça changerait quelque chose de donner un grand coup de poing à cette jeune fille en face d’elle.
Donc, elle appuie ses mains, une sur le ventre, une au niveau du plexus et elle les rapproche, plusieurs fois, de toutes ses forces. Ensuite elle fait une pression sur la gorge pour le forcer à tousser puis fait remonter ses glaires et stimulant une partie en haut du cou. Elle attrape ce qu’il sort et c’est comme ça qu’elle lui dégage les bronches.
A un moment, je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé mais soudain, Vincent a hoqueté un peu différemment et il s’est retrouvé en une seconde avec du vomi partout sur le visage, dans le cou, sur les oreilles, dans les yeux, les cheveux. Une grande plaque jaunâtre s’était répandue partout, même sur la table. Les filles, Sandrine et la Kiné, se sont précipitées pour le nettoyer avec les mouchoirs et les lingettes. Il pleurait. L’odeur se répandait très vite. C’était une scène vraiment étrange.
Sandrine lui a fait un câlin. Il avait les cheveux qui sentaient mauvais.
La kiné a recommencé une dernière fois puis nous avons pu le rhabiller et partir. Sandrine me pressait pour quitter au plus vite ce lieu qui retournait son cœur de mère.
Sur le chemin vers la voiture, j’ai essayé de dédramatiser tout ça en rigolant un peu de cette scène, en appelant Vincent Vomito. Ca n’a pas beaucoup fait rire Sandrine. Et encore moins Vincent, à qui on avait mis un bonnet pour éviter qu’il attrape froid avec ses cheveux humides…
A la maison, le bain (obligatoire et à fond parce que bon, le vomi…) et le biberon. Il s’est très vite endormi. Depuis quelques semaines, nous le retrouvons toujours dans des positions bizarres lorsqu’il s’endort. Il bouge, se met à quatre pattes, ses lève et finalement se retrouve à l’envers, allongé sur le ventre, ou plié, en travers du lit.
Soirée glande. Je crois que nous sommes fatigués tous le deux. Vivement les vacances !
3 Comments:
Et vivement notre petite escapade!!!
Bisous lillois
D'ailleurs, c'est quand vos vacances ??
Nico, futur vacancier...
Encore des vacances!!! Franchement c'est à cause des vacances et des RTT que la France me manque! lol
Bon couratge pour le Kiné Vincent! Mon petit cousin Rodolfo qui a maintenant 14 ans a eu droit aussi à ces merveilleuses scéances mais il n'es pas traumatisé....
Bisous
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